Vezelay

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Vézelay

Vézelay

La basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay
La basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay

Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Bourgogne
Département Yonne
Arrondissement Avallon
Canton Vézelay
(chef-lieu)
Code Insee abr. 89446
Code postal 89450
Maire
Mandat en cours
André Villiers
2008-2014
Intercommunalité sans
Démographie
Population 473 hab. (2006)
Densité 22 hab./km²
Géographie
Coordonnées 47° 27′ 59″ Nord
       3° 44′ 54″ Est
/ 47.466389, 3.748334
Altitudes mini. 170 m — maxi. 339 m
Superficie 21,83 km²

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Vézelay est une commune française, située dans le département de l'Yonne et la région Bourgogne : à 15 km d'Avallon et 45 km d'Auxerre. La petite ville est un chef-lieu de canton de l'arrondissement d'Avallon.

Sommaire

Géographie

Situation

La ville est située sur une haute colline. Celle-ci a valu à Vézelay en 1793 l'appellation de Vézelay-la-Montagne. La raison en est simple : seul le côté ouest est facilement accessible, les versants sud, nord et est étant plus abrupts. La rue principale suit la ligne de crête de cette colline et permet de rejoindre l'église abbatiale située sur le point culminant. Vézelay est proche de la Cure, sur sa rive gauche.

Vézelay est distante de 15 km d'Avallon et de 45 km d'Auxerre.

Géologie

« La montagne sur laquelle est bâti Vézelay appartient, tout entière aux différentes assises de la Grande-Oolite. Vers la base, du côté de Saint-Père, se montrent encore quelques-unes des couches du lias et au-dessus les calcaires de l'oolite inférieure avec débris de pentacrinites et radioles de Cidaris Courtaudina, mais cet ensemble est promptement recouvert par les calcaires oolithiques subschistoïdes, plus ou moins marneux de la grande oolite que caractérisent les Pholadomyes, les Panopées, les Mytilus, les Ammonites. Du côté opposé, en descendant la route de Vézelay à Clamecy, la succession des couches oolitiques est plus apparente encore. Inférieurement aux calcaires compacts et résistants, qui constituent le sommet de la montagne, on voit se développer des calcaires argileux très riches en Pholadomyes et qui renferment abondamment le Pholadomya Vezelayi. Au pied de la montagne, d'anciennes carrières, aujourd'hui abandonnées, ont été exploitées dans la partie inférieure de cette assise. Les couches sont plus compactes, moins marneuses ; les pholadomyes n'apparaissent pas encore ; les fossiles, assez rares, se bornent à quelques Ammonites. »[1]
La toponymie des bois environnants dévoile un sous-sol riche en minerai de fer : bois des Ferrières, bois du Fourneau.

Hydrographie

Les eaux de pluie étaient « soigneusement recueillies dans trois grandes citernes publiques, deux réservoirs et un grand nombre de citernes particulières »[1]. Les constructions les plus grandes sont au sein de l'abbaye, à la hauteur de l'ancien préau du cloître ; l'une d'entre elles a 16,85 m de longueur, 6,30 m de largeur et 3,60 m de profondeur. Des piliers en pierre carrée soutiennent des voûtes d'arêtes en moellons. Elle recueille les eaux pluviales des toitures plates de l'église et autrefois de tous les bâtiments du monastère.

Hameaux dépendant de Vézelay

Le Bois-de-la-Madeleine, Les Brades, Les Chaumes-Hautes, L'Etang-Neuf (ou Chaumes-Blanches), La Goulotte, Le Grand-Jardin, La Grenéterie, La Justice, La Longueroie, La Maladrerie, Le Maupas, Les Triés, Le Val-Poirier, Vaufron, Versausse.

Histoire

La cité de Vézelay doit son origine à une abbaye bénédictine ayant abrité les reliques de sainte Marie-Madeleine.

Vers 858, un monastère de femmes est fondé par Girart de Roussillon, à l'emplacement actuel de Saint-Père. Il possède une villa, entourée de grands domaines. Le finage dans lequel les habitations se trouvent porte le nom de Vezeliacus qui deviendra Vizeliac puis Vézelay.

En 873, l’abbaye est pillée par les Normands qui remontent la Seine, l'Yonne et la Cure ; l’abbaye est transférée sur la colline ; des moines bénédictins remplacent les moniales. La position du monastère attira nombre de familles afin de profiter de la protection des murs du nouvel établissement. Celui-ci est dédié à la Vierge et aux apôtres saint Pierre et saint Paul. Son statut est assez particulier car elle a été affiliée à Cluny qui a bénéficié d'une exemption jusqu'en 1744 : « moyennant la redevance annuelle d'une livre d'argent, qu'elle payait au Saint-Siège, elle fut autorisée à ne reconnaître ni chef d'ordre, ni évêque diocésain, ni prince, ni seigneur quelconque. Elle forme une espèce de république théocratique, détachée d'abord de la monarchie carolingienne, ensuite de la féodalité française, et ne conservant, ni avec l'une ni avec l'autre, aucun lien, aucun rapport de subordination. »[1] Eudes, premier abbé, est mentionné en 897.

Certains auteurs affirment qu'en 882 le moine Badilon aurait apporté de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume à Vézelay, des reliques de Marie-Madeleine. Par contre, Eudes, premier abbé, est mentionné en 897.

En 1034 l'abbé Geoffroy réforme l'abbaye et convainc ses contemporains que l'abbaye possède les restes de Marie-Madeleine : d'où pèlerinages, donc offrandes et donations. Ceci profita naturellement aux habitants et le village devint une petite ville. « De là, chez eux, un esprit d'indépendance que le despotisme monastique irrita, et qui bientôt se manifesta par des révoltes sanglantes, des luttes opiniâtres »[1]. Il faudra attendre une bulle pontificale pour que Madeleine devienne officiellement la patronne de l'abbaye (1050). Une telle prospérité attira Cluny : celle-ci soumit Vézelay et lui imposa l'abbé clunisien Artaud.

En 1096, Urbain II prêche la première croisade ; la construction de l’abbatiale est décidée. Elle est consacrée en 1104. L'impôt établi pour réaliser cette entreprise, avait exaspéré les habitants qui se révoltèrent : l'abbé Artaud fut assassiné en 1106. Après bien des vicissitudes (révoltes, conflits seigneuriaux, incendie de 1120), le narthex ou église des Pèlerins pénitents fut construit : il ne sera dédicacé qu'en 1132). En 1137 l’abbé Albéric signa avec les habitants une charte qui définissait les droits de l'abbaye et des bourgeois : acte de sagesse qui fut loué en termes élogieux par saint Bernard.

En 1146 la réputation de Vézelay est telle que Bernard de Clairvaux y prêche la deuxième croisade. Le lieu du prêche sera transformé en église commémorative : il en reste quelques débris connus sous le nom de la Cordelle. L'abbé Ponce de Montbossier rétablit temporairement l'abbaye dans ses privilèges anciens d'indépendance (« pote, potestas Vezeliacensis »). Les abbés reçoivent du Vatican d'énormes prérogatives : le droit de porter la mitre, la crosse, l'anneau et les sandales. La ville obtient des institutions communales en 1152, qui lui sont retirées dès 1155 par Louis VII le Jeune[2]. Après la révolte de 1167, les habitants obtiennent des moines une charte écrite qui leur garantit des libertés enviables dans la région (« libertas Vezeliacensis  »).

En 1190, Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion s'y donnent rendez-vous pour la troisième croisade. Le chœur de l'église romane est reconstruit en plus vaste. L'abbé Hugues, homme corrompu, dilapide les richesse de l'abbaye et sera destitué en 1207. Le déclin de l'abbaye commence, coïncidant en cela avec le déclin des ordres monastiques et celui des bénédictins en particulier.

Si vers 1215 l'abbatiale est achevée, les conflits avec les comtes de Nevers reprennent. Les différents papes et les rois de France ne pourront rien pour protéger la communauté religieuse. La protection des reliques de la Madeleine semble peu efficace, et les pèlerins se détournent de cette ville agitée par tant de conflits (soulèvement de 1250). Le pape Clément IV lance une enquête pour comprendre les raisons d'une telle déchéance et ordonne un vérification solennelle des reliques de la Madeleine. Le roi saint Louis s'est associé à la cérémonie (24 avril 1267). Mais en 1279 le pape proclame que le corps retrouvé à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume est le corps de la Madeleine. La croyance s'effondre et la prospérité aussi : d'ailleurs l'apport, fête de Vézelay, change de date et se célèbre le jour de la Quasimodo. En 1280 une ordonnance signée de Philippe-le-Hardi proclame le rattachement plus ou moins complet de Vézelay au domaine royal. Le pape Martin IV approuve le décret. L’ordonnance de 1312 de Philippe le Bel confirme que ville et abbaye sont une dépendance ordinaire du domaine royal. Les habitants ont compris que cette autorité leur permettait de contenir l'omnipotence abbatiale et d'échapper aux brutalités de seigneurs féodaux. Vézelay entre dans le cercle restreint des bonnes villes du royaume (il n'y en avait alors que 16).

Dans la période troublée de la guerre de Cent Ans remarquons l'abbé Hugues de Maison-Comte, conseiller de Charles V pour son équité dans ses rapports avec les habitants de Vézelay, (1353-1383), et l'abbé Alexandre, conseiller de Philippe III le Bon pour son rôle diplomatique. Il exhorte les Vézeliens à quitter la ligue anglo-bourguignonne, contribue au rapprochement entre Philippe-le-Bon et Charles VII et provoque la réunion du concile de Bâle en 1431. Il participe enfin à l'élaboration de la Pragmatique Sanction de Bourges en 1438.

Louis XI ne tolère pas que les abbés soient plus ou moins liés au duc de Bourgogne, Charles le Téméraire. Afin de s'assurer d'une place forte il impose brutalement un de ses courtisans Pierre de Balzac.

En 1538, une bulle accorde ce que les moines demandent depuis longtemps : à savoir la sécularisation. L'abbaye devient une simple collégiale, un chapitre de chanoines remplace les moines bénédictins et surtout le domaine est mis entre les mains d'abbés commendataires. François Ier essaie en vain d'obtenir que Vézelay devienne un évêché.

La bulle de 1541 ne sera enregistrée par le Parlement de Paris qu'en 1653. Elle ne laisse au chapitre que des revenus insuffisants et favorise les abbés commendataires.

Lors des guerres de religion elle passe au gré de ses abbés, de place forte des Réformés à citadelle de la Ligue. L'influence de Théodore de Bèze, l'abbaye en pleine décadence, font de Vézelay une des premières villes de la région acquise au protestantisme. Au traité de Saint-Germain (1570) Vézelay est l'une des deux villes du gouvernement de Champagne à autoriser les Protestants à exercer librement leur culte. En 1594 Joachim de Rochefort-Pluvault, qui gouverne la ville au nom de la Ligue, abandonne ses amis et livre la place à Henri IV. Son successeur Erard de Rochefort s'ingénie à réparer l'église de la Madeleine et ses dépendances, en particulier la chapelle basse : il fait des concessions équitables à la population. Mais les calamités s'abattent de nouveau sur la région avec la nomination de Louis Fouquet frère du surintendant : ce sont des procès interminables, l'abandon du privilège d'échapper à la juridiction de l'ordinaire et enfin les persécutions des protestants et ce bien avant la révocation de l'édit de Nantes. Vauban dans sa Statistique de l'Election de Vézelay nous montre à quel point de misère et de ruines le pays se trouve confronté.

C'est sous l'abbé Berthier que le palais épiscopal est détruit : l'abbé galant le trouve trop triste et lui préfère une construction plus au goût de l'époque (1752-1769). À la veille de la Révolution, Vézelay a perdu ses privilèges municipaux, voit sa population diminuer et n'est plus qu'un humble bourg.

Le 6 septembre 1790, les membres du Directoire d'Avallon, agissant en vertu des lois votées par l'Assemblée Constituante, et en exécution des arrêtés spéciaux du Directoire du département, signifièrent aux chanoines que désormais la Madeleine avait cessé d'exister"[1].

1840 : Restauration de la basilique par Viollet-le-Duc.

Héraldique

Blason Blasonnement
« De gueules aux trois fleurs de lys d'or, au chef cousu d'azur chargé d'une châsse romane d'argent accostée de dix larmes aussi d'or, cinq à dextre et cinq à senestre, ordonnées en sautoir. ».

Administration

'
Période Identité Parti Qualité
1977 1992 André Ginisty - dentiste
1992 2001 Bernard Chardon socialiste médecin
2001 2008 Simone Galtier - retraitée
2008 André Villiers - agriculteur

Démographie

Évolution de la population de Vézelay depuis 1793
1793 1800 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846 1851
1300 1406 1285 1245 1247 1161 1169 1193 1243 1308
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1158 1162 1148 1053 1010 969 901 937 863 798
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
799 753 684 633 585 639 532 562 541 513
1975 1982 1990 1999 2006 - - - - -
541 582 571 492 473[3] - - - - -
1962 à 1999 : population sans double compte ; à partir de 2006 : population municipale légale.
Sources : INSEE[4] et Cassini[5]


Histogramme de l'évolution démographique depuis 1793 :

Économie

  • Le tourisme généré par l'attrait de la basilique et le départ d'un des chemins de Compostelle.
  • Le vignoble de Vézelay qui produit des vins rouges légers et blancs.
Article détaillé : Bourgogne vézelay (AOC).

Monuments et lieux touristiques

Bâtiments civils et militaires

  • La muraille d'enceinte a été construite au tout début du XIIe siècle. Elle épouse la forme de la colline. Les guerres de Cent Ans puis celles de religion ont eu raison du bel ensemble.

Les cinq tours qui subsistent sont du XIVe siècle, et l'on peut remarquer que les murs n'ont pas de bonnes fondations. "L'examen des murailles amène à penser qu'un simple chemin de ronde bordé d'un parapet a suffi à la défense des murs qui, du côté de la ville, soutenaient une masse considérable de terre. Il ne faut donc pas chercher dans la vieille muraille d'enceinte de Vézelay les créneaux, mâchicoulis, merlons, archières, etc., qui couronnent d'une manière si pittoresque les fortifications du Moyen Âge.Un bourgeois, Étienne Anscelin, surnommé Borbolin, se chargea de diriger les travaux:les murailles furent dégagées des maisons du faubourg et plusieurs tours furent élevées aux angles de la muraille d'enceinte. La porte d'Asquins fut reconstruite et prit le nom de Porte-Neuve. La plupart des tours ont perdu leur couronnement de créneaux.

La porte Sainte-Croix semble dater du XIIe siècle : la voûte qui menaçait de s'effondrer a été démolie en 1814. Elle donnait accès dans l'enceinte de l'abbaye. La muraille qui la prolonge est remarquable par la beauté de sa construction. Elle était bordée par une esplanade nommée le Mangoneau ou Butte-du-Moulin-à-Vent en souvenir du moulin de l'abbaye.

Après la haute muraille qui forme la célèbre terrasse de Vézelay se trouve un ancien guichet : on accédait à la poterne par une échelle mobile et à l'intérieur un escalier à vis permettait d'accéder à la terrasse du guichet protégé par des créneaux. La muraille se poursuit ensuite jusqu'à la porte Saint-Étienne (ancienne porte du Barle). Cette dernière, en 1569, était octogonale.

La muraille a une étendue d'environ 1,9 km, elle est épaisse en moyenne de 2 mètres et haute de dix mètres.

  • Les maisons qui bordent la grande-rue pavée en 1775 ont des caves particulières : l'entrée en est sur le trottoir et plusieurs d'entre elles sont à deux étages, c'est-à dire-superposées.
  • La maison des Colombs (non loin d'une citerne construite en 1742) datant du XVIe siècle. On y aperçoit une tour fortifiée au-dessus d'une belle salle voûtée.
  • la petite place du Grand-Puits : n'ayant jamais eu d'eau, ce trou de 15 pieds de large fut comblé au moment de la construction de l'hôtel de ville en 1774.
  • La maison Le Bicêtre, ayant appartenu à la famille Borot, a deux cheminées décorées et sculptées datant de Louis XIII.

Bâtiments religieux

La colline et la basilique de Vézelay sont classés dans la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO (1979). Située sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, les pèlerins y passent encore de mars à octobre.

Vézelay possédait autrefois trois églises :

La basilique Sainte-Marie-Madeleine
L'ancienne église Saint-Étienne
Sise aux 2, 4, 6, rue Saint-Étienne, près de la porte du Barle présente la façade du bas-côté nord sur rue. Cette église de fondation ancienne date du début du XIIe siècle. La paroisse de Saint-Étienne est supprimée par décret en 1791 ; à partir de 1794 l'église sert de marché aux grains, avant d'être vendue en 1797. Bien qu'ayant subi de nombreuses transformations (« elle est raccourcie d'une ou deux travées lors de la construction, au XVIIe siècle d'un clocher carré que surmontait une haute toiture qui fut démolie peu de temps après la Révolution française »[1], les contreforts ont été arasés au nu du mur, de nouveaux percements ont été effectués, etc.), elle présente encore aujourd'hui encore un porche ouvert voûté en berceau plein-cintre typique de l'architecture romane.
L'ancienne église Saint-Étienne est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1960[6].
47°27′48.4″N 3°44′33.4″E / 47.463444, 3.742611 (église Saint-Étienne).


L'ancienne église Saint-Pierre
Sise place Borot, est fondée en 1152. Son histoire est peu documentée : on sait que la voûte s'effondre le 26 février 1587 et que la grosse cloche (fondue en 1633 de l'horloge est placée dans la tour en 1688. En l'an II, l'église est détruite, à l'exception de la tour de l'horloge (conservée pour cause d'utilité publique). Le clocher semble dater du XVIIe siècle, il porte une inscription selon laquelle il a été restauré en 1859. L'emplacement de l'église Saint-Pierre est resté non bâti, il est marqué par un mur bahut, il s'appelle actuellement place Borot. À la fin du XIXe siècle six tilleuls sont plantés autour de la place Borot. Il a été question pendant le XIXe siècle d'y bâtir un marché couvert, cependant la place Borot sert de parking.
47°27′56.1″N 3°44′43.6″E / 47.465583, 3.745444 (église Saint-Pierre).
La Cordelle 
Située sur le flanc nord de la Colline (à gauche de la basilique lorsqu'on en regarde la façade), à mi-pente en direction du village d'Asquins, la chapelle Sainte-Croix dénommée aujourd'hui La Cordelle, a été construite dans l'année qui a suivi la prédication de la seconde croisade en 1146 par saint Bernard. Les premiers franciscains venus d'Italie, en 1217, y construisirent un couvent. « L'église désignée sous le nom de chapelle Saint-Fiacre, subsiste encore ; elle présente, en plan, une forme à peu près carrée de 7 mètres 50 de largeur. La voûte est en berceau ogival et s'appuie sur des murs décorés d'arcatures plein-cintre reposant sur des colonnes élégantes. Le profil des moulures est d'une très grande pureté et habileté d'exécution. Une petite chapelle absidale est murée ; sa voûte est défoncée... »[1].

Musées

  • Musée de l'Œuvre Viollet-le-Duc, situé à côté de la basilique. Ancien dortoir des moines, place du Cloître. Présentation du chantier de restauration de la basilique.
  • Dans la maison que Romain Rolland a occupée de 1937 à décembre 1944, le musée Zervos présente la collection d'œuvres d'art constituée par Christian Zervos, éditeur des Cahiers d'art de 1926 à 1960. Son épouse Yvonne tenait une galerie d'art au 14, rue du Dragon à Paris.
  • Maison Jules Roy, le Clos du Couvent : dernière demeure de l'écrivain, achetée par le Conseil Général de l'Yonne, elle est une maison d'écrivains, un lieu de culture et de mémoire.
  • Musée de la Pierre écrite au hameau de la Goulotte ; collection de géologie, de minéralogie et de paléontologie.

Personnages célèbres

Galerie de photos

Anecdote

Les films La Grande Vadrouille et Les Aventures de Rabbi Jacob ont été tournés en partie à Vézelay.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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Notes

  1. a , b , c , d , e , f  et g Victor Petit 1870
  2. André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p 20
  3. INSEE, population légale au 1er janvier 2006, consulté le 24 juillet 2009
  4. Vézelay sur le site de l'Insee
  5. Vézelay sur le site de Cassini
  6. Source : fiche de la base Mérimée.

Bibliographie

  • Victor Petit, Description des villes et campagnes du département de l'Yonne, recueil de notices historiques, biographiques... concernant toutes les communes du département, C. Gallot, Auxerre, 1870, In-4 ̊ 
  • Victor Petit, Description des villes et campagnes du département de l'Yonne, Voillot, Avallon, 2001 
  • Aimé Chérest, Vézelay: étude historique, Perriquet et Rouille, Auxerre, 1868, 3 volumes 
  • Aimé Chérest, Etude archéologique sur l'église de Vézelay, Ann. de l'Yonne, 1866 
  • Augustin Thierry, Etudes sur l'organisation communale de Vézelay au XIIe siècle, in Lettres sur l'Histoire de France, Garnier frères, Paris, 1866, in-8° 
  • Louis Flandin, Notice sur l'abbaye de Vézelay, impr. de F.-A. Saurin, Poitiers, 1841, in-8°, 31 pages 
  • M. Flandin, Vézelay, Ann. de l'Yonne, 1845 
  • M. Challe, Statistique de l'Election de Vézelay, oeuvre inédite du maréchal de Vauban, Ann. de l'Yonne, 1846 
  • M. Quantin, Restauration de l'église de la Madeleine de Vézelay, Ann. de l'Yonne, 1851 

Lien externe


Lieu de Rassemblement
Basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay
Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle
Coquille Saint-Jacques
Via Lemovicensis
Étape suivante
Chamoux


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