Le Touquet Paris-Plage

Le Touquet Paris-Plage

Le Touquet-Paris-Plage

Le Touquet-Paris-Plage

Ancien hôtel L'Hermitage
Ancien hôtel L'Hermitage

Armoiries
Détail
logo
Administration
Pays France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Montreuil
Canton Montreuil
Code Insee abr. 62826
Code postal 62520
Maire
Mandat en cours
Daniel Fasquelle
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes Mer et Terres d'Opale
Site internet www.letouquet.com
Démographie
Population 5 299 hab. (1999)
Densité 346 hab./km²
Gentilé Touquettois
Géographie
Coordonnées 50° 31′ 07″ Nord
       1° 35′ 42″ Est
/ 50.5186111111, 1.595
Altitudes mini. 1 m — maxi. 42 m
Superficie 15,31 km²

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Voir la carte administrative

Le Touquet-Paris-Plage est une commune française, située dans le département du Pas-de-Calais et la région Nord-Pas-de-Calais, à l'embouchure de la Canche dans la Manche.

La station du Touquet doit sa création et son développement à deux hommes extraordinaires par leurs idées novatrices : le Français Jean-Baptiste Daloz et le Britannique John Whitley. Elle est fière de son patrimoine architectural et de ses 16 bâtiments inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques qui en font la station balnéaire française la plus titrée[1].

Sommaire

Géographie

Localisation

Dunes du Touquet

Le Touquet est le nom géographique de la pointe située à l'embouchure de la Canche, rive gauche, sur la côte du Pas-de-Calais, au sud de Boulogne-sur-Mer.

La commune est située sur la Côte d'Opale, qualificatif dû à la couleur donnée par les reflets irisés du soleil couchant sur la mer.

Géologie et relief

Climat

Le climat du Touquet-Paris-Plage est de type océanique. La station d'observation la plus utilisée pour la météorologie au Touquet est celle d'Abbeville[2],[3].

Principales données météorologiques :

Records de températures au Touquet-Paris-Plage
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc.
Record de froid (°C)
(année du record)
-19,1
(1985)
-18,2
(1956)
-8,9
(1965)
-4,5
(1968)
-2,2
(1981)
-0,4
(1975)
4,0
(1951)
3,9
(1976)
1,8
(1979)
-1,8
(2003)
-8,6
(1983)
-11,6
(1996)
Record de chaleur (°C)
(année du record)
15,7
(1985)
18,5
(1990)
23,0
(1968)
25,3
(1952)
31,2
(2005)
34,5
(1976)
35,2
(1952)
36,4
(2003)
31,0
(1959)
26,7
(1985)
19,3
(1984)
16,1
(2000)
Données climatiques générales d"Abbeville[4] :
Temps Limoges Moyenne nationale
Weather-clear.svg Ensoleillement 1 638 h/an 1 973 h/an
Weather-overcast-rare-showers.svg Pluie 732 mm/an 770 mm/an
Weather-snow.svg Neige 17 jours/an 14 jours/an
Weather-violent-storm.svg Orage 19 jours/an 22 jours/an
Weather-day-more-fog.svg Brouillard 69 jours/an 40 jours/an

Voies de communication et transports

Voies routières

L'autoroute A16 (sortie 26) dessert également la ville d'Étaples (trajet 2h30 en venant du nord de Paris).

Transport ferroviaires

La gare la plus proche est celle d'Étaples-Le Touquet sur l'axe Paris - Boulogne-sur-Mer (Corail Intercités directs, trajet 2h15 en venant de Paris).

Transport aérien

L'Aéroport du Touquet-Côte-d'Opale est situé près du Touquet. Il est essentiellement utilisé pour les vols entre la France et le Royaume-Uni. Le Touquet est aussi desservi par la ligne Boulogne - Berck du réseau Colvert (autocars départementaux du Pas-de-Calais), ainsi que certains jours par un service vers la gare d'Etaples.

Pistes cyclables

Transports en commun

Depuis le printemps 2005, la ville a mis en place un service gratuit de navettes électriques La navette. Ces véhicules électriques parcourent la station et permettent les déplacements sans utiliser la voiture. Des parkings importants ont été créés afin de faciliter le stationnement (1 350 places de parking en front de mer, parking pour les autocars près de l'aéroport).

Le Touquet est desservi par la ligne d'autobus Boulogne - Berck du réseau Colvert (autocars départementaux du Pas-de-Calais) qui assure notamment la liaison avec la gare d'Étaples[5].

Urbanisme

Morphologie urbaine

Comme indiqué dans le chapitre relatif à l'histoire, la ville a été lotie en deux étapes :

  • la première, par le géomètre Raymond Lens, entre le bord de mer et le boulevard Daloz. Les rues suivent un quadrillage, encadrant des maisons en hauteur sur des terrains parfois très petits. Côté mer du boulevard Daloz, les plaques de rues sont bleues.
  • la seconde, par le géomètre Joseph-Louis Sanguet, entre le boulevard Daloz et la forêt. Les terrains sont encore assez étroits près du premier lotissement, puis de plus en plus grands vers la forêt. Côté forêt du boulevard Daloz, les plaques de rues sont vertes, et les villas ne sont pas numérotées. Le règlement du « Touquet syndicate Ltd » interdisait les clôtures aux limites entre propriétés, et avec le domaine public. Cela donne encore aujourd'hui un charme tout à fait particulier aux villas en forêt.

Nota : les premières plaques de rues ont été posées en 1904[6],[7].

La ville compte 117 kilomètres de voirie[8]. Les voies de circulations et les trottoirs sont recouverts de revêtement noir ou rouge selon l'emplacement.

Logement

Le Touquet dispose de 1 192 chambres toutes catégories confondues : 4 hôtels ****, 3 hôtels ***, 13 hôtels **, 3 résidences de Tourisme, 1 auberge de jeunesse.

Projets d'aménagements

En décembre 2003[9], la municipalité a voté une délibération en vue du déclassement de la petite piste de l'aéroport. La suppression de cette piste a pour but de libérer une très grande surface afin de créer un complexe hôtelier, un collège, des commerces…

Depuis très longtemps, un projet de création d'un port de plaisance est discuté. En 1986, le Conseil municipal en a voté la création sur les terrains du camping de la Canche, ce port devant être opérationnel en 1990[10]. Mais la réalisation ne s'est jamais faite. En 2005, la municipalité a rouvert le dossier, l'a intégré dans le projet intercommunal « Port Nature Canche Étaples-Le Touquet » et l'a présenté à la ministre de l'écologie et du développement durable Nelly Olin le 24 août[11].

Lors de ses vœux début 2009, le maire a notamment annoncé la création à la pointe nord d'un parc de nature, la rénovation du palais de l'Europe avec la création d'une salle de congrès d'environ 1 500 places, la rénovation complète du front de mer[12].

Toponymie

En picard, « le touquet » signifie « le tournant »[13]. C'est en effet à un tournant que se trouve situé la ville, à l'extrême pointe de la Picardie et très précisément du Marquenterre, sur la rive gauche de la Canche.

Histoire

Avant le 25 avril 1837

1595, la pointe du Touquet apparaît pour la première fois sur les cartes de géographie du fameux géographe Gerardus Mercator[14]. Cette « carte des entrées de la rivière Canche et des environs de Montreuil » signale : « Cucq, Trépied, communes : Grosses Dunes ou Pourrier, Pointe du Nez, Banc du Touquet en mer »[13].

Tout le domaine du Touquet, autrefois constitué uniquement par des dunes sauvages et arides, dépendait avant la Révolution française, de l'Abbaye de Saint-Josse[13].

En 1819, l'État décide de dresser un plan précis de l'ancien domaine des moines de l'Abbaye de Saint-Josse confisqué lors de la révolution. Les 1 600 hectares des garennes de Trépied, hameau de Cucq, sont estimés en 1827 et vendus le 31 janvier 1835 à M. Doms, un belge qui ne pourra payer la somme due. La vente est donc annulée[15].

Du 25 avril 1837 au 28 mars 1912

plaque en haut de l'escalier de l'hôtel de ville

15 avril 1837[15] : Jean-Baptiste Alphonse Daloz achète[16] ces terrains et plante, de 1855 à 1882, sur plus de 800 hectares de garennes dunaires dans les bas-champs picards, des pins maritimes, des peupliers et des aulnes[17]. La forêt du Touquet va stabiliser les dunes et donner à la ville une magnifique parure. Ces 800 hectares sont toujours couverts en 2008 par cette véritable forêt.

1839 : Installation du premier sémaphore au sommet d'une dune (en un lieu qui serait placé aujourd'hui dans le parc de la Canche au niveau du boulevard d'Artois)[18]. Ce sémaphore se retrouvera en raison du recul du rivage à 500 mètres[19] à l'intérieur du pays d'où l'on ne percevra plus ses signaux depuis la haute mer[20]. Il sera détruit en 1893 et remplacé par un sémaphore identique.

20 novembre 1847 : Étaples est desservie par la ligne ferroviaire Paris - Amiens - Boulogne[21].

1er janvier 1852 : inauguration des deux phares dont la construction avait démarré en 1845. Ces deux phares sont à feux fixes et fonctionnent à l'huile de colza jusqu'en 1883 où ils seront électrifiés[22]. En 1900, le phare nord est désaffecté, sa tour est peinte en noir afin d'éviter les reflets de l'autre phare[23]. Ces deux phares ont été détruits en 1944. La construction de ces deux phares entraîna l'installation des familles des 6 gardiens au lieu dit « le Touquet » et donnèrent sa devise à la future commune « Fiat Lux, Fiat Urbs ».

29 avril 1882 : Jean-Baptiste Alphonse Daloz crée le premier lotissement, dessiné par Raymond Lens, géomètre à Étaples, et l'appelle « Paris-Plage », reprenant la proposition d'Hippolyte de Villemessant[24]. Il rédige le règlement du lotissement qui se révélera très strict : ni hospices, ni hôpitaux, ni fabriques de plus de trois ouvriers notamment. Ce lotissement représente l'espace limité aujourd'hui par le bord de mer, la rue Joseph Duboc, la rue de Metz et la rue Jean Monnet.

1883 : le premier lot en front de mer est vendu à un notaire d'Aix-en-Issart qui fait construire les deux premiers chalets qui ne seront détruits qu'en 1920 : l'Avant-Garde et la Vigie[24],[25]. On ne parle pas encore de villas, les premières constructions, appelées « chalets » étaient construites entièrement en bois[26].

1885 : à la mort de Jean-Baptiste Alphonse Daloz, on recense les constructions suivantes :

  • les deux phares et les sept logements de leurs gardiens,
  • le « château » de Jean-Baptiste Alphonse Daloz construit en 1864,
  • six chalets : L'avant-garde, La Vigie, Les Bergeronnettes, la Villa Saint-Jean 1885), la Villa Saint-Georges (1885), la buvette Dessouliers.

18 novembre 1886 : La construction, sur les plans de l'architecte Billore, d'une chapelle consacrée à Saint André à l'emplacement de l'actuelle poste, sur un terrain donné par Jean-Baptiste Daloz est autorisée par la mairie de Cucq[27]. Achevée en 1887, bénie le 8 juillet 1888. Elle fut agrandie sur les plans de l'architecte Louis Cordonnier : transept en 1894, chœur et sacristie en 1898). Le premier curé fut l'abbé Guérin. Le chanoine Deligny lui succéda et fut curé de 1903 à 1947. Il laissa un souvenir important au Touquet. Malgré les agrandissements, la chapelle Saint-André se révéla trop petite : les fidèles se pressaient jusqu'au milieu de la place bien qu'il y eut six messes qui se succédaient de 6h30 à midi[28]. Devant cette situation il fut décidé en 1909 de bâtir une nouvelle église. Pour le franc symbolique, la société « Touquet Syndicat Limited » vendait à la « Société immobilière pour les besoins du culte catholique » un terrain de 2 405 m² à l'entrée du parc public. Les travaux débutent le 25 avril 1910, l'ouverture au culte de la nouvelle église Sainte-Jeanne d'Arc (pour plus d'informations : voir l'Histoire des rues du Touquet-Paris-Plage, boulevard Daloz) se fera le 14 juillet 1911. La première messe est célébrée par l'abbé Deligny, curé de la paroisse et Monseigneur Lobbelez, évêque d'Arras. L'inauguration officielle a lieu le 13 août 1911[29]. Pendant la Première Guerre mondiale, la municipalité d'Ypres, réfugiée ici, l'utilise comme école[30]. Le bâtiment sera ensuite utilisé comme marché couvert, avant d'être détruit en 1927 pour construire la Poste.

1888 : Maurice Paré, entrepreneur en menuiserie d'Amiens, s'installe au Touquet pour y construire, à la demande de plusieurs de ses clients, les premiers chalets en bois. 5 ans plus tard, en 1893, son épouse crée l'agence Paré pour louer ces chalets et vendre des terrains. Ainsi naquit l'agence Paré[31].

1889 : Création du premier poste de surveillance des bains avec 2 matelots[32].

1893 : construction du nouveau sémaphore, copie du précédent.

14 juillet 1894[33] : John Whitley annonce, avec grand fracas, son intention de créer une « plaisance » franco-britannique qu'il nomme « Mayville » en remplacement de Paris-Plage. Le plan qu'il propose a été dessiné par l'architecte Charles Garnier[34].

plaque commémorative sur l'école

1897 : Ouverture de la première école, baptisée « Jean de la Fontaine », sur un terrain donné par la famille Daloz, rue de Londres. Les bâtiments avaient été construits en 1896[35].

1897 : Inauguration du Casino de la Plage[36].

1897 : John Whitley, encouragé par Sarah Bernhardt et le Duc de Morny, demande à l'architecte Charles Garnier de créer « Mayville », un projet géant qui ne verra jamais le jour, à la seule exception du Jardin d'Ypres.

Le Tramway électrique devant les phares

Juillet 1900 : inauguration du tramway électrique « EP » reliant Étaples à Paris-Plage[6]. Ce tramway partait de la rue de Paris (entre la rue Saint-Amand et la rue de la Paix), prenait la rue de Paris, la rue Louis Hubert, puis l'avenue de Picardie. Il assurait la correspondance avec tous les trains à la gare d'Étaples[37], correspondance qui était assurée depuis 1884 par des omnibus à chevaux[38]. La voie est unique, sauf aux abords des jardins ouvriers. Il transportera jusque 15 000 voyageurs les 15 et 16 août 1908[39]. Il sera arrêté le 31 août 1939.

1901 : M. Ridoux fait l'acquisition de 22 hectares de lais de mer pour 140 000 F[36].

1902 : John Whitley et Allen Stoneham, propriétaires de la société britannique « Le Touquet Syndicate Ltd » rachètent pour la somme de 870 500 F, aux descendants de Jean-Baptiste Daloz, les terrains encore invendus, soit près de 1 100 hectares[6]. Puis, John Whitley crée le second lotissement (partie du Touquet aujourd'hui à l'est du Bd Daloz) dessiné par Joseph-Louis Sanguet[40]. La prospérité du Touquet devient indissociable de la présence britannique et l'évolution de la station se retrouve dans la diversité de son architecture.

Le Westminster
L'Hermitage

Pour satisfaire les désirs des Britanniques, plusieurs hôtels très luxueux vont être construits en très peu de temps : Hôtel Atlantic, Hôtel des Anglais, Hôtel L'Hermitage, Hôtel du Golf, Hôtel Regina. De même, Le Touquet va s'équiper de deux casinos et d'un grand nombre d'installations sportives, John Whitley désirant faire du Touquet un « paradis des sports ».

13 et 14 juillet 1904 : inauguration par Pierre de Coubertin du "champ des sports" (course à pied, cross country, escrime, lawn-tennis, bicyclette, …). Pierre de Coubertin qui en fut à l'origine avec l'aide du Grand Duc Michaël de Russie, devint ensuite directeur de la station[6]. La piscine a été construite en 1965[41] et complètement rénovée en 1996[42].

1904 : création du « Cercle International du Touquet » (par le Grand Duc Michaël de Russie, le baron Pierre de Coubertin, le Prince de Lucinge-Faucigny, le Duc de Morny, Allen Stoneham) dont le but est de favoriser les courses de chevaux, les tirs aux pigeons, le golf et tous les sports[6].

24 mai 1904 : Lord Balfour, Premier ministre britannique, inaugure le golf[43], le troisième construit en France. Le parcours de « La Forêt », dessiné au cœur de la pinède par Horace Hutchinson (5 773 m, PAR70) sera complété en 1931 par le parcours de « La Mer » dessiné au cœur des dunes sauvages par Harry Colt (6 330 m, PAR72). Pour les compétitions de classement, un troisième parcours « Le Manoir » a été récemment dessiné (2 816 m, PAR35).

1905 : Création du Touquet-Athletic-Club[44].

15 juin 1905 : Grâce aux forages effectués avec la machine de Joseph Duboc, Paris-Plage est alimenté en eau de source. L'eau distribuée provient d'un forage à Rombly au nord d'Étaples. Elle est d'une telle abondance et d'une telle clarté que l'on songe, sous l'appellation source Valroy à créer une exploitation médicale comme à Evian ou Vittel[45]. Le Touquet a alors l'ambition de devenir une station thermale : en 1908, un établissement hydrominéral sera créé.

1905 : Construction[6] de la digue Ridoux (20 m x 500 mètres, hauteur 3 m75[46]) pour protéger le lais de mer acheté en 1901. Cette digue est aujourd'hui intégrée à la digue promenade.

1906 : Le « Casino de la Plage » est démoli. On construit à sa place le « Casino Municipal »[44].

9 juillet 1906[47] : pour préparer l'anniversaire des 25 ans du lotissement de Paris-Plage, Maurice Garet, l'un des premiers habitants du Touquet crée la "Société académique du Touquet" dont la devise était « colligite ne peerant » (Recueillez les souvenirs de peur qu'ils ne périssent)[48]. Président : Maurice Garet, Vice-Président : Édouard Lévêque.

16 août 1908 : première « fête des fleurs »[6].

1908 : inauguration du temple protestant[26], construit près de l'Hôtel des Anglais, sur un terrain donné par The Touquet Syndicate Limited.

juillet 1909 : inauguration du tramway urbain à petites voitures[6]. Deux lignes :

  • Place de l'Hermitage ↔ Plage (cette ligne sera arrêtée en août 1914)
  • Royal Picardy ↔ Golf. Cette ligne était dite « tramway du Golf ». Elle sera à essence jusque 1914.

10 juillet 1910 : débuts de l'aviation, après les essais en vol plané de Louis Blériot, Gabriel Voisin (le 27 mai 1907) et Henri Farman (juin 1907), René Caudron fut le premier pilote à survoler la ville ce 10 juillet[49],[6].

Été 1910, on dénombre 512 cabines le long de la plage, réalisant un alignement ininterrompu de 1 km500[50].

1911 : inauguration du Casino de la Plage[6].

13 août 1911 : inauguration solennelle de la nouvelle église « Sainte Jeanne d'Arc » (pour plus d'informations : voir l'Histoire des rues du Touquet-Paris-Plage, boulevard Daloz)[6].

Nuit du 3 mars au 4 mars 1912 : De l'autre côté de la Canche au nord d'Étaples sur le territoire de la commune de Camiers, le « Grand Hôtel de Saint-Gabriel », inauguré le 3 juillet 1898 en bord de plage, est emporté par la marée en une seule nuit : cet événement compromet pour des années le développement d'une autre station balnéaire à proximité et favorise donc par la suite le développement de celle du Touquet.

28 mars 1912 : La station balnéaire « Paris-Plage » prenant une extension considérable, elle peut en 1912 être érigée en commune : « Le territoire de la commune de Cucq est divisé en deux communes qui porteront les noms de Cucq et du Touquet-Paris-Plage » (article 1er de la loi du 28 mars 1912[51]). Ses armoiries seront définitivement arrêtées à partir des armoiries proposées par Édouard Lévêque et Robert de Guyencourt dès 1894.

Mandature de Fernand Recoussine

En attendant la construction d'une mairie (il faudra attendre 1931), le nouveau maire s'installe « provisoirement » dans la villa "les Moucherons" à l'angle des rues de Bruxelles et de Moscou[52],[53].

Le Palais de l'Europe

1912 : le château de Jean-Baptiste Daloz qui avait été transformé en hôtel au début des années 1890, en « Château des Sports » par Pierre de Coubertin en 1904, puis en casino en 1907[54], est détruit en 1912 et à son emplacement, est construit le Casino de la Forêt[55] (aujourd'hui Palais de l'Europe). Il ouvre sa première saison en août 1912 en présentant deux spectacles du théâtre français dont Le Dindon de Georges Feydeau. Durant les « années folles », il sera l'un des casinos les plus importants d'Europe, et en 1927 le premier casino de France par le produit de ses jeux (45 millions de F). Ces revenus considérables vont permettre à la ville qui en récupère 12% de se lancer dans des travaux très coûteux. Ian Fleming s'en inspire pour son roman Casino Royale.

1913 : construction de la digue-promenade[6]

1913 : Le Touquet est officiellement classé « station climatique »[56].

1914 – 1918 : La Première Guerre mondiale surprit Le Touquet en pleine prospérité. 6 000 réfugiés belges venus d'Ypres et de nombreux blessés de guerre britanniques et français trouvèrent un refuge accueillant dans les nombreux hôtels réquisitionnés[57]. La municipalité d'Ypres y élit domicile pendant les hostilités. Le casino de la forêt fut transformé en hôpital militaire. Le vapeur SS. Socotra Newcastle, bâtiment de 4 000 tonnes et de 150 mètres de long, revenant de Sydney avec une très lourde cargaison, vient de se perdre et s'échoue dans la nuit du 25 au 26 novembre 1915. Les causes du naufrage ne sont pas connues et les bruits les plus fous courent à ce sujet[58]. Une violente tempête le 1er décembre 1915 déchire sa coque en deux. But de promenade de nombreux Touqettois à marée basse, son épave restera longtemps ancrée dans le sable[59]. Le Touquet est bombardé en mai 1918[57]. C'est à la faveur de cette communion franco-britannique que la station poursuivit son développement.

1920 : Les deux premiers chalets construits en 1883 sont détruits et deux villas reprenant les mêmes noms sont construites aux mêmes emplacements[60].

1921 : L'usine d'incinération des ordures ménagères produit l'électricité qui approvisionne les villas et l'éclairage public (dont la digue)[61].

23 juillet 1922 : En présence de Roger Farjon, sénateur du Pas-de-Calais et de Maurice Colrat, secrétaire d'État, futur garde des sceaux, habitué de la station, Madame Duboc[62] inaugure la nouvelle digue, extension de l'ancienne, prolongée jusqu'à l'estuaire de la Canche[57].

1923 : Nivellement du quartier « Quentovic »[63]

1924 : Inauguration du palace « Le Westminster », l'un des fleurons de l'hôtellerie touquettoise et du kiosque à musique du Parc des Pins[57].

Mandatures de Léon Soucaret

17 mai 1925 : Léon Soucaret gagne les élections municipales après une campagne où il s'est opposé très durement à Fernand Recoussine. Il trouve une situation financière florissante, plus de 75% du budget municipal provient de l'activité des deux casinos.

29 août 1925 : inauguration de l'hippodrome (voir dans le dictionnaire des rues : avenue de la Dune aux Loups) par Paul Bénazet, Haut-Commissaire à la guerre, en présence de 5000 personnes[64],[57].

1927 : construction de l'hôtel des Postes (voir Histoire des rues du Touquet-Paris-Plage : rue de Metz)[57].

1927 : Le Casino du Touquet est classé premier casino français (45 millions)[57].

Mai 1928, Le Touquet fait la une de tous les journaux français et britanniques, à la suite du meurtre mystérieux en forêt d'une britannique, Miss Wilson[65],[66].

12 août 1929[57] : inauguration du Royal Picardy. Cet hôtel est le symbole des « années folles », surnommé par les Britanniques "the most beautiful hôtel in the world" : 9 étages, 40 m de haut, 500 chambres (toutes différentes, toutes avec salle de bains), 50 appartements de 5 à 10 pièces dont certains avec piscine, 120 salons, piscine de 25 mètres à eau traitée et chauffée, salle de culture physique, hammam, golf miniature, terrain de squash, téléphone dans toutes les chambres et salons, garage pour 100 voitures, parc de 6 ha, 300 employés. Chaque grand appartement comporte une chambre de maître, un somptueux salon, une salle de bain - piscine, un office pour le service du repas dans la chambre même, une chambre de dame de compagnie ou de valet de chambre[67].. Toutes les pièces sont tendues de cretonne glacée. Le nom a été choisi en souvenir d'un fameux régiment de Louis XIV. La décoration des fresques par Jeanne Thil représentait les hauts faits de ce régiment[68]. La construction de cet énorme bâtiment a débuté le 20 novembre 1928, s'est interrompu deux fois (pour cause d'intempéries et de grève des ouvriers), et les 100 premières chambres sont occupées dès l'été 1929 et l'ouverture complète sera réalisée dès avril 1930 ! Les deux architectes, Louis Debrouwer et Pierre Drobecq, à l'origine de ce gigantesque hôtel seront un an plus tard les architectes de l'hôtel de ville. Le Royal Picardy est démoli en 1968 et à son emplacement est construit le lycée hôtelier dont les premiers élèves sont accueillis le 1er octobre 1972.

28 mai 1931[69] : inauguration de la piscine d'eau de mer filtrée, stérilisée et réchauffée (André Bérard, architecte)[70]. C'est « la plus belle piscine d'Europe » (bassin de 200 yards (66,66 m) x 25 m, 500 cabines (dont certaines avec baignoire), gradins de 1 800 places, promenoir de 1 300 places, solarium, salle de repos, service médical de thalassothérapie avec massages, pédicures, deux restaurants, un bar, un tea-room…). Le plongeoir de Bérard est constitué de 4 tremplins de 1, 3, 5 et 10 mètres. La profondeur atteint 5 mètres en dessous des plongeoirs. Le bassin contient 2 744 mètres cubes d'eau de mer prise au large, filtrée, stérilisée et réchauffée[71]. Détruit par les bombardements, il sera remplacé en 1948 par un nouveau plongeoir (Louis Quételart, architecte). L'inauguration est faite par le sous-secrétaire d'État aux Travaux Publics, entouré de plusieurs centaines de médecins du monde entier, qui s'étaient réunis à Berck pour un congrès international de thalassothérapie.

L'hôtel de ville

27 juin 1931[72] : dans le cadre des fêtes franco-britanniques, inauguration de l'hôtel de ville (voir dans l'Histoire des rues du Touquet-Paris-Plage pour plus d'informations).

1932 : célébrations du 50e anniversaire de la commune, appelée « Arcachon du Nord[73] », « Paradis des Sports », « Jardin de la Manche », « Perle de la Côte d'Opale »[74].

1932 : inauguration du marché couvert (voir Histoire des rues du Touquet-Paris-Plage : rue Jean Monnet)[69].

1934 : Sorte d’Eldorado balnéaire jusqu’à la crise de 1929, la station connut encore quelques heures de gloire, avec notamment les séjours de Ravel et l’établissement en 1934 du riche auteur britannique P. G. Wodehouse qui y vécut jusqu’à son arrestation par les Allemands en 1940. Il était propriétaire d'une des plus belles villas Low Wood (voir dans l'Histoire des rues du Touquet-Paris-Plage pour plus d'informations).

Mandatures de Jules Pouget

4 juillet 1936 : inauguration de l'aéroport. 276 avions amènent les 650 personnes invitées[69]. Un mémorable meeting aérien durera 3 jours. L'aérogare sera reconstruite en 1959, et en 1965 se posera la première Caravelle.

1938 : 4 000 habitants l'hiver, 30 000 en saison. 2 000 villas possédant toutes eau, gaz, électricité, tout à l'égout, palaces, hôtels de toutes classes, pensions de famille, forment la plus coquette des villes s'étendant de la mer à la forêt.

De 1940 à 1944, les Allemands occupent la ville, hôtels et villas sont pillés. En 1943, ils démolissent le prestigieux hôtel Atlantic au profit de l'organisation Todt afin d'en récupérer les matériaux qui sont envoyés en Allemagne par train[75]. Sur chaque wagon, était inscrit « dons des français à leurs amis allemands »[76].

1943 : construction du mur de l'Atlantique[69].

Le 2 octobre 1943, tombe la première bombe alliée. En juin 1944, les bombardements alliés sont très importants : les 2 phares et le plongeoir de la piscine sont détruits[69], 40 des 70 hôtels et pensions sont touchés. Dimanche 4 juin 1944, une centaine de bombes tombent sur le Touquet, touchant de nombreux édifices notamment l'église (détruisant le chœur, le transept, les vitraux, les autels en marbre, la chaire, le banc de communion en fer forgé) et des villas (en haut de la rue Lens, les 3 villas Parisfal, Coppelia, Hérodiade boulevard Daloz entre la rue de la Paix et la rue Saint-Amand, l'arrière de la villa Carte-Blanche et la villa voisine Mamette en face de l'église[77]. C'est lors de ces bombardements que meurt le maire Jules Pentier[78].

La ville est libérée le 4 septembre 1944 par l'armée canadienne[69]. On recense 100 000 mines, ce qui fit du Touquet, la ville la plus minée de France[79]. Les reconstructions furent très importantes.

14 juillet 1946 : ré-inaugurations simultanées de l'aérodrome, de la piscine, du golf et du tennis[69].

1950 : remise en état de la digue, dallage et nouveau garde-corps[41]

septembre 1951 : mise en service du nouveau phare[41]

1951 : réouverture du casino de la Forêt et rétablissement de la Fête des fleurs[80]

1954 : fin de la reconstruction de l'église (garnitures du maître-autel en fer forgé dues au maître Lambert-Rucki) et consécration de l'église par Monseigneur Perrin[41], l'annexe sera construite entre le 1er mars 1957 et le 1er juin 1958.

1957 : construction de la caserne des pompiers, rue Joseph Duboc[81]

1960 : inauguration de la nouvelle digue (1 200 places de stationnement, 761 cabines)[41]

Mandature de Pierre Ferrier

1967 : La ville fait l'acquisition du Royal Picardy[41].

1968 : La BBC tourne un film relatif au Royal Picardy avant qu'il ne soit détruit[82]. Ses ruines sont ensuite utilisées pour remblayer le futur lotissement de « Mayvillage »[41].

Mandatures de Léonce Deprez

1er octobre 1997[83] : Inauguration du « lycée hôtelier » et de la « cité éducative », par Jérôme Monod, délégué à l'aménagement du territoire[84].

1974 : création par Louison Bobet de la Thalassothérapie qui sera inaugurée en 1976 par Simone Veil, Ministre de la Santé.

1975 : première édition de l'Enduro du Touquet créé par Thierry Sabine

1976 : transformation du Normandy en Casino des 4 saisons[84]

1985 : inauguration de l'Aqualud, construit à l'emplacement de la piscine[84]

8 août 1986 : le Conseil municipal vote la création d'un port de plaisance sur les terrains du camping de la Canche, ce port devant être opérationnel en 1990[10].

1987 – 1992 : Rénovation complète du Palais des Congrès (Le Touquet est ville de congrès depuis 1970)[85].

Les animations tout au long de l'année font du Touquet la « Station des 4 saisons ».

Mandature de Philippe Cotrel

1996 : La municipalité offre une prime à tous les propriétaires désireux d'embellir les façades de leurs villas[86],[87]. La politique mise en œuvre par la municipalité et intitulée « Osons la couleur » a pour but de redonner de l'éclat aux gris des façades et de faire ressortir l'architecture typique des maisons touquettoises[88].

Juin 1996 : inauguration du « Casino des 4 saisons » et du « Casino du palais », tous les deux complètement remodelés.

6 juillet 1996 : première « promenade architecturale à vélo » organisée par la ville[89].

16 mars 1997 : inauguration de la thalassothérapie complètement rénovée[90].

3 juillet 1998 : ré-inauguration du palais de l'Europe, refait à neuf[91],[92].

novembre 1998 : inauguration de la nouvelle salle des sports

novembre 1999 : Pour sa politique « Osons la couleur », Le Touquet reçoit à Paris le trophée "Choisissez vos couleurs", décerné par l'Académie Nationale des Arts de la rue"[93].

premier semestre 2000 : rénovation de « l’Aqualud », piscine à vague avec quelques toboggans dans une atmosphère tropicale et une eau à 30 °C.

Mandature de Léonce Deprez

4 février 2003[94] : Le Touquet fait la une des médias à l'occasion du sommet franco-britannique qui réunit Jacques Chirac et Tony Blair.

juillet 2003 : Lancement du projet du nouvel espace « Nouveau siècle ». Le déclassement de la petite piste de l'aéroport, devenue non conforme aux règles de sécurité, en considération des villas du Touquet et du Centre ville d'Étaples et dont la modernisation ne pouvait être envisagée, permet la reconquête d'une superficie de 17 hectares de terrain au profit de la station. C'est un nouveau chapitre qui s'ouvre dans l'histoire du Touquet. Le terme « Nouveau siècle » a été choisi par la municipalité pour ce projet pour lequel près de 46 millions d'euros vont être investis (fonds publics non municipaux et fonds privés)[95].

septembre 2003 - mai 2007 : rénovation du « cœur de ville »

février 2006 : L'Enduro du Touquet est rebaptisé Enduropale et ne présente plus qu'un parcours d'une quinzaine de kilomètres uniquement sur la plage afin de préserver les dunes.

Mandature de Daniel Fasquelle

juin 2009 : La ville remplace l'ensemble des horodateurs par un nouveau modèle, et décide d'en confier la gestion à une société privée, des employés municipaux étant soupçonnés de détournements de fonds lors de la collecte de l'argent des horodateurs[96].

Politique et administration

Tendances politiques

Administration municipale

L'hôtel de ville du Touquet

Le 5 juillet 2009, le maire du Touquet, Daniel Fasquelle a confirmé qu'il n'envisageait pas la création d'une police municipale, la commune fondant de grands espoirs sur les caméras de surveillance pour enrayer d'éventuels actes de délinquance[97].

Protection du nom de la ville

D'après une note interne datée du 26 juillet 2006[98] confirmée officiellement le 16 octobre 2006[99],[100], la ville de Paris a assigné la commune du Touquet-Paris-Plage devant le Tribunal de Grande Instance de Paris, l'accusant de porter atteinte « à la notoriété de la marque et de l'événement Paris-Plage organisé par la ville ». Elle réclamait deux fois la somme de 100 000 euros de dommages-intérêts en raison « du préjudice subi ». En 2008, la mairie de Parie négocie[101] avec celle du Touquet et rebaptise sa manifestation « Paris-Plages »[102].

Les maires du Touquet-Paris-Plage

Trois maires ont été élus au Touquet depuis 1969 :

Liste des maires depuis 1969
Période Identité Parti Qualité
4 juillet 1969 25 juin 1995 Léonce Deprez UDF-PSD Journaliste
25 juin 1995 18 mars 2001 Philippe Cotrel Président de sociétés
18 mars 2001 9 mars 2008 Léonce Deprez UDF Journaliste
9 mars 2008 → en cours Daniel Fasquelle UMP député, doyen de la faculté de Droit

Politique environnementale

Jumelages

LeT villes jumelées.jpg

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants depuis 1921 est connue à travers les recensements de la population effectués au Touquet-Paris-Plage depuis la création de la commune :

Évolution démographique

1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
- - - 2 595 3 244 3 880 3 560 3 296 3 625
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006
4 064 4 403 5 370 5 204 5 596 5 299 5 438 -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes - Sources : Cassini[104], INSEE[105] et INSEE 01.01.2009[106]
Évolution démographique de 1912 à 2006

Pyramide des âges

(INSEE - 1999[107], en nombre de personnes).

Pyramide des âges en 1999 en nombre d'individus.
Hommes Classe d'âge Femmes
95 ou plus  11
274  75 à 94  410
436  60 à 74  649
460  45 à 59  520
393  30 à 44  462
491  15 à 29  469
361  0 à 14  315
Pyramide des âges en 1990 en nombre d'individus.
Hommes Classe d'âge Femmes
95 ou plus  8
187  75 à 94  375
469  60 à 74  612
378  45 à 59  508
502  30 à 44  569
529  15 à 29  527
447  0 à 14  443

Enseignement

Depuis septembre 1997[108], Le Touquet dispose d'un « lycée hôtelier » et de la « cité éducative » associée. Ce lycée a été totalement rénové et étendu en 2006-2007[109].

L'école de musique a été transférée au sein de l'espace « Nouveau siècle » et une école de sculpture y a ouvert ses portes en 2007[110].

La rentrée 2008 verra l'ouverture du nouveau collège construit au sein de l'espace « Nouveau siècle » à l'emplacement de l'ancienne petite piste de l'aéroport.

Manifestations culturelles et festivités

Liste non exhaustive, classée par mois, des principales manifestations culturelles et des festivités de la ville du Touquet-Paris-Plage :

  • janvier :…
  • février : Depuis 1975, se déroulait en février une course de moto appelée Enduro du Touquet, dans les dunes et sur la plage. Elle a été rebaptisée Enduropale depuis février 2006 et ne présente plus qu'un parcours d'une quinzaine de kilomètres uniquement sur la plage afin de préserver les dunes.
  • mars :…
  • avril :…
  • mai :…
  • juin : Fête de la musique, plusieurs podium éparpillés dans le centre ville proposent un choix éclectique de musique toute la nuit.
  • juillet : Fin juillet, « la nuit touquettoise » créée en 2008, cette soirée en pleine rue St Jean accueille les meilleurs DJ's nationaux jusqu'au petit matin.
  • août : Festival international de musique (depuis 1976), festival « Piano folies, le piano partout dans la ville » (depuis 2009)
  • septembre :
  • octobre :
  • novembre :
    • à la Toussaint, Salon des antiquaires et de la haute joaillerie (depuis 1970)
    • aux environs du 11 novembre : Le Salon du Livre jouit d'une notoriété nationale, voire internationale et prime chaque année un romancier.
  • décembre :
    • Bal des Lycéens (1er samedi du mois de décembre) : gala de 650 personnes organisé par les élèves du Lycée Hôtelier.
    • Open féminin du Touquet, épreuve de tennis (depuis 1973)

Pendant de longues années, la fête des fleurs fut l'un des moments forts de la période estivale.

  • Tous les troisièmes dimanches du mois, d'avril à décembre, le Touquet Automobiles de Collection organise un rassemblement de véhicules de collection et de prestige, le plus souvent sur les pelouses du Palais de l'Europe[111].

Santé

Les Touquettois bénéficient du Centre hospitalier de l'arrondissement de Montreuil (CHAM), dont les extensions devraient être terminées en septembre 2009[112].

Sports

  • Le Touquet Athletic Club Rugby depuis 1998, actuellement en Promotion Honneur
  • Le Touquet Hockey Club a été champion de France de Nationale I en 2006 et fut le seul club français présent au tournoi international de New-York en septembre 2006[113].
  • L'équipe féminine de volley-ball du Touquet est montée en Nationale I pour la saison 2006-2007[114]..
  • Le Touquet a un champ de courses : l'Hippodrome de la Canche.
  • Le Touquet est connu pour le « char à voile ». Ce sport est dérivé de l'« aéroplage », engin conçu par Louis Blériot dans les années 1910 et perfectionné par le Touquettois Henri Demoury qui fut champion d'Europe de char à voile en 1965. Ce dernier fut la vedette du Salon nautique de Paris en 1965 avec « la Banane », sa dernière création avec laquelle il traversa le Sahara avec Monique Gimel et Christian Nau[115]. Le club de char à voile, appelé « Blériot Club » a été longtemps dirigé par Bertrand Lambert, 3 fois champion du monde de char à voile et recordman du monde de vitesse en char à voile le 7 avril 1991[116],[117] : 151,5 km/h[118],[119].
  • Le Rallye du Touquet est une manche devenue incontournable du Championnat de France des rallyes de par la masse des spectateurs nordistes et belges présents sur le bord des routes.

Médias

Cultes

Les Touquettois ont la possibilité de pratiquer le culte catholique. Il n'y a plus de lieux pour le culte protestant. Par ailleurs, il n'y a pas de lieux de culte israélite ou musulman.

Le doyenné de Berck-Montreil, rattaché au diocèse d'Arras et couvrant 68 communes dont principalement Berck, Étaples, Montreuil et Le Touquet-Paris-Plage, compte au Touquet la paroisse « Sainte Famille en terre d'opale ». Le lieu de culte correspondant au Touquet est[120] : l'Église Sainte-Jeanne-d'Arc.

Près de l’école hôtelière, l'ancien temple anglican devenu réformé, a été désaffecté[121].

Économie

Revenus de la population et emploi

Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 21 238 €, ce qui place Le Touquet-Paris-Plage au 1 889e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole[122].

Fiscalité

Entreprises et commerces

Culture et Patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Le Touquet : une exceptionnelle architecture

Le Jardin d'Ypres, le Marché Couvert et l'Église

Une première génération d'architectes et d'entrepreneurs a permis de créer au Touquet les bases de ce qui allait s'avérer d'une immense richesse.

La période 1925 - 1935 fut d'une exceptionnelle qualité dans le domaine architectural. L'association des moyens financiers des propriétaires et du désir d'innovation des architectes et des entrepreneurs va faire merveille. En 1929, époque faste, 5 cabinets d'architectes (Briaux, Buisset, Hoyez, Quételart, Saxer) avaient pignon sur rue au Touquet, tant la demande était importante : on construisait chaque année plus de 100 villas.

Les principaux architectes de la ville

  • Arsène Bical[123] (18841925). Ancien associé d'Albert Pourthier, il s'installe au Touquet en 1908.
    • des villas : La Closerie, Good Luck, La Hutte pour Léon Soucaret, Le Nid, Le Petit Trianon
  • Anatole Bienaimé[124] (18481911)
    • plus de 100 villas : Armand[125], Concordia Junior, Les Dryades, Giroflée-Girofla, Le Goéland, Lydéric, Mars-Vénus-Saturne[126], Les Naïades, Les Néréïdes, Phinaert, Rayon Vert, Le Roi d'Ys, Rose des Alpes, Rose-Mousse, La Royana, La Sapinière, Les Sapins, Les Sarcelles, Suzette
  • Henri-Léon Bloch, architecte officiel de la municipalité
    • Le marché couvert
    • des villas : Way Side (aujourd'hui Musée du Touquet)
  • Auguste Bluysen
    • Le Casino de la Forêt, Le Westminster
  • Jean Boissel
    • La Poste
    • des villas : Banco, Blanc-Mesnil, Carte Blanche, Clarendon House, Forêt bleue, Mamette, La Marotte (anciennement Le manoir des pins), l'Oiseau bleu, Oxer (anciennement Loin des flots), Pare-Brise, Sable d'Or, Sainte-Thérèse
  • Briaux
    • L'hôtel de la Potinière, l'Alfred's Bar
    • des villas : Le Cabanon, Hiram, Le Hulla, Le Pantin
  • Buisset, successeur de H.-L. Bloch, architecte officiel de la municipalité
    • des villas : Belmesnil, Gilden
  • Louis Marie Cordonnier[127] (18541940)
    • des villas : L'Ermitage, La Rafale[127], sa villa personnelle[128]
  • Pierre Drobecq (de Boulogne-sur-Mer) et Louis Debrouwer (de Dunkerque)
    • L'Hôtel des anglais, Le Royal Picardy, puis L'hôtel de ville
    • des villas : Loo Wood Manor, villa de M. V de B
  • Léon Hoyez[123], succède à Arsène Bical à sa mort.
    • Les magasins de l'avenue du Verger[123]
    • Le Golf Club House
    • des villas : Les Ibis, Panjo, Serraval, Sunny Corner
  • Horace Pouillet[129] (18781946), fait preuve d'une très grande invention architecturale
    • des magasins : La Sirène et Morgane
    • des villas : Cipry, Gleenwood (anciennement Rarahu), Karidja, Le Quart d'Heure, Tata Ice
  • Albert Pouthier
    • le bâtiment du Tennis-Club
    • des villas : By Ways, Ivanhoé, Kervette, Le Mouron Rouge, Le Petit Château
  • Louis Quételart, invente le « style touquettois moderne » caractérisé par de vastes toitures, des doubles pignons, des retombées d'arcs sans piedroits, des oculi…
    • il est aussi l'auteur des fameux bancs verts et blancs, dans lesquels sont intégrées des jardinières de chaque côté, bancs que l'on retrouve sur la digue et dans toutes les avenues en forêt[130].
    • le bâtiment de l'aéroport, le cinéma « Le Normandy », le nouveau phare[131] et le nouveau plongeoir de la piscine, L'hôtel Scampolo[87], le magasin « Galeries du Ménage » (rue de Paris)
    • des villas : Bécassine, Cendrillon, Chat perché, Clairoix, Clos fleuri, Datcha, Fadette, Flabeau Ninove, la Floride, l'Heure espagnole, Mon Chaume, Mon Pignon, Le Nain Jaune, Les Mutins, Narcisse Bleu, Nine, Phébé, Pige-vent, Pomme d'Api, Les Pommiers, La Prairie, Pretty Cottage (anciennement Scarabée), Ric et rac, The Sandhill (anciennement Fair Way), Sauvageonne, Sunny Beach, Sunshine, Tournebride, Venvole
  • Léon Saxer :
    • des villas : Douce France, L'Ensoleillée, Mon Touquet

Les principaux monuments, bâtiments et villas

Outre l'ensemble des bâtiments et villas cités ci-dessous dans le dictionnaire des rues (voir Histoire des rues du Touquet-Paris-Plage), sont à remarquer :

Histoire des rues

Espaces verts

Le Touquet-Paris-Plage bénéficie du label « ville fleurie » avec quatre fleursVille fleurie.svgVille fleurie.svgVille fleurie.svgVille fleurie.svg attribuées depuis 1992[132] par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[133].

Les espaces verts touquettois sont constitués de[134] :

  • 26 hectares de parcs, squares et jardins,
  • 15 hectares d'espaces gazonnés le long des rues,
  • 10 hectares de jardins de bâtiments publics communaux,
  • 58 hectares de terrains de sport,
  • 2 hectares de jardins du souvenir,
  • 3000 arbres d'alignement.

Gastronomie

En 1912, deux sœurs ouvrent un magasin de friandises. Les enfants adorent la boutique et les chats des vieilles demoiselles, deux persans bleus inspirent le nom du magasin « Le Chat Bleu »[35]. L'aménagement de la boutique est resté inchangé jusqu'en janvier 1997[135].

La ratte du Touquet a fêté ses vingt ans en 2008. Cette fameuse pomme de terre, à la forme oblongue et noueuse, doit son nom à sa forme, semblable à celle d'une souris. Elle est très appréciée par les gastronomes.

Patrimoine culturel

Le musée

Le Touquet et le cinéma

De nombreuses scènes de films ont été tournées au Touquet [136] :

Le Touquet et la littérature

Le Touquet et la philatélie

Timbre émis en 1962
  • Le 3 septembre 1962, a été émis un timbre postal représentant la plage du Touquet-Paris-Plage, d'une valeur de 1,00 F[139].

Le Touquet et la télévision

L'émission télévisée Intervilles s'est déroulée au Touquet le 3 juillet 2006, Le Touquet gagna contre Saint-Quentin.

Personnalités liées à la commune

  • Dranem, célèbre chanteur et fantaisiste français, dont l'épouse Suzette Waroquiez, dite Suzette O'Nil, chanteuse et actrice française, était la fille des tenanciers de l'hôtel « La potinière » en bordure de mer[35].
  • Monseigneur Jacques Noyer, né au Touquet en 1927, ordonné prêtre à Arras en juillet 1950, évêque émérite du Diocèse d'Amiens du 31 octobre 1987 au 10 mars 2003, ancien curé de la paroisse Sainte Jeanne d'Arc du Touquet de 1976 à 1987[140]
  • Jacques Delcourt, né au Touquet en 1928, président de la Fédération française de Karaté
  • Christian Ferras, né au Touquet en 1933, violoniste
  • Claude Tillier, né au Touquet en 1965, écrivain
  • Philippe Vasseur, né au Touquet en 1943, journaliste, homme politique, ancien ministre.
  • Maxence Van der Meersch, mort au Touquet en 1951, écrivain.

Héraldique

Les armoiries ont été composées en 1894 par Robert de Guyencourt et Édouard Lévêque avec la devise Fiat lux, fiat urbs[26],[141].

Armes du Touquet

Blasonnement : Parti, au premier d'or à trois bandes d'azur, à un phare d'argent enflammé d'or posé sur une dune de sinople émergeant d'une mer aussi d'argent mouvant de la pointe, à la bordure de gueules, au second de gueules à une nef équipée et habillée d'argent voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe, au chef cousu d'azur semé de fleurs de lys d'or.

Compléments

Bibliographie

Iconographie

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. page 7 du journal municipal Paris-Plage de juillet 1998
  2. Fiche sur Le Touquet sur Météo France. Consulté le 14 juillet 2009
  3. Tableau d'observations pour Le Touquet sur www.meteociel.fr. Consulté le 14 juillet 2009
  4. Données climatiques pour Abbeville sur www.linternaute.com. Consulté le 14 juillet 2009
  5. Ligne 042 - Boulogne / Berck sur site du conseil général du Pas-de-Calais, 3 juin 2008. Consulté le 26 juillet 2009
  6. a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k  et l page 6 du journal municipal Le Touquet Magazine de décembre 1999
  7. Page 41 de l'ouvrage Le Touquet Paris-Plage de Philippe Holl, éditions Alan Sutton mars 2004 (ISBN 2-84910-021-8)
  8. page 17 du document municipal Réunion d'information 2006 des propriétaires touquettois
  9. page 2 du journal Perspectives de décembre 2003
  10. a  et b page 10 du journal municipal Le Touquet Magazine de septembre 1999
  11. page 55 du document municipal Réunion d'information 2006 des propriétaires touquettois
  12. Le Touquet : il faudra être patient pour voir aboutir les chantiers sur La voix du Nord, 24 janvier 2009. Consulté le 11 juillet 2009
  13. a , b  et c page 4 de l’ouvrage Le Touquet-Paris-Plage à l’aube de son nouveau siècle, éditions Flandres-Artois-Côte d’Opale, d’août 1982
  14. page 11 du journal municipal Le Touquet Magazine de février 1999
  15. a  et b page 9 de l’ouvrage Le Touquet-Paris-Plage à l’aube de son nouveau siècle, éditions Flandres-Artois-Côte d’Opale, d’août 1982
  16. Page 108 de l’ouvrage Paris-Plage en cartes postales anciennes de Martine et Daniel Boivin, Édith et Yves De Gueeter, avril 1987
  17. C. Dehay et Jean-Marie Géhu, La forêt du Touquet. Évolution d'une forêt anthropique, in Bulletin de la Société botanique de France. Paris, 1964, p 131-145
  18. Page 33 de l'ouvrage Le Touquet Paris-Plage de Philippe Holl, éditions Alan Sutton mars 2004 (ISBN 2-84910-021-8)
  19. Page 12 de l’ouvrage Paris-Plage en cartes postales anciennes de Martine et Daniel Boivin, Édith et Yves De Gueeter, avril 1987
  20. Page 16 de l’ouvrage Images du Touquet-Paris-Plage d’Édith et Yves De Gueeter, juin 1987
  21. page 13 de l’ouvrage Le Touquet-Paris-Plage à l’aube de son nouveau siècle, éditions Flandres-Artois-Côte d’Opale, d’août 1982
  22. Page 102 de l’ouvrage Paris-Plage en cartes postales anciennes de Martine et Daniel Boivin, Édith et Yves De Gueeter, avril 1987
  23. Page 103 de l’ouvrage Paris-Plage en cartes postales anciennes de Martine et Daniel Boivin, Édith et Yves De Gueeter, avril 1987
  24. a  et b page 14 de l’ouvrage Le Touquet-Paris-Plage à l’aube de son nouveau siècle, éditions Flandres-Artois-Côte d’Opale, d’août 1982
  25. Page 15 de l’ouvrage Paris-Plage en cartes postales anciennes de Martine et Daniel Boivin, Édith et Yves De Gueeter, avril 1987
  26. a , b  et c page 15 de l’ouvrage Le Touquet-Paris-Plage à l’aube de son nouveau siècle, éditions Flandres-Artois-Côte d’Opale, d’août 1982
  27. Page 45 de l’ouvrage Paris-Plage en cartes postales anciennes de Martine et Daniel Boivin, Édith et Yves De Gueeter, avril 1987
  28. Page 58 de l'ouvrage Le Touquet Paris-Plagede Philippe Holl, éditions Alan Sutton mars 2004 (ISBN 2-84910-021-8)
  29. page 10 du journal paroissial Autour du pont de juin 1997
  30. Page 47 de l’ouvrage Paris-Plage en cartes postales anciennes de Martine et Daniel Boivin, Édith et Yves De Gueeter, avril 1987
  31. Page 9 du journal municipal Le Touquet Magazine de décembre 2000
  32. Page 9 du journal municipal Le Touquet Magazine de décembre 2000
  33. page 15 de l’ouvrage Le Touquet-Paris-Plage à l’aube de son nouveau siècle, éditions Flandres-Artois-Côte d’Opale, d’août 1982
  34. Page 9 de l’ouvrage Images du Touquet-Paris-Plage d’Édith et Yves De Gueeter, juin 1987
  35. a , b  et c page 10 du journal municipal Le Touquet Magazine de juin 2000
  36. a  et b page 64 de l’ouvrage Le Touquet-Paris-Plage à l’aube de son nouveau siècle, éditions Flandres-Artois-Côte d’Opale, d’août 1982
  37. Nota : En 1914, le tramway faisait 12 aller-retour dans la journée. Il partait de la gare d'Étaples à 6h10, 7h45, 8h35, 9h55, 10h50, 11h40, 13h30, 15h00, 16h10, 17h10, 18h20 et 19h35
  38. Page 18 de l’ouvrage Paris-Plage en cartes postales anciennes de Martine et Daniel Boivin, Édith et Yves De Gueeter, avril 1987
  39. Page 19 de l’ouvrage Paris-Plage en cartes postales anciennes de Martine et Daniel Boivin, Édith et Yves De Gueeter, avril 1987
  40. page 17 de l’ouvrage Le Touquet-Paris-Plage à l’aube de son nouveau siècle, éditions Flandres-Artois-Côte d’Opale, d’août 1982
  41. a , b , c , d , e , f  et g page 9 du journal municipal Le Touquet Magazine de décembre 1999
  42. page 3 du journal municipal Le Touquet Magazine de juillet 1996
  43. page 19 de l’ouvrage Le Touquet-Paris-Plage à l’aube de son nouveau siècle, éditions Flandres-Artois-Côte d’Opale, d’août 1982
  44. a  et b page 67 de l’ouvrage Le Touquet-Paris-Plage à l’aube de son nouveau siècle, éditions Flandres-Artois-Côte d’Opale, d’août 1982
  45. Page 84 de l'ouvrage Le Touquet Paris-Plagede Philippe Holl, éditions Alan Sutton mars 2004 (ISBN 2-84910-021-8)
  46. Page 85 de l’ouvrage Paris-Plage en cartes postales anciennes de Martine et Daniel Boivin, Édith et Yves De Gueeter, avril 1987
  47. page 23 de l’ouvrage Le Touquet-Paris-Plage à l’aube de son nouveau siècle, éditions Flandres-Artois-Côte d’Opale, d’août 1982
  48. page 18 du journal municipal Le Touquet Magazine de novembre 1998
  49. page 4 du journal municipal Le Touquet Magazine de mai 1996
  50. Page 70 de l’ouvrage Paris-Plage en cartes postales anciennes de Martine et Daniel Boivin, Édith et Yves De Gueeter, avril 1987
  51. page 8 du journal municipal Le Touquet Magazine de février 1996
  52. Page 9 du journal municipal Le Touquet Magazine de septembre 2000
  53. Page 37 de l’ouvrage Paris-Plage en cartes postales anciennes de Martine et Daniel Boivin, Édith et Yves De Gueeter, avril 1987
  54. Page 115 de l’ouvrage Paris-Plage en cartes postales anciennes de Martine et Daniel Boivin, Édith et Yves De Gueeter, avril 1987
  55. Page 116 de l’ouvrage Paris-Plage en cartes postales anciennes de Martine et Daniel Boivin, Édith et Yves De Gueeter, avril 1987
  56. page 11 du journal municipal Le Touquet Magazine de juillet 2000
  57. a , b , c , d , e , f , g  et h page 7 du journal municipal Le Touquet Magazine de décembre 1999
  58. Page 67 de l’ouvrage Paris-Plage en cartes postales anciennes de Martine et Daniel Boivin, Édith et Yves De Gueeter, avril 1987
  59. Page 36 de l'ouvrage Le Touquet Paris-Plage de Philippe Holl, éditions Alan Sutton mars 2004 (ISBN 2-84910-021-8)
  60. page 73 de l’ouvrage Le Touquet-Paris-Plage à l’aube de son nouveau siècle, éditions Flandres-Artois-Côte d’Opale, d’août 1982
  61. page 74 de l’ouvrage Le Touquet-Paris-Plage à l’aube de son nouveau siècle, éditions Flandres-Artois-Côte d’Opale, d’août 1982
  62. Page 120 de l’ouvrage Images du Touquet-Paris-Plage d’Édith et Yves De Gueeter, juin 1987
  63. page 75 de l’ouvrage Le Touquet-Paris-Plage à l’aube de son nouveau siècle, éditions Flandres-Artois-Côte d’Opale, d’août 1982
  64. pages 8 et 9 du journal municipal Le Touquet Magazine de juillet 2000
  65. page 19 du journal municipal Le Touquet Magazine de décembre 1997
  66. Page 90 de l’ouvrage Images du Touquet-Paris-Plage d’Édith et Yves De Gueeter, juin 1987
  67. Page 128 de l’ouvrage Images du Touquet-Paris-Plage d’Édith et Yves De Gueeter, juin 1987
  68. Page 129 de l’ouvrage Images du Touquet-Paris-Plage d’Édith et Yves De Gueeter, juin 1987
  69. a , b , c , d , e , f  et g page 8 du journal municipal Le Touquet Magazine de décembre 1999
  70. page 16 du journal municipal Le Touquet Magazine d'août 1997
  71. Page 105 de l’ouvrage Images du Touquet-Paris-Plage d’Édith et Yves De Gueeter, juin 1987
  72. page 15 du journal municipal Le Touquet Magazine de janvier 1997
  73. En 1908, le journal local avait pour titre Paris-Plage, Arcachon du Nord, et en-dessous le journal de la station balnéaire Paris-Plage-Le Touquet, comme on peut le voir sur le fac-similé de ce journal en page 8 de l'ouvrage Le Touquet Paris-Plage de Philippe Holl, éditions Alan Sutton mars 2004 (ISBN 2-84910-021-8)
  74. page 9 du journal municipal Le Touquet Magazine de juillet 1996
  75. Page 136 de l’ouvrage Images du Touquet-Paris-Plage d’Édith et Yves De Gueeter, juin 1987
  76. Page 9 du journal municipal Le Touquet Magazine de septembre 2000
  77. Précisions recueillies auprès d'anciens Touquettois
  78. Page 10 de l’ouvrage Images du Touquet-Paris-Plage d’Édith et Yves De Gueeter, juin 1987
  79. page 43 de l’ouvrage Le Touquet-Paris-Plage à l’aube de son nouveau siècle, éditions Flandres-Artois-Côte d’Opale, d’août 1982
  80. page 92 de l’ouvrage Le Touquet-Paris-Plage à l’aube de son nouveau siècle, éditions Flandres-Artois-Côte d’Opale, d’août 1982
  81. page 11 du journal municipal Le Touquet Magazine de mars 1997
  82. page 9 du journal municipal Le Touquet Magazine de janvier 1996
  83. page 18 du journal municipal Le Touquet Magazine de novembre1997
  84. a , b  et c page 10 du journal municipal Le Touquet Magazine de décembre 1999
  85. numéro spécial du journal municipal Vivre au Touquet de janvier 1992
  86. page 7 du journal municipal Le Touquet Magazine de février 1996
  87. a  et b page 6 du journal municipal Le Touquet Magazine d'avril 1997
  88. page 4 du journal municipal Le Touquet Magazine de mai 1996
  89. page 3 du journal municipal Le Touquet Magazine de juillet 1996
  90. page 11 du journal municipal Le Touquet Magazine de janvier 1997
  91. page 13 du journal municipal Le Touquet Magazine de juillet 1998
  92. 4 pages du journal municipal Paris-Plage de juillet 1998
  93. page 12 du journal municipal Le Touquet Magazine de décembre 1999
  94. pages 1 à 3 du journal municipal Vivre au Touquet 4 saisons de mars 2003
  95. page 4 du journal municipal Vivre au Touquet 4 saisons de juillet 2003
  96. Le Touquet : l'enquête interne autour de l'usage des horodateurs est bouclée sur La voix du Nord, 3 juin 2009. Consulté le 10 juillet 2009
  97. Actualité Montreuil, les échos sur La voix du Nord, 5 juillet 2009. Consulté le 11 juillet 2009
  98. Le toupet Paris Plage sur altermedia.info, 11 octobre 2006. Consulté le 10 août 2009
  99. Paris Plage sur site de la mairie de Paris, 16 octobre 2006. Consulté le 10 août 2009
  100. Appellation - Bataille autour de "Paris-Plage" sur TF1 network, 9 octobre 2006. Consulté le 10 août 2009
  101. Le Touquet-Paris-Plage et Paris-Plage : vers la paix des braves sur Le site portail des professionnels territoriaux, 27 janvier 2008. Consulté le 10 août 2009
  102. De Paris-Plage en Paris-Plages, la mairie de Paris a perdu sa bataille contre Le Touquet sur anecdote-du-jour.com, 20 juillet 2009. Consulté le 10 août 2009
  103. page 11 du journal municipal Le Touquet Magazine de mai 1996
  104. Population avant le recensement de 1962. Consulté le 29 juin 2009
  105. Population depuis le recensement de 1962 sur INSEE. Consulté le 29 juin 2009
  106. Recensement de la population en 2006 sur INSEE. Consulté le 29 juin 2009
  107. Recensement de la population française mars 1999 sur www.recensement.insee.fr. Consulté le 7 juin 2009
  108. page 18 du journal municipal Le Touquet Magazine de novembre1997
  109. page 6 du document municipal Réunion d'information 2006 des propriétaires Touquettois
  110. page 4 du document municipal Réunion d'information 2007 des propriétaires Touquettois
  111. Page d'accueil sur Touquet Automobiles de Collection, 10 août 2006. Consulté le 4 octobre 2009
  112. Le CHAM gère l'urgent et envisage l'avenir le plus sereinement possible sur La voix du Nord, 17 janvier 2009. Consulté le 20 janvier 2009
  113. page 34 du document municipal Réunion d'information 2006 des propriétaires touquettois
  114. page 34 du document municipal Réunion d'information 2006 des propriétaires Touquettois
  115. page 11 du journal municipal Le Touquet Magazine de janvier 1996
  116. Site consacré à l'histoire du char à voile
  117. Site de l'Association sportive des pilotes et propriétaires de classe 3 et formule A
  118. page 12 du journal municipal Paris-Plage de juillet 1996
  119. page 10 du journal municipal Paris-Plage de novembre 1997
  120. Présentation des clochers sur Diocèse d'Arras, 3 août 2006. Consulté le 18 juillet 2009
  121. Le Touquet : l'ancien temple sur huguenotsinfo.free.fr. Consulté le 18 juillet 2009
  122. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'INSEE. Consulté le 9 septembre 2009
  123. a , b  et c page 13 du journal municipal Le Touquet Magazine de décembre 1997
  124. page 5 du journal municipal Le Touquet Magazine de juin 1997
  125. page 4 du journal municipal Le Touquet Magazine de février 1996
  126. page 15 du journal municipal Le Touquet Magazine de février 1997
  127. a  et b page 13 du journal municipal Le Touquet Magazine de novembre 1997
  128. Page 31 de l’ouvrage Images du Touquet-Paris-Plage d’Édith et Yves De Gueeter, juin 1987
  129. page 3 du journal municipal Le Touquet Magazine de septembre 1996
  130. page 11 du journal municipal Le Touquet Magazine de février 1998
  131. page 7 du journal municipal Le Touquet Magazine de mai 1998
  132. journal municipal Le Touquet Magazine de janvier 1996
  133. Le concours des villes et des villages fleuris et le Conseil National des Villes et Villages Fleuris
  134. page 2 du journal municipal Vivre au Touquet 4 saisons de décembre 2006, numéro spécial consacré aux espaces de nature
  135. page 7 du journal municipal Le Touquet Magazine de janvier 1997
  136. Site spécialisé dans les lieux de tournage des films
  137. page 10 du journal municipal Le Touquet Magazine de juillet 1996
  138. page 9 du journal municipal Le Touquet Magazine de juillet 1996
  139. Oblitération 1er jour au Touquet (Pas de Calais) le 1er septembre 1962 sur phil-ouest.com, 3 février 2008. Consulté le 10 août 2009
  140. page 4 du journal municipal Le Touquet Magazine de juillet 2000
  141. Page 53 de l’ouvrage Paris-Plage en cartes postales anciennes de Martine et Daniel Boivin, Édith et Yves De Gueeter, avril 1987
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