Film pornographique

Film pornographique

Un film pornographique, aussi appelé film X par abus de langage est un film contenant des scènes où l'acte sexuel humain est explicitement et délibérément montré dans le but d'exciter le spectateur. Les premiers films du genre apparaissent rapidement après la création du cinéma, au début du XXe siècle. Les autres noms donnés aux films pornographiques sont « films pour adultes » ou « films roses ». Contrairement aux films érotiques, le pénis en érection, la vulve, et le coït sont totalement montrés, avec même des gros plan dans certains films.

Tout au long de son histoire, la caméra a été utilisée pour la pornographie, mais la plupart du temps les films pornographiques ne sont pas destinés au grand public, mais pour des projections à la maison, dans des clubs privés ou dans des cinémas pour adultes. L'ère d'internet a radicalement changé la façon de distribuer de la pornographie, en plus de compliquer les poursuites légales pour obscénité.

Sommaire

Histoire

Les films pornographiques font partie des tout premiers films réalisés suite à l'invention du film cinématographique par les frères Lumière. Ces premiers films sont fortement marqués d'amateurisme et généralement tournés dans des maisons closes, mettant en scène des prostituées et leurs clients. Ces films sont également généralement projetés dans ces mêmes maisons closes.

Suite au développement du cinéma muet au début du XXe siècle, les tournages de films pornographiques sont parfois réalisés en parallèle des films plus conventionnels, l'équipe de tournage utilisant les mêmes décors et parfois les mêmes acteurs. Ces tournages apportaient un apport financier permettant de soutenir la production de l'œuvre principale. Des réalisateurs très connus du cinéma muet en noir et blanc ont ainsi réalisé des films pornographiques. Les actrices de ces films sont généralement des prostituées ou de jeunes actrices.

Années 1970

Les films pornographiques après guerre suivent les innovations technologiques du cinéma conventionnel, et des salles de cinéma dédiées les projettent. Plusieurs tentatives ont eu lieu aux États-Unis dans les années 1970 pour proscrire la pornographie. Mais les tribunaux firent la distinction entre une personne qui reçoit de l'argent en contrepartie d'un rapport sexuel, et la représentation cinématographique ou photographique d'un rapport sexuel.

La première femme à avoir été reconnue star du X est Linda Lovelace suite à sa participation dans le film Gorge profonde (Deep throat en version originale) de 1972. Le succès de ce film, qui engrangea des recettes record, engendra bien d'autres films et de nouvelles « stars » comme Marilyn Chambers (dans Behind the Green Door), Gloria Leonard (dans The Opening of Misty Beethoven), Georgina Spelvin (dans The Devil in Miss Jones), Tina Russell, Leslie Bovee, Sharon Mitchell, Colleen Brennan, Careena Collins, Sharon Kane, Constance Money, Linda Wong, Bambi Woods (dans Debbie Does Dallas).

En France les stars étaient Claudine Beccarie (dans Exhibition, de Jean-François Davy, 1975), Sylvia Bourdon, Brigitte Lahaie, Karine Gambier & Barbara Moose.

Années 1980

Cette période est qualifiée d'« âge d'or de la pornographie », au début des années 1980. Les principaux protagonistes de cette époque sont John Holmes, Kay Parker, Seka, Ginger Lynn, Annette Haven, Veronica Hart, Desiree Cousteau, Vanessa del Rio, Savannah, Traci Lords, Nina Hartley ou encore Hyapatia Lee. On note que globalement les hommes sont moins connus que leurs collègues féminins, mais cela comporte quelques exceptions notables comme Jamie Gillis & John Leslie.

En France les stars étaient Marilyn Jess, Olinka Hardiman, Dominique Saint Claire, Élisabeth Buré & Mina Houghe.

Années 1990

Le développement des technologies de support comme les cassettes vidéo VHS puis le DVD, permit l'accès au grand public des films pornographiques dans le cadre de la vie privée, en quittant le milieu restreint des cinémas X. La qualité des productions déclina généralement pour répondre à une demande continuellement croissante. Il existe plusieurs centaines de studios qui produisent des dizaines de milliers de films chaque année, et plusieurs milliers de personnes travaillent comme acteur ou actrice pornographiques.

Le public hétérosexuel masculin constitue la majeure partie du marché. Ainsi les femmes au physique agréable, capables de tourner aussi bien avec des hommes qu'avec des femmes, sont les actrices les plus demandées comme Jenna Jameson, Belladonna, Aurora Snow, Asia Carrera, Jill Kelly, Chloe Jones, Heather Hunter, Ashlyn Gere & Racquel Darrian.

C'est aussi l’arrivée des stars des pays de l'Est comme Silvia Saint, Daniella Rush, Monica Sweetheart, Anita Dark, Lea Martini & Sandra Romain.

Les stars françaises étaient Tabatha Cash, Julia Channel & Rebecca Lord.

Il n'y a pas de sélection par l'âge ou le physique des acteurs masculins, les éléments les plus importants étant leur capacité à maintenir une érection et à éjaculer sur demande (l'usage de produits "dopants" peuvent les aider). Les acteurs masculins sont depuis longtemps moins nombreux que les actrices, et leur salaire sensiblement inférieur. Leur rôle étant de servir de substitut au spectateur, ils ont généralement un rôle de second plan, la caméra se focalisant principalement sur sa partenaire féminine. Cependant, à partir des années 1980, le phénomène de starisation se développa aussi parmi les acteurs masculins, sous l'impulsion d'acteurs comme Rocco Siffredi, Ron Jeremy, Lexington Steele, Rodney Moore, Sean Michaels, Ed Powers, Vince Vouyer et Peter North font probablement partie des acteurs hétérosexuels les plus connus. Les stars français sont Titof, HPG, Philippe Dean, Ian Scott & Manuel Ferrara.

La capacité de production commençant à saturer le marché du film pornographique, les pratiques évoluèrent vers des pratiques jusqu'ici plus confidentielles, comme la sodomie, le BDSM, les multiples pénétrations etc. Certaines de ces pratiques furent incorporées aux films pornographiques plus conventionnels, créant une nouvelle norme de pratiques sexuelles. D'autres studios se sont tournés vers un système à longue traîne, se spécialisant dans la réalisation de fantasmes plus spécifiques et ne touchant qu'un nombre limité d'amateurs, mais en diversifiant leur offre afin d'occuper ces niches commerciales. Le studio japonais (??) s’est ainsi spécialisé dans ce type de marché, proposant aux consommateurs de signaler les fantasmes qui les intéressent, le studio réalisant les films ensuite. Les acteurs et actrices les plus recherchés devinrent donc ceux qui incorporaient ces pratiques à leur répertoire de jeu d'acteur.

Années 2000

L'internet et le web vont changer la donne, les films X sont téléchargés illégalement et parallèlement le paiement se met en place sur des sites web pour voir des films. Tout cela donne accès à un plus large public international. Les actrices X sont rapidement propulsées au rang de « starlettes » par le web. Les amateurs deviennent aussi des stars avec leur webcam. Mais les Américaines dominent toujours le marché comme Jenna Haze, Tory Lane, Brooke Haven & Sasha Grey. Les Françaises sont Katsuni, Melissa Lauren & Ovidie

Photographies d'un film érotique autrichien, vers 1906, par le photographe Johann Schwarzer.

L'industrie pour adultes

L'industrie mondiale du film pornographique est dominée par les États-Unis. Avec la zone de la Vallée de San Fernando, la Californie est au cœur de cette industrie[1].

Le X en France

Pour le cinéma français, de tels films ont longtemps été soumis à la censure. Aujourd'hui, la classification X est adoptée volontairement par les producteurs de certains films. Toutefois, certains films peuvent être interdits aux moins de 18 ans. Les interdictions d'un film à certains publics sont réalisées par la commission d'exploitation dépendant du ministère de la Culture et peuvent avoir des conséquences importantes sur la viabilité économique du film. L'appellation X viendrait du fait que l'on barrait autrefois de croix les affiches des films censurés. Elle est devenue une convention internationale.[réf. nécessaire]

À l'heure actuelle cependant il n'existe plus de films pornographiques au sens strict du terme. Toutes les prises de vues sont effectuées en vidéo et l'exploitation se fait uniquement par la vente de celles-ci sous la forme de DVD, par la télévision et par internet, et non plus par exploitation en salle. Il subsiste néanmoins une salle dédiée au cinéma X dans la région de Reims[Laquelle ?], et une autre à Paris « Le Beverley » ainsi qu'à Metz « le Royal ».

À ce titre, les films X ne sont plus soumis à la législation du cinéma, mais à celle du multimédia. Les seules obligations en sont donc le dépôt légal et d'en empêcher l'accès aux mineurs.

Les films pornographiques sont autorisés en France.

Le Syndicat des Acteurs de l'Industrie Pornographique édite une charte signée par les sociétés de productions qui s'engagent à respecter une certaine déontologie.

Films autorisés à la distribution en France

Films autorisés à la vente et à la location :

Ces catégories peuvent être déclinées chacune selon des pratiques sexuelles (fellation, sodomie, gang-bang, fist fucking, etc) ou encore des spécialités (fétichisme, sadomasochisme, gérontophilie, urophilie, etc).

Cependant de nombreux films sont multicritères, ainsi de nombreux films qualifiés de films hétérosexuels incorporent des scènes homosexuelles mais uniquement féminine. Les films transsexuels sont souvent catalogués comme films gay ou lesbien.

Films autorisés à la télédiffusion

En France les films à caractère pornographique sont autorisés uniquement entre vingt-deux heures et cinq heures du matin, sur des chaînes payantes (abonnement en double cryptage ou Pay per view) avec de nombreuses restrictions par rapport aux films autorisés à la vente et à la location.

Films autorisés sur chaîne à abonnement

Les films doivent avoir un scénario, lequel ne doit pas comporter de scènes de viol ou d'inceste. Ils ne peuvent pas se référer aux déclinaisons des pratiques ou des spécialités.

En pratique, les chaînes n'ont pas utilisé pleinement cette semi-liberté, ainsi l'homosexualité masculine avant l'apparition de la chaîne Pink TV était absente (hors événement exceptionnel type Gay pride ou le film mensuel de la chaîne XXL) ; quant à l'homosexualité féminine, elle est souvent limitée à quelques scènes (exclusivement lesbiennes ou bisexuelles) dans un ensemble de scènes hétérosexuelles. Enfin, le choix des films privilégie les acteurs et actrices jeunes et en bonne santé (pas de handicap physique, actrice de moins de 35 ans, pas de femmes enceintes, ...).

Films autorisés en Pay-per-view

Tous les films autorisés à la vente, avec comme restriction l'absence de scène de viol ou d'inceste et les déclinaisons de spécialité.

Films interdits en France

Le fait de réaliser un film de l'une des catégories suivantes constitue un délit pénal, pouvant aboutir à des peines de prison et d'amendes :

Lieux communs sur les films pornographiques

Tournage d'une scène d'un film pornographique

La vision représentée ne montre qu'une seule pornographie possible, phallocentrique et centré sur le désir masculin même lorsque la femme prend le rôle de "dominante".Très majoritairement orientée vers un public masculin, les films pornographiques hétérosexuels sont marqués par la séquence fellation, pénétration vaginale et très souvent ensuite anale (dans un ordre indiffèrent de plus en plus), éjaculation hors du sexe de la femme, en général sur son visage, dans sa bouche (la femme doit alors avaler le sperme directement et le montrer souvent en ouvrant sa bouche devant la caméra ou le lécher sur le sol) ou sur les seins. Outre ces scènes, des scène de "genre" sont de plus en plus représentées, telles que la double pénétration, le gang bang, etc.

L'orientation de la caméra favorise la vue des organes génitaux avec échange de baisers et de caresses. Les positions des acteurs pendant l'acte sexuel doivent donner aux spectateurs une visibilité maximale. Il y a ainsi de nombreux gros plans sur la bouche de la femme lors de la fellation, ou plus rarement sur son sexe lors d'un cunnilingus. Pendant le coït, la caméra cadre en gros plan la pénétration, le visage de la femme qui prend du plaisir, parfois également (mais plus rarement, surtout lors de l'éjaculation) le visage de l'homme, et enfin le visage de la femme qui reçoit l'éjaculation.

Dans beaucoup de films dits hétérosexuels, il y a des scènes de sexe lesbien. Ce qui pourrait faire croire que le fait d'avoir occasionnellement des relations homosexuelles n'est pas définie comme étant de la bisexualité. Alors même que l'homophobie reste encore présente, la mise en scène d'actrices non lesbiennes serait excitante pour les hommes. Le cinéma traditionnel emprunte ce simulacre dans Mulholland Drive ou Black swan.

Les films pornographiques courants font croire que le plaisir de la femme ne dépend que de celui de l'homme via la focalisation autour du pénis ou de l'attitude asservie de l'actrice.

Les dialogues sont généralement réduits au strict minimum, et se limitent souvent à des avances directes, des exclamations et des cris de jouissance théatrales de la part des actrices. Certains acteurs avouent qu'il n'est pas possible d'avoir du plaisir eu égard les conditions de tournage.

Ces films montre aux adolescents en particulier une vision réduite de la sexualité et une continuité de la domination masculine. Des reproches sont d'ailleurs fait sur la représentation de la femme réduite à l'état d'objet sexuel subissant des scénarios humiliants pour la dignité humaine mais également très peu crédibles dont le fameux cliché du livreur de pizza qui se fait assaillir par la cliente. Une vision déformée de la réalité peut être interpreté comme une incitation aux violences sexuelles faites aux femmes et les scénarios mimants le viol, la contrainte ou des rapports commis sur des femmes non conscientes (ivres ou endormies). Cela sera débattu autour des "tourantes" (viols collectifs).

Il existe cependant une pornographie qui se veut non dégradante pour les femmes.

En 2005 avec Pirates, des films pornographiques que l'on pourrait qualifier d'un nouveau genre commencent à faire leur apparition ; ces derniers se rapprochant plus du cinéma traditionnel avec un scénario travaillé, des costumes, et même des effets spéciaux. Le film qui a sans doute révélé ce genre est Pirates II, La vengeance de Stagnetti avec le plus gros budget de l'histoire du cinéma X[4].

Durant l'année 2008, Canal plus a commencé à produire la série de films X-Femmes, des films destinés à un public plutôt féminin[5].

Pornographie dans les films non classés X

Quelques exemples connus :

  • L'un des tout premiers films non destiné à être diffusé dans le circuit du cinéma pornographique mais contenant des scènes explicites fut le film canadien L'Ange et la Femme (1978) - Scènes de fellation, de pénétration et d'éjaculation faciale avec Carole Laure et Lewis Furey.
  • Caligula de Tinto Brass est un film de 1979 traditionnel retraçant les quelques années du règne de Caligula césar de 37 à 41 après J.C. agrémentée de scènes pornographiques rajoutés au montage (pour une version longue de 3 heures) contre l'avis du réalisateur.
  • Les Idiots de Lars von Trier contient de la nudité et une courte scène de groupe avec pénétration non simulée (1998).
  • Baise-moi de Virginie Despentes défraye la chronique lors de sa sortie en 2000 par le caractère complètement explicite de toutes les scènes sexuelles et violentes.

Témoignages sur le milieu du X

Article détaillé : Industrie du sexe.
Nina Hartley, ancienne actrice pornographique assumant complètement son passé

Dans le documentaire suédois Shocking Truth (présenté au parlement suédois en 2000), la féministe Alexa Wolf affirme à propos des actrices :

« Ce sont très souvent d’anciennes victimes de viol ou d’inceste dans l’enfance. Bien sûr, dans ces conditions, on peut se demander si elles choisissent ce métier librement  »

Le même producteur[Qui ?], à propos des acteurs :

« Les hommes ne doivent pas être émotifs pendant. Il ne faut pas, par exemple, qu’ils attendent une réponse de leur partenaire, qu’ils soient attentifs à leurs réactions. S’ils sont émotifs, ils ne peuvent pas vraiment faire ce travail. En fait, les hommes doivent pouvoir agir comme des machines. »

Dans le même documentaire un ancien commissaire qui a enquêté sur de nombreuses prostituées et actrices du porno déclare :

« J’ai connu des milliers de filles. En fait, j’ai plus l’impression d’avoir rempli une fonction de travailleur social. Ce ne sont pas les mêmes filles dans le porno et dans la prostitution. Mais elles ont les mêmes origines. Presque toutes ont été abusées dans l’enfance. »

On peut également y voir une actrice devenut paraplégique suite à un gang bang[réf. nécessaire]. Regulièrement, des records tentent d'être battus en mettant en scène un nombre maximum d'hommes et une seule femme. L'utilisation d'anesthésiant est avoué dans le documentaire y compris pour la bouche.

Le documentaire met notamment en scène l'entretien d'une actrice avouant qu'elle serait prête à avoir des relations sexuelles avec le premier venu, reste à savoir si ces paroles n'étaient pas issues d'un contexte de promotion, les témoignages pouvant être manipulés en fonction des relations ou pressions qui existent dans ce milieu, ou de manière polémique afin de favoriser les défenseurs, voire les pourfendeurs de la pornographie. Les producteurs, réalisateurs ou acteurs de films pornographiques considèrent généralement que les actrices exercent une activité de spectacle, et donnent en général leurs témoignages dans un but de médiatisation, de commercialisation de l'industrie pornographique.

En revanche, l'entretien de deux autres actrices offre un rapport clair entre le traumatisme qu'a subi au moins l'une d'elles durant son enfance et le métier qu'elle exerce à présent, qui découle donc d'un prolongement de ce traumatisme que d'un choix réel de métier ou de style de vie. La première actrice interrogée se compare nettement à une prostituée et avoue ne pas se rappeler quand cela a commencé, alors que la seconde explique qu'elle a surement basculé le jour où elle s'est faite violer, à l'âge de douze ans, par l'avocat de son père ou l'un de ses collègues.

Certaines actrices de films pornographiques ont exercé ou exercent parallèlement, notamment si elles ne font pas une grande carrière, une activité de strip-teaseuse, ou même d'« escorte » ou de « massage ».

Ajoutons qu'il serait aussi possible de dresser une liste d'anciennes vedettes de films X qui assument complètement leur passé dans cette activité (Brigitte Lahaie en France qui reconnaît dans "On n'est pas couché" que le porno est le dernier rempart des machos face à des femmes de plus en plus émancipées, La Cicciolina en Italie, Nina Hartley aux États-Unis) ainsi que de personnalités qui n'ont fait qu'un bref passage dans ce milieu sans que cela leur pose de problème apparent (Catherine Ringer, du groupe Rita Mitsouko)

Bareback contre rapports protégés

Préservatif masculin

Les films pornographiques filment traditionnellement des rapports non protégés. Avec l'apparition du SIDA, l'usage du préservatif s'est répandu et les films pornographiques gays ont été les premiers à adopter majoritairement l'usage du préservatif. Toutefois, et jusqu'à maintenant, très peu de films pornographiques hétérosexuels ont adhéré à cette politique de préservation de la santé publique[réf. nécessaire].

Avec l'apparition du relapse dans le milieu gay, phénomène se traduisant par l'abandon du préservatif dans les relations sexuelles car il est de plus en plus mal supporté, est apparue dans les films pornographiques une nouvelle catégorie de films dit "barebacks" (chevauchée sauvage[réf. nécessaire]) qui présentent des rapports sexuels entre hommes consentants non protégés. Ces films, libérant l'imaginaire de ceux qui les regardent qui les trouvent plus excitants, connaissent un grand succès et représentent maintenant plus de 25% du marché pornographique en France alors que pendant près de 20 ans ils n'étaient qu'une production très marginale.[réf. nécessaire]

Toutefois les associations de prévention et de lutte contre le SIDA ont jusqu'à ce jour toujours essayé de lutter contre ces productions, tentant même en vain de les faire interdire. Ce phénomène se répand de plus en plus et que les studios précisent que soit leurs acteurs sont tous séropositifs ou tous séronégatifs vérifiés (alors que, d'une part, il existe toujours un délai d'incubation de la maladie pendant laquelle la personne parait séronégative et que, d'autre part, la surinfection d'un individu séropositif par un partenaire séropositif complique la prise en charge médicale et réduit l'espérance de (sur)vie) et mettent systématiquement en préambule de leur film un message d'avertissement sur les dangers du SIDA.

Notes et références

  1. (en) Rebecca Leung, « Porn In The U.S.A. » sur CBS News.com, 2004. Mis en ligne le 5 septembre 2004. « The epicenter of the porn industry is Chatsworth, Calif., a quiet suburb north of Los Angeles. »
  2. Art. 225-17 du Code Pénal
  3. Art. 521-1 du Code Pénal et Art. L215-6 du Code Rural
  4. (fr) Yopadato, « “Pirates II”, le film X de Digital Playground le plus cher jamais réalisé », 2008. Mis en ligne le 27 septembre 2008, consulté le 29 août 2009. « “Pirates II : Stagnetti’s Revenge“, le film X le plus cher de tous les temps avec un budget de 10 000 000 $. »
  5. (fr) Omnibuzz, « XFemmes sur Canal, les femmes attrapent le porno par la queue » sur agoravox.fr, 2008. Mis en ligne le 24 octobre 2008, consulté le 4 octobre 2009

Voir aussi

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