1er regiment etranger de parachutistes

1er regiment etranger de parachutistes

1er régiment étranger de parachutistes


1er Régiment Etranger de Parachutistes
Insigne du 1° REP.jpg

Insigne régimentaire
Période 1er juillet 1948 – 30 avril 1961
Pays France France
Branche armée de terre
Légion étrangère
Type régiment d'infanterie
Rôle infanterie parachutiste
Garnison Zéralda (Algérie)
Ancienne dénomination 1er BEP
Couleurs Vert et Rouge
Marche Contre les Viets
Inscriptions sur l’emblème CAMERONE 1863
INDOCHINE 1948-1954
AFN 1952-1962[1]
Anniversaire Camerone (30 avril)
Saint-Michel (29 septembre)
Guerres Guerre d'Indochine
Guerre d'Algérie
Batailles Bataille de la RC 4 Bataille de Điện Biên Phủ
Décorations Croix de guerre des TOE
Commandant historique Cdt Segretain
Lt-Cl Jeanpierre
Lt-ClGuiraud
Cdt de Saint Marc

Sommaire

Création et différentes dénominations

  • Création du 1er BEP le 1er juillet 1948.
  • Dissout le 31 décembre 1950.
  • Recréé le 18 mars 1951.
  • 1er septembre 1955 devient le 1er REP.
  • Dissolution 1er REP le 30 avril 1961

Historique des garnisons, campagnes et batailles

Le 1er régiment étranger de parachutistes est né le 1er juillet 1948 à Khamisi, près de Sidi bel-Abbès, sous le nom de 1er bataillon étranger de parachutistes.

Il embarque sur le "Pasteur" le 24 octobre à Mers El-Kébir et arrive en Indochine le 12 novembre à Haiphong. Durant toute la guerre d'Indochine le bataillon interviendra principalement au Tonkin (nord de l’Indochine).

Il intègre en son sein la compagnie parachutiste du 3e REI du lieutenant Morin le 1er juin 1949.

Les 17 et 18 septembre 1950, le bataillon saute sur That Khe, afin de rejoindre le groupement d'unités commandé par le Lt-Col Lepage, parti de Langson pour secourir les éléments évacués de Cao Bang (bataille de la RC4). Il est anéanti presque entièrement au cours des combats qui ont lieu autour de Dong Khe[2] et est dissous le 31 décembre. Ses pertes sont de 21 officiers, 46 sous-officiers et 420 légionnaires dont le chef de corps le chef de bataillon Segrétain. Seuls quelques éléments parviennent à rejoindre les lignes françaises, parmi lesquels le capitaine Jeanpierre, qui sera plus tard en Algérie, le chef de corps du 1er REP.

Le 1er BEP est recréé le 18 mars 1951 à partir du reliquat du bataillon originel, regroupé provisoirement en une compagnie de marche au sein du 2e BEP, et de renforts venus du 2e BEP et d'Afrique du Nord. Le BEP comprend alors 3 compagnies (CCB, 1e et 2e compagnie) et une CIPLE (Compagnie indochinoise parachutiste de la Légion étrangère-4e compagnie). Une 3e compagnie sera constituée en novembre 1952.

Le 1er septembre 1953 est créée la 1re compagnie étrangère parachutiste de mortiers lourds (1re CEPML) à partir d'éléments des 1er et 2e BEP. Cette unité est rattachée au 1er BEP.

Le 1er BEP sera à nouveau anéanti le 7 mai 1954 lors de la bataille de Diên Biên Phu : il comptera 316 tués à l’issue des combats (sans compter les prisonniers qui ne rentreront pas de captivité).

Il embarque à Saigon sur le "Pasteur" le 1er février 1955 et débarque à Mers el-Kébir le 24. Le 1er septembre 1955 le 1er BEP devient le 1er REP et s'implante à Zéralda.

Le 6 novembre 1956, le régiment débarque en Égypte à Port-Said et Port-Fouad dans le cadre de la Crise du canal de Suez. Il sera évacué entre le 10 et le 22 décembre date ou la ville est remise aux Nations Unies.

Dès 1955, le régiment est envoyé en Algérie tout d'abord à Alger, puis dans les djebel, puis enfin à Guelma.

Le 29 mai 1958, lors d'une opération appelée "Taureau 3" dans la région de Bou-Amhdad, son commandant, le lieutenant-colonel Jeanpierre, est tué alors que son hélicoptère est abattu par les rebelles. Son successeur, le colonel Brothier reprend le commandement le 17 juin 1958 avec comme mission de sécuriser l'Algérie.

À la veille du putsch d'Alger d'avril 1961, le régiment est commandé par intérim par le commandant Hélie Denoix de Saint Marc, le lieutenant-colonel Guiraud étant en permission.

Avec l'accord des cadres, le chef de bataillon de Saint-Marc engage le régiment au côté des putschistes, et c'est lui qui donne le coup d'envoi du putsch, le 21 avril 1961, en marchant de Zéralda sur Alger. Suite à l'échec du putsch, le régiment est dissout le 30 avril à la demande de Pierre Messmer, ministre des armées. Les légionnaires quittent leur camp de Zeralda en chantant la chanson d'Édith Piaf : Non, je ne regrette rien.

De ce fait, le 2e REP demeure le seul régiment étranger parachutiste.

Stationnements

Traditions

Devise

Insigne

Drapeau

Le drapeau du 1er REP a été remis au Lieutenant Colonel Brothier par le colonel Lennuyeux le 4 juin 1956 à Zeralda.
Les inscriptions dans ses plis sont :

Décorations

Le drapeau est décoré de la croix de guerre des TOE avec 5 palmes, toutes obtenues lors de la Guerre d'Indochine. Il porte en outre la fourragère aux couleurs de la médaille militaire.

Chant


Chefs de corps

1er BEP[3]

  • Chef de bataillon Segrétain : 1948 - 1950
  • Capitaine Raffalli : 1950
  • Capitaine Vieules : 1950
  • Chef de bataillon Darmuzai : 1951 - 1952
  • Chef de bataillon Brothier : 1952 - 1953
  • Chef de bataillon Guiraud : 1953 - 1954
  • Capitaine Chalony : 1954 (par intérim)
  • Capitaine Denoix de Saint-Marc : 1954 (par intérim)
  • Capitaine Germain : 1954
  • Chef de bataillon Jeanpierre : 1954

1er REP[4]

  • Chef de bataillon Jeanpierre: 1955 - 1956
  • Lieutenant-colonel Brothier  : 1956 - 1957
  • Lieutenant-colonel Jeanpierre : 1957 - 1958
  • Colonel Brothier : 1958 - 1959
  • Colonel Dufour : 1959 - 1960
  • Lieutenant-colonel Guiraud : 1960 - 1961

Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

Personnalités ayant servi au sein du régiment

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Sources et bibliographie

  • Pierre Sergent, Je ne regrette rien, la poignante histoire des légionnaires parachutistes du 1er REP, Fayard, 1972 (ISBN 978-2253000686)
  • Hélie de Saint Marc, Mémoires - Les champs de braises, Perrin, 1995 (ISBN 978-2262011185)
  • Jacques Favreau, Lieutenant au 1er REP, Éditions Italiques, 2007 (ISBN 978-2-910536-81-7)
  • Pierre Montagnon, Les parachutistes de la légion - 1948 - 1962, Pygmalion, 2005 (ISBN 2-85704-940-4)
  • Collectif, Histoire des parachutistes français, Société de Production Littéraire, 1975.
  • Le livre d’or de la Légion étrangère (1831-1955), Jean Brunon et Georges Manue, éditions Charles Lavauzelle et Cie, 1958.

Notes et références

  1. Service Historique de la Défense, Décision N° 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007
  2. V. Xavier du Crest de Villeneuve, Chemin de Damas... à Venduvre, Pour Mémoire, Paris, 2009.
  3. In Histoire des parachutistes français pages 341 et 342.
  4. In Histoire des parachutistes français page 476.
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