Marco Pallis

Marco Pallis

Marco Pallis (1895-1989) était un alpiniste, mystique, et auteur britannique ayant des affinités proches avec l'école traditionaliste, et un traducteur de textes grecs anciens. Il a écrit des ouvrages importants au sujet de la religion et la culture du Tibet.

Sommaire

Début de sa vie

Il est né à Liverpool le 19 juin 1895, plus jeune fils de parents grecs aisés et cosmopolites. Encore jeune pendant la Première Guerre mondiale, Pallis, après avoir aidé brièvement l'Armée du salut en Serbie, s'enrôla dans l'armée britannique. Sa première tâche débuta en 1916 comme interprète de l'armée en Macédoine. Le paludisme et une inflammation sévère de son œil droit coupèrent court à son service macédonien. Après une convalescence forcée et interminable à Malte, il entra chez les Gardes Grenadiers, où il commença en recevant une formation d'artilleur. En 1918, en tant que sous-lieutenant, il fut envoyé dans les tranchées du front de l'Ouest. Pendant le combat de Cambrai, lors d'une attaque pendant laquelle son capitaine et son premier lieutenant furent tués, Pallis fut touché au genou ; pour lui la guerre était finie.

Après la guerre, outre ses devoirs de famille, Pallis s'est occupé avec ses deux passions : l'alpinisme et la musique. Dès qu'il le pouvait, il a escaladé, malgré le fait que les médecins lui avaient dit qu'il ne lui serait peut-être plus possible de marcher suite à sa blessure au genou[1]. Ainsi, il est allé en expédition en Arctique, en Suisse, et dans les Dolomites ; Snowdonia, le Peak District, et les montagnes écossaises lui ont fourni des occasions plus proches de chez lui.

À la même période, Pallis a étudié la musique avec Arnold Dolmetsch, un spécialiste distingué de la musique anglaise ancienne, compositeur, et interprète[2]. Sous l'influence de Dolmetsch[3], Pallis n'a pas tardé a découvrir un amour de la musique ancienne, en particulier de la musique de chambre des XVIe et XVIIe siècles, et de la viole de gambe. Même quand il partit escalader dans la région s'étendant entre le Sutlej et le Gange, lui et ses amis mélomanes n'oublièrent pas d'apporter leurs instruments.

Voyage dans l'Himalaya et au Tibet

Son amour de la montagne était destiné à guider Pallis à son troisième amour, ultimement incluant tout : le Tibet et sa civilisation. En 1923, Pallis visita le Tibet pour la première fois, pour y escalader. Il retourna en Himalaya pour des expéditions plus prolongées en montagne, en 1933 et puis en 1936. Son livre très connu Cimes et Lamas décrit ces derniers voyages et la transformation qu'il a vécu. De la situation d'étranger, compatissant mais simple observateur, il a pénétré au plus profond du cœur de la vie tibétaine. Il a remplacé ses vêtements occidentaux par la robe tibétaine, et a approfondi son étude de la langue, de la culture, et du bouddhisme tibétain. Séjournant souvent dans les monastères, il a reçu son éducation religieuse directement des lamas dans la tradition vivante[4]. La Deuxième Guerre mondiale[5] a empêché ses voyages jusqu'en 1947, quand lui et son ami Richard Nicholson ont pu aller au Tibet une dernière fois avant l'invasion chinoise. Déjà bouddhiste pratiquant depuis 1936, alors qu'il se trouvait à Shigatse, au Tibet, Pallis a été initié dans un des ordres ; il était âgé de 52 ans. Quand il est parti du Tibet, on peut dire que Marco Pallis, maintenant nommé Thubden Tendzin, avait complété son voyage intérieur en sa maison spirituelle. Il a continué à être un pratiquant fidèle du bouddhisme tibétain, et un défenseur infatigable du Tibet, jusqu'à sa mort quelque 43 ans plus tard.

Après le renversement du Tibet

Le renversement du Tibet indépendant par les Communistes Chinois a marqué un des événements les plus tristes de la vie de Pallis. En réponse, Pallis fit ce qu'il put, surtout par ses écrits, qui ont aidé à élever la conscience publique du prodige qu'était le Tibet. Cela a du aussi procurer beaucoup de plaisir à Pallis de pouvoir aider des membres de la diaspora tibétaine en Angleterre. En de multiples occasions, Pallis a ouvert son appartement à Londres pour accueillir des Tibétains en visite. Il a offert son aide d'autres façons, comme pour le jeune Chögyam Trungpa. Pallis a voyagé avec Trungpa et l'a encouragé, alors qu'il venait d'arriver en Angleterre, et n'avait pas encore la renommée mondiale qu'il allait bientôt atteindre[6]. Quelques années plus tard, il fut demandé à Pallis d'écrire la préface du premier et déterminant livre de Trungpa, Né au Tibet. Dans ses remerciements, Trungpa loue Pallis de ses « remerciements reconnaissants » pour « la grande aide » que Pallis a apporté à la mise au point du livre. Il continue en ajoutant « M. Pallis, en consentant à écrire la préface, consacra de nombreuses semaines à la mise en ordre définitive de l'ouvrage. »[7]

En même temps que Pallis écrivait sur le bouddhisme et la religion en général, il continuait sa carrière musicale. Il a enseigné la viole à l'Académie Royale de Musique, et a reconstitué Le Consort anglais de Violes, un ensemble qu'il avait d'abord formé dans les années 1930. C'était un des premiers groupes professionnels dévoués à la préservation de la musique anglaise ancienne. Ils ont fait trois enregistrements[8]et joué dans plusieurs tournées de concert en Angleterre et à l'étranger. Lors d'une tournée aux États-Unis en 1964, Pallis a eu l'occasion de rencontrer Thomas Merton à l'Abbaye de Gethsemane dans le Kentucky : « Hier Marco Pallis était ici. . . . J'étais content de le rencontrer. »[9]Ils ont parlé de Zen, de Shiva, et des difficultés au Tibet. C'était leur première rencontre face à face, bien qu'ils se connaissaient par correspondance préalable et la connaissance de leurs écrits publiés respectifs. On lit dans le journal de Merton qu'avant qu'ils se soient rencontré : « Hier, calme jour ensoleillé, a dépensé tout temps possible dans les bois lisant et méditant. Le merveilleux livre de Marco Pallis Cimes et Lamas.”[10]

Écriture et musique

Pallis a décrit la « tradition » comme étant le leitmotiv de son écriture. Il a écrit dans la perspective de ce qui est devenu l'École Traditionaliste ou pérennialiste de la religion comparative fondée par René Guénon, Ananda K. Coomaraswamy, et Frithjof Schuon, qu'il a connu personnellement[11]. En tant que Traditionaliste, Pallis a envisagé « l'unité transcendante des religions » (titre d'un livre de Schuon de 1948) et ce fut en partie cette compréhension qui a donné la perspicacité à Pallis pour explorer la nature intérieure de la tradition spirituelle du Tibet, son amour choisi. Il était un collaborateur fréquent du journal Studies in Comparative Religion (avec Schuon, Guénon, et Coomaraswamy), écrivant à la fois sur la culture Tibétaine et la pratique religieuse de même que la philosophie perennialiste.

Pallis a publié trois livres consacrés principalement à la tradition, au bouddhisme, et au Tibet : Cimes et Lamas (Peaks and Lamas, 1939) ; The Way and the Mountain (1960) ; et A Buddhist Spectrum (1980)[12]. Plusieurs articles de Pallis sont présentés dans L'Epée de Gnosis de Jacob Needleman[13] ; il était aussi un collaborateur régulier au journal anglais Studies in Comparative Religion. Après son dernier voyage au Tibet— qu'il habitait à Kalimpong, en Inde[14]—Pallis a écrit à un livre court en langue tibétaine au sujet des dangers pour le Tibet du fait de l'empiètement de la culture moderne. En plus de ses propres écrits, Pallis a traduit des textes bouddhistes en grec, et les travaux de ses collègue écrivains traditionalistes René Guénon et Frithjof Schuon du français en anglais. Certains travaux de Pallis ont été traduits en français et en espagnol. Depuis la publication de ses premiers livres, il y a 66 ans, des générations de lettrés et d'étudiants se sont tourné vers Pallis pour ses visions perspicaces du bouddhisme et du Tibet. Son travail est cité par d'autres écrivains tels que Heinrich Harrer, Heinrich Zimmer, Joseph Campbell, Thomas Merton, Robert Baker Aitken, et Huston Smith. Dans le jugement de Huston Smith : « Pour la perspicacité, et la perspicacité de beauté exige si c'est pour être efficace, je ne trouve pas d'écrivain le surpassant sur le bouddhisme[15] ».

La carrière musicale de Pallis était non moins accomplie. La Royal Academy of Music, dans la reconnaissance de la contribution de sa vie au champ de la musique ancienne, a attribué à Pallis une Camaraderie Honoraire. Il a continué à composer et jouer, ajoutant une touche musicale à certains de ses articles érudits. Son article « L'Instrumentation du Consort de Viole anglais » a été publié alors qu'il avait 75 ans. À 89 ans, son Quatuor à cordes en fa dièse a été publié, et son Nocturne de l’Éphémère a été exécuté au Queen Elizabeth Hall à Londres ; sa nièce écrit qu'« il put aller sur la scène pour recevoir les applaudissements avec sa modestie coutumière. »[16] Quand il est mort, deux semaines avant son 95e anniversaire, il travaillait à un projet réunissant ses deux amours de la musique et du Tibet : un opéra fondé sur la vie de Milarepa.

Mort

Marco Pallis « s'est retiré dans les Champs Célestes » le 5 juin 1989.

Ouvrages

  • La Vie Active. Ce qu'elle est et ce qu'elle n'est pas, Éditeur : Paul Derain
  • Cimes et Lamas, Éditions Albin Michel, 1955, Éditeur Kailash, 1997
  • Lumières bouddhiques, Éditeur : Fayard
  • Caravane tibétaine, avec Abdul Wahid Radhu, Peuples du Monde, 1991, (ISBN 2907629107 et 9782907629102)
  • La Voie et la Montagne. Quête spirituelle et bouddhisme tibétain, Éditions l'Harmattan, 2010 (ISBN 978-2-2962-11570-5)

Notes

  1. Selon un de ses partenaires d'escalade en Himalaya, “Pallis cache une bonne dose de détermination derrière sa manière douce”. (F. Spencer Chapman, Helvellyn to Himalaya: Including an Account of the First Ascent of Chomolhari [London: The Travel Book Club, 1941], p. 84).
  2. Arnold Dolmetsch (1858-1940), était un pionnier dans le domaine de la musique anglaise ancienne. Son cercle d'amis et de collaborateurs s'étendait à nombre des principaux personnages littéraires et artistiques de la fin du XIXe siècle, incluant William Morris, George Bernard Shaw, Ezra Pound, et W.B. Yeats.
  3. Dolmetsch also influenced Pallis intellectually, through pointing the way to the writings of the traditionalist metaphysician and critic of the modern world René Guénon, and the great Indologist and historian of sacred art Ananda K. Coomaraswamy. These authors helped Pallis to see the indispensable role tradition plays in perpetuating the transcendent and foundational ideals of a civilization. This understanding of tradition per se, was to inform Pallis’ later writings on Tibet and its traditions.
  4. Arnaud Desjardins, écrivain et cinéaste français, raconte une histoire qui confirme, si besoin était, les sources de l'autorité de Pallis. Au début des années 1960, guidé par l'interprète personnel du 14e Dalaï Lama, Desjardins a rencontré et interviewé de nombreux maîtres spirituels tibétains parmi les plus respectés, aujourd'hui en l'exil. « Je me rappelle une conversation, un soir au Sikkim, quand la question fut soulevée, des Occidentaux qui s'étaient approchés suffisamment du Tantrayana pour en comprendre plus que des mots et des formules. Durant la conversation, les personnes présentes ont plus d'une fois parlé avec le plus grand égard et la plus grande déférence, d'un de ces Occidentaux qu'ils nommaient du mot anglais « Tradition ». « Tradition » avait passé quelque temps avec tel-et-tel gourou ; « Tradition » a visité tel-et-tel monastère. Et tout d'un seul coup, il m'est devenu évident que ce M. « Tradition » était Marco Pallis (sous son nom tibétain de Thubden Tendzin)... » (Arnaud Desjardins, Le Message des Tibétains (The Message of the Tibetans [London: Stuart & Watkins, 1969], p. 20)). Parmi les grands maîtres que Pallis a rencontrés se trouve l'abbé de Lachen.
  5. Sous l'influence du bouddhisme, Pallis est devenu objecteur de conscience pendant la Deuxième Guerre mondiale ; pour son service alternatif, il est devenu officier de police à Liverpool.
  6. For more on the relationship between Trungpa and Pallis, see Pallis’ article “Discovering the Interior Life” published in The Sword of Gnosis: Metaphysics, Cosmology, Tradition, Symbolism (New York, NY: Penguin, 1974).
  7. Chögyam Trungpa, Né au Tibet, Ed Buchet/Chastel 1968, Ed. Seuil 1991
  8. The Music of Their Royal Courts (Saga Records, London, 1967); To Us a Child. . . (Abbey “Pan” Records, Eynsham, Oxford, 1968); and Music with her Silver Sound. . . (Decca “Turnabout/Vox” Records, London, 1971).
  9. Thomas Merton, Dancing in the Water of Life: Seeking Peace in the Hermitage (The Journals of Thomas Merton, Volume 5: 1963-1965) (New York, NY: HarperSanFrancisco, 1998), p. 157.
  10. Thomas Merton, A Search for Solitude: Pursuing the Monk’s True Life (The Journals of Thomas Merton, Volume 3: 1952-1960) (New York, NY: HarperSanFrancisco, 1996), p. 279.
  11. Pallis traveled in India with Coomaraswamy's son Rama, who later also became a writer, and knew the elder Coomaraswamy through lengthy correspondence. Pallis corresponded with both Guénon and Schuon and was able in 1946 to visit Guénon at his home in Cairo; Pallis met with Schuon, either in Pallis' flat in London or in Schuon's home in Lausanne, nearly every year for over thirty years.
  12. All of Pallis’ works are currently in print: Peaks and Lamas is published by Shoemaker & Hoard (Washington, D.C., 2005); A Buddhist Spectrum: Contributions to the Christian-Buddhist Dialogue and The Way and the Mountain, are published by World Wisdom (Bloomington, IN, 2003, 2008 respectively).
  13. Jacob Needleman, The Sword of Gnosis: Metaphysics, Cosmology, Tradition, Symbolism (New York, NY: Penguin, 1974).
  14. Après son voyage au Tibet de 1947, Pallis a habité à Kalimpong pendant plusieurs années, retournant en Angleterre en 1952. Kalimpong était alors un centre d'activité littéraire et culturelle, de même qu'un refuge pour ceux qui étaient forcé de fuir le Tibet, y compris le professeur du Dalai Lama, Heinrich Harrer qui, tout de suite après son arrivée à Kalimpong, a commencé à écrire ses Sept Ans au Tibet. Pallis a établi nombre de relations durables à cette époque, y compris une rencontre avec la reine du Bhoutan et sa famille, avec qui il a visité plus tard l'Angleterre, et avec Heinrich Harrer, avec qui Pallis a collaboré plus tard pour exposer la fraude de l'écrivain Lobsang Rampa. Alors qu'il se trouvait à Kalimpong, Pallis, a aussi rencontré Gyalmo Chenmo (la Grand Mère Royal), la mère du Dalaï Lama, et il a développé une relation étroite avec l'abbé du proche monastère de Tharpa Choling.
    Une connaissance de Pallis, autre Anglais expatrié, le moine novice Urgyen Sangharakshita (né Dennis Lingwood) nous présente un aperçu bref mais intéressant de la vie quotidienne de Pallis à Kalimpong : « Le bungalow était situé en haut d'une volée de marches irrégulières et, entouré d'arbres proches et de buissons, était un endroit suffisamment calme et retiré. Là, Thubden La, comme il aimait qu'on l'appelle, vivait avec son ami Richard Nicholson, aussi connu sous le nom de Thubden Shedub, son compagnon de voyage dans Cimes et Lamas. Le déjeuner n'étant pas tout à fait prêt, il me fit faire le tour des lieux. Aux murs se trouvaient des rouleaux peints tibétains, et le parquet ciré était couvert de tapis tibétains. Il y avait des lampes à beurre sur l'autel, et de grandes théières de cuivre sur une étagère, toutes brillantes dans la semi-obscurité, les volets étant à demi fermés. Dans une pièce je pus juste entrevoir une forme qui m'était peu familière : celle d'un clavecin. » (Sangharakshita (D.P.E. Lingwood), Facing Mount Kanchenjunga: An English Buddhist in the Eastern Himalayas [Glasgow: Windhorse Publications, 1991], p. 173).Facing Mount Kanchenjunga
  15. Huston Smith, Review of Marco Pallis, A Buddhist Spectrum in The Eastern Buddhist 15:2, Autumn 1982, 145.
  16. Dominie Nicholls, Quite a Lot (publié à compte d'auteur, 2002) ch. 12.

Lien externe


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