Alencon

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Alençon

Alençon

L'hôtel de ville.
L'hôtel de ville.

Alençon#Héraldique
Détail
Administration
Pays France
Région Basse-Normandie
Département Orne (préfecture)
Arrondissement Alençon (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de trois cantons : Alençon-1, Alençon-2, Alençon-3
Code Insee abr. 61001
Code postal 61000
Maire
Mandat en cours
Joaquim Pueyo
2008 - 2014
Intercommunalité Communauté urbaine d'Alençon
Site internet http://www.ville-alencon.fr/
Démographie
Population 28 458 hab. (2006)
Densité 2 665 hab./km²
Aire urbaine 64 978 hab.
Gentilé Alençonnaise, Alençonnais
Géographie
Coordonnées 48° 25′ 50″ Nord
       0° 05′ 35″ Est
/ 48.4305555556, 0.0930555555556
Altitudes mini. 127 m — maxi. 152 m
Superficie 10,68 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Alençon est une ville française, préfecture du département de l'Orne, située dans la région Basse-Normandie.

La ville se situe au sud du département de l'Orne et de la région Basse-Normandie. C’est donc une préfecture excentrée par rapport au territoire départemental. Sa communauté urbaine inclut plusieurs communes situées dans le département de la Sarthe dont elle est limitrophe.

Principale ville du département, troisième ville de la région (après Caen et Cherbourg-Octeville), Alençon a été au cours des siècles une importante place administrative (chef-lieu de la généralité d'Alençon) et économique (dentelle d'Alençon). À mi-chemin entre Paris et la Bretagne, ville-porte du duché de Normandie, passage obligé de la route entre le Nord et le Sud-Ouest (axe Calais-Bayonne), Alençon demeure un carrefour d’échanges. La ville continue également d’exercer une influence sur le Perche.

Mais la ville n’a pas été à la hauteur de ses ambitions et connaît au début du XXIe siècle une crise d’identité. Trop proche du Mans, Alençon, bien que normande, se retrouve dépendante de la préfecture de la Sarthe, cette dernière ayant absorbé les rôles économiques. Elle ressemblerait parfois à une sous-préfecture de la Sarthe[1].

Toutefois, pour remédier à ce recul depuis le siècle dernier, Alençon s’illustre de façon remarquable dans le tourisme, vert ou culturel, d’autant plus que la ville est située entre les deux parcs naturels régionaux de Normandie-Maine et du Perche. Elle maintient aussi son rôle de place administrative, économique et commerciale dans le cadre départemental.

Sommaire

Géographie

Situation

Situation d'Alençon et de son département
Alençon et ses environs

Alençon, limitrophe du département de la Sarthe, se situe au sud du département de l’Orne et de la région Basse-Normandie, dans la campagne d'Alençon, région naturelle de Normandie aussi appelée « Marches ».

Alençon se trouve à 105 km de Caen, la capitale régionale, et à 160 de Rouen, alors que Mans n'est qu'à 55 km. La ville se situe à mi-chemin entre Paris et Rennes (à respectivement 194 km et 165 km)[2].

Alençon se trouve également à une dizaine de kilomètres de la forêt d'Écouves vers le nord, de la forêt de Perseigne vers l’est, et des Alpes Mancelles vers le sud, région où la rivière de la Sarthe, après avoir arrosé Alençon, coule à travers des monts et collines pittoresques, où se trouve l’un des plus beaux villages de France : Saint-Céneri-le-Gérei[3], ou encore une « petite cité de caractère » : Fresnay-sur-Sarthe[4].

Ainsi, la ville est devenue la jonction entre les deux parcs naturels régionaux de Normandie-Maine l'englobant (voir carte), et du Perche l'avoisinant à l'est.

Selon le classement établi par l'INSEE, Alençon est une commune urbaine. Elle forme avec les huit communes de sa banlieue une unité urbaine, pôle urbain de l'aire urbaine d'Alençon ; cette aire urbaine fait partie de l'espace urbain d'Alençon-Argentan

Hydrographie

La ville d’Alençon est située à la confluence de la rivière Sarthe et de la rivière Briante qui descend de la forêt d'Écouves.

Elle appartient donc au bassin versant Loire-Bretagne, débouchant sur l’Atlantique[5].

Géologie

Alençon se situe précisément sur la limite du Bassin parisien et du Massif Armoricain. La ville a un sous-sol calcaire, calcaires à Nérinées à l’est et calcaires oolithiques à l’ouest, tous les deux d’âge jurassique. Le granite d’Alençon est plus en profondeur, mais il affleure à l'ouest de la ville à Saint-Germain-du-Corbéis, ainsi qu'à Condé-sur-Sarthe où a été exploitée jusque vers 1985 une carrière. Une bonne partie de la ville a été bâtie avec ce granite de bonne qualité (pauvre en fer). Les bâtiments traditionnels mêlent très souvent les blocs équarris de granite pour les arêtes et entours d'ouvertures avec les pierres calcaires pour le reste de la maçonnerie, ce qui confère une physionomie spécifique aux quartiers centraux de la ville.

Climat

Alençon est sous climat océanique. Sa région marque la transition entre le climat océanique de Bretagne (climat océanique du littoral, humide) et le climat océanique du Bassin Parisien (davantage continental)[6]. En effet, le climat océanique du Bassin Parisien est moins net que celui de Bretagne, le contraste été/hiver est plus marqué. Ainsi, à Alençon, l’amplitude thermique est prononcée : les hivers sont un peu plus froids et les étés un peu plus chauds qu’à Cherbourg ou Saint-Malo par exemple, bien que le climat reste indubitablement océanique.

L'hygrométrie à Alençon s'élève à 82 %[7].

Nuvola apps kweather.png  Relevés de températures et de précipitations à Alençon 1961-1900
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures maximales moyennes (°C) 6,4 7,6 10,8 13,8 17,5 21 23,3 23,1 20,6 16 10,2 7,1 14,8
Températures minimales moyennes (°C) 0,9 1,2 2,6 4,4 7,5 10,4 12,2 11,8 9,8 7 3,5 1,7 6,1
Températures moyennes (°C) 3,6 4,4 6,7 9,1 12,5 15,7 17,7 17,4 15,2 11,5 6,9 4,4 10,4
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 73,8 64,1 64,7 50,2 64,8 49,2 46,1 41,4 59,1 69,8 77 74,9 735,2
Moyennes mensuelles d'ensoleillement (h) 53,7 77,8 129,7 167,7 195,2 212,6 230,6 205,8 166,8 117,3 71,8 50,6 1679,6
Source : Infoclimat[7]
Ville Weather-clear.svg Ensoleillement (h/an) Weather-overcast-rare-showers.svg Pluie (mm/an) Weather-snow.svg Neige (j/an) Weather-violent-storm.svg Orage (j/an) Weather-day-more-fog.svg Brouillard (j/an)
Paris 1 797 642 15 19 13
Nice 2 694 767 1 31 1
Strasbourg 1 637 610 30 29 65
Brest 1 749 1 114 9 11 74
Alençon[8] 1 680 735 15 14 67
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40
Quelques records à Alençon sur la période 1946-1999
Températures minimales Record absolu –18 °C (5 février 1963)
Année la plus froide 1963
Températures maximales Record absolu 39 °C (28 juillet 1947)
Année la plus chaude 1999
Pluviométrie Hauteur maximale de pluie en 24h 53,8 mm (22 juillet 1963)
Année la plus pluvieuse 1994
Année la plus sèche 1953
Vent Record absolu 166 km/h (26 décembre 1999)[9]
Source : Meteo France[10]

Lieux-dits et écarts

Communes limitrophes

Administration

Maires d'Alençon

Depuis le 14 mars 2008, le maire d'Alençon est Joaquim Pueyo, membre du PS.

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1977 1989 Pierre Mauger PS
1989 2002 Alain Lambert UDF
2002 2008 Christine Roimier Divers droite
mars 2008 en cours Joaquim Pueyo PS
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Depuis novembre 2008, ont été créés des conseils de quartier, nommés « conseils de démocratie locale », pour les quartiers suivants :

  • Croix Mercier, Châtelet, Nord Lancrel
  • Boulevard Duchamp, Villeneuve, Brebiette, Chapeau Rouge, Guéramé
  • Montsort, Saint-Léonard, Haut-Éclair, Martelet
  • Courteille
  • Centre ville
  • Perseigne

Divisions administratives

Alençon est chef-lieu de trois cantons :

  • Le canton d'Alençon-1 est formé d'une partie d'Alençon et de 16 autres communes à l'ouest de la ville (19 413 hab., dont 4 018 sur la seule commune d'Alençon[11],[12]),
  • Le canton d'Alençon-2 est formé d'une partie d'Alençon (15 238 hab.[11],[12]),
  • Le canton d'Alençon-3 est formé d'une partie d'Alençon et de 7 autres communes à l'est et au nord de la ville (14 370 hab., dont 9 679 sur la seule commune d'Alençon[11],[12]).

Les conseillers généraux de ces cantons sont respectivement Joaquim Pueyo (PS), Emmanuel Darcissac (PS) et Jean-Claude Pavis (PS).

Ces trois cantons appartiennent à l'arrondissement d'Alençon dont Alençon est le chef-lieu. Cet arrondissement comporte 11 cantons, 133 communes et 101 487 habitants[12]. Alençon étant chef-lieu de département, c'est donc le Secrétaire général de la préfecture de l'Orne qui est le sous-préfet de l'arrondissement d'Alençon, Raymond-Alexis Jourdain, en poste depuis le 31 mars 2008[13].

Alençon est le siège de la préfecture de l'Orne. Depuis le 4 septembre 2009, Le nouveau préfet de l'Orne est Bertrand Maréchaux, Sous-Préfet hors classe et directeur des systèmes d'information et de communication. Il remplace Michel Lafon.

Alençon fait partie de la 1re circonscription de l'Orne, fréquemment appelée « circonscription d'Alençon ». Le territoire de la 1re circonscription de l'Orne est identique à celui de l'arrondissement d'Alençon, il couvre donc 11 cantons, 133 communes et 101 487 habitants. L'actuel député se nomme Yves Deniaud (UMP)[14].

Enfin, la ville est depuis 1996 le siège de la communauté urbaine d'Alençon, qui regroupe 19 communes et 49 957[12] habitants autour d'Alençon y compris dans le département de la Sarthe. La communauté urbaine d'Alençon est présidée depuis 2008 par Joaquim Pueyo, l'actuel maire d'Alençon, faisant suite à Alain Lambert.

Héraldique

Blason Alençon.svg

Les armes de la ville d’Alençon se blasonnent ainsi :
D’azur à l’aigle bicéphale d’or.

Démographie

Évolution démographique d'Alençon depuis 1793
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
12 954 12 407 13 222 13 955 abs.[15] 13 934 13 917 14 388 14 760
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
16 473 16 110 16 115 16 037 16 615 17 237 17 550 18 319 17 841
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
17 270 17 843 17 378 16 249 16 044 16 688 17 731 16 691 21 893
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 -
25 584 31 656 33 680 31 608 29 988 28 935 28 400[16] 28 458[17] -
Source : INSEE[18],[19] et cassini.ehess.fr[20].
Courbe d'évolution démographique d'Alençon depuis 1793
(Élaboration graphique par Wikipédia, interpolation linéaire entre les recensements)
Pyramide des âges d'Alençon en 1999[21] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,1  Avant 1904  0,4
1905-1924  11,2
11  1925–1939  13,9
17,4  1940-1954  17,3
21,1  1955-1969  19,7
24,3  1970-1984  21,2
20,1  1985-1999  16,4

Histoire

Origines du peuplement à Alençon et dans ses environs

Les recherches les plus récentes permettent de comprendre comment le site de la ville d’Alençon a été occupé. Les périodes anciennes : dans les environs de la ville, les archéologues ont étudié des sites remontant au Néolithique, comme à Saint-Germain-du-Corbéis où il s’agit d’une carrière d’extraction de schiste destiné à la fabrication de bijoux, ou à Cerisé où des vestiges d’habitats ont été fouillés. L’Age du Bronze est aussi représenté à Cerisé avec l’existence de cercles funéraires. L’Âge du fer est très présent dans la campagne alençonnaise, ne serait-ce qu’au travers de nombreux noms de communes et de lieux-dits. Il existe aussi de nombreuses fermes indigènes, terme désignant les exploitations agricoles gauloises avant la romanisation.
Toutes ces périodes, ne sont pas représentées sur le site même de la ville d’Alençon. La période gallo-romaine est aussi présente avec de nombreux sites. Lorsque les archéologues font le bilan des données, les sites se concentrent sous la forme de deux couronnes entourant Alençon. Ils en déduisent que ces sites, à vocation agricole, ont fait vivre un centre plus peuplé. S’agit-il d’une villa ou d’un vicus ? Le problème majeur est qu’aucune trace d’occupation gallo-romaine n’est connue dans les limites actuelles d’Alençon. En revanche, il existe des traces d’un passage. Plusieurs monnaies ont été retrouvées à travers la ville : rue des Grandes Poteries, Grande rue, vieux Pont de Sarthe, rue des Tisons.

Étymologie

Mentionnée sous la forme Alencione à l'époque mérovingienne. Pour Albert Dauzat et Charles Rostaing[22], il s'agit du nom de personne gaulois Alantius, suivi du suffixe -o / -onem marquant la localisation. Pour René Lepelley[23], il s'agit du nom de personne gaulois Allontius.

En l'absence de formes plus anciennes, il est difficile de trancher entre ces deux affirmations. Ces deux noms de personnes ? contiennent deux suffixes gaulois connus par ailleurs -anti- comme dans Bregenz (jadis Brigantia) ou (o)nti- comme dans Besançon (jadis Vesontio). Le premier élément ala- pourrait être le même que celui reconnu par Pierre-Yves Lambert[24] dans les toponymes gaulois du type Alauna (Allonne / Allonnes, etc.).

Homonymie avec Notre-Dame-d'Allençon et Lançon de Provence (de Alanzone, 980)

Antiquité

Alençon s'est développée à l'origine dans un méandre de la rivière Sarthe, soit l’actuel quartier de Montsort. En effet, les gaulois préféraient s’installer dans des endroits sains, comme l’extrémité du plateau calcaire que constitue Montsort, plutôt que dans l’encaissement marécageux où Alençon s’est étendu à partir du Xe siècle.

La christianisation de la Normandie commence au milieu du IVe siècle. Tout d’abord des aristocrates gallo-romains, vivant à la fois dans des centres urbains et possédant de vastes domaines ruraux, importent cette nouvelle religion. À cette période, Alençon est dans la Seconde Lyonnaise mais, à partir des années 380, cette province est coupée en deux. Les capitales sont respectivement Tours et Rouen, sous l’autorité de deux évêques, anciens militaires : Martin et Victrice. En outre, l’ouest de la Gaule bénéficie d’une relative stabilité. Saint Victrice entretient des relations soutenues avec Ambroise de Milan. En 396, saint Ambroise offre des reliques à saint Victrice, notamment celles de saint Gervais et saint Protais. Des reliques des deux saints sont amenées à Sées cette même année, consacrant la cathédrale. De là, les aristocrates gallo-romains vont permettre au christianisme de pénétrer d’avantage les campagnes, de faire reculer le paganisme. La région qui correspond plus ou moins à l’actuelle Normandie (la Seconde Lyonnaise) fait partie d'un ensemble dénommé au IVe siècle Tractus Armoricanus et Nervicanus, division militaire et administrative. Il faut en effet empêcher les invasions des Saxons par la mer. Le Tractus armoricanus fonctionne durant tout le Ve siècle. L’autorité est détenue par les évêques. Les Pays, pagi, vont servir de cadre à la création des évêchés. Ainsi, le pagus oxismensis, le pays d’Exmes, correspond à l’évêché de Sées. Il est divisé en quatre centenae dont une à Alençon pour chef-lieu administratif : pagus novaciensis avec Neuvy-au-Houlme, pagus saginsis avec Sées, pagus corbonnensis avec Corbon, pagus alencionnensis avec Alençon. C’est la première mention d’Alençon, tardive car du VIIe siècle, mais ces divisions sont mises en place au Ve siècle.

Moyen Âge

Durant l’Antiquité tardive et la période mérovingienne, Alençon est Montsort. « Montsort » est un nom tardif, quant au nom « Alençon », il est capté au Xe siècle suite à un déplacement du centre des pouvoirs sur la rive nord de la Sarthe. Le village mérovingien d’Alençon correspond à la paroisse Saint-Pierre soit Montsort. Il est massé sur l’extrémité du plateau sur la rive sud de la Sarthe. Saint-Pierre indique une église funéraire du VIe ou du VIIe siècle. La paroisse est imposée en nature par l’évêque du Mans avec de l’huile et de la cire destiné à l’éclairage de la cathédrale et d’un tiers de sou mérovingien. La Sarthe est la limite entre les évêchés du Mans et de Sées. Alençon est le chef-lieu d’une centenie mérovingienne puis d’une vicarie carolingienne, qui est une division équivalente.

À la période carolingienne, Alençon se trouve dans le ducatus cenomannensis, le duché du Mans, qui est une partie de la Neustrie. La région subit les raids vikings. Les envahisseurs pénètrent la région en remontant le cours de l’Orne vers le sud, ou vers le nord en suivant la Loire, la Maine et la Sarthe. En 911, le traité de Saint-Clair-sur-Epte stipule que le roi carolingien cède un vaste territoire à Rollon, chef viking. Ce territoire est un royaume entre Seine et Loire, trop vaste pour que les hommes, qu’on appelle désormais les Normands, puissent l’investir. Une prise de possession progressive est mise en place, évêché après évêché. En 924, Sées est revendiquée par les Normands. Ils arrivent jusqu’à la limite méridionale, soit la Sarthe. Un nouveau centre est créé sur la rive nord, pour concurrencer le village de la rive sud (Montsort-Alençon), et affirmer le nouveau pouvoir. En attendant de revendiquer l’évêché du Mans, des pactes sont passés avec les nobles du secteur, élargissant l’orbite normande. La famille de Bellême est la plus importante autorité sur la marche méridionale de la Normandie, de Mortagne à Domfront. Cette seigneurie de Bellême est une vaste zone tampon entre le Perche, l’Anjou, la Bretagne et la Normandie. Alençon est dès lors dans une position avantageuse.

Un prieuré de l’abbaye de Lonlay est implanté dans la seconde moitié du XIIe siècle.

Époque moderne

Carte de la Généralité d’Alençon.

Érigée en duché en 1414 (voir duché d'Alençon), Alençon fut définitivement rattachée au domaine royal en 1549, après la mort de Marguerite de France (1492-1549) dite Marguerite d’Angoulême, sœur du roi François Ier, veuve en premières noces du dernier duc Charles IV (mort en 1525 lors de la bataille de Pavie).

Dans le duché d’Alençon, la Réforme fut prêchée dès 1524. La situation particulière du duché, qui appartenait à Marguerite d'Angoulême (grand-mère maternelle du futur Henri IV) qui, Après son veuvage, ayant établi sa cour à Alençon et y étant demeurée après son remariage avec le roi de Navarre, permit à Michel d'Arande et à Pierre Caroli d’y faire pénétrer les idées nouvelles. Première ville acquise aux idées calvinistes, Alençon devient rapidement un foyer de la Réforme, au point que, en 1530, un réformé allemand qualifiait Alençon de « petite Allemagne ». Le petit catéchisme de Luther y est imprimé dès 1529 par Simon Du Bois. Les Protestants s’emparent de la ville, saccagent les églises et interdisent le culte catholique. La ville d’Alençon, grâce à la tolérance de Marguerite de Valois, reine de Navarre et duchesse d’Alençon, vit la Réforme faire de nombreux prosélytes parmi ses habitants, durant la première moitié du XVIe siècle. « La reine de Navarre, dit un historien de cette ville, bonne, sensible, pleine de commisération, déroba au supplice autant de protestants qu’il lui fut possible. Elle sauva Gérard Roussel, docteur, rigoureusement poursuivi par le Parlement, et en fit son aumônier ; Caroli, également poursuivi par le Parlement, à qui elle donna la cure de Notre-Dame d’Alençon, qu’il quitta pour passer en Suisse, où il se maria… Un protestant d’Alençon s’étant avisé de briser, pendant la nuit, un crucifix qui était au portail de l’église de Saint-Louis, Marguerite apaisa l’affaire, en faisant mettre à la place un autre crucifix un peu mieux décoré que le premier. Mais la bonne duchesse ne put jamais sauver des flammes Étienne Le Court, curé de Condé, près d’Alençon, attaché aux nouvelles opinions, qui fut brûlé le 21 décembre 1533 ». Pendant les guerres de Religion, le duc de Mayenne, chef de la Ligue et Henri de Navarre, futur Henri IV, se disputent plusieurs villes du duché d’Alençon qui devient le théâtre de durs affrontements. Alençon tombe aux mains du duc de Mayenne avant d’être reprise par Henri IV qui vend le duché au duc Frédéric Ier de Wurtemberg en 1605. Marie de Médicis le lui rachète en 1613. Préférant fuir plutôt que d’avoir à subir les dragonnades, les Alençonnais réformés laissent une ville vide aux troupes de dragons. La révocation de l'Édit de Nantes entraîne une forte immigration vers l’Angleterre, les Pays-Bas ou les îles anglo-normandes.

Colbert fonde en 1665 ses célèbres manufactures dont celle du très célèbre point de France ou point d’Alençon créé en 1650 à partir du point de Venise. Alençon employa, à l’apogée de son art, jusqu’à huit mille dentelières.

En 1636, lors de la refonte de l’administration territoriale du royaume par Richelieu, le duché d’Alençon est supprimé et remplacé par une généralité (voir généralité d'Alençon) faisant partie, avec celles de Rouen et de Caen, du gouvernement de Normandie. Alençon fut nommée, lors de ce nouveau découpage du royaume en élections fiscales, Généralité de la province du Perche.

Le 12 août 1944, venant de Champfleur, la 2e division blindée du général Leclerc rentrait dans Alençon et libérait cette ville du joug allemand avant de partir vers Argentan puis vers Paris qui sera libéré le 25 août 1944.

Économie

Généralités

La halle aux blés.

Au XVe siècle, la dentelle qui connaîtra son apogée deux siècles plus tard, débute en concurrence avec le « point de Venise ».

Article détaillé : Dentelle d'Alençon.

Apparue dès le XVIe siècle avec le protestant Simon Du Bois, l’imprimerie est vite florissante. La famille Malassis fondera une grande lignée d’imprimeurs.

Le tissage de la toile et du canevas de chanvre au XVIIe siècle amène la prospérité. Alençon fabrique à cette époque, une sorte de toile appelée « fleuret » ou « blancard ». la ville connaît un début de révolution industrielle auquel la révocation de l'Édit de Nantes portera un coup fatal en provoquant la fuite des industriels huguenots vers l’Angleterre et la Hollande.

Au XIXe siècle, Alençon connaît un renouveau industriel grâce à l’ouverture de plusieurs fabriques. Des réseaux de transports routiers et ferroviaires se développent, mais la décision de faire passer la ligne ferroviaire Paris-Brest par Le Mans au lieu d’Alençon la condamne, en dépit d’une industrie typographique florissante, au déclin jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Au XXe siècle, Alençon devient un des bastions de Moulinex (entreprise industrielle d’électroménager). L’usine Moulinex d’Alençon, créée en 1937 par Jean Mantelet, d'où sort notamment le fameux « moulin-légumes », devient le cœur industriel de la ville. La fermeture définitive de l’usine, en 2002, comptant encore à l'époque près de 1 000 employés et assurant du travail à de nombreux sous-traitants, est un choc pour la ville et le département. Aujourd’hui, le groupe Seb sous-traite la fabrication du moulin à légumes à la société Adiamix (40 salariés), ouvert sur l'ancien site de Moulinex.

Au lendemain de la fermeture de Moulinex, la municipalité a lancé le plan Phénix, dont le slogan est 1000 emplois en 1000 jours.

Créé en 1983, l’Institut supérieur de plasturgie d’Alençon (ISPA) a contribué, en formant aux métiers de la plasturgie, à l’implantation de nouvelles entreprises, spécialisées notamment dans la plasturgie.

L’ouverture de l’A28, entre Alençon et Le Mans en juin 2001, et entre Alençon et Rouen en octobre 2005, a permis, en outre, de désenclaver la ville.

Alençon est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Alençon.

Industries

  • Fromageries Riches Monts : 200 salariés ;
  • M.P.O. Fenêtres (Menuiserie Plastique de l’Ouest) : 170 salariés.
  • Maisons France Confort (Construction de maisons individuelles) 1 100 salariés
  • Groupe Ac2 inc (annexe administrative) 120 salariés
  • Goavec Engineering (Métallurgie) 200 salariés

Patrimoine

Architecture civile

Le Château des Ducs
La Luciole
Basilique Notre-Dame

Il est question, depuis quelque mois, que la maison d'arrêt soit transféré à Pacé à côté Centre de détention, selon Alain Lambert, Sénateur de l'Orne et Yves Deniaud, Député d'Alençon.

  • L’Hôtel de ville (place Foch) : bâti en forme d’arc de cercle de 1783 à 1788 par l’architecte Delarue. A l'origine, la Mairie n'occupait que la partie centrale. Ce n'est qu'au XIXéme siècle que la Ville d'Alençon se porta acquéreuse des parties droite et gauche qui étaient la propriété de particuliers. Avant la fin du XXéme siècle, la Mairie n'occupait que 60 % de la surface totale. En 1966, lors de la rénovation du bureau du Maire, on trouva dans le plafond 297 affiches de Charles Éléonor Dufriche-Valazé de 1793, député de l'Orne en 1792 et qui suiccida en 1793. On pouvait lire sur ces affiches "Je suis arrêté sans savoir pourquoi, sans même avoir de dénonciateur"
  • La Maison d’Ozé (XIVe siècle) : l’échevin Jean de Mesnil la fit modifier en 1450. Charles de Valois, duc d’Alençon et son épouse, Marguerite de Navarre y vécurent et y auraient même invité le futur Henri IV en 1576. Menacée de destruction en 1899, elle fut classée monument historique en 1903 et restaurée. Elle abrite aujourd’hui l’office du tourisme. À ses pieds se trouve le verger conservatoire de la Maison d'Ozé qui n'est pas à proprement parler un jardin public car si il peut être un lieu de promenade, il est plutôt un lieu d'apprentissage et d'expérimentation sur les plantes et autres végétaux. Ce verger de 585 m² est géré pour l'entretien par la Ville d'Alençon et par la Société d'horticulture de l'Orne.
  • La Halle aux Blés : datant du début du XIXe siècle (construite de 1811 à 1819), son dôme de fer et de verre fut rajouté plus tard par Croquefer. Ce lieu servait au commerce des grains. Ce monument circulaire sert aujourd’hui de salle pour des expositions et événements divers.
  • La Bibliothèque : ancienne église Saint-Joseph du collège des Jésuites, construite au XVIIe siècle. Sa toiture à l'impériale est dotée d'un campanile au XVIIIe siècle pour les cours d'astronomie. Ses armoires en chêne sculpté du XVIIIe siècle provenant de l’Abbaye du Val Dieu renferment, entre autres, des éditions rares remontant jusqu’au XVIe siècle et des manuscrits médiévaux.
  • Le Tribunal de Commerce : avec sa tourelle polygonale, cette élégante construction du milieu du XVIe siècle décrite par Balzac dans Le Cabinet des Antiques fut le siège du bureau des finances à partir de 1640.
  • La Préfecture de l'Orne est à l'origine un hôtel particulier bâti vers 1630 par un receveur des tailles en l'élection d'Alençon, Charles Fromont de la Besnardière. En 1676, Élisabeth d'Orléans, demi-soeur de la « Grande Demoiselle », et cousine de Louis XIV, duchesse de Guise et apanagiste du duché d'Alençon, en pris possession. Depuis 1815, ce bâtiment est devenu la préfecture de l'Orne. Situés derrière, ont été érigés des jardins sur plus de trois hectares contribuant à l'embellissement de l'ensemble. Lors des Journées du patrimoine, les jardins sont ouverts au public.
  • Le quartier Saint-Léonard ou quartier des Marais : quartier du vieil Alençon aux noms évocateurs (rue du Château, rue Bonette, rue des Lombards, rue de la Juiverie) remontant au Moyen Âge. Dans la rue de la Juiverie, se trouvait autrefois une synagogue et était habité par des prostitués. Ce quartier, au début du XXéme siécle, d'après Albert Lemaître, Président du Syndicat intercommunal, passait pour être "sale, humide, malasin et nauséabond".
  • La place à l'Avoine était autrefois un marché au chevaux et à l'avoine. A cet endroit se trouvait la porte de Lancrel, une des entrées de la ville au XVIIIéms siècle.
  • Le Centre Psychothérapique de l'Orne était avant 1789 un lieu ou était accuelli des mendiants, des aliénés, des vagabonds, des "filles sans moeurs", ... ; il était géré par des religieuses jusqu'en 1971. Ce lieu devint petit a petit un hôpital psychiatrique.
  • La Maison de l'Etal situé rue porte de la Barre (Une des cinq entrées de la ville au XVéme siècle) serait une des plus vieille maison d'Alençon. Elle fut en partie abattue en 1776 mais fut totalement restaurée en 2003 et a retrouvé son aspect d'antan avec notamment son auvent destiné à la protéger des pluies.
  • La carrefour des étaux Avec la place de la Magdeleine, le carrefour de la rue aux Sieurs, la Grande rue et la rue de la poterne, c'est l'un des principaux carrefour d'Alençon, situé dans le quartier Saint-Léonard, sans doute le plus vieux quartiers d'Alençon. Dans ce carrefour, se trouve le café des "sept colonnes", une des plus vieilles maisons d'Alençon. Dans ce quartier, se trouvait autrefois le cimetière Saint-Léonard jusqu'en 1760. La Grande Rue qui est une artères principales d'Alençon part de ce quartier pour se terminer àu carrefour des rues Saint-Blaize, la rue de la préfecture, rue Cazault et le cours Clémenceau.
  • Elle passe par la place de la Magdeleine dont son nom provient de Marie de Magdala, Sainte qui assista à l'ensevelissement et à la résurrection du Christ. Jusqu'en 1789, se trouvait un cimetière. Aujourd'hui, cette place sert de correspondance aux lignes des bus Alto et un marché s'y tiend les mardis et jeudis. Cette place est devenue au fils des temps, l'une des principales d'Alençon. Ce quartier est entièrement piétonnier sauf pour les bus.
  • Le quartier des Montsort , autrefois simple faubourg, doit son nom aux marécages de la rivière La Sarthe proche du quartier (Etymologiquement Mont au sec) a vu arriver au matin du 12 août 1944 les chars de la 2éme DB rentrer dans Alençon, par l'actuelle rue du Mans. C'est dans quartier que le Général Leclerc installa son quartier général. Devenu en 1957, Commune Libre de Montsort, filleule du quartier Montmartre de Paris, dont la solidarité est le fil conducteur ; en effet, depuis 1668, était servit dans ce quartier de la soupe, de la viande et du pain aux pauvres, mendiants et à ceux qui ne pouvaient accéder à l'hôpital. A l'entrée de ce quartier se trouvait, autrefois, un couvent des bénédictines, pour devenir par la suite manufacture d'étoffe et de dentelle (Le fameux point d'Alençon) avant d'être à la fin du XIXéme siècle jusqu'en 1968, un collège pour jeunes filles. C'est devenu aujourd'hui des logements sociaux portant le nom de Louise Hervieu qui est à l'origine du carnet de santé pour les nouveaux-nés.
  • L'Ilot Aveline (Entre la rue du Collège et la rue Antoine Julien) date de 1679, qui avant de devenir un pôle culturel (Atelier de dentelle, Archives Municipales, Auditorium, Conservatoire, Musée, Médiathèque et Bibliothèque) était l'Eglise des Jésuites. Elle abrita aussi en 1846 l'Atelier de la Dentelle puis eut une vocation scolaire (Collège des Jésuites, Ecole Centrale, Lycée, Collège Aveline)
  • La Luciole : grand lieu musical d'Alençon.

Architecture sacrée

Alençon, contrairement à beaucoup de préfectures, n'est pas le siège de l'évêché, puisque celui-ci est à Sées.

  • La basilique Notre-Dame d'Alençon[25]  : nef du XVe siècle, porche flamboyant, début XVIe siècle. Suite à un incendie, le chœur et le clocher ont été reconstruits au milieu du XVIIIe siècle. L'église Notre-Dame d'Alençon a été élevé au rang de Basilique le 6 juin 2009 par Benoît XVI par un décret de la Congrégation du Culte Divin et de la Discipline des Sacrements
  • L’église Saint-Léonard : style gothique flamboyant de la charnière des XVe et XVIe siècles, tour Saint-Martin du XIIe siècle, très remaniée au XVIIesiècle suite à l'effondrement des voûtes de la nef et restaurée outrageusement au XIXe siècle.
  • Chapelle Notre-Dame de Lorette : construite vers 1680 dans le quartier de Montsort.
  • Église Sainte-Thérèse : construite à la fin des années 1960 dans le quartier de Perseigne.

Monuments et autres lieux aujourd'hui disparus

  • La caserne Jean Pierre François Bonet qui avant de devenir une caserne en 1792 était un monastère de Capucins. Elle fut démoli en 1959, mois avant sa destruction, elle servit de prison pour la Gestapo. La caserne Bonet se trouvait sur l'actuel place Bonet qui est devenu le centre administratif d'Alençon (Centre des Impôts, Sécurité Sociale, Commissariat de Police) ainsi que des logmeents sociaux.
  • Le site Moulinex (Sur la route de Mamers) qui exista de 1935 jusqu'à la fermeture de Moulinex en 2001 ; l'usine fut presqu'entièrement détruite en 2005. Avant 1935, il y avait au même emplacement la filature du chanvre d'Ozé. Actuellement se trouve des bureaux et des futurs logements pour personnes agées.
  • L'imprimerie Poulet-Malassis se trouvait sur la place qui porte son nom actuellement. Cette imprimerie fut détruite et transféré dans la zone d'Ecouves en 1969. De nos jours, Au même emplacements se trouve des logements "La Résidence des Ducs. Autours de cette place se trouve les pricipaux médias Alençonnnais (France 3, L'Orne Hebdo et Ouest France)
  • L'Espace de la Pyramide (A l'angle des avenues de Quackenbrück ou anciennement route de Paris et de Basingstocke ou anciennement route de Sées) était autrefois le cimetière Saint-Blaise puis le Champ de Foire. Sur cette place , s'y tenait la foire aux chevaux qui dura de 1824 à 1960. De nos jours, s'y trouve le Monument aux Morts, inauguré an 1954. Cet endroit est toujours appelé la place de la Pyramide du nom d'un obélisque érigé entre 1738 et 1821, alors que son nom exact est la place de Gaulle.
  • Le Théatre se trouvait en face de la Halle aux Blés et près de la rue aux Sieurs a été salle de spectacle de 1828 jusquà la Seconde Guerre Mondiale, démoli en 1951. Aujourd'hui, seul le bar du Théatre nous rappelle qu'il y a avait un théatre à cet emplacement.
  • La gare des tramways (Boulevard de la République) se trouvait à l'emplacement actuel de l'ancienne piscine municipale Marcel Hebert de 1960 à 1999, détruite depuis. Juste à côté, se trouve de nos jours les locaux de la Police Municipale.

Sport

  • Football : US Alençonnaise 61 (CFA 2)
  • Basketball : UBCUA (Nationale 3)
  • Rugby: RCA (Fédérale 3)
  • Tennis de table: Étoile (nationale 3)
  • Cyclisme : Union cycliste Alençon-Damigny

Complexe sportif

  • Alencéa, ouvert depuis 2000, proche du centre commercial Carrefour, propose une piscine avec un bassin de 225 m² et un bassin extérieur de 480 m², un bassin de 25 mètres et six lignes d'eau, un bassin d'apprentissage, une pataugeoire et d'autres activités ayant un lien avec l'eau. Alencéa propose aussi un hammam, un bain tourbillon, un bassin de relaxation ainsi que d'autres activités pour la remise en forme, la détente ainsi que des cours aquagym.
  • La patinoire, situé non loin du centre commercial Carrefour, propose à tous de s'adonner aux plaisirs du patinage.

Hippodrome

L'hippodrome d'Alençon est situé dans le quartier Croix-Mercier non loin de la zone d'Écouves. Il est géré par la Société des courses d'Alençon.

Il organise six réunions par an de trot attelé ou monté. Huit courses sont proposées par réunion soit 48 courses par an, soit support PMU ou dans le cadre du Trophée Vert.

Transports

Transports urbains

Autobus Alto sur la ligne 1 dans le quartier de Courteille à Alençon

Alençon est au cœur d'un réseau de bus géré par la Compagnie des Bus Alençonnais (COBAL) sous la marque commerciale Alto.

Dix lignes de bus se croisent au pôle d'échange de La Magdelaine dans le centre-ville d'Alençon. Ce réseau permet de nombreux échanges entre le centre-ville d'Alençon et sa périphérie.

Transports interurbains

Article détaillé : Réseau de bus Cap'Orne.

Alençon se situe au cœur du réseau Cap'Orne, le réseau de transport interurbain ornais. Cinq lignes régulières de car ont pour terminus la gare routière d'Alençon (lignes 20, 21, 40, 61, 70, 71) et qui partent relier la préfecture de l'Orne aux principales villes du département telles que Flers, L'Aigle, La Ferté-Macé, Bagnoles-de-l'Orne, Mortagne-au-Perche, Bellême ou encore Nogent-le-Rotrou[26],[27].

Alençon étant immédiatement frontalière de la Sarthe, et sa communauté urbaine incluant plusieurs communes sarthoises, Alençon est également le terminus de la ligne 4 des transports interurbains de la Sarthe (vers Fresnay-sur-Sarthe).

Liaisons routières et autoroutières

Articles détaillés : A 28, A 88 et N 12.

Alençon est le croisement de la route nationale 12 reliant Paris à la Bretagne avec les anciennes routes nationales RN 138 et RN 155. De plus, à quelques kilomètres d'Alençon bifurquent respectivement depuis l'ex-RN 138 et RN 12 les anciennes RN 158 et RN 176.

Ainsi Alençon se trouve à un carrefour routier duquel partent des routes vers Caen, Rouen, Dreux, Paris, Chartres, Orléans, Le Mans, Laval, Fougères, Rennes, Le Mont-Saint-Michel et Saint-Malo.

En ce qui concerne le réseau autoroutier, Alençon est desservie par l'A 28, une transversale nord-sud faisant partie du Grand contournement de Paris et permettant de partir de Calais et rejoindre Bayonne en utilisant que le réseau autoroutier et en évitant Paris. Cette autoroute double l'ancienne RN 138 (Rouen-Le Mans), ouverte en 2005 elle dessert Alençon par deux sorties. Elle permet pour la ville d'Alençon, outre un désenclavement logique, un accès rapide aux villes du Mans, de Tours, Angers, Rouen, Le Havre, Lisieux et Deauville[28].

À 20 km au nord d'Alençon, au niveau de la ville de Sées, l'A 28 donne naissance à l'A 88 partant relier les villes d'Argentan et de Caen. Ainsi le trajet Alençon–ArgentanCaen par autoroute sera possible dès 2010 lors de l'ouverture intégrale de l'A 88 (une partie de l'autoroute est en effet en service, une deuxième en construction et une dernière en voie express en cours de mise aux normes autouroutières).[29]

Suivant les sections, la RN 12 d'Alençon à Paris est à 2×2 voies ou est en travaux d'aménagement en 2×2 voies en Basse-Normandie et en Île-de-France. Ailleurs, son tracé, limitrophe à la Haute-Normandie et à la région Centre, pour lesquelles, elle n'a aucun intérêt économique, freine son élargissement en cohérence avec le reste. La RN 12 est déviée du centre-ville d'Alençon par le nord et croise l'A 28 par un échangeur. La partie ouest de la déviation d'Alençon est à 2×1 voies, mais son doublement en 2×2 doit ouvrir fin 2010[30],[31].

Le reste dans anciennes routes nationales (Alençon-Chartres et Alençon-Rennes/Le Mont-Saint-Michel) est simplement à 2×1 voies, bien que des projets ont vu le jour, notamment en vue de doubler la RN 12 au-delà d'Alençon vers Rennes et Le Mont-Saint-Michel[32].

Liaisons ferroviaires

Alençon dispose d'une gare SNCF, la gare d'Alençon, située sur la ligne Caen-Alençon-Le Mans-Tours.

Des liaisons quotidiennes vers les gares de Caen, du Mans, de Tours et de Saint-Pierre-des-Corps sont donc proposées. Des correspondances via la gare de Surdon ou la gare du Mans permettent des liaisons avec Paris-Montparnasse qui se font avec le TGV Atlantique ou bien avec des Corails Intercités et des Trains Express Régionaux.

La gare d'Alençon se situe sur la ligne 3 et la ligne 7 du TER Basse-Normandie.

Les meilleurs temps de parcours permettent de faire Alençon–Paris-Montparnasse en 1h40, Alençon–Le Mans peut se faire en 31 minutes. Alençon–Caen se fait en 1h15[33].

La modernisation de la ligne Caen - Tours, et notamment son électrification, s'inscrit dans une volonté politique à l'initiative d'Alain Lambert, président du conseil général de l'Orne[34].

La gare d'Alençon, reconstruite en 1952 après les bombardements de 1944, était à l'origine une gare standard origine Ouest[35].

Historiquement, Alençon se trouvait au centre d'une étoile ferrée dont les branches formaient les ligne Alençon - Domfront, ligne Alençon - Condé-sur-Huisne, ligne Alençon - Sillé-le-Guillaume, ligne Alençon - Mamers.

Liaisons aériennes

Article détaillé : Aéroport d'Alençon - Valframbert.

Alençon dispose d'un aéro-club qui est situé sur l'aérodrome Alençon-Valframbert. Il propose des formations au brevet de pilote privé, au brevet d'initiation aéronautique et au brevet de base ; il propose aussi des baptêmes de l'air et des vols découvertes.

Culture

Musées

  • Le Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle d’Alençon, contigu à la bibliothèque, se consacre, en plus de la dentelle, aux écoles de peinture française, italienne et nordique du XVe au début du XXe siècle et aux arts du Cambodge. Des expositions temporaires, notamment sur de célèbres couturiers, y sont organisées régulièrement.
  • La Maison natale de Sainte-Thérèse, située 50 rue saint Blaise, a été rouverte le 9 mai 2009 après d'importants travaux d'accessibilité et de scenographie. Elle comporte un hall d'accueil, une galerie exposant des objets personnels de la famille Martin, un auditorium avec présentation de film, et les différentes pièces meublées de la maison : salon, chambres, cuisine.

Espace Internet

  • La Rotonde, située rue des Filles-Saint-Clair, qui était autrefois l'Hôtel de Boyville offre au rez de chausée une espace Intenet gratuit ouvert du lundi au samedi. Seul inconvénient ... on ne peut y reste que 45 minutes. Dans les étages, se trouve des services de la Mairie.
  • La médiathèque Aveline offre un espace Internet du mardi au samedi.

Parcs et Jardins

  • Le parc des Promenades est le lieu de promenade préféré des Alençonnais. Construit en 1783, rénové en 1999, situé à proximité de la mairie et du palais de justice, il offre un kiosque à musique, un bassin, des aires de jeux pour les enfants et des enclos pour animaux. Il offre aussi un terrain de boules ainsi qu'une buvette. Il n'est pas rare de voir au printemps des lycéens et étudiants réviser leurs devoirs sur les larges pelouses qu'offre le parc des Promenades. À noter qu'il est fermé la nuit.
  • Le parc Gustave Courbet, situé en face de l'hôpital d'Alençon, offre un vaste lieu de promenade le long de la Sarthe, ainsi que des aires de jeux avec une balançoire et un toboggan pour les enfants. Il permet, aussi, de rejoindre, en passant sous l'avenue de Koutiala, l'arboretum d'Alençon.
  • L'arboretum d'Alençon, situé à la limite de Saint-Germain-du-Corbéis, sur l'avenue de Koutiala propose sur 4 hectares un lieu de pique-nique, de promenades et on peut admirer plus de 70 variétés différentes d'arbres et plus de 40 chênes.
  • Le parc de la Pyramide (place Charles de Gaulle), coincé entre l'avenue de Basingstoke et l'avenue de Quackenbrück (anciennement route de Paris), offre un espace important pour jouer aux boules ainsi que des jeux pour les enfants
  • Le parc de Cerisé, rue d'Argentan, dans le quartier de Lancrel, offre un lieu de repos.

Médiathèque et bibliothèques

Bibliothèque d’Alençon

La ville d'Alençon dispose d'une médiathèque et de trois bibliothèques.

  • La médiathèque Aveline [36] est la principale bibliothèque d'Alençon. Elle offre un espace de lecture (Journaux, livres ...) ainsi qu'un espace pour étudier. Depuis peu, est ouvert un espace Internet.
  • La bibliothèque de Perseigne
  • La bibliothèque de Courteille
  • La bibliothèque des Quatre Saisons est situé dans un foyer logement portant le même nom pour personnes agées. Elle n'est pas accessible au grand public.

Cinémas, théâtres et spectacles

La Luciole est la scène de musique actuelle structurante de production et de diffusion. Elle a été rénovée récemment et fait partie de la restructuration de la zone ouest d'Alençon.

Le cinéma Les 4 Normandy propose chaque semaine des films dès leurs sorties dans ses dix salles.

Enseignement

Enseignement supérieur

Alençon possède une antenne de l'université de Caen Basse-Normandie, une des cinq antennes que l'université dispose dans toute la région Basse-Normandie, comme à Cherbourg-Octeville, Saint-Lô, Lisieux ou Vire.

Le pôle universitaire d'Alençon se situe à Montfoulon, au nord-ouest du centre-ville, sur la commune de Damigny.

Le site universitaire de Montfoulon est une antenne de l'UFR de Droit et de Sciences politiques de Caen. Créée en 1991 et rénovée en 2003, elle dispense le même enseignement qu'à la Faculté de Caen, par les mêmes enseignants, mais en effectif réduit et en contact permanent avec des professionnels, dès le 1er semestre d'étude. Cet université à taille humaine permet donc une meilleure réussite aux examens ainsi qu'une meilleure adaptation à la vie étudiante[37].

De plus, le pôle universitaire de Montfoulon possède un IUT (Institut Universitaire Technologique), ouvert en 1983[38].

Enseignement secondaire

Alençon dispose de 6 collèges (4 publics et 2 privés)[39]. Alençon dispose de 7 lycées (tous types confondus). En tant que chef-lieu de département, Alençon jouit de nombreux enseignements variés (enseignement du chinois, du grec ancien, etc.) offerts plus généralement à l'ensemble des jeunes Ornais[40],[41].

Collèges d'Alençon :
Collèges publics
  • Honoré de Balzac
  • Jean Racine
  • Louise Michel de Perseigne
  • Antoine de Saint-Éxupéry
Collèges privés
  • Saint-François-de-Sales
  • Institution Notre-Dame-de-Lancrel
Lycées d'Alençon :
Collèges publics
  • Honoré de Balzac
  • Jean Racine
  • Louise Michel de Perseigne
  • Antoine de Saint-Éxupéry
Collèges privés
  • Saint-François-de-Sales
  • Institution Notre-Dame-de-Lancrel
Lycées publics d'enseignement général et technologique
Lycées publics d'enseignement professionnel
Etablissements de formation pour jeunes de 16 à 25 ans
  • CFA (Centre de Formation des Apprentis de l'Orne)
  • CFAI (Centre de Formation des Apprentis de l'Industrie de l'Orne)
Lycée privé d'enseignement général et technologique
  • Saint-François-de-Sales
Autre

Enseignement primaire

Alençon dispose de 11 écoles primaires publiques réparties dans tous les quartiers de la ville, auxquelles il faut rajouter 5 écoles primaires privées, portant ainsi le total à 16 établissements primaires. Chaque établissement est à la fois une école maternelle et élémentaire[42].

Écoles primaires d'Alençon :
Écoles primaires publiques
  • Albert Camus
  • Courteille
  • Robert Desnos
  • Émile Dupont
  • Application Jeanne Géraud – Jules Ferry
  • Masson
  • Molière
  • Montsort
  • Point du Jour
  • Jacques Prévert
  • Jules Verne
  • La Fontaine
Écoles primaires privées
  • Notre-Dame-de-Lancrel
  • Notre-Dame-de-l'Assomption
  • Saint-François-de-Sales
  • Sainte-Thérèse
  • Les Petits-Châtelets

Archives

  • Registres paroissiaux et d’état civil depuis :
  • Dépouillements généalogiques :
  • Délibérations municipales depuis :

Événements

  • Ornexpo (mars)
  • Alencon-Médavy : course pédestre (avril)
  • Fête d’ici et d’ailleurs (juin)
  • Les échappées belles : spectacles en plein air (été)
  • Rencontres nationales du blog citoyen
  • Forum régional sur la dématérialisation
  • Septembre Musical de l'Orne : festival de musique classique (26ème édition en 2008)
  • Exposition Auguste Poulet-Malassis (2007)

Natifs d’Alençon

Boudier de La Josselinière.
Villedieu.
Hébert.
Le gal Fromentin.
Dufriche Desgenettes.
Poulet-Malassis.

Ouvrages de référence

Page de titre des Mémoires historiques sur la ville d’Alençon d’Odolant-Desnos
  • Louis Duval, État de la généralité d’Alençon sous Louis XIV, Alençon, Loyer-Fontaine, 1890
  • Pierre-Joseph Odolant-Desnos, Mémoires historiques sur la ville d’Alençon et sur ses seigneurs. Précédés d’une dissertation sur les peuples qui ont habité anciennement le Duché d’Alençon & le Comté du Perche, & sur l’état ancien de ces pays, Alençon, J. Z. Malassis, 1787
  • Alençon, par Jean-Marie Foubert, Corlet, 1995
  • Escapades à Alençon, par Jean-Marie Foubert, Corlet, 2007

Littérature

Sentences

Alençon
Petite ville, grand renom,
Habit de velours et ventre de son
(Pierre Corneille de Blessebois)
Alençon
Petite ville, grand renom,
Autant de putains que de maisons
Et si elles étaient bien comptées
Autant que de cheminées
(Canel, Blason populaire de la Normandie, t. 1, p. 114)

Vie militaire

Unités ayant été stationnées à Alençon :

Jumelages

Alençon s'ouvre à l'international depuis plus de 40 ans, elle s'est notamment jumelée avec 3 villes étrangères (2 européennes et 1 africaine). Grâce à ces jumelages, de nombreuses rencontres sont organisées, ces échanges permettent aux Alençonnais de s'ouvrir au monde et de découvrir des civilisations parfois très différentes de la leur[43].

Alençon est jumelée avec les villes suivantes :

Gastronomie

Confréries

  • Commanderie des fins Goustiers du Duché d'Alençon

Spécialités

  • Andouillette d'Alençon
  • Bouchons d’Alençon
  • Pierres de Notre-Dame (ou « vieux pavés ») d’Alençon
  • Sanguette d’Alençon
  • Oie en daube d’Alençon
  • Poires Doyenné d’Alençon

Marchés

  • Jours de marché : mardi (marché de Perseigne), jeudi (marché du centre ville), samedi (centre ville) et dimanche (marché de Courteille)

Guides touristiques

  • Orne, Guides Gallimard
  • Normandie, Guides Bleus, Hachette

Minéralogie

  • Diamant d’Alençon
  • Granite d’Alençon
  • Kaolin d’Alençon

Notes et références

  1. L’Express - Les 50 qui font bouger Alençon
  2. Les distances indiquées se font par autoroute ou bien par route s'il n'existe pas d'autoroute directe.
  3. Saint-Céneri-le-Gérei sur le site officiel de l’Assocation Les plus beaux villages de France (consulté le 30 juillet 2008)
  4. Fresnay-sur-Sarthe sur le site des Petites Cités de Caractère de la Sarthe (consulté le 30 juillet 2008)
  5. Bassin Loire-Bretagne - Présentation du bassin
  6. Meteo France - Caractéristiques climatiques du département de l'Orne
  7. a  et b Infoclimat - Alençon (1961-1990) (consulté le 3 août 2008)
  8. L'Internaute - Climat d'Alençon
  9. Meteo France - Tempêtes de fin décembre 1999 (consulté le 3 août 2008)
  10. [image] Meteo France - Le climat de l'Orne (consulté le 3 août 2008)
  11. a , b  et c Site sur la Population et les Limites Administratives de la France (SPLAF) - Cantons de l'Orne (consulté le 3 août 2008)
  12. a , b , c , d  et e Recensement de 1999
  13. Préfecture de l'Orne - Le Secrétaire Général de la préfecture et sous-préfet de l'arrondissement d'Alençon (consulté le 4 août 2008)
  14. Yves Deniaud sur le site de l'Assemblée Nationale (consulté le 4 août 2008)
  15. document (ou pages) disparu(es)
  16. Estimation d'une enquête annuelle
  17. Résultat du recensement
  18. Site de l'INSEE - Évolution démographique de la ville d'Alençon (1962-1999), après le recensement de 1962 (consulté le 3 août 2008)
  19. Population légale 2006 Alençon
  20. Notice d'Alençon sur le site cassini.ehess.fr
  21. Site de l'INSEE - Pyramide des âges d'Alençon au recensement de 1999 (consulté le 3 août 2008)
  22. Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, édition Larousse 1968.
  23. Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presse Universitaire de Caen 1996.
  24. La Langue gauloise, édition errance 1994.
  25. http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-L-eglise-Notre-Dame-a-Alencon-devient-basilique_-1031200_actu.Htm
  26. Nogent-le-Rotrou et située en Eure-et-Loir mais est un terminus de la ligne 71 du réseau de bus Cap'Orne.
  27. Il n'existe pas de ligne de car interurbaine vers Argentan étant donné que la ligne 7 du TER Basse-Normandie assure déjà cette fonction.
  28. Alis - Concessionnaire de l'A 28 entre Rouen et Alençon - Site officiel (consulté le 4 août 2008)
  29. Projets et Objectifs de l'A 88 - Site officiel (consulté le 4 août 2008)
  30. Conseil Général de l'Orne - Programme des travaux en 2008 (consulté le 4 août 2008)
  31. [image] Région Basse-Normandie - Transports en Basse-Normandie (consulté le 4 août 2008)
  32. Blog en faveur de la mise en 2×2 voies de la RN 12 au-delà d'Alençon
  33. TER Basse-Normandie – Guide des Transports de Basse-Normandie (2008-2009)
  34. [pdf] L'Orne-Hebdo, « Électrification de Caen–Tours », 2006. Consulté le 18 février 2009
  35. Site de l'architecture ferroviaire - Gare d'Alençon (consulté le 4 août 2008)
  36. http://www.ville-alencon.fr/alencon.asp?IdPage=10702&id=25681
  37. Antenne universitaire d'Alençon - Présentation (consulté le 16 août 2008)
  38. IUT d'Alençon - Présentation (consulé le 16 août 2008)
  39. Mairie d'Alençon, « Collèges ». Consulté le 18 février 2009
  40. Mairie d'Alençon, « Lycées ». Consulté le 18 février 2009
  41. Mairie d'Alençon, « Établissements professionnels ». Consulté le 18 février 2009
  42. Mairie d'Alençon, « Les écoles primaires ». Consulté le 18 février 2009
  43. Site de la ville d'Alençon - Alençon, ville jumelée (consulté le 5 août 2008)

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

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  • René Jouanne, Promenade à travers le vieil Alençon ; guide littéraire et artistique d’Alençon et ses environs; avec 26 bois originaux de Albert-Henri Besnard, Imprimerie alençonnaise, Alençon, 1923.
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  • Adhémar Leclère, Alençon. Histoire des deux halles ; la Halle aux toiles, la Halle aux blés, A. Coueslant, Alençon, 1914
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  • Adhémar Leclère, Les Œuvres de charité à Alençon sous l'ancien régime, Imprimerie alençonnaise, Alençon, 1914.
  • Gérard Louise, Annie Bugat, et al., Alençon, Orne, C.N.R.S., Paris, 1994.
  • Pierre-Joseph Odolant-Desnos, Mémoires historiques sur la ville d’Alençon et sur ses seigneurs. Précédés d’une dissertation sur les peuples qui ont habité anciennement le Duché d’Alençon & le Comté du Perche, & sur l’état ancien de ces pays, Alençon, J.Z. Malassis, 1787
  • Benjamin Robert, Alençon protestant en 1562 d’après un document catholique de l’époque, Corbière et Jugain, Alençon, 1937
  • Benjamin Robert, Les Débuts du protestantisme à Alençon d’après les pièces du procès intenté à quarante Alençonnais en 1533-1534, Corbière et Jugain, Alençon, 1937
  • Charles Vérel, Dictionnaire du patois normand tel qu'il se parle dans l’arrondissement d’Alençon, Paris, la Normandie artistique et littéraire, 1897-1899
  • Charles Vérel, Petite grammaire du patois de l’arrondissement d’Alençon, préface et notes de Gustave Le Vavasseur, Alençon, Renaut-de-Broise, 1893
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