Los Angeles (Californie)

Los Angeles (Californie)

Los Angeles

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Los Angeles (en anglais [lɑˈsændʒələs], en espagnol [los ˈaŋxeles]) est la deuxième plus grande ville des États-Unis après New York. Elle est située dans le sud de la Californie, sur la côte pacifique. Les Américains l'appellent souvent par son diminutif, L.A., prononcé « èl é ». Cette ville est le chef-lieu du comté portant le même nom. Los Angeles signifie « les anges » en espagnol et ses habitants sont appelés Angelenos (quelquefois Angelinos) — les Angelins. Son nom complet est Pueblo de Nuestra Señora la Reina de Los Ángeles del Río de Porciúncula, c'est-à-dire « Le village de Notre-Dame la Reine des Anges de la rivière de Porcioncule »[2].

La population de la municipalité est de 3 834 340 habitants en 2007[1], alors qu'elle n'était que de 11 500 en 1887. Le comté rassemble 10 179 716 habitants[3] alors que l'aire urbaine de Los Angeles (city-region) compte environ 18,5 millions d'habitants [4], ce qui en fait la deuxième agglomération des États-Unis après celle de New York. Mais la municipalité propre de Los Angeles est relativement restreinte face à l'agglomération angeline, même si elle est plus grande que New York et Chicago. Los Angeles est une ville olympique : elle a accueilli les Jeux deux fois (en 1932 et 1984). Mondialement connue pour son activité scientifique et culturelle, elle entend conserver son statut de ville-région mondiale (world city-region)[5]. L.A. est cosmopolite et demeure l'un des points d'entrée d'immigrants les plus importants aux États-Unis. Elle attire les populations grâce à son climat, son style de vie et l'opportunité d'y réaliser son rêve américain.

Sommaire

Histoire

Après avoir été habitée pendant des milliers d'années par les tribus amérindiennes Tongva et Chumash, la baie de Los Angeles est repérée en 1542 par le portugais João Rodrigues Cabrilho. Ce sont ensuite deux missions espagnoles venues du sud qui s'y implantent en 1771 et 1797. Los Angeles est fondée en 1781 en tant que pueblo (village). La Californie est annexée en 1822 par le Mexique, devenu indépendant de l'Espagne, et, quelques années après, des concessions sont offertes par le gouverneur. En 1848, la région passe sous le contrôle des États-Unis, suite à leur victoire dans la guerre contre le Mexique. C'est en 1850 que la ville devient la capitale du comté du même nom. La petite commune n'est alors qu'une simple bourgade de l'Ouest américain, avec ses saloons, ses salles de jeux et ses routes encore en terre.

Le chemin de fer arrive en 1876 et la liaison directe avec la côte est réalisée en 1885. La culture des agrumes, en particulier des oranges, fonde la renommée de la cité jusqu'à New York. Elle passe alors de 2 300 habitants en 1860 à plus de 50 000 en 1890 et atteint les 100 000 habitants en 1900. La découverte de gisements de pétrole au début du XXe siècle provoque un nouvel afflux de population. La ville s'agrandit rapidement en annexant les municipalités voisines. L'industrie aéronautique y prend son essor à la même époque grâce à Lockheed et Douglas, tandis que le cinéma se transforme en véritable industrie, avec comme épicentre le quartier d'Hollywood. Après la Seconde Guerre mondiale, l'étalement urbain gagne la Vallée de San Fernando[6].

En 1992, Los Angeles est secouée par de sanglantes émeutes déclenchées par l'affaire Rodney King, qui voit un automobiliste noir se faire agresser par quatre policiers blancs du LAPD. Cette bavure majeure est filmée par un riverain, ce qui provoque la tenue d'un procès sous haute pression et très médiatisé, procès qui s'est déroulé à Simi Valley ville située au nord de L.A. L'acquittement des policiers prononcé par un jury à majorité blanche soulève une vague de colère dans le quartier populaire et pauvre de South Central. Six jours d'affrontements inter-raciaux aboutissent à l'intervention de la Garde nationale. Le bilan officiel des violences avance le chiffre de 55 morts et plus de 2 000 blessés. Les forces de l'ordre ont procédé à plus de 10 000 interpellations, et les incendies et les pillages ont été estimés à un milliard de dollars de 1992, pour des affrontements tels que les États-Unis n'en avaient plus connu depuis les années 1960. Quelques années plus tard, en 1994 la ville subit un important tremblement de terre à Northridge et voit plusieurs tentatives de sécession de certaines de ses régions, comme la vallée de San Fernando et Hollywood en 2002, sans succès[7]. Aujourd'hui ce sont l'immigration, la montée en importance des minorités et le redéveloppement urbain qui dominent l'actualité de Los Angeles.

Photo panoramique en noir et blanc, prise d'un point élevé ; on voit les toits de Los Angeles
Los Angeles en 1908.

Géographie

Los Angeles est située en Californie du Sud et occupe une partie du bassin éponyme, une plaine côtière accidentée, ainsi que la plupart de la vallée de San Fernando. La ville s'étend sur 1 290,6 km², dont 75,7 km² (5,86%) occupés par des plans d'eau. La distance nord-sud la plus grande est de 71 km, la distance est-ouest de 47 km, et le périmètre total est de 550 km. Selon le Bureau du recensement des États-Unis, la ville est à la huitième place nationale pour la superficie si l'on exclut l'Alaska et Hawaii.

Données naturelles

Article détaillé : Grand Los Angeles.
Vue sur une partie des Monts Santa Monica en quittant Los Angeles et Santa Monica

Los Angeles offre une grande variété de paysages : si l'ensemble est essentiellement urbain, on peut aussi y admirer l'Océan Pacifique avec les côtes des baies de Santa Monica et de San Pedro, et des paysages de montagnes et de collines avec les monts Santa Monica et, plus loin au nord, les San Gabriel Mountains. Cette situation géographique permet aux Angelins de faire du ski et se baigner dans la même journée.

L'altitude maximale est de 1 548 mètres au Sister Elsie Peak. Le principal cours d'eau de Los Angeles est la Los Angeles River, un petit fleuve qui prend sa source dans la vallée de San Fernando et traverse la ville jusqu'à l'océan. Ses rives sont bétonnées sur presque toute sa longueur.

La région de Los Angeles comprend un nombre remarquable d'espèces de plantes indigènes : le pavot de Californie, le matilija poppy, le toyon, et des centaines d'autres. Avec ses plages, ses dunes, ses collines, ses montagnes et ses rivières, elle est riche en écosystèmes divers. Mais certaines espèces sont rares et menacées, comme la Los Angeles sunflower.

Climat de Los Angeles

Graphique climatique de Los Angeles

La ville jouit d'un climat méditerranéen caractérisé par des hivers doux et humides et des étés chauds et secs. Elle profite de 320 jours d'ensoleillement annuel et fait partie de la Sun Belt (« ceinture du soleil »). Les vents venant de l'Océan Pacifique tendent à rafraîchir la côte en été et à les réchauffer en hiver. À l'intérieur des terres, les influences maritimes se font moins sentir, si bien que l'amplitude thermique s'accroît. Les températures peuvent ainsi varier de plusieurs degrés dans les quartiers les plus éloignés du littoral. La plus haute température enregistrée a été de 46,7 °C à Canoga Park en 1985 ; le record de froid s'établit à -7,8 °C en 1989 dans ce même quartier.

Les pluies tombent surtout en hiver (les mois de janvier et février sont les plus humides) et au printemps. Les moyennes annuelles sont de 25,44 mm pour les précipitations (pour un total annuel de 305,3 mm) et de 19,5 °C pour les températures[8],[9].

Relevé météorologique de Los Angeles (Californie) (33°56'N-118°23'W, 30 mètres)
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 10 11 12 13 15 17 18 19 18 16 12 10 14,5
Température moyenne (°C) 15 16 16,5 18 19,5 21 23,5 24 23 21 17,5 15 19,3
Température maximale moyenne (°C) 20 21 21 23 24 26 29 29 28 26 23 20 24,1
Précipitations (mm) 61,0 63,8 50,5 18,3 3,6 0,8 0,3 3,8 7,9 8,6 44,7 42,2 305,3
Source : FORECA[9]

Urbanisme

Los Angeles vue des hauteurs.
On peut remarquer plusieurs quartiers d'affaires symbolisés par la présence d'immeubles et de gratte-ciel, en plus du véritable centre historique, ce qui caractérise bien l'absence de véritable centre-ville à Los Angeles.

La ville de Los Angeles est aujourd'hui considérée par les urbanistes et les géographes comme le modèle et la préfiguration du développement des métropoles américaines. Elle éclipse le modèle de Chicago qui prévalait depuis la fin du XIXe siècle avec la célèbre école de Chicago. Si l'on considère les études récentes[10], la « Cité des anges » apparaît pour beaucoup de spécialistes comme le laboratoire du « postmodernisme urbain »[11].

Tout d'abord, Los Angeles se caractérise par l'absence de véritable centre-ville. En effet, même si pour les Angelins le cœur historique de la ville se situe à La Plaza, endroit où Los Angeles a été fondée, et si le centre-ville est Downtown Los Angeles, les différentes fonctions de commandement sont en fait réparties dans plusieurs quartiers distincts et éloignés. Cette situation trouve son origine dans l'histoire de la ville. À leur arrivée, les nouvelles populations anglo-saxonnes et protestantes tiennent à se démarquer des populations hispanophones déjà présentes et la marque que ces dernières ont imprimé à la ville historique. Motivées par un idéal « pastoral » caractéristique de l'idéologie WASP, ces nouveaux habitants construisent les quartiers de la ville avec une faible densité, afin de garder une proximité avec les espaces naturels et de centrer la vie sociale sur la cellule familiale dotée d'un espace domestique important. À la fin du XIXe siècle, les Angelins choisirent la maison individuelle avec jardin comme forme d'habitat privilégiée. Cette conception de l'organisation urbaine ancra une logique de croissance illimitée de l'agglomération, qui fut rendue possible à mesure que les moyens de transports se multiplièrent et s'améliorèrent : d'abord des transports publics (trains et tramways) remplacés rapidement par l'automobile. Aujourd'hui, son extension en forme de tache d'huile en a fait une agglomération qui s'étend sur plus de 100 km du nord au sud.

Los Angeles Downtown

Cet étalement urbain (urban sprawl en anglais) poussé à l'extrême a pour conséquence d'aller à l'encontre de la recherche d'une proximité avec la nature, les espaces naturels n'étant accessibles qu'après une longue traversée des vastes lotissements pavillonnaires constituant l'immense périphérie de l'agglomération. Celle-ci possède en effet le moins bon score en ce qui concerne le rapport entre les espaces naturels et la superficie totale de toute la côte Ouest[12]. Les déplacements urbains sont également devenus un problème central. Les transports en commun ne peuvent avoir aucune efficacité du fait de l'absence de densité. L'usage de l'automobile détient par conséquent un quasi monopole des déplacements, entraînant une saturation du réseau routier, malgré la création d'un très grand nombre d'autoroutes urbaines reliant les différents quartiers de l'agglomération.

La faible proportion d'espaces publics engendre quant à elle un repli des nombreuses communautés ethniques entre-elles, favorisant la présence lors des élections de « candidats ethniques ». L'architecte Frank Lloyd Wright disait à propos de la ville elle-même : « Penchez le monde sur un côté et tout ce qui ne tient pas très bien glissera vers Los Angeles.»[13]

L'un des symboles de la renaissance du centre de Los Angeles : le Walt Disney Concert Hall

On assiste depuis quelques années à une grande renaissance du centre-ville. Dans les années 1970[14], on éleva des gratte-ciel dans ce quartier, qui se vidait dès la fermeture des bureaux. Au début du XXIe siècle, la municipalité décide de transformer le downtown, en coopération avec des institutions privées. Les objectifs sont de diversifier les fonctions du centre-ville, de revaloriser le patrimoine et de créer des espaces publics. Il s'agit de développer les lieux dédiés au divertissement et à la culture, de former un art district, d'attirer la population et les touristes, de renforcer l'importance de Los Angeles et de son centre par rapport à la vaste agglomération qui n'en a plus vraiment. L'ambition est de mettre en place un "vrai centre-ville pour Los Angeles"[15].

Pour cela, de nombreux projets ont vu le jour, notamment sur l'axe de la Grand Avenue qui devrait être achevé en 2009 et coûter 1,8 milliard de dollars[16], que le maire veut transformer en Champs-Élysées de la côte ouest. Un programme de restauration a vu le jour pour Broadway (vieux cinémas de l'Entre-Deux-Guerres) et pour de nouveaux lofts sur Spring Street. La bibliothèque centrale, érigée dans les années 1920 en style Art Déco a été réhabilitée. De nouveaux bâtiments sont sortis de terre : le Walt Disney Concert Hall signé Frank Gehry (2003), le building de la MTA, la cathédrale Notre-Dame des anges conçue par Rafael Moneo (2002). La concentration d'institutions culturelles (musée d'art contemporain, la Colburn School of Performing Arts) doivent redonner de l'intérêt pour le centre-ville. Les résultats de cette politique de reconquête du centre-ville sont regardés avec attention par les urbanistes du monde entier : beaucoup d'Angelins choisissent de revenir vivre dans le centre où plus de 10 000 lotissements sont actuellement en construction. La redensification urbaine et la création de nouveaux parcs vont donc changer le visage de la ville d'ici quelques années[17]. Cependant, Grand Avenue est plutôt fréquentée par les classes moyennes ou riches, et est propice à la gentrification, tandis que les ghettos existent toujours.

Divisions

La superficie de la ville étant importante, Los Angeles est divisée en un grand nombre de quartiers. La plupart de leurs noms a pour origine des zones rurales qui furent annexés par ou étaient consolidés avec Los Angeles au fil du temps, la géographie, les rues principales, les noms de propriétaires fonciers. Ces divisions n'ont pas de statut légal mais ont une grande importance pour les habitants pour des raisons culturelles et financières. Parmi ces quartiers, Hollywood est célèbre pour ses studios de cinéma. De nombreux noms de quartiers témoignent de l'origine de leurs habitants, comme Little Armenia, Thai Town, Historic Filipinotown, Little Ethiopia et Little Persia). L'ensemble reflète la diversité et la richesse démographique de la région.

La ville de Beverly Hills est la résidence de nombreuses célébrités. Cette municipalité est une enclave dans la ville de Los Angeles. Au sud de Los Angeles se trouvent d'autres municipalités comme Compton ou Long Beach d'où sont issus des rappeurs célèbres comme Dr. Dre, Ice Cube ou encore The Game ou Snoop Dogg.

Problèmes environnementaux

Les transports en commun sont moins développés qu'à San Francisco ou New York City à cause des trop faibles densités de l'agglomération. Le système du covoiturage, encouragé par la municipalité, n'a pas le succès escompté. Un réseau de pistes cyclables a été développé ainsi qu'un réseau de lignes de bus express, pour tenter de proposer une alternative à l'automobile.

Le smog, particulièrement intense à Los Angeles, est un nuage de pollution provoqué par les gaz d'échappement et les rejets industriels. Dès qu'un certain seuil est dépassé, un avis d'alerte est lancé par les autorités de la ville ; les déplacements en voiture y sont alors limités au strict nécessaire, et les usines doivent cesser de brûler des hydrocarbures. Actuellement, de nouvelles mesures sont à l'étude pour améliorer la qualité de l'air dans les années à venir.[18]. Le lancement, le 20 novembre 2006, par les ports de Los Angeles et de Long Beach, d'un plan visant à réduire la pollution de l'air d'au moins 45 % en 5 ans dans la Baie de San Pedro et au niveau de tous les transports et équipements, montre que la lutte contre la pollution est une priorité[19].

La ville est située sur la faille de San Andreas, et le risque de séisme y est très élevé. Le tremblement de terre majeur le plus récent est celui de Northridge en 1994 dont l'épicentre se situait dans la vallée de San Fernando. Les dommages qu'il a causés ont coûté plus de vingt-cinq milliards de dollars[20]. D'autres tremblements de terre importants ont affecté l'agglomération : celui de Whittier Narrows en 1987 qui s'est produit dans la vallée de San Gabriel ou encore ceux de Sylmar en 1971 et de Long Beach en 1933. Néanmoins, la plupart des nombreux séismes qui ont lieu dans la région sont mineurs, les habitants en perçoivent souvent un ou deux par an, sans que des dégâts soient occasionnés ; beaucoup d'autres séismes ne sont relevés que par les sismographes. De nombreux spécialistes, et notamment l'Institut de géophysique américain (USGS), attendent un séisme majeur dans le futur[21]. The big one est le terme employé par les Californiens pour désigner cette catastrophe éventuelle.

Démographie

Population de la ville de Los Angeles
Année 1900 1910 1920 1930 1940 1960 1980 1990 2000 2005 2007
Habitants 102 000 319 000 577 000 1 238 000 1 504 000 2 479 000 2 967 000 3 485 000 3 694 820 3 845 541 3 834 340[1]

Il y a plus de 140 nationalités différentes qui sont représentées à Los Angeles, où l'on parle au moins 224 langues : c'est l'un des principaux foyers d'immigration du pays (gateway city). Les populations hispaniques et asiatiques y croissent particulièrement rapidement : en 1970, on pouvait recenser 18,4 % de latinos, contre 40 % en 1990[22]. Certains Hispaniques parlent souvent le spanglish ou l'espagnol dans leurs quartiers (les barrios) ; la communauté asiatique est la seconde plus importante aux États-Unis et celles des Japonais aussi. Les Persans de Los Angeles sont la communauté la plus grande de la ville : les Irano-américains de Californie se concentre dans le quartier de Westwood et dans la ville de Beverly Hills. Des centaines de milliers d’Iraniens[23] sont arrivés dans cette région à partir de 1979. Aujourd’hui, le bassin de Los Angeles abrite la plus importante concentration d'Iraniens hors d'Iran, si bien que l'on parle de « Tehrangeles ». La ville accueille les plus grandes populations d'Arméniens, Cambodgiens, Philippins Guatémaltèques, Israéliens, Coréens, Mexicains et Hongrois en dehors de leurs pays respectifs.

Population des 10 plus grandes villes de Californie (2005)[24]

Recensement de 2000

Entrée du Chinatown dans le downtown

Au recensement de 2000, il y avait 3 694 820 habitants et 798 407 familles dans la ville. La densité de population était de 7 876,8 habitants par km². Ce chiffre peut sembler faible par rapport aux densités des métropoles européennes[25] ou même américaines[26]. Mais il s'agit d'une moyenne qui cache des disparités de peuplement importantes entre les zones peu habitées comme les monts Santa Monica[27] des secteurs très urbanisés situés plus au sud. Certains quartiers seraient à la seconde place après New York en termes de densité, s'ils étaient indépendants de Los Angeles.

Pyramide des âges de la ville de los Angeles

En 2000, 26 % de la population avait moins de 18 ans, 11,1 % avait de 18 à 24 ans, 34,1 % de 25 à 44 ans, 18,6 % de 45 à 64 ans, et 9,7 % de personnes âgées de plus de 65 ans. L'âge moyen était de 32 ans.

Comme les autres métropoles américaines, les contrastes de richesse sont fortement marqués à Los Angeles. L'un des quartiers les plus riches est celui de Beverly Hills (laquelle est vraiment une ville indépendante), alors que les zones noirs et hispaniques sont souvent des poches d'indigence. 30,3 % des personnes ayant moins de 18 ans et 12,6 % de ceux âgés de 65 ans ou plus étaient en situation de pauvreté au début du XXIe siècle.

Concernant les origines des habitants, le recensement de 2000 montre que : sur 2 812 114 personnes nées aux États-Unis dans la ville, 1 485 576 sont nées en Californie, 663 746 viennent d'un autre État de l'Union, et 31 792 sont nées dans un territoire comme Porto Rico, Guam… Sur les 1 512 720 habitants nés à l'étranger, 100 252 viennent d'Europe, 376 767 d'Asie, 20 730 d'Afrique, 4 104 d'Océanie, 996 996 d'Amérique latine et 13 859 des autres pays d'Amérique du Nord. Los Angeles continue d'attirer de nombreux migrants.

Los Angeles est une ville multiethnique. En comparaison avec les autres cités californiennes, elle compte une proportion plus importante d'Hispaniques, qui sont aujourd'hui majoritaires dans le comté de Los Angeles. La part des noirs est relativement élevée. La ville de San Francisco compte davantage d'Asiatiques dans sa population totale[28].

Répartition de la population de Los Angeles par groupe ethnique et culturel[29]

Groupe Los Angeles Californie États-Unis
Blancs 31,1 %
46,7 %
67,1 %
Noirs 9,5 %
6,4 %
12,9 %
Asiatiques 11,8 %
10,8 %
4,2 %
Hispaniques 44,6 %
32,4 %
13,1 %
Autres 3 %
3,7 %
n.d.
De nuit, l'insécurité augmente y compris dans le Downtown[réf. nécessaire]

La composition de la population et les flux migratoires expliquent en partie la répartition des religions à Los Angeles : les catholiques sont majoritaires étant donné l'importance de la population hispanique. Avec 590 000 personnes en 2000[30], la population juive est la deuxième du pays derrière celle de New York. En outre, les groupes sectaires sont également bien représentés, notamment la scientologie.

Criminalité

Selon la COMPSTAT Unit du Los Angeles Police Department, chargée d'établir des statistiques sur la ville, Los Angeles a vu décliner de manière importante les actes de violence depuis le milieu des années 1990 : l'année 2005 a été un record à ce niveau, avec 43 231 actes de violence, dont 487 homicides. On peut comparer avec l'année 1992 durant laquelle 72 667 crimes[31] ont été recensés dont 1 096 homicides. La baisse de la criminalité violente s'est poursuivie en 2006[32].

Malgré les clichés négatifs ­— L.A est appelée "gangland" — les statistiques montrent que, en comparaison avec d'autres grandes villes, Los Angeles se porte relativement bien : elle a un indice de criminalité inférieur à celui de La Nouvelle-Orléans, Chicago et Détroit. Parmi les plus grandes villes du pays, seule New York City a un taux de criminalité inférieur. Selon une étude de 2001 effectuée par le National Drug Intelligence Center, le comté de Los Angeles abrite 1 350 gangs qui regroupent 152 000 individus. Si les poursuites en voiture se produisent plus souvent que dans les autres villes, c'est en partie à cause de la complexité et de la taille du réseau autoroutier de la ville[33].

Économie

Article détaillé : Économie du Grand Los Angeles.
Le célèbre panneau Hollywood de Los Angeles

Le poids économique de l'agglomération angeline est considérable : en 2002, le PNB de la métropole était de 411 milliards de dollars[34], c'est-à-dire qu'elle produit plus de richesses que les Pays-Bas[35] par exemple. Le PNB de l'agglomération représente plus de 3,3 % du PIB américain.

Los Angeles est célèbre pour être le principal centre de production cinématographique aux États-Unis, le plus rentable au monde, mais devancé par le nombre des productions de Bollywood, en Inde. Le nom d'Hollywood, le quartier dans lequel cette production a lieu, est devenu synonyme de cette industrie. On remarque cependant ces dernières années une augmentation de la concurrence à ce niveau, et de plus en plus de productions sont réalisées dans d'autres villes des États-Unis, ou au Canada, à Vancouver (surnommée Hollywood du nord) et à Toronto. Autrefois, l'aéronautique et le pétrole étaient les domaines économiques dominants de la ville, mais ont été remplacés aujourd'hui par les finances, les télécommunications, la loi, la santé et les transports. Le Port de Los Angeles avait un trafic de 65 millions de tonnes en 1994[36].

Plus de 60 % des entreprises californiennes ont installé leur siège social à Los Angeles, et, bien que la ville soit le siège de nombreuses sociétés (dont trois font partie du classement Fortune 500), ce nombre quadruple si l'on considère son agglomération ; la plupart des compagnies ayant préféré s'installer dans les zones où les impôts sont moins importants.

Le bassin de Los Angeles, en particulier sa partie occidentale, est exploité pour son pétrole : depuis le début du XXe siècle, 30 000 puits ont été creusés ; aujourd'hui, environ 2500 sont toujours exploités[37].

La ville abrite de nombreux immigrants mexicains, dont un grand nombre d'illégaux, qui se trouvent souvent relégués aux plus basses tâches de l'économie de la ville, comme le personnel d'entretien.[réf. nécessaire]

Tourisme

Hollywood Walk of Fame sur le Hollywood Boulevard.

L'industrie touristique est peu développée à Los Angeles. Les touristes s'orientent généralement vers les nombreux parcs à thèmes de la région tels que Disneyland ou Universal Studios Hollywood.

Le parcours touristique classique inclut aussi généralement un tour dans les artères célèbres telles que Sunset Boulevard, Santa Monica Boulevard, Melrose Avenue, le Pacific Coast Highway ou le célèbre Rodeo Drive à Beverly Hills qui abrite de nombreuses boutiques de luxe.

Venice Beach au Sud-Ouest de la ville est un site proposant de nombreuses activités. Outre une plage très large et surveillée, les touristes visitent les nombreuses petites boutiques de souvenirs, de vêtements, de gadgets, etc., font du roller ou du vélo sur les pistes cyclables longeant le plage, ou regardent les quelques peintres ou musiciens s'y produisant quotidiennement. Quelques kilomètres plus à l'ouest, Malibu est célèbre pour ses plages et ses villas de luxe.

Los Angeles est, avec son quartier d'Hollywood, un des hauts lieux de l'industrie cinématographique. Outre le panneau Hollywood, symbole du quartier, le Grauman's Chinese Theatre sur Hollywood Boulevard, diffusant tous les blockbusters en avant-première mondiale, et un tour des maisons de stars (depuis la rue) à Beverly Hills à l'aide d'un Star Mansion map sont les activités courantes des touristes amateurs de cinéma.

Culture

Los Angeles est souvent désignée comme la capitale mondiale du divertissement à travers ses imposantes industries cinématographiques et télévisuelle, ainsi que musicale et artistique. La ville compte aussi 379 parcs dont la superficie totale est de 63,5 km²[38]. Griffith Park est le plus grand parc urbain du monde. Le plus vieux parc de la ville a été créé en 1781 et se trouve dans le El Pueblo de Los Angeles Historic Monument, près de Union Station. Les stars hollywoodiennes ont leur nom sur la célèbre Walk of Fame.

Les habitants de la ville de Los Angeles sont servis par la Los Angeles Public Library (LAPL) et ses annexes. La bibliothèque centrale est située dans Downtown et a été reconnue National Historic Site. Un grand nombre de villes périphériques ont leur propres bibliothèques. Les zones non-incorporées du comté de Los Angeles et quelques des petites villes sont servies par la Los Angeles County Public Library.

Musées

Panorama du Getty Center

Plusieurs institutions culturelles sont aussi présentes dans la ville, les plus importantes étant le Musée d'art du comté de Los Angeles (Los Angeles County Museum of Art (LACMA)), le Getty Center, le Museum of Contemporary Art (MOCA), le Museum of Neon Art (MONA), le Norton Simon Museum, le Museum of Tolerance, le Skirball Cultural Center, le Latino Museum of History, Art, and Culture, le George C. Page Museum, le Musée national des Américains japonais, le California Science Center, ainsi que le Natural History Museum of Los Angeles County. La Huntington Library and Art Gallery, ouverte au public en 1928 et créée par Henry Edwards Huntington, propose une bibliothèque de plus de 10 000 ouvrages dont de nombreux livres anciens, un musée d'art et un jardin botanique très réputé pour son cactus garden.

Los Angeles est aussi un véritable musée à l'air libre de peintures murales, dont certaines de Diego Rivera, David Alfaro Siqueiros et Jose Clemente Orozco[39]; elle serait la ville à en contenir le plus grand nombre. Elle abrite quelques uns des graffiti les plus connus du monde, par exemple ceux du Belmont Tunnel. On peut aussi trouver de nombreuses sculptures dans les parcs de la ville, dont ceux de l'Université du Judaïsme et de l'Université de Californie à Los Angeles.

Arts vivants

Il existe de nombreux lieux de représentation théâtrale à Los Angeles : le Music Center (composé du Dorothy Chandler Pavilion, siège de l'Opéra de Los Angeles et de l'Ahmanson Theater, où sont jouées les grosses productions de Broadway), le Ford Amphitheater, le Greek Theater, le Hollywood Bowl, le Pantages Theatre, et le Kodak Theater. Parmi les autres centres culturels de Los Angeles, le Walt Disney Concert Hall tient une place importante car c'est là que se produit le célèbre Orchestre philharmonique de Los Angeles.

Media

Le journal quotidien le plus important de la région est le Los Angeles Times. La Opinión est lu par la communauté hispanophone. Il existe aussi une grande variété de journaux régionaux et d'information locale, de magazines et d'hebdomadaires, dont le Daily News du Los Angeles Newspaper Group, que l'on trouve surtout dans la vallée de San Fernando, L.A. Weekly, L.A. City Beat, Los Angeles magazine, Los Angeles Business Journal, Los Angeles Daily Journal, le Hollywood Reporter. On peut aussi ajouter de nombreux périodiques présents dans les communautés d'immigrants ou parlant d'autres langues.

Au niveau de la radio et de la télévision, le public du Grand Los Angeles a accès à un grand nombre de chaînes locales. Les chaînes majeures sont KABC-TV 7 (American Broadcast Company), KCBS 2 (CBS), KNBC 4 (NBC), KTTV 11 (FOX), KTLA 5 (The WB Television Network), et KCOP 13 (UPN). Il y a aussi de nombreuses chaînes espagnoles ou indépendantes dans la région.

Religion

Centre-ville de Los Angeles : la U.S. Bank Tower. C'est le plus haut gratte-ciel de la Côte Ouest des États-Unis. Résistant aux séismes et accueillant des bureaux, il est devenu l'un des symboles de la ville et de la Californie.

La grande diversité démographique de Los Angeles fait que toutes les religions du monde sont représentées : l'islam, le bouddhisme, l'hindouisme, le zoroastrisme, le sikhisme, l'Église orthodoxe… L'Église catholique administre le diocèse de Los Angeles, le plus important du pays, qui est dirigé par Roger Cardinal Mahony, et qui regroupe plus de 5 millions de croyants[40]. La cathédrale Notre-Dame des anges est aussi haute qu'un immeuble de 12 étages et peut accueillir plus de 3 000 fidèles.

La ville abrite la deuxième population de religion juive des États-Unis après New York. On peut y trouver de nombreuses synagogues, dont la plupart sont situées dans la vallée de San Fernando et à West Los Angeles. La plus ancienne (et abandonnée), la Breed Street Shul, est située à East Los Angeles. Elle est devenue musée historique.

L'Église de scientologie est présente dans la ville depuis le 18 février 1954, et le Celebrity Center fait partie de ses nombreux musées, églises et lieux de recrutement. On note aussi la présence historique des mormons, dont le temple situé à West Los Angeles est le deuxième plus important lieu de la religion.

Bâtiments et architecture

Article détaillé : Architecture aux États-Unis.

Au niveau architectural, on peut relever plusieurs bâtiments remarquables, comme la Los Angeles Central Library (1926) de Bertram Grosvenor Goodhue dont l'apparence évoque les bâtiments de l'ancienne Égypte et d'autres civilisations antiques[41], la gare centrale Union Station mêlant les styles colonial espagnol et mission revival et l'hôtel de ville dont le sommet évoque le Mausolée d'Halicarnasse. Le Bradbury Building (1893) est un bâtiment remarquable pour sa façade de style Renaissance italienne de brique brune, sa cour intérieure, ses nombreux escaliers, ascenseurs, et pour les centaines de motifs végétaux qui ornent leurs balustrades de fer. De construction récente, le bâtiment de la Metropolitan Transit Authority incorpore certains éléments faisant référence au style Art déco, que l'on peut retrouver sur certains immeubles du centre-ville comme l'Eastern Columbia construit en 1930 et transformé en lofts au début du XXIe siècle.

Gratte-ciel de Los Angeles

L'architecture moderne apparaît à travers les travaux de Paul Williams, l'architecte du Shrine Auditorium et du Theme Building, le bâtiment représentatif de l'Aéroport international de Los Angeles (avec Welton Becket), de la Los Angeles County Courthouse, du Los Angeles County Hall of Administration; et de bâtiments situés à Beverly Hills; et de ceux de Frank Gehry, comme le Walt Disney Concert Hall, le California Aerospace Museum, la Loyola Law School. Gehry est actuellement chargé de la supervision du Grand Avenue Project.

Parmi les principaux gratte-ciel de Los Angeles qui dominent la ville, on peut citer la U.S. Bank Tower (310 m), le Aon Center (262 m), la Two California Plaza (229 m), la Gas Company Tower (228 m), l'ARCO Center (224 m), la 777 Tower (221 m), la Wells Fargo Tower (220 m), la Figueroa at Wilshire (219 m), la Bank of America Tower (213 m) et la Paul Hastings Tower (213 m).

Los Angeles dans les arts

Los Angeles dans la littérature

Los Angeles est devenu un territoire fertile pour les écrivains de fiction durant le XXe siècle. La plupart des textes et des romans publiés à son sujet dressent le portrait d'une ville complexe et soulignent les différences qui existent entre sa réputation publique et la réalité. Parmi les auteurs principaux, on peut citer Raymond Chandler et ses romans noirs, Ross Macdonald qui écrit dans la lignée de ce dernier tout en donnant à ses personnages une plus grande profondeur psychologique, Walter Mosley, James Ellroy et Joseph Hansen. Le livre de Nathaniel West, The Day of the Locust, dépeint les mauvais côtés du rêve hollywoodien. Ray Bradbury a vécu à Los Angeles et y a écrit ses romans et nouvelles de science-fiction.

Œuvres principales

Le monde de la littérature a très vite rejoint celui du cinéma à Los Angeles: des dizaines de milliers de scénarios y ont été rédigés par ses habitants, et l'industrie cinématographique a très vite attiré un grand nombre d'auteurs comme Francis Scott Fitzgerald, Aldous Huxley, Tennessee Williams, Evelyn Waugh, et William Faulkner.

Los Angeles au cinéma

Les rues bordées de palmiers sont l'un des symboles de Los Angeles comme ici dans le quartier d'Hollywood

Berceau du mythe hollywoodien, Los Angeles a logiquement fasciné une multitude de réalisateurs américains, dont Michael Mann. Deux de ses films prennent place à Los Angeles :

  • Heat est l'histoire d'une traque au cœur de la mégapole entre un chef de gang, incarné par Robert De Niro, et un policier insomniaque, incarné par Al Pacino. Ce thriller se termine notamment par une scène d'anthologie près des pistes de l'aéroport de Los Angeles.
  • Collateral est l'histoire de la rencontre d'un chauffeur de taxi (Jamie Foxx) et d'un tueur à gages (Tom Cruise) au cours d'une nuit dans Los Angeles. Filmé entièrement en caméra numérique, le film traite autant de l'affrontement psychologique entre les deux personnages que de la mobilité urbaine propre à Los Angeles. Le sang-froid du tueur et la capacité du chauffeur de taxi à se mouvoir aussi habilement au sein de cet espace urbain démesuré (la fameuse « grille ») participent de la même logique implacable et meurtrière.

David Lynch, qui habite la ville de Los Angeles, y a tourné beaucoup de ses films :

  • Lost Highway, qui présente un meurtre du point de vue des différentes personnalités de l'assassin
  • Mulholland Drive, un film onirique sur le monde du cinéma à Los Angeles et qui tire son nom d'une route serpentant les collines au-dessus de la ville
  • Inland Empire, tourné au moyen de la technologie numérique, abordant à nouveau le sujet des tournages hollywoodiens

D'autres films célèbres voient leur scénario se dérouler à Los Angeles :

  • L.A. Confidential de Curtis Hanson montre le Los Angeles des années 1950, victime de règlements de comptes à la suite de mort d'un des principaux caïds de la ville.
  • Les princes de la ville de Taylor Hackford : dans les années 1980, trois cousins Chicanos, membres du gang Vatos Locos, vont chacun suivre une route différente. Le film incarne la décadence des jeunes du barrio et met en scène l'univers glauque des prisons et des quartiers difficiles.
  • Nowhere, film de Gregg Araki sur la jeunesse américaine qui souffre d'un manque de repères, désorientation qui trouve sa métaphore dans le tissu urbain de la ville.
  • Collision orchestre le croisement de destins de nombreux personnages en l'espace de 36 heures.
  • Il y a également des films qui parlent de la communauté mexicaine immigrée. Born in east L.A., une comédie de Cheech Marin, parle d'un Chicano né au quartier mexicain d'East Los Angeles qui se voit expulsé par erreur au Mexique, un pays qu'il ne connaît pas.
  • Notons aussi la présence de Training Day d'Antoine Fuqua en 2002. Ce thriller nous promène dans les quartiers un peu chauds de la ville, tels que la Jungle ou autres.

Jeu Vidéo

Le célèbre jeu ' Grand Theft Auto ' s'est inspiré de la ville de Los Angeles pour son 5° opus " Grand Theft Auto: San Andreas". Le jeu vidéo de course Midnight Club: Los Angeles dispose l'ensemble de la ville de Los Angeles. Le jeu vidéo " True Crime: Street of LA " s'est aussi basé sur la ville.

Los Angeles en musique

Plus que des morceaux consacrés à la ville, L.A. a vu naître et abrite toujours de nombreux artistes particulièrement attachés, en bien ou en mal, à la mégalopole et qui en parlent régulièrement dans leurs chansons. Les genres les plus représentatifs sont le rap (west coast), certains sous-genres du heavy metal (glam metal, thrash metal) et le punk rock (sous-genre californien) et notamment :

Scolarité

L'auditorium Bovard à l'Université de la Californie du Sud

Les écoles de la ville sont gérées par le Los Angeles Unified School District, le deuxième système des États-Unis en termes de nombre d'élèves (plus de 720 000 en 2006). Avec le vote de la Proposition 13 en 1978 dans l'état, les districts scolaires urbains assistèrent à une diminution de leurs moyens, et le LAUSD souffrit particulièrement pendant plusieurs années de sous-financement, de surpopulation des classes et de mauvaise maintenance des locaux. Les parents riches préféraient souvent envoyer leurs enfants dans les écoles privées, ceux des classes moyennes quelquefois déménageaient en banlieue pour faire entrer leurs enfants dans d'autres districts. Depuis, la situation s'est considérablement améliorée puisque le LAUSD s'est lancé dans un programme de construction de nouvelles écoles dans le but d'accueillir tous les élèves dans de meilleures conditions.[réf. nécessaire] Il existe aussi 2 lycées français réputés dans la ville : le Lycée International de Los Angeles (LILA) [2] et le Lycée Français[42].

Parmi les universités présentes dans la ville, on peut citer les prestigieuses Université de Californie à Los Angeles (UCLA - publique) et Université de la Californie du Sud (USC - privée) qui sont considérées comme faisant partie des meilleures universités de la Côte Ouest et du monde. On peut aussi citer de nombreuses autres universités, comme l'Université d'État de Californie à Los Angeles (CSULA - publique), l'Université d'État de Californie à Northridge (CSUN - publique), la Loyola Marymount University (LMU) (privée), l'Occidental College (Oxy) (privée), la Southwestern University School of Law (privée) et la Southern California Institute of Architecture (SCI-Arc) (privée). En plus de ces universités, la ville contient un nombre élevé de community colleges. La région du Grand Los Angeles accueille d'autres universités de premier rang, comme le California Institute of Technology à Pasadena.

Politique

Article détaillé : Liste des maires de Los Angeles.
Hôtel de ville de Los Angeles

La ville a un système de maire fort. Le maire actuel est Antonio Villaraigosa, d'origine hispanique. Il y a 15 départements dans le conseil de ville. Les autres officiels élus sont le procureur de ville, Rocky Delgadillo, qui poursuit les délits mineurs commis à l'intérieur de la ville, et le city controller, Laura Chick. Le district attorney, élu par les électeurs du comté, poursuit les crimes majeurs.

Pour rendre le gouvernement municipal plus attentif aux attentes des citoyens et pour améliorer la gestion des différents quartiers, le conseil municipal a institué des conseils de voisinage. Ces conseils consultatifs, proposés pour la première fois par le conseiller Joel Wachs en 1996, ont été délimités dans la Charter Reform de 1999. Le territoire géré par chaque conseil n'est pas forcément identique à celui du quartier tel qu'il est traditionnellement perçu par la population.. Plus de 90 conseils ont ainsi été formés et chaque habitant peut voter pour la composition du conseil de son quartier. Bien qu'ils n'aient en réalité que peu de pouvoir, ils ont déjà fait pression sur le conseil municipal lors d'affaires importantes, par exemple lors de leur opposition à un projet consistant à augmenter le prix de l'eau qui était dirigé par la Ville.

Au niveau judiciaire, la Los Angeles County Superior Court a juridiction sur les procès serieux (felonies) répondant à la loi de l'état, tandis que la U.S. District Court for the Central District of California s'occupe de tous les procès fédéraux. Les deux institutions occupent plusieurs vastes bâtiments situés dans le quartier Civic Center du centre-ville. Toute la ville de Los Angeles et ses plus importantes banlieues étant situées dans le même comté, la cour supérieure du comté et la cour fédérale de district sont toutes les deux les plus importantes des États-Unis d'Amérique.

Évolution politique

Los Angeles est une ville californienne plus conservatrice que sa rivale du nord San Francisco mais plus libérale que San Diego, sa voisine du sud. Les élections municipales étant non partisanes en Californie, les candidats ne sont donc pas élus en fonction de leur étiquette politique mais en fonction de leur charisme ou de leur capacité à constituer une coalition autour d'eux-mêmes, même si la tendance politique de chaque candidat n'est pas anodine.

En 1973, les Angelins choisissent leur premier maire noir, le démocrate Tom Bradley, réélu à cinq reprises. En 1993, c'est le républicain Richard Riordan qui prend les rênes de la municipalité pour deux mandats. En 2001, non rééligible, Riordan laisse la place à James Hahn, un démocrate.

En mai 2005, les habitants de Los Angeles élisent leur premier maire hispanique depuis 1872. Soutenu par une vaste coalition englobant juifs, noirs, hispaniques, Richard Riordan ou Barbara Boxer, le démocrate Antonio Villaraigosa est élu avec 59 % des voix contre 41 % au maire sortant. L'élection de Villaraigosa est la première grande consécration du poids politique des hispaniques dans l'état, d'autant plus qu'ils représentent 46 % des habitants de Los Angeles. Ce dernier s'est engagé dans une politique de protection de l'environnement et de lutte contre les gaz à effet de serre : il a par exemple annoncé en 2006 qu'il fera planter un million d'arbres à Los Angeles et qu'il encouragera les carburants « propres » avant la fin de son mandat[43].

Transport

Article détaillé : Transport à Los Angeles.
Le vaste réseau autoroutier de Los Angeles et de sa région

Les rues de la ville forment un plan en damier important dont les axes principaux sont les autoroutes et les surface streets, aussi appelées boulevards. Parmi les principales rues est-ouest, on peut citer Ventura, Hollywood, Sunset, Wilshire, Santa Monica et Beverly. Il existe d'autres rues célèbres dans la ville qui n'ont pas le titre de boulevards, bien que ce soient aussi des axes importants. On peut citer pour exemple: Mulholland Drive, Pacific Coast Highway, Melrose Avenue, Florence Avenue, Normandie Avenue, Vermont Avenue, La Brea Avenue, Figueroa Street, Grand Avenue, Central Avenue et Alameda Street.

Los Angeles est connue pour ses nombreux nids-de-poule qui sont la cause d'accidents. Les fonds concernant la voirie sont en effet insuffisants pour maintenir le gigantesque réseau routier de la ville. Ce problème a été la cause principale de la tentative de sécession de la Vallée de San Fernando en 2002. En décembre 2005, une opération visant à reboucher ces nids-de-poule a eu lieu dans la Vallée, mais le problème n'est pas encore résolu à l'heure actuelle. La ville est aussi le théâtre de nombreuses courses poursuite qui peuvent durer des heures tant le système routier et autoroutier est vaste et complexe, et qui sont souvent relayées par les chaînes de télévision locales.

Contrairement à l'assertion d'une chanson populaire, qui dit que « personne ne marche à L.A. » (nobody walks in L.A.), plusieurs lieux de la ville sont très fréquentés par les piétons, surtout dans le centre-ville et dans les nombreux quartiers commerciaux. Il y est alors souvent plus rapide de marcher que de conduire, à cause du manque de parcs de stationnement et du très grand nombre d'automobiles. Malgré son étendue, Los Angeles n'est pas comparable à la ville de Memphis qui est une véritable agglomération vide de piétons.

Autoroutes urbaines

Échangeur autoroutier à Los Angeles

Los Angeles est le nœud central d'un réseau d'autoroutes (freeways) très important : plus de 1000 kilomètres dans toute l'agglomération[44]. La ville est en effet considérée comme une sorte de « capitale » des embouteillages et de la voiture. Ses autoroutes totalisent des déplacements quotidiens de quelques 160 millions de kilomètres. La qualité du réseau est reconnue, mais l'augmentation croissante des embouteillages depuis plusieurs années pousse les autorités à développer d'autres moyens de transport. Les principales autoroutes sont la Golden State (I-5) (nord-sud), la San Diego (405), la U.S. Road 101, la California State Road 1, la Santa Monica (I-10). L'heure de pointe se situe entre 6 et 9 heures du matin le weekend et le soir entre 15 et 19 heures.

Aéroports

Los Angeles est aussi la métropole qui possède le plus d'aéroports au monde. L'aéroport principal de la ville et de sa région, l'aéroport international de Los Angeles, est choisi par la plupart des visiteurs internationaux. Il se place au 5e rang mondial avec 60 millions de passagers qui y transitent chaque année[45]. Les autres aéroports notables sont l'aéroport international d'Ontario, l'aéroport Bob-Hope (ancien Aéroport de Burbank), l'aéroport municipal de Long Beach et l'aéroport international John-Wayne. Los Angeles World Airports, un département de la municipalité de Los Angeles, est chargé d'administrer ceux de Los Angeles (LAX), Ontario (ONT), Van Nuys (VNY) et Palmdale Regional (PMD)[46].
Los Angeles possède aussi un héliport (Century City Heliport, code AITA : CCD).

Ports

Les ports de Los Angeles et de Long Beach forment ensemble le Los Angeles-Long Beach Port, le troisième du monde pour le trafic de conteneurs. Des ports de tailles moyennes et de plaisance jalonnent le reste de la côte, comme celui de Marina del Rey ou de Redondo Beach, qui accueillent de nombreux yachts. Il existe aussi un système de ferries permettant de rejoindre la ville d'Avalon, située sur l'Île Santa Catalina, au large de la ville.

Transport ferroviaire

Le transport ferroviaire des marchandises terrestres est assuré par la Union Pacific et la BNSF Railway. Union Station est la principale gare de passagers de Los Angeles.

Transports en commun

La Los Angeles County Metropolitan Transportation Authority et d'autres agences dirigent le système étendu de lignes de bus et de métro qui sont utilisés par environ un million de personnes chaque jour. Les lignes principales sont les lignes rouge, or, bleu, verte et orange, celui-ci spécialement dédiée au bus. Celle-ci est desservie par des bus désignés sous le nom de "Metro Liners" facilement reconnaissables à leur apparence originale et leur longueur.[47]. De nombreux projets visant à améliorer et à agrandir ces lignes sont à l'étude ou en cours de réalisation : depuis peu, le métro relie Hollywood ou Mid-Wilshire au centre. Une navette permet de rejoindre ce quartier depuis Union Station jusqu'à l'aéroport. Au début du XXIe siècle, la ville a également réactivé une ligne de chemin de fer qui va du centre vers le port au sud[48]. Cependant, à peine plus de 10 % des moyens de transport utilisés sont en commun, contre 50 % à New York[49], ce qui montre que Los Angeles reste encore la ville de l'automobile.

Sports

Article détaillé : Sport à Los Angeles.

La région de Los Angeles offre un environnement diversifié, favorable aux activités sportives et aux loisirs de plein air. Des milliers de kilomètres de pistes traversent la ville et ses environs, que l'on peut emprunter à pied, à vélo ou à cheval. Il est possible de pratiquer une grande variété d'activités dans le comté, dont le ski, l'escalade, le Beach-volley et la planche à voile. Ces deux derniers sports ont d'ailleurs été inventés dans la région (même si leurs prédécesseurs ont été inventés par Duke Kahanamoku à Hawaii).

Samuel Pahlsson des Anaheim Ducks
Équipe Sport Fondé en Ligue Stade
Los Angeles Dodgers Baseball 1884 Major League Baseball: National League Dodger Stadium
Los Angeles Angels Baseball 1961 Major League Baseball: American League Angel Stadium of Anaheim
Los Angeles Lakers Basket-ball 1946 National Basketball Association: Conférence Ouest Staples Center
Los Angeles Clippers Basket-ball 1970 National Basketball Association: Conférence Ouest Staples Center
UCLA Bruins Omnisports 1919 National Collegiate Athletic Association Rose Bowl
USC Trojans Omnisports 1880 National Collegiate Athletic Association LA Memorial Coliseum
Los Angeles Sparks Basket-ball 1997 WNBA: Conférence Ouest Staples Center
Los Angeles Kings Hockey sur glace 1967 National Hockey League: Conférence Ouest Staples Center
Anaheim Ducks Hockey sur glace 1993 National Hockey League: Conférence Ouest Honda Center
C.D. Chivas USA Football 2004 Major League Soccer: Conférence Ouest Home Depot Center
Los Angeles Galaxy Football 1995 Major League Soccer: Conférence Ouest Home Depot Center
Los Angeles Riptide Lacrosse 2006 Major League Lacrosse Home Depot Center

Los Angeles reste célèbre pour la glorieuse époque du "showtime" des Lakers de Magic Johnson pendant les années 1980. En outre, les USC Trojans et les UCLA Bruins figurent parmi les meilleures formations sportives universitaires américaines.

Los Angeles était l'une des villes candidates aux Jeux Olympiques d'été de 2016 après avoir déjà accueilli ceux de 1932 et de 1984.

Villes jumelées

Direction et distance en miles de ces villes par rapport à l'Hôtel de Ville de Los Angeles

Los Angeles est jumelée avec 22 autres villes :

Personnalités célèbres

À Los Angeles sont nés 
À Los Angeles sont morts 
À Los Angeles ont été formés 

Notes et références

  1. a , b  et c (en) Los Angeles city, California, Bureau du recensement américain. Consulté le 12-11-2007
  2. Page d'histoire sur le site du comté
  3. en juillet 2004
  4. http://www.populationdata.net/index2.php?option=palmares&rid=4&nom=grandes-villes
  5. C. Ghorra-Gobin, « Los Angeles : réinventer les espaces publics », 2006, p.50
  6. Robert Bruegmann, Sprawl: A Compact History (Chicago: University of Chicago Press, 2005): 133
  7. (en) Los Angeles Almanac, « City of Los Angeles Secession Votes - 2002 ». Consulté le 20/08/08
  8. Météo France, « Climat de Los Angeles ». Consulté le 20 mars 2009.
  9. a  et b (en) World Climate, « Los Angeles, CA, California, USA: Climate, Global Warming, and Daylight Charts and Data ». Consulté le 20 mars 2009.
  10. Cf. les travaux des urbanistes, sociologues et géographes anglo-saxons, mais aussi français, comme Cynthia Ghorra-Gobin, chercheuse au CNRS ; (voir la bibliographie)
  11. Article
  12. D'après une étude de 2000 du Urban Land Institute citée dans l'article The Green and Pleasant Land of... Los Angeles? de BusinessWeek.com
  13. Tip the world on its side and everything loose will land in Los Angeles. sur le Wikiquote anglophone.
  14. C. Ghorra-Gobin, « Los Angeles : réinventer les espaces publics », 2006, p.50
  15. C. Ghorra-Gobin, « Los Angeles : réinventer les espaces publics », 2006, p.50-53 ; Interview de Richard Riordan
  16. Frédéric Martel, De la culture en Amérique, Paris, Gallimard, 2006, (ISBN 2070779319), p.447
  17. The Green and Pleasant Land of... Los Angeles?, article de BusinessWeek.com
  18. Staff Writer. "Air Quality Protections Take Off." Environmental Defense. 6 Décembre 2004
  19. Il s'agit plus précisément du San Pedro Bay Ports Clean Air Action Plan, voir [pdf] l'annonce en anglais et l'article "Plan d'action commun en faveur de l'air pour Los Angeles et Long Beach" de AIVP.com
  20. « Le sud de la Californie a été secoué par un puissant tremblement de terre » The Associated Press, 29 juillet 2008 [lire en ligne (page consultée le 7 septembre 2008)].
  21. « Séisme - Le "Big One" à L.A. avant 2040 », TF1, 15 avril 2008 [lire en ligne (page consultée le 7 septembre 2008)].
  22. Jean-Pierre Paulet, Géographie urbaine, Paris, Colin, 2000, (ISBN 2200250444), p.145
  23. Emmanuelle Richard, « Beverly Hills, versant persan », dans Libération du 27/04/2007, [lire en ligne]
  24. Population des communes, et non des agglomérations ; (en) US Municipality (City) Population 2000-2004:Over 100,000, Demographia. Consulté le 21-07-2007
  25. La densité de Paris ou d'Athènes est de l'ordre de 20 000 hab./Km²
  26. La densité de New York dépasse 10 000 hab./ Km²
  27. Ces montagnes qui s'élèvent à 900 mètres d'altitude, séparent le bassin de Los Angeles de la vallée de San Fernando
  28. 30,7% pour le comté de San Francisco
  29. D'après les données du [pdf]California statistical abstract 2005, pages 19-20 ; la catégorie "autres" désigne les autres origines et les personnes se déclarant métis
  30. Site du Quid
  31. Pour les Américains, le mot « crime » regroupe les crimes et les délits
  32. (fr) Nicolas Bourcier, «États-Unis : remontée de la criminalité », dans Le Monde du 28-09-2007, mis en ligne le 27-09-2007, [lire en ligne]
  33. "California Central District Drug Threat Assessment : Overview." National Drug Intelligence Center. Mai 2001
  34. Cynthia Ghorra-Gobin, « De la ville à l'urban sprawl, la question métropolitaine aux États-Unis », [1], dans Cercles, 13, 2001
  35. Voir l'article Économie des Pays-Bas
  36. Site officiel
  37. « Beverly Hills : un puits de pétrole dans la cour de récré », dans Courrier International du 29/06/2006, [lire en ligne]
  38. Site du département d'urbanisme de la mairie
  39. Lamurals.org
  40. Site du diocèse de Los Angeles et Villes et religions aux États-Unis: entre instrumentalisation politique et héritage historique par Cynthia Ghorra Gobin
  41. Laconservancy.org
  42. le lycée Français de Los Angeles
  43. Guillaume Serina, « La révolte des maires américains », dans Le Monde du 12/10/2006, [lire en ligne]
  44. Xavier Moret, « L’épine dorsale des Amériques » dans Courrier international, hebdo n° 822-823-824, 3 août 2006, [lire en ligne]
  45. « Une panne de radar bloque le trafic aérien » dans Le Nouvel Obs du 19/07/2006, [lire en ligne]
  46. http://www.lawa.org/welcomeLAWA.html Site du LAWA]
  47. Wikipedia anglophone et le site de la LACMTA
  48. Gabriel Wackermann (dir.), Les métropoles dans le monde, Paris, Ellipses, 2000, (ISBN 2729802746), p. 112
  49. Jean-Pierre Paulet, Géographie urbaine, 2000, p.172
  50. Liste fournie par le site de Sister Cities International, Inc. (SCI)

Voir aussi

Photo en couleur, prise d'un point élévé, de Los Angeles ; on voit la ville au loin, au premier plan il y a de nombreux espaces verts arborés.
Vue panoramique de Los Angeles depuis le Getty Center.

Articles connexes

Liens externes

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Bibliographie

  • Ouvrages et articles en français :
    • Collectif, Los Angeles, Paris, National Geog, 2005, (ISBN 079224950X)
    • Julie-Anne Boudreau, Sophie Didier, Claire Hancock, Homogénéisation résidentielle et indépendance politique : de la sécession urbaine et autres incorporations à Los Angeles, dans L'Espace géographique, n°2, 2004
    • Hélène Crenon, Alain Jeannin, Los Angeles, Paris, Autrement, 1999, (ISBN 2862608785)
    • Mike Davis, Au-delà de Blade Runner. Los Angeles et l'imagination du désastre, Allia, 2006, compte-rendu en ligne
    • Mike Davis, City of Quartz Los Angeles Capitale du Futur, Paris, La Découverte, 2006, (ISBN 270714956X)
    • Catherine Grenier, Howard-N Fox, David-E James, Collectif, Alfred Pacquement (Préface), Los Angeles 1955-1985 : Naissance d'une capitale artistique, Paris, Éditions du Centre Pompidou, 2006, (ISBN 2844262961)
    • Cynthia Ghorra-Gobin, Los Angeles : Le mythe américain inachevé, Paris, CNRS Éditions, 2002, (ISBN 2271059658)
    • Cynthia Ghorra-Gobin, Los Angeles : réinventer les espaces publics, dans Urbanisme, n°346, jan-février 2006, pages 50-53
    • Claude Mangin, D'Angelinopolis à Postmetropolis, ou l'exception devenant paradigme : un modèle pour la ville mondiale?, dans Mappemonde, n°61, 2001-1, [pdf][lire en ligne]
    • Jérôme Monnet, Los Angeles, la ville dont le prince est un criminel : drame géographique en noir et blanc, dans L'Espace géographique, n°2, 1996
  • Ouvrages et articles en anglais :
    • Norman M. Klein, The History of Forgetting: Los Angeles and the Erasure of Memory, Verso, 1997 (ISBN 1859841759)
    • Lynell George, No crystal stair : African Americans in the city of angels, Londres : Verso, 1992 (ISBN 0860913899)
    • Leonard Pitt & Dale Pitt, Los Angeles A to Z: An Encyclopedia of the City and County, University of California Press, 2000 (ISBN 0520205308)
    • Peter Theroux, Translating LA: A Tour of the Rainbow City, Norton, 1994 (ISBN 0393313948)
    • David L. Ulin (ed), Writing Los Angeles: A Literary Anthology, Library of America, 2002 (ISBN 1931082278)
    • S. P. Erie, Globalizing Los Angeles, Stanford University Press, 2004
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