- Saint-Astier (Dordogne)
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Saint-Astier
L'Isle à Saint-Astier
DétailAdministration Pays France Région Aquitaine Département Dordogne Arrondissement Périgueux Canton Saint-Astier
(chef-lieu)Code commune 24372 Code postal 24110 Maire
Mandat en coursJacques Monmarson
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Astérienne Isle et Vern Démographie Population 5 383 hab. (2008) Densité 157 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 58 m — maxi. 222 m Superficie 34,25 km2 Saint-Astier (Sench Astier en occitan[1]) est une commune française, située dans le département de la Dordogne et la région Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Astériens.
Sommaire
Géographie
Située à 100 km à l’est de Bordeaux et à 20 km à l’ouest de Périgueux, Saint-Astier s’inscrit au cœur de la vallée de l’Isle. La croissance de sa population prouve la vitalité de sa vie économique et associative. L'apport de l'autoroute A89 représente un atout majeur pour les années à venir.
La ville de Saint-Astier possède un riche patrimoine historique. Certaines constructions insolites en témoignent aujourd’hui : mottes féodales, cluzeaux, châteaux, église fortifiée… Parfaitement intégrées au paysage, elles constituent autant de liens entre les lointains résidents du pays et ceux qui y vivent aujourd’hui. La campagne est également jalonnée de petites constructions : moulins à eau, pigeonniers, puits couverts, illustrent une économie et un mode de vie désormais disparus.
Environnement
Plusieurs zones de protection liées aux cours d'eau sont délimitées sur le territoire communal.
Natura 2000
Depuis Périgueux jusqu'à sa confluence avec la Dordogne, l'Isle et sa vallée, ensemble de prairies et de cultures, représentent un site Natura 2000 très important pour une plante, l'angélique à fruits variables (Angelica heterocarpa) ainsi que pour le vison d'Europe et une libellule : le gomphe de Graslin (Gomphus graslinii). Outre la cistude d'Europe (Emys orbicularis) et l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), on y trouve également des aires de reproduction de six espèces de poissons dont des lamproies et des aloses[2].
ZNIEFF
La commune présente deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 :
- au nord-est, la vallée du ruisseau le Jouis (ou le Jouy)[3],[4], notamment bordée, côté Léguillac-de-l'Auche, par des anciennes carrières d'où l'on extrayait le calcaire pour fabriquer de la chaux,
- également au nord-est et un peu plus au sud de cette première ZNIEFF, la zone de bocage et de prairies humides ou inondables que représente la vallée de l'Isle depuis son entrée sur la commune en limite d'Annesse-et-Beaulieu et jusqu'au nord du lieu-dit le Lac Bleu[5],[6].
Communes limitrophes
Histoire
La ville et son nom sont liés à l’histoire d’un homme, Astérius, fils d’une famille romaine, né au VIe siècle à Puy-de-Pont, à l’embouchure de l’Isle et du Salembre, près de Neuvic sur l'Isle. La légende veut que, devenu ermite, il réalisa de nombreux miracles donnant au lieu une certaine renommée. Après sa mort, son tombeau attirant la dévotion des fidèles, une abbaye s’installa. En 980, une église est bâtie. Les restes de saint Astier y sont transférés.
Sur les rives de l’Isle, la petite bourgade subit de plein fouet les invasions qui ravageront le Périgord. En 1219, Saint-Astier devient l’une des 34 villes fortifiées du Périgord, se protégeant en particulier du côté de la rivière. L’église elle-même fera l’objet de fortifications successives, lui donnant son aspect massif actuel. Incendiée, elle sera reconstruite au XIe siècle et connaîtra plusieurs modifications jusqu’à nos jours.
L’évènement marquant du XIXe siècle fut la construction d’un pont permanent sur l’Isle, en remplacement des fragiles passerelles en bois, auxquelles chaque crue était fatale. Dès 1829, monsieur de Valbrune décide de se consacrer à la réalisation de cet ouvrage. Un appel à souscription est lancé. Les Astériens et les communes environnantes répondent pour une somme de 56 000 francs. Le pont, commencé en 1831, fut livré à la circulation le 12 octobre 1832. Cette méthode de la souscription publique fut utilisée pour agrandir la place du marché aux bœufs mais aussi pour remplacer l’horloge du clocher.
À proximité de la rivière, Saint-Astier fut concernée par le projet qui, en 1820, devait rendre l’Isle navigable de Périgueux à Libourne. Sur la commune, on établit trois écluses et un canal de dérivation de 1 300 mètres. Le 26 avril 1835, un bateau génois fit l’objet de la curiosité des Astériens.
Le 20 août 1944, des combats opposent les résistants aux allemands qui, en représailles, fusillent le soir même 21 otages, dont le curé de la paroisse, l'abbé Lafaye[7] au lieu-dit les Quatre-Routes. Sur place, deux stèles ont été érigées pour rendre hommage à ces victimes ainsi qu'aux 10 résistants morts pour la France ce jour-là.
Blason
Blason: de gueules à une cloche d'or.
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Astier depuis 1793.
À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Astier, cela correspond à 2004, 2009, etc[8]. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations. D’après le recensement Insee de 2008, Saint-Astier compte 5 383 habitants (soit une augmentation de 5,7 % par rapport à 1999).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (32,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (30,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,6 %, 15 à 29 ans = 14,9 %, 30 à 44 ans = 17,7 %, 45 à 59 ans = 20,1 %, plus de 60 ans = 28,7 %) ;
- 52 % de femmes (0 à 14 ans = 14,5 %, 15 à 29 ans = 13,8 %, 30 à 44 ans = 17,2 %, 45 à 59 ans = 18,8 %, plus de 60 ans = 35,8 %).
L'agglomération de Saint-Astier
En 2010, l'unité urbaine (l'agglomération) de Saint-Astier regroupe deux communes : Montrem et Saint-Astier[16], soit 6 597 habitants en 2008[17].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1790 1800 de Valbrune 1800 1816 Poulard 1816 1823 de Valbrune 1823 1831 Nogué 1831 1834 Gadaud 1834 1840 Albin 1840 1846 Baldou 1846 1848 Albin 1848 1864 Gadaud 1864 1865 Dubet 1865 1870 Maréchal 1870 1873 Mauriac 1873 1908 Maréchal 1908 1920 Pareuil 1920 1935 Astarie 1935 1941 Chanraud 1941 1945 Bru 1945 1947 Maurice Laurent 1947 1948 Aubin Lacore 1948 1952 Maurice Crebet 1952 1953 Pierre Astarie 1953 1956 Léopold Delbary 1956 1959 Louis Guichard 1959 1977 Raymond Dupuy 1977 en cours Jacques Monmarson PS Vice-président du Conseil Général Toutes les données ne sont pas encore connues. Jumelage
En 1969, le collège de Saint-Astier a initié un jumelage avec le collège de Kengkok au Laos.
Économie
L'emploi
L'emploi des habitants
Au recensement de 1999, la population active totale (actifs + chômeurs) de Saint-Astier s'élève à 2 039 personnes[18]. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans y est de 81 %, ce qui place la commune un peu en dessous de la moyenne nationale (82,2 %). On y dénombre 293 chômeurs (14,4 % des actifs, taux supérieur à la moyenne nationale 12,9 %). En tout et pour tout, la population comprend 40,1 % d'actifs, 26,6 % de retraités, 21 % de jeunes scolarisés et 12,4 % d'autres personnes sans activité[18].
Par rapport aux moyennes nationales, le pourcentage de retraités y est plus important (26,6 % contre 18,2 %) et le pourcentage de jeunes scolarisés y est à l'inverse, inférieur (21 % contre 25 %).
En 2004[19], la population active totale s'élève à 2 063 personnes, soit 41,1 % de la population. Le nombre de chômeurs s'est amoindri (257), représentant un taux de chômage de 12,5 %.
L'emploi sur la commune
En 1999, la commune offrait 2 138 emplois[20].
Répartition des emplois par domaines d'activité
Agriculture Industrie Construction Tertiaire dont Commerce dont Services Saint-Astier 1,3 % 12,3 % 6,8 % 79,7 % 9,6 % 11,3 % Moyenne nationale 4,2 % 18,2 % 5,8 % 71,8 % 13,2 % 19,7 % Sources des données : INSEE[20] On remarque que le secteur tertiaire dominant l'économie nationale (71,8 %) occupe une place encore plus prépondérante au sein de l'emploi astérien (79,7 %).
Les entreprises
Plusieurs usines de chaux établies près de l'Isle donnent à Saint-Astier le visage d'une ville industrielle.
On recense 186 entreprises sur la commune dont 60 commerces (32,3 %) , 44 dans les services (23,6 %), 25 dans l'éducation, la santé et l'action sociale (13,4 %), et 23 dans le secteur de la construction (12,4 %) [21].
En 2007, parmi les 100 premières entreprises en termes de chiffre d'affaires HT ayant leur siège social en Dordogne, on trouve implantées sur Saint-Astier [22] :
- Saint-Astier Distribution (hypermarchés) : 24e, 28 520 k€ ;
- SA Picandine (fabrication de fromage) : 49e, 14 702 k€ ;
- Société nouvelle de Chaux et ciments de Saint-Astier (activités des sociétés holding) : 51e, 14 037 k€.
Leur classement par secteur d'activité en Dordogne est le suivant :
- dans le commerce, Saint-Astier Distribution est 9e [23]
- dans le secteur des services, la Société nouvelle de Chaux et ciments de Saint-Astier se classe également 9e [24] ;
- dans l'agroalimentaire [25], la SA Picandine est 8e. Dans le même secteur, on trouve également en 30e position Bétail viande Astérienne Debrégeas (transformation et conservation de la viande de boucherie) avec 2 220 k€ de chiffre d'affaires HT et à la 45e place, la Petite Périgourdine (préparation industrielle de produits à base de viande) avec 1 462 k€.
Les atouts de la commune
Les zones d'activité
La commune possède sur son territoire trois zones d’activités : Mallebay, la Serve et le Roudier. Celles-ci comportent plusieurs entreprises d’importance : fromagerie Picandine (groupe Rians), Chausson matériaux, Point P, Signature F (fauteuils de spectacle), Colas… Le développement économique de la commune n'est pas pour autant terminé, puisque une ZAC intercommunale est actuellement en développement, avec l’implantation de la société ISOA.
La chaux blanche
À l’heure où la chaux retrouve ses lettres de noblesse dans le bâtiment, la chaux de Saint-Astier a su prendre une place essentielle et incontournable sur le marché national et européen de la restauration.
En 1850, Louis Vicat, ingénieur des ponts et chaussées, prospectait les ressources du pays en pierre à chaux. Il mit en évidence les propriétés du calcaire du bassin de Saint-Astier. Ses recherches géologiques lui permirent d’assurer que le calcaire de Saint-Astier pouvait convenir à la fabrication d’une chaux naturelle pure, dont la faible hydraulicité permettait son emploi en milieu humide.
Le banc calcaire de dix kilomètres de long appartient à l’ère secondaire, groupe crétacé supérieur, étage Campanien (75 millions d’années). Ce calcaire provient de dépôts marins constitués de coquillages, coraux, marnes et autres animaux infiniment petits et nombreux. La mer ayant été très calme, cela donne des couches d’une grande régularité sur plusieurs centaines de mètres d’épaisseur et une composition chimique et minéralogique du calcaire constante.
Même au plus fort de la conquête du ciment, vers 1900, alors que la plupart des chaufourniers disparaissaient, les chaux de Saint-Astier ont parfaitement résisté grâce à la qualité de ce calcaire particulier et à la modernisation des sites de production.
Le bassin de Saint-Astier, unique en Europe par l’homogénéité de son gisement calcaire, regroupe trois usines de production qui distribuent les chaux naturelles de Saint-Astier et des enduits prêts à l’emploi : Safa, Cimchaux et la Dordognaise. Les chaux pures résultent exclusivement de la cuisson d’un matériau calcaire suivi d’une extinction sans aucun additif.
Le Centre National d’Entrainement des Forces de Gendarmerie (CNEFG)
Parmi les institutions astériennes, le Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG) tient une place notable. Créé suite aux évènements de mai 68, sur un ancien site de l'Armée de l'air, il fut Centre de perfectionnement de la gendarmerie mobile, Centre d'Instruction de la Gendarmerie puis Centre d'Instruction des Gendarmes Auxiliaires.
Le CNEFG fournit les moyens et les infrastructures adaptés à la formation et au perfectionnement des gendarmes mobiles et gardes républicains qui viennent acquérir à Saint-Astier les techniques élémentaires au maintien de l'ordre.
Le centre accueille également les unités similaires de nombreux pays (Espagne, Italie, Maroc, Pays-Bas, Portugal, Slovaquie, Slovénie ou Turquie...). Cette dimension internationale permet les échanges de compétences dans les domaines du maintien de l'ordre et de l'intervention professionnelle. Le CNEFG est le plus grand centre de ce type en Europe.
Les marchés
Le rendez-vous privilégié pour rencontrer les producteurs, goûter les produits du terroir, écouter les anciens discuter en patois, découvrir la ville autrement, chaque jeudi matin.
Marché au gras de novembre à mars. Marché aux truffes. Marché de produits régionaux sous la halle de la ville durant tout l'été.
Vie locale
Culture
Lieu de vie et d'échanges, La Fabrique réunit toutes les activités qui font un centre culturel vivant et dynamique : salle de spectacles et de cinéma, hall d'exposition, espace de restauration avec cuisines équipées, salles de réunion, studio de danse, salles d'enseignement musical et d'arts plastiques… Le bâtiment municipal abonde d'une vie associative ardente, pour tous les publics.
Le cinéma
Un cinéma privé était déjà présent à Saint-Astier mais il a fermé ses portes en 1982. Rouvert comme cinéma municipal – ce qui en fit la première salle d'Aquitaine de ce statut – sa gestion et sa programmation furent abordées dans un esprit de service public, bien loin des préoccupations commerciales des réseaux de distribution.
Il ne faut cependant pas confondre associatif et désuet : la salle de cinéma, d'une capacité de 500 places assises, n'a rien à envier aux multiplexes : elle dispose d'un écran panoramique de 45 m2, du son Dolby Digital et est classée Art & Essai.
La politique tarifaire est aussi en adéquation avec le projet, puisque le prix moyen est de 5,25 €, avec un système d'abonnement. La Fabrique assure environ 40 séances par mois, tous les soirs à 21h, plus des séances à 14h et 17h les mercredis, samedis, dimanches et pendant les vacances scolaires.
Le centre culturel
Le centre culturel est géré par convention par l’association CRAC. Tout au long de l'année, il assure une programmation de spectacles axée sur la chanson et le jeune public, avec de fréquentes décentralisations sur les communes alentour.
Chaque année, au mois de mai, le festival La Vallée est le témoignage de la vitalité de ce territoire avec l’accueil de plus de vingt artistes sur 13 communes. Depuis 1994, ce projet culturel mêle création théâtrale, spectacles de rues, concerts de musiques amplifiées, spectacles pour enfants durant le temps scolaire, rencontres conviviales autour d’une équipe artistique dans les villages et projets en direction des familles.
La médiathèque
La médiathèque permet d’emprunter gratuitement de nombreux documents écrits, audiovisuels et multimédia et propose un poste d’accès à Internet. Elle dispose d’un fonds de 24 000 livres, 960 périodiques, 1 700 enregistrements sonores, 600 vidéos et 50 cédéroms. Une partie de ces documents provient de la bibliothèque départementale de prêt et est régulièrement renouvelée.
Parallèlement, la médiathèque organise régulièrement des expositions, conférences, lectures.
L’école de danse
L’école de danse Art & Mouvement accueille les enfants à partir de quatre ans. Plusieurs disciplines et niveaux sont proposés, ainsi que des cours pour adultes, des stages et des soirées.
La ville de Saint-Astier accueille également près d’une vingtaine d’associations et structures à vocation culturelle dont certaines à vocation départementale : Ciné-Passion en Périgord et le Conservatoire de musique.
Sports
Saint-Astier, par la richesse de ses infrastructures et le nombre important de ses associations sportives, encourage les pratiques sportives par le biais d’un service des sports qui coordonne les activités et gère les installations : deux stades, deux gymnases, quatre courts de tennis (dont un couvert), une salle de musculation, une piscine couverte.
Des éducateurs interviennent dans les écoles et auprès des clubs. Ils encadrent également les jeunes à travers le centre de loisirs et le club ados.
Jeunesse / Éducation
Pour les plus jeunes, Saint-Astier offre trois systèmes d’accueil, la crèche familiale, le service multi-accueil et le centre de loisirs maternel, ainsi qu’un centre de loisirs et une maison des jeunes.
Saint-Astier dispose de trois écoles et un collège : l'école maternelle, située en centre-ville, l’école primaire Mounet-Sully et l’école Gimel, située à la périphérie de la ville à proximité des stades et de la piscine.
Le collège Arthur Rimbaud a déménagé à la rentrée 2009 dans un nouveau bâtiment, construit sur le site de Gimel. Plus vaste, aéré et fonctionnel, il s’agit du premier collège conçu selon la norme HQE (Haute qualité environnementale) en Dordogne.
Manifestations / Fêtes locales
- JSA d’Or, janvier
- Festival La Vallée, mai / juin
- Prix du Muguet (cyclisme), mai
- Le mois du Théâtre, été
- Nuit des Bandas, juillet
- Itinéraire baroque, juillet
- Académie de la Couleur, juillet
- Fête du Cheval, août
- Comice agricole, septembre
- Journées du patrimoine, septembre
- Fête votive, octobre
- La Valentin Huot (cyclisme), octobre
Lieux et monuments
- Église Saint-Astier, fortifiée[26], XIe et XVe siècles, classée monument historique en 1910
- Chapelle des Bois, XVIIe et XIXe siècles, inscrite aux monuments historiques en 2007. Elle abrite la grotte où vécut l'ermite Astérius qui deviendra saint Astier
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Saint-Astier (Dordogne) église vitraux chœur (2).JPG
Les vitraux du chœur
- Château de Bruneval, propriété privée
- Manoir de Brouillaud, propriété privée, sur un site inscrit depuis 1979[27].
- Château de Crognac, XIXe siècle, propriété privée
- Manoir d'Excideuil, propriété privée
- Repaire de Fareyrou ou Chartreuse de Fareyrou[28], XVIe siècle, propriété privée
- Manoir des Ferrières, propriété privée
- Château de la Batud (ou de Labatut), XVe siècle et plus récent, propriété privée
- Manoir de Petit-Puy, propriété privée
- Château de Puyferrat[29], classé monument historique en 1862, propriété privée, visitable
- Château du Puy-Saint-Astier, XVe siècle, XVIIe siècle, XVIIIe siècle, inscrit aux monuments historiques en 1988, propriété privée
- Deux maisons avec tourelles du XVIe siècle sont également inscrites depuis 1948
- Maisons anciennes à pans de bois
Écologie
Trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 sont constituées sur le territoire communal :
- la zone de prairies inondables de la vallée de l'Isle depuis sa sortie d'Annesse-et-Beaulieu et jusqu'en amont du lieu-dit la Borie [30] ;
- au nord-est, en limite de Léguillac-de-l'Auche, la vallée du ruisseau le Jouis (ou le Jouy) [31], notamment bordée par des anciennes carrières d'où l'on extrayait le calcaire pour fabriquer de la chaux ;
- la bordure sud-est de la haute vallée du Salembre limitrophe de Chantérac et Saint-Aquilin, au niveau du moulin de Landry[32].
Personnalités liées à la commune
- Jacqueline Robin (1917-2007), née à Saint-Astier, pianiste
- Norbert Aujoulat, né à Saint-Astier vers 1950, préhistorien
- Pierre Besson, né à Saint-Astier en 1940, rugbyman
- Claude Besson, né à Saint-Astier en 1942, rugbyman, frère du précédent
- Alain Besson, né à Saint-Astier en 1943, rugbyman, cousin des deux précédents
Voir aussi
- Dordogne (département)
- Périgord
- Communes de la Dordogne
- Liste des châteaux et demeures de la Dordogne
- Sentier de grande randonnée GR 646
- Sentier de grande randonnée GR 654
- Massacres perpétrés par les Allemands en France durant la Seconde Guerre mondiale
Notes et références
- Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne
- Vallée de l'Isle de Périgueux à sa confluence avec la Dordogne sur le réseau Natura 2000. Consulté le 4 novembre 2009
- DIREN Aquitaine - Vallée du Jouis. Consulté le 4 novembre 2009 [PDF]
- Carte de la ZNIEFF 26090000 sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 4 novembre 2009
- DIREN Aquitaine - Vallée de l'Isle entre Razac-sur-l'Isle et Saint-Astier. Consulté le 4 novembre 2009 [PDF]
- Carte de la ZNIEFF 26690000 sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 4 novembre 2009
- Texte présenté à la presse le 16 août 1991 au nom du Comité départemental de liaison de la Résistance, et publié dans le n° 82 de septembre 2006 de "la Voix de la Résistance en Dordogne"
- Calendrier de recensement sur Insee. Consulté le 14 février 2011.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 6 août 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 6 août 2010
- Recensements de la population de 2004 à 2007 sur Insee. Consulté le 14 février 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 6 août 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 14 février 2011.
- Évolution et structure de la population à Saint-Astier en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 6 août 2010
- Résultats du recensement de la population de la Dordogne en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 6 août 2010
- Insee, unité urbaine 2010 de Saint-Astier, consulté le 29 octobre 2011.
- Insee, unité urbaine de Saint-Astier, consulté le 29 octobre 2011.
- Emploi à Saint-Astier Données INSEE compulsées par le journal du Net
- INSEE - Enquête annuelle de recensement 2004
- INSEE 1999 - Emplois au lieu de travail
- Les entreprises de Saint-Astier sur le site du Journal du net
- Sud Ouest, édition Dordogne du 13 novembre 2008, pages 8 et 9 Sud Ouest éco, supplément au journal
- Sud Ouest, édition Dordogne du 13 novembre 2008, page 25 Sud Ouest éco, supplément au journal
- Sud Ouest, édition Dordogne du 13 novembre 2008, page 20 Sud Ouest éco, supplément au journal
- Sud Ouest, édition Dordogne du 13 novembre 2008, page 32 Sud Ouest éco, supplément au journal
- ISBN 2-7084-0421-0 Jacques Gardelles - Aquitaine gothique - pp. 142-145 - Picard - Paris - 1992 -
- DIREN Aquitaine - Site du Brouillaud
- Guy Penaud (Éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 97828790012216)), la Chartreuse de Fareyrou (qui est le côté ouest du repaire de Fareyrou) n'est pas située sur la commune de Léguillac-de-l'Auche mais sur Saint-Astier Contrairement à ce qui est noté dans le Dictionnaire des châteaux du Périgord de
- Le Château de Puyferrat sur le site La passion des châteaux
- Vallée de l'Isle entre Razac-sur-l'Isle et Saint-Astier sur le site de la DIREN Aquitaine [PDF]
- DIREN Aquitaine - Vallée du Jouis [PDF]
- DIREN Aquitaine - Haute vallée du Salembre [PDF]
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Dordogne
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