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Jean-Paul Alduy
Jean-Paul Alduy Jean-Paul Alduy en mai 2009, lors de la campagne des élections européennes.Parlementaire français Naissance 7 mai 1942 Décès Mandat Sénateur Début du mandat 1er octobre 2001 Fin du mandat {{{fin du mandat}}} Circonscription Pyrénées-Orientales Groupe parlementaire Union pour un mouvement populaire Ve République Jean-Paul Alduy, né le 7 mai 1942 à Lyon, est un homme politique français. Membre de l'UDF puis de l'UMP, il est maire de Perpignan depuis 1993 et sénateur des Pyrénées-Orientales.
Sommaire
Biographie
Il est le fils de Paul Alduy, ancien sénateur-maire de Perpignan et de Jacqueline Alduy, ancien sénateur-maire d'Amélie-les-Bains-Palalda. Polytechnicien (promotion 1962), ingénieur général des ponts et chaussées de formation, Jean-Paul Alduy effectue une grande partie de sa carrière en Côte d'Ivoire en tant que directeur du bureau central d'études techniques, de 1978 à 1980. Il est, par la suite, secrétaire permanent du Plan construction et chef du service de la politique technique de la direction de la construction au ministère de l´Urbanisme et du Logement (1981-1986). Un an après avoir quitté ce poste, il devient brièvement conseiller technique au cabinet de Pierre Méhaignerie (1987-1988), alors ministre de l'Équipement, du Logement et des Transports. Il est ensuite directeur général de l'établissement public d'aménagement de Saint-Quentin-en-Yvelines de 1988 à 1993. En 1998, enfin, il devient ingénieur général des ponts.
Son engagement politique a commencé à l'extrême-gauche, à l'OCI[1], organisation communiste dont fut également membre Lionel Jospin.
Il rejoint plus tard l'UDF. Élu conseiller général des Pyrénées-Orientales en 1992 (canton de Perpignan-1), il conquiert sans investiture la mairie de Perpignan en juin 1993 lors d'une élection partielle, succédant ainsi à son père, Paul Alduy, qui occupait le fauteuil de maire depuis 1959.
Jean-Paul Alduy est réélu aux municipales dans le cadre d'une quadrangulaire en 1993 et d'une triangulaire en 1995, 2001.
Suite à ces échecs aux élections législatives de 1993 et 1997, il est élu sénateur des Pyrénées-Orientales le 23 septembre 2001 ; il rejoint, en 2002, le groupe UMP, parti dont il préside la formation départementale jusqu'en novembre 2007.
Vice-président du Parti radical, il apporte son soutien à la candidature présidentielle de Nicolas Sarkozy, qu'il a accueille à Perpignan lors d'un meeting, le 23 février 2007, où il fustige violemment la démarche de François Bayrou.
Élection municipale de 2008 : « la fraude à la chaussette »
La campagne électorale de 2008 donne lieu à de vives polémiques, l'opposition et plusieurs associations perpignanaises se prononçant contre plusieurs projets du maire sortant, notamment la construction d'un théâtre par l'architecte Jean Nouvel, et celle d'un nouveau pont traversant la Têt.
Au second tour de scrutin, la liste conduite par Jean-Paul Alduy l'emporte avec 45,5 % des suffrages, devançant de 574 voix la liste de la gauche et du MoDem menée par Jacqueline Amiel-Donat, ancienne adjointe de Paul Alduy[2]. Lors du dépouillement de ce second tour, le président du bureau de vote n°4 (sur un total de 66) est surpris en possession de bulletins de vote au nom de Jean-Paul Alduy, cachés dans ses chaussettes.
Le maire sortant est réélu par le nouveau conseil municipal le 21 mars 2008, dans un climat de tensions et en présence des médias nationaux[3].
L'opposition conteste la régularité de listes d'émargement et de procurations, et forme un recours en annulation du scrutin, devant le tribunal administratif de Montpellier ; la procédure entraîne la mise en examen du président du bureau de vote n°4. De son côté, Jean-Paul Alduy, persuadé de la régularité de l'élection, se constitue partie civile dans le cadre de la procédure d'instruction[4].
En octobre 2008, en se basant uniquement sur les incidents du bureau n°4, le tribunal administratif de Montpellier décide d'invalider l'élection[5]. Jean-Paul Alduy fait appel de cette décision devant le Conseil d'État[6]. Par un arrêt en date du 23 avril 2009, la haute juridiction administrative rejette le recours, confirmant ainsi la décision rendue par les premiers juges. L'élection municipale de Perpignan est donc définitivement annulée[7], ce qui entraîne l'organisation d'une élection partielle.
Élection municipale partielle de 2009
Le 21 juin 2009, la liste « Perpignan au cœur », conduite par Jean-Paul Alduy aux nouvelles élections municipales, arrive en tête du 1er tour avec 40,35 % des suffrages exprimés, contre 24,75 % à la liste de gauche et 14,19 % à celle menée par l'ancien député Jean Codognès[8].
Une semaine plus tard, alors que la participation s'élève à 51,08 %, la liste UMP l'emporte avec 53,54 % des voix à la faveur d'une triangulaire[9]. Le soir même, il déclare : « On nous avait volé l'élection, le peuple nous l'a rendue avec le bonus offensif », soulignant qu'il n'avait « jamais atteint un tel score » et que sa victoire était « sans appel ». Il est réélu par le nouveau conseil municipal le 5 juillet 2009 par 43 voix contre huit à son adversaire socialiste et une voix communiste[10].
À cette occasion, il annonce qu'il ne briguera pas un nouveau mandat aux élections municipales de 2014[11]. Le 17 juillet 2009, Jean-Paul Alduy est reconduit à la présidence de la communauté d'agglomération Perpignan Méditerranée avec 87,5 % des voix[12]
Synthèse des mandats
Mandats en cours
- Maire de Perpignan
- Sénateur des Pyrénées-Orientales
- Président de la communauté d'agglomération Perpignan Méditerranée
- 1er vice-président de l'Association des Maires des Grandes Villes de France (AMGVF)
Anciens mandats
- Membre de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques
- Conseiller général des Pyrénées-Orientales
- Président de l'Agence nationale de renouvellement urbain (2004-2007)
- Président de l'Établissement public pour l'aménagement et la restructuration des espaces commerciaux et artisanaux (EPARECA, 2001-2007)
- Maire de Perpignan (1993-2009)
Notes et références
- ↑ « Les Alduy, maires de père en fils », L'Express, 28 juin 2007
- ↑ Élections municipales de 2008 - résultats définitifs sur le site du Figaro
- ↑ « Perpignan: le maire sortant UMP Alduy reconduit dans une ambiance électrique », Le Nouvel Observateur, 21 mars 2008
- ↑ « INTERVIEW - Jean-Paul Alduy : “Je suis la victime, je vais faire appel !” », Le Point, 7 octobre 2008
- ↑ « Alduy invalidé à Perpignan, Darcos débouté à Périgueux », Libération, 7 octobre 2008
- ↑ « Décision du TA de Montpellier : mon communiqué de presse », site officiel de Jean-Paul Alduy, 8 octobre 2008
- ↑ « Le Conseil d’Etat annule les municipales à Perpignan », Europe 1, 23 avril 2009
- ↑ « Municipales à Perpignan : le maire sortant (UMP) arrive en tête », Le Nouvel Observateur, 22 juin 2009
- ↑ « Jean-Paul Alduy réélu à la mairie de Perpignan », Le Monde, 29 juin 2009
- ↑ « Jean-Paul Alduy entame son 5ème mandat », site de France 3, 6 juillet 2009
- ↑ « Alduy : « Réhabilité », Midi Libre, 30 juin 2009
- ↑ « L'Agglomération Perpignan-Mediterranée élit à 87,5% Jean-Paul Alduy comme Président », La Clau, 18 juillet 2009
Liens externes
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