Le Plouy-Louvet

Le Plouy-Louvet

Beauvais

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Beauvais

Mairie de Beauvais
Mairie de Beauvais

Administration
Pays France
Région Picardie
Département Oise (préfecture)
Arrondissement Beauvais
(chef-lieu)
Canton Beauvais (chef-lieu de trois cantons)
Code Insee abr. 60057
Code postal 60000
Maire
Mandat en cours
Caroline Cayeux
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Beauvaisis
Démographie
Population 60 670 hab. (2009)
Densité 1 821 hab./km²
Gentilé Beauvaisiens
Géographie
Coordonnées 49° 25′ 49″ Nord
       2° 05′ 43″ Est
/ 49.430278, 02.09520
Altitudes mini. 57 m m — maxi. 170 m m
Superficie 33,31 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Beauvais est une ville française située au Nord du bassin parisien, sur la rive gauche du Thérain, affluent de l'Oise. Administrativement, cette commune, située dans la région de Picardie, est la préfecture du département de l'Oise. Beauvais est également chef-lieu de canton et siège d'un évêché. Avec la population la plus importante du département, Beauvais est la troisième commune la plus peuplée de la région.

Sommaire

Géographie

Situation

Beauvais, située au cœur du Beauvaisis, est baignée par le Thérain, affluent de l'Oise. Elle s'étend au pied de collines boisées, sur la rive gauche du Thérain, au confluent de l'Avelon dans une ancienne région marécageuse. Sa superficie est 3 331 ha et son altitude se situe entre 57 et 170 m.

Beauvais est proche d'autres moyennes ou grandes ville : Amiens (53 km au nord), Compiègne (60 km à l'est), Paris (66 km au sud), Rouen (80 km à l'ouest), Reims (142 km au sud-est) et Lille (150 km au nord). La commune est limitrophe de Héricourt-sur-Thérain, Troissereux, Fouquenies, Le Mont-Saint-Adrien, Goincourt, Aux-Marais, Saint-Martin-le-Nœud, Allonne, Therdonne, Tillé, Saint-Paul et Frocourt.

Climat

La ville bénéficie d'un climat océanique, doux et humide. La température moyenne annuelle est de 10,1 °C, l'ensoleillement moyen annuel est 1 589 heures. Les collines du pays de Bray protègent Beauvais des précipitations. La pluviométrie est de 668 mm en moyenne par an, alors qu'elle est de 800 mm en moyenne par an au Pays de Bray. Cependant la fréquence des pluies est élevée. En moyenne, le nombre de jours avec des précipitations supérieures à 1 mm est de 116 jours, soit un jour sur trois. Le brouillard est souvent présent. Le département est touché par 41 jours de vent en moyenne par an, venant généralement d'ouest ou sud-ouest[1],[2].

Le tableau suivant donne la comparaison du climat beauvaisien avec la moyenne nationale et quelques villes représentatives :

Ville Weather-clear.svg Ensoleillement (h/an) Weather-overcast-rare-showers.svg Pluie (mm/an) Weather-snow.svg Neige (j/an) Weather-violent-storm.svg Orage (j/an) Weather-day-more-fog.svg Brouillard (j/an)
Paris 1 797 642 15 19 13
Nice 2 694 767 1 31 1
Strasbourg 1 637 610 30 29 65
Brest 1 749 1 114 9 11 74
Beauvais[3] 1650 657 17 18 54
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40


La moyenne des températures les plus basses de l'ensemble de l'année est de 6,0 °C. La moyenne des températures les plus élevées de l'année est de 14,5 °C (sur la période 1945 - 2007). Les quatre mois de juin, juillet, août et septembre, connaissent en moyenne des températures supérieures à 20 °C. Météo France a relevé la température la plus élevée de 37,2 °C le 28 juillet 1947 et la température la plus basse de -19,7 °C le 28 janvier 1954.

Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures maximales moyennes (°C) 5,7 7,0 10,7 14,0 17,8 20,9 23,2 23,1 20,1 15,3 9,6 6,5 14,5
Températures minimales moyennes (°C) 0,4 0,6 2,4 4,3 7,7 10,4 12,3 12,2 10,0 6,9 3,3 1,3 6,0
Températures moyennes (°C) 2,9 3,8 6,6 9,1 12,7 15,6 17,7 17,7 15,0 11,0 6,4 3,9 10,2
Source des données : Climatologie mensuelle - Aéroport de Tillé, France, lamétéo.org[4]

Voies de communication et transport

Voies routières

L'agglomération est desservie principalement par les sorties sortie 14 et sortie 15 de l'autoroute A 16, et se trouve au centre d'un carrefour routier important avec la route départementale 1001 (ex-route nationale 1), orientée nord-sud, qui la relie d'une part à Paris, d’autre part à Amiens, et la RN 31 orientée est-ouest qui relie Valmy à Rouen.

Plusieurs routes départementales relient Beauvais aux communes voisines. Ce sont :

Certaines de ces routes départementales sont exclusivement beauvaisiennes : c'est le cas de la RD 35 et RD 139.

  • Le 11 février 2009 inauguration de la voie rapide du contournement sud de Beauvais qui a nécessité la construction de 18 ponts dont notamment un pont à haubans.[5]

Transport ferroviaire

Article détaillé : Gare de Beauvais.

La gare de Beauvais, inaugurée en 1857 est desservi actuellement par les lignes TER:

Transports aériens

Article détaillé : Aéroport de Paris Beauvais Tillé.

L'aéroport de Paris Beauvais Tillé, datant des années 1930, se trouve au nord de l'agglomération. L'arrivée le 1er mai 1997 de la compagnie aérienne à bas prix Ryanair a permis un développement de l'aéroport lui permettant de devenir le 11e aéroport de France en termes de passagers, derrière l'aéroport de Strasbourg Entzheim et devant l'aéroport Montpellier Méditerranée[6],[7].

La croissance du trafic a été importante : si, en 1997, 200 000 voyageurs l'empruntaient, en 2006 le trafic de l'aéroport était de plus de 1,8 million voyageurs[8]. La fréquentation de l'aéroport a augmenté de 40 % en moyenne par an entre 2001 et 2005. L'aéroport est principalement destiné au trafic voyageurs (seulement 2 à 3 vols concernent le fret chaque mois) et dessert 17 destinations. Les principales lignes d'affaires sont : Bergame, Gerone et Porto.

Sur le plan environnemental, un couvre-feu a été instauré, ainsi qu'une limitation du survol des zones habités et une sélection des avions afin de réduire la pollution sonore[9],[10].

Transports en commun

Logo des TUB.
Article détaillé : Transports Urbains du Beauvaisis.

Les transports en commun sont assurés par les Transports Urbains du Beauvaisis (TUB). Ce réseau est constitué de 25 lignes de bus régulières qui desservent Beauvais et dans son agglomération, dont :

Article détaillé : Lignes de bus de Beauvais.
  • 12 lignes de jour
    • 1 2 3 4 5 6 7 8 9 12 13 14
  • 3 lignes dominicales.
    • 11A 11B 11C
  • 3 lignes estivales.
    • 10 (divisée en trois parties)
  • 7 lignes de transport à reserver.
    • T1 T2 T3 T5 T6 T7 T8
  • 3 navettes
    • Navette Aéroport Navette Parking Navette LaSalle

Circulations douces

Dans un souci de promouvoir les moyens de transport non polluants et la protection de l’environnement, la ville a entrepris d’élaborer un schéma directeur de « circulations douces ». À terme, le but est d’avoir un réseau de 20 km[11] de pistes cyclables.


La Conseil d'avenir de la ville de Beauvais projette aussi de créer une liaison par funiculaire entre le Centre-Ville de Beauvais et le quartier Saint-Jean d'ici 2015.

Le Funiculaire de Beauvais permettra d'éviter de monter la côte pour accéder au quartier Saint-Jean et en restant respectueux de l'environnement.

Histoire

Héraldique

Armes de Annecy

Les armes de Beauvais se blasonnent ainsi : « de gueules au pal d'argent », c'est-à-dire une bande blanche verticale sur fond rouge.

Palus ut hic fixus constans et firma manebo. (Tel ce pieu fiché, constante et ferme resterai.) est la devise figurant sur le premier blason de la ville[12].



Origines

Article détaillé : Caesaromagus.

Les premières traces de fréquentation du site de Beauvais datent de 65 000 avant notre ère. Camp fortifié par les Romains, Beauvais prend, au Ier siècle, le nom de Caesaromagus : le Marché de César.

Antiquité

Devenue Bellovacum, la ville gallo-romaine fut détruite à nouveau par les invasions barbares vers 275. Elle sera reconstruite et dotée de fortifications. En 328, l’empereur Constantin Ier, qui avait autorisé la pratique du christianisme, visite les vétérans de son armée dans le castrum de Bellovacis. C'est le début de la christianisation de la région, et la source du pouvoir des évêques de Beauvais.

Moyen Âge

Maison du XVe siècle levée par Viollet-le-Duc dans son Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XIe siècle, édité vers 1856
La cathédrale de Beauvais

Dès le début du Moyen Âge, l'autorité des évêques de Beauvais grandit en même temps que croît la nouvelle foi. L'évêché de Beauvais est considéré comme un poste d'autant plus prestigieux qu'il bénéficie de revenus considérables. Beauvais est à un carrefour de routes commerciales et, qui plus est, l'évêque cumule les pouvoirs religieux et politiques, on nomme cela un évêque-comte. C'est lui le vrai maître de la Cité.

La commune se crée très tôt, au XIe siècle. Elle devient prospère et acquiert progressivement des droits pour promouvoir son industrie. Pragmatique, elle prend régulièrement le parti du roi de France contre l'évêque et s'appuie sur le textile pour asseoir sa puissance financière. À cette époque, le drap de Beauvais est exporté jusqu'en Orient et les ateliers se multiplient. Faisant partie d'une « Ligue » de quinze « villes drapantes », Beauvais en est le troisième pôle par ordre d'importance. Les artisans travaillent toutes sortes de laine, y compris les plus fines, importées de Londres. Les corporations s'enrichissent de corps de métiers de plus en plus diversifiés : teinturiers, finisseurs, tondeurs, apprêteurs... Un groupe de 80 familles régente les ouvriers. La croissance économique de Beauvais est alors importante : c’est, dès cette époque, une ville riche proche de son âge d’or. Les maires de cette période sont la plupart du temps issus du cercle étroit de ces négociants. La hiérarchie est stricte et les querelles sociales soumises à l'autorité du roi qui se charge, s'il le faut, de contraindre l'évêque. De cette époque, date la Basse-Œuvre, qui, si elle est bien l'ancienne cathédrale carolingienne, n'est pas la première « cathédrale » construite à Beauvais. Grâce à des fouilles, on a pu dater son édification de la deuxième moitié du Xe siècle. La Basse-Œuvre comportait diverses annexes contemporaines de l'église. Des fresques devaient animer ses murs. On en a retrouvé divers fragments, dont une tête d'homme, d'une qualité remarquable. Rare témoin en France de l'architecture carolingienne encore conservé, l'édifice est construit suivant les techniques de l'époque, avec des remplois gallo-romains.

À la même époque, apparaissent les ordres mendiants dont les couvents s'élèvent à l'est de la ville, en plein quartier ouvrier. C'est vers cette époque que date les maladreries Saint-Lazare et Saint-Antoine. Au départ dépourvus de biens, ces ordres s'enrichissent progressivement et jouent un rôle non négligeable dans la cité.

À l'essor économique que connaît Beauvais durant le XIIIe siècle et le début du XIVe siècle, correspond une vie artistique intense. Les chantiers se multiplient. L'église Saint-Étienne, située près de la grand-place, est achevée aux alentours de 1220, et peu après, s'ouvre le chantier de la cathédrale gothique. En 1225, l'évêque-comte Milon de Nanteuil lance le projet de ce qui deviendra le monument emblématique de Beauvais : la cathédrale Saint-Pierre. Cette œuvre gigantesque doit surpasser en hauteur les cathédrales de toutes les villes voisines. Splendeur gothique, elle surpasse de ses 48 mètres tout ce qui avait été fait auparavant. Le chœur et le bas-côté oriental du transept sont achevés en 1272. En 1284, les parties hautes des travées droites du chœur s'effondrent. La reconstruction dure jusqu'au milieu du XIVe siècle, mais les travaux s'arrêtent pendant la guerre de Cent Ans. Le transept, chef d'œuvre de l'architecture flamboyante, est réalisé au XVIe siècle par l'architecte Martin Chambiges sous l'impulsion du comte-évêque Louis de Villiers de L'Isle-Adam. Une immense flèche de plus de 150 m de hauteur est érigée par la suite à la croisée du transept, au lieu de construire une nef qui permettrait de consolider le monument. Mais, à peine terminée, la flèche s'écroule en 1573. La nef ne s'est jamais réalisée, faute de fonds. L'église mesure 72,50 m de longueur pour une hauteur de voûte extraordinaire de près de 48,50 m, les plus hautes de l'architecture gothique en Europe. Même inachevé, l'édifice reste un des hauts lieux du patrimoine religieux.

Ancien Régime

Depuis 1664, une manufacture royale de tapisserie a été installée à Beauvais, devenue alors une importante « ville drapante » du royaume. Plus de la moitié de ses habitants travaillent alors dans le textile. Ses productions sont célèbres dans toute l'Europe et d'autres artisans bénéficient de cette renommée. La Manufacture atteint son apogée sous la direction artistique de Jean-Baptiste Oudry, au XVIIIe siècle. Bientôt, apparaît sur le marché «l'indienne », une cotonnade imprimée qui va rapidement fournir du travail à des centaines d'ouvriers sans toutefois détrôner le commerce de la laine.

Époque contemporaine

Beauvais vu par William Brockedon en 1835

À la fin du XVIIIe siècle, débute le déclin de cette ville si active. Beauvais reste fidèle au textile alors que s'accélère partout ailleurs la révolution industrielle. En se concentrant sur la laine, la brosserie, l'alimentation et la tabletterie, l'industrie locale passe à côté de marchés importants. Le chemin de fer s'implante ailleurs et ne s'arrête pas. Au début du Second Empire, Beauvais en est encore à l'ère de la diligence alors que le rail atteint Rouen, Le Havre, Lille, Saint-Quentin… Ce n'est qu'en 1876 que la ligne directe vers la capitale s'ouvre. Mais il s'agit également d'une période de mutations architecturales : la ville s'ouvre avec l'aménagement des boulevards à l'emplacement de l'ancien rempart médiéval. D'importants édifices publics sont élevés : l'hôtel-dieu, le lycée Félix-Faure, la gare... Au faubourg Saint-Jacques, les abattoirs sont construits et bénéficient d'une architecture industrielle soignée. Sur la place principale est inaugurée en 1851 par le prince Louis Napoléon Bonaparte, la statue de Jeanne Hachette. L'horloge astronomique (1865-1868) de la cathédrale cache sous son meuble romano-byzantin de 12 mètres de haut, un mécanisme très complet dû à Auguste Vérité.

Alors que le mouvement d'urbanisation se poursuit hors de l'ancien centre, un nouvel élément est introduit dans l'architecture : la céramique dont le Beauvaisis est producteur. La façade de la manufacture Gréber est un très bel exemple de cette production. Maisons de style anglais, villas d'imitation balnéaire, façades Art déco ponctuent notamment les boulevards Saint-André et l'avenue Victor-Hugo[13].

Un des métiers à tisser les tapis de l'entrepise Ed. Lainé, au début du XXe siècle

En 1900, Beauvais compte 20 000 habitants, deux fois plus qu'en 1850. Mais les grandes fortunes et les grands patrons se font rares et la bourgeoisie locale domine la scène politique.

Cimetière militaire de Beauvais

Durant la Première Guerre mondiale, Beauvais vit pendant quatre ans l'existence d'une ville de l'arrière, assez proche du front, une existence compliquée par les aléas d'un ravitaillement irrégulier.

En mars 1918, l'hôtel de ville devient le QG du général Foch, c'est là qu'il se voit confier le commandement suprême des armées alliées, par les gouvernements français, anglais et américain.

Vers la fin de la guerre, du mois d'avril au mois de juin, la ville est bombardée à huit reprises, ce qui occasionne la destruction de 80 maisons. Le jour de l'Armistice, la ville déplore 719 morts au combat, et 13 civils tués pendant les bombardements.

Dans l'entre-deux-guerres, Beauvais continue de vivre de ses activités du passé, mais la crise économique précipite le déclin de la cité, et plus largement du Beauvaisis. Dès la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, Beauvais retrouve le rôle de ville-hôpital qu'elle avait connu entre 1914 et 1918. Mais, début juin 1940, la ville est attaquée par la Luftwaffe, dont les bombes allument un gigantesque incendie. Les deux tiers de la ville sont en flammes, la moitié des maisons détruites. La ville martyre, qui a perdu presque tous les vestiges de son passé, s'enfonce dans la misère et les privations.

L'hôtel de ville au début du XXe siècle

C'est durant cette période noire que quatre communes voisines (Notre-Dame-du-Thil, Marissel, Saint-Just-des-Marais et Voisinlieu) furent rattachées à Beauvais.

« Bonne ville de France, vieille cité de l'Île-de-France, cité meurtrie, cité mutilée… ». C'est en ces termes que le général De Gaulle salue Beauvais en août 1945. Il faut en effet reconstruire sur les 43 hectares de déblais, quadrillés par des rues désertes. « Les témoins du passé sont morts et bien morts » disait l'architecte Georges Noël, et il fallait éviter d'imaginer « un mauvais décor », tout en mettant en valeur les églises et les bâtiments qui avaient survécu aux destructions. Des années sont nécessaires pour réussir ce pari, pour bâtir de nouveaux logements, réédifier les bâtiments publics, les hôpitaux, les établissements d'enseignement. Le plan de reconstruction s'efforce de respecter l'équilibre des anciens quartiers, avec des rues plus larges, plus régulières.

Mais il faut attendre les années 1960 pour que la reconstruction s'achève véritablement, pour que de nouvelles cités soient édifiées sur les plateaux, et pour que de nouvelles industries redonnent du dynamisme à la ville.

En 1974 est inauguré le Palais de justice, en 1976, s'ouvre la Galerie nationale de la Tapisserie. Les anciens abattoirs de la ville accueillent la manufacture de la tapisserie. Au cours des années quatre-vingt-dix, l'ancien bureau des Pauvres est aménagé en centre culturel et l'antenne universitaire ouvre ses portes.

Population

Tissu urbain

Beauvais est divisé en huit quartiers administratifs : Argentine, Centre-ville, Marissel, Notre-Dame du Thil, Saint-Jean, Saint-Just des Marais, Saint-Lucien et Voisinlieu[14].

Fontaine au centre-ville, à l'angle de la rue Carnot et de la rue des Jacobins.
L'église de Marissel vue par Corot en 1867. La localité est désormais intégrée dans Beauvais

Les principaux quartiers de la ville sont Argentine, Saint-Jean et Soie-Vauban. Ces trois quartiers réunissent 30 % de la population. Historiquement, la ville s'est constituée dans la vallée du Thérain, avec un développement selon un axe est-ouest. Les bombardements lors de la Seconde Guerre mondiale se concentrèrent sur le centre-ville qui fut presque totalement détruit. Après guerre, plusieurs communes sont annexées à Beauvais (Notre Dame du Thil, Marissel, Voisinlieu et Saint-Just des Marais) afin de répondre aux besoins de logements et d'urbaniser les plateaux du nord et du sud. La population double entre 1954 et 1975.

Ces différentes phases de construction successives résultent aujourd'hui en une ville morcelée et sans unité, composée de restes de faubourgs anciens, d'une vallée industrielle, d'un centre ville reconstruit en quasi-totalité après la Seconde Guerre mondiale, et de plateaux urbanisés en urgence après guerre[15].

Un projet de rénovation du quartier de Saint-Jean a été signé avec l'ANRU le 5 mars 2007 et devrait se terminer en 2012. D'un montant de 108 millions d'euros, le projet consiste à améliorer l'insertion du quartier de Saint-Jean au reste de Beauvais, à construire et réhabiliter des logements et rénover et construire des équipements (théâtre municipal, mairie annexe, commissariat)[16].



Démographie

Beauvais comptait 12 449 habitants pendant la Révolution. Il a fallu 150 ans pour que la population double une première fois puis un peu moins de vingt ans pour de nouveau augmenter de 100 %. Après avoir connu une forte augmentation depuis le milieu du XXe siècle, et plus particulièrement entre 1946 et 1975 où la population est passée de 23 156 à 54 089 habitants environ, le nombre d'habitants s'est stabilisé depuis 1975. Entre 1975 et 1999, la population a quasiment stagné, avec une croissance de 1 300 habitants. Beauvais est la ville la plus peuplée du département, avec 54 100 habitants en 2005[17].

Évolution démographique
(Source : Cassini[18] et INSEE[19])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
12 449 12 392 13 183 12 798 12 867 13 082 13 925 14 527 14 216
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
14 286 15 364 13 609 13 541 16 600 17 525 18 441 19 382 19 906
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
20 300 20 248 19 841 19 270 19 387 18 738 18 869 23 156 26 756
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
34 055 46 859 54 089 52 365 54 190 55 392 60 670[20] - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

La pyramide des âges de Beauvais montre le léger vieillissement de la population de la commune entre 1990 et 1999 ainsi que la différence démographique vis-à-vis des moyennes départementales. La ville de Beauvais se caractérise par une présence plus importante des jeunes adultes au détriment des autres classes d'âge. La présence de l’institut polytechnique Lasalle Beauvais et des autres établissements supérieurs contribue à une présence plus importante des étudiants dans la population de Beauvais qu'au niveau du département[21].

Beauvais voit la part des enfants (moins de 15 ans) légèrement diminuer, avec une baisse de 2 à 3 points entre les deux recensements de 1990 et 1999. Néanmoins ces valeurs restent supérieures à la part des moins de quinze ans au niveau du département et de la région (21,9 % des hommes et 19,1 % des femmes à Beauvais contre respectivement 21,4 % et 20,0 % dans le département et 20,4 % et 18,8 % dans la région).

La part des personnes âgées a légèrement augmentée à Beauvais, tout comme au niveau régional. Pour la tranche des 60 à 74 ans, 9,7 % des hommes et 11,5 % des femmes à Beauvais, et pour les plus de 75 ans, 4,1 % des hommes et 7,5 % des femmes.

Voici ci-dessous, les pyramides des âges pour la commune de Beauvais et du département de l'Oise.

Pyramide des âges à Beauvais en 1999[22] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,1  Avant 1904  0,2
4,0  1905-1924  7,3
9,7  1925–1939  11,5
17,5  1940-1954  16,6
21,9  1955-1969  21,8
24,9  1970-1984  23,5
21,9  1985-1999  19,1
Pyramide des âges dans l'Oise en 1999[23] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,1  Avant 1904  0,2
3,9  1905-1924  6,8
10,5  1925–1939  11,7
19,8  1940-1954  18,3
23,1  1955-1969  23,2
21,2  1970-1984  19,9
21,4  1985-1999  20,0

Logement

La Poste, à l'angle de la rue Jean Racine et de la rue Gambetta.

Beauvais comptait 24 020 logements en 1999, dont 22 072 résidences principales. L'âge moyen du parc immobilier était beaucoup plus faible que la tendance régionale du fait des dégâts occasionnés par la Seconde Guerre mondiale. Les constructions neuves sont peu présentes puisqu'à cette date, seulement 10,5 % des résidences principales étaient postérieures à 1990. De même pour les constructions antérieures à 1949 qui représentaient 19,2 % du parc (contre 40,9 % pour la moyenne régionale). A contrario, les constructions réalisées entre 1949 et 1974 représentent 52,2 % du parc (contre 29,2 % pour la moyenne régionale), traduisant l'effort important de reconstruction entrepris après guerre.

91,9 % des logements étaient des résidences principales, réparties à 35,6 % en maisons individuelles et à 64,4 % en appartements (respectivement 73,6 % et 26,4 % dans la région). 36,0% des habitants sont propriétaires de leur logement, pour 61,0 % de locataires (respectivement 61,0 % et 35,2 % dans la région)[24],[25].

Beauvais comptait 8 580 logements HLM soit 38,9 % du parc en 1999 (contre 17,4 % dans la région), valeur en augmentation soutenue depuis le recensement de 1990. En outre le nombre de logements vacants était légèrement plus important en 1999 que dans la région avec 6,6 % du parc contre 5,9 % en Picardie.

Les grands logements sont très majoritaires : la plupart des habitations possèdent quatre pièces et plus (51,5 %), puis trois pièces (27,0 %), mais seulement 14,0 % possèdent deux pièces et 7,5 % une pièce. Néanmoins les logements de petites surfaces (une et deux pièces) sont en forte augmentation depuis 1990 (respectivement +42,5 % et +31,6 %)[26],[27].

Parcs et espaces verts

Le Plan d'eau du Canada est un parc de 45 hectares et de 2 lacs au Nord-ouest de Beauvais. Ce domaine est équipé d'une base de loisirs nautique, d'une plage, d'un circuit de 3 km, avec piste cyclable et piétonnière. « Selon Henri Fromage, « Canada » vient de « can en dent », un champ en forme de dent, comme l'attestent les anciens cadastres. Au siècle dernier, c'était un champ de courses de chevaux et de lévriers »[28].

Économie

Entreprises

Plusieurs grandes entreprises y ont leurs sièges sociaux[29]. Beauvais est également une ville dont l'économie repose en grande partie sur les administrations publiques territoriales : la préfecture, la mairie, le centre hospitalier... Parmi les dix plus gros employeurs du département, deux sont localisés à Beauvais : le centre hospitalier et le conseil général de l'Oise[30]. Les administrations publiques représentent 10,4 % de l'emploi[31].

Beauvais est également le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oise qui gère le port de Creil et l'Aéroport de Paris Beauvais Tillé. L'aéroport de Beauvais Tillé est un facteur positif pour le développement économique du Beauvaisis. Il est devenu un des premiers aéroports régionaux en France, du fait de sa proximité avec Paris et d'une stratégie tournée vers les compagnies aériennes à bas prix. Le nombre d'emplois créés est estimé à 800 entre 2001 et 2005. Ce qui fait de l'aéroport le plus gros créateur d'emplois dans le Beauvaisis.

Le nombre total d'établissements est d'environ 3 100 (au 31 décembre 2004), dont 1 280 entreprises individuelles et le nombre total d'entreprises est d'environ 2 350. En 2004, 146 entreprises ont plus de 50 salariés. Le nombre de créations d'entreprises pour l'année 2006 est de 422[32].

En 2004, les établissements industriels qui ont le plus d'employés se retrouvent principalement dans le secteur de la fabrication d'équipements automobile (Groupement international mécanique Agric), de la fabrication de matériel agricole, de la fabrication d'éponges (Spontex SNC), de l'industrie de la brosserie (La Brosse et Dupont), de la fabrication de glaces et sorbets, et de la fabrication d'appareils de réception, enregistrement ou reproduction du son et de l'image (A Novo). Une grande partie de ces établissements industriels sont sous contrôle étranger. Le groupe allemand Bosch détient un établissement qui fabrique des systèmes de freinage. Le groupe américain Agco détient un établissement de fabrication de matériel agricole (ex-Massey Fergusson). Renault Agriculture et Agco ont formé une coentreprise, appelée Groupement International de Machinisme Agricole (Gima), dans le secteur des études, du développement et de la fabrication de transmission. Nestlé a un établissement de fabrication de glaces et de sorbets. Le groupe allemand Tréfimétaux est également implantée à Beauvais, dans le domaine de la transformation du cuivre[33].

Emploi

La commune de Beauvais comptait environ 36 550 emplois (salarié + non salarié) en 1999, dont 34 591 emplois salariés. Le taux annuel moyen de variation de l'emploi total, entre 1990 et 1999, est +8,0 %. Le nombre de demandeurs d'emploi au 31 décembre 2006 était de 3 090 et le taux de chômage de 18,1 %[34]. En 1999, le taux d'activité entre 25 et 49 ans s'établissait à 83,3 %[35].

Répartition de l'emploi

  Tertiaire Industrie Construction Agriculture
Beauvais 74,9 % 19,8 % 4,9 % 0,3 %
Moyenne nationale 71,5 % 18,3 % 6,1 % 4,1 %
Source des données : Insee[36]

L'agriculture est très peu représentée parmi les emplois beauvaisiens avec 0,3 %, tout comme le secteur de la construction qui représente 4,9 % des emplois. Contrairement à ces deux secteurs dont la part est inférieur à la moyenne nationale, le secteur de l'industrie représente une part significative de la population active de Beauvais, 19,8 %, et est légèrement plus importante qu'au niveau national. Le secteur tertiaire regroupe pratiquement la totalité de l'emploi avec un taux de 74,9 %.

Revenus de la population et fiscalité

La fiscalité directe locale est située dans la moyenne départementale pour les communes de population équivalente. En 2003, la taxe d'habitation était de 13,54 % pour la part communale, 1,83 % pour le syndicat de communes et 7,13 % pour la part départementale, et respectivement 28,88 %, 3,38 % et 12,47 % pour le foncier bâti, 57,62 %, 5,86 % et 31,00 % pour le foncier non bâti et 14,82 %, 2,07 % et 7,00 % pour la taxe professionnelle[37].

La ville est la 222e de France de plus de 20 000 habitants, et la deuxième du département de l'Oise derrière Compiègne et devant Creil, pour la proportion d'assujettis à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), soit 274 foyers fiscaux déclarant un patrimoine moyen de 1 752 905 € en 2006. L'impôt moyen sur la fortune à Beauvais est de 7 340 €/an contre 8 055 €/an au niveau de la moyenne nationale.[38]'[39].

Le revenu net imposable moyen annuel par foyer fiscal beauvaisien est de 13 670 € par an, ce qui est légèrement inférieur à la moyenne nationale de 15 027 € par an (2003).

  Part d'allocataires du RMI pour 100 ménages Allocataires du RMI Personnes couvertes par le RMI en % par rapport à la population totale 1999
Beauvais 9,0 1 984 4 739 23,7[40]
Oise 3,9 10 872 23 419
Picardie 4,4 30 867 67 497
Source des données : C.A.F[41]

Administration et politique

Divisions administratives

Cantons de Beauvais

Beauvais est la Préfecture du Oise depuis le 4 mars 1790, date de création du département (d'après la loi du 22 décembre 1789). Les services de la préfecture sont situés dans l'abbaye de Saint-Quentin depuis 1824. Dans un premier temps, les services se situaient dans le Palais Épiscopal, qui sert de musée départemental de nos jours[42].

La ville appartient à la communauté d'agglomération du Beauvaisis.

Beauvais compte un Tribunal de grande instance, un tribunal de commerce et les archives départementales de l'Oise[43].

La commune fait partie de la première et deuxième circonscription de l'Oise, dont les députés sont respectivement, depuis 2002, Olivier Dassault (UMP) et Jean-François Mancel (UMP).

Beauvais est chef-lieu de trois cantons :

Conseil municipal et tendances politiques

Le conseil municipal de Beauvais est composé de quarante-cinq membres, dont la maire, Caroline Cayeux, et treize adjoints[45].

Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de Beauvais[46] :

Groupe Président Effectif Statut
Beauvais pour tous Caroline Cayeux 36 majorité
Vivre Ensemble Beauvais Sylvie Houssin 9 opposition

À l'élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Jean-Marie Le Pen avec 20,72 %, suivi de Jacques Chirac avec 19,31 %, puis de Lionel Jospin avec 16,25 % et enfin Arlette Laguillier avec 7,22 %, puis François Bayrou avec 6,11 % et Jean-Pierre Chevènement avec 5,52 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 74,93 % pour Jacques Chirac contre 25,07 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d'abstention de 19,72 %, participation relativement similaire à la moyenne nationale (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %) mais résultat beaucoup moins élevé pour Jacques Chirac[47].

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l'Europe du 29 mai 2005, les beauvaisiens ont voté contre la Constitution européenne, avec 60,78 % de Non contre 39,22 % de Oui avec un taux d'abstention de 34,13 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont légèrement inférieurs à la tendance départementale de l'Oise (Non à 62,38 % ; Oui à 37,62 %)[48].

À l'élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy avec 30,23 %, suivi par Ségolène Royal avec 27,45 %, François Bayrou avec 16,07 %, Jean-Marie Le Pen avec 12,42 %, puis Olivier Besancenot avec 4,63 % et Arlette Laguillier avec 2,08 % aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 51,93 % (national : 53,06 %) contre 48,07 % pour Ségolène Royal (résultat national : 46,94 %)[49].

Maires de Beauvais

L'hôtel de ville aperçu en débouchant de la rue de la Madeleine (venant de la place du Marché) sur la place Jeanne-Hachette.
Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1947 mars 1954 Robert Sené RPF Sénateur - Journaliste
1954 mars 1972 Pierre Jacoby UNR
1972 mars 1977 Édouard Grospiron UDR
1977 mars 2001 Walter Amsallem PS Conseiller général - Pharmacien
mars 2001 - Caroline Cayeux UMP Conseillère régionale


Jumelages

Les jumelages de la ville sont organisés par le Comité de Jumelage, une association loi de 1901. La municipalité de Beauvais a conclu trois jumelages avec :

  • Angleterre Maidstone (Angleterre) depuis 1961. C'est le chef-lieu du Kent, les échanges sont artistiques, sportifs (tennis de table : AS Beauvais Marissel TT et Beauvais Oise TT) et associatifs.
  • Drapeau de l'Allemagne Witten (Allemagne) depuis 1975, bien que des échanges aient déjà eu lieu dès 1961. Les échanges ont démarré entre anciens marins, le club sportif de la ville (BOUC) et les philatélistes. Se pratiquent également les échanges scolaires, culturels et sportifs.
  • Portugal Setúbal (Portugal) depuis 1982, réunissant des échanges sportifs et culturels. Au niveau scolaire, des établissements pratiquent de nombreux échanges via internet.

Il existe aussi des partenariats avec :

Vie locale

Médias

La commune ne possède guère de média spécifiquement beauvaisien, à part L'Observateur de Beauvais et le magazine municipal Beauvais notre ville[50].

La presse locale est essentiellement écrite, Le Courrier picard et Le Parisien disposent d'une agence en ville. Les autres titres sont : Le Bonhomme picard[51], L'Observateur de Beauvais[52], Oise Hebdo[53], La Gazette Picardie[54], L'Oise agricole[55].

La ville est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Picardie[56] et FMC radio[57].

La chaîne France 3 Nord-Pas-de-Calais Picardie est disponible dans toute la Picardie.

Éducation

La ville de Beauvais relève de l'académie d'Amiens[58]. Ses écoles sont gérées par la Direction de l'éducation de la mairie sous la supervision de l'inspection départementale de l'Éducation nationale. La ville compte 25 écoles maternelles, 31 écoles élémentaires, 7 collèges, 11 lycées[59]. Voici ci-dessous la liste exhaustive des principaux établissements scolaires de la ville :


Beauvais jouit également de la présence d'une antenne de l'université de Picardie. L'antenne universitaire de Beauvais propose six licences dans le domaine des langues, des lettres et des sciences ainsi que plusieurs diplômes universitaires[60]. Il faut aussi signaler la présence de deux écoles d'ingénieurs (Institut Polytechnique LaSalle Beauvais et Institut des techniques d'ingénieur de l'industrie), d'un IUFM, d'un IUT, d'une école d'infirmières, et d'établissements préparant aux BTS. Deux milles étudiants fréquentent ses établissements.

Sports

La ville possède une activité sportive dense et de haut niveau. En 2006, Beauvais a terminé premier au challenge de la ville la plus sportive de France, organisé par le journal L’Équipe.

France 2008, le BOUC est qualifié pour la Ligue des Champions 2008/2009.

  • Rugby à XV : Beauvais XV rugby club (Fédérale 3)
  • Handball : Beauvais OUC (Nationale 3)
  • Billard français ou carambole : ASBM Billard (Association Sportive Beauvais Marissel), espace Pré-Martinet, où Éric Castaner, champion de France, a officié de nombreuses années

La diversité sportive ne s'arrête pas là. Parmi les clubs de Beauvais on retrouve également du roller-hockey (Salamandres de Beauvais). Beauvais est aussi le foyer de sports individuels : triathlon, badminton, cyclisme, tennis de table, ainsi que de nombreux clubs de sports de combat.

Équipements sportifs de la ville :

  • Vélodrome George Lebesgue (Parc Marcel Dassault)
  • Elispace : palais des sports et des spectacles, salle de 2 700 places en configuration sport et de 4 500 places en configuration spectacle/concert. Cette salle a déjà reçu de nombreux événements comme le mondial de handball féminin et des célébrités comme Ray Charles, Aznavour, Bruel, Diam's, Deep purple, Chuck Berry...
  • Aquaspace : un des plus grands complexes aquatiques de France. Piscines, fosse de plongée, espace balnéo et autres activités s'offrent aux petits et aux grands, le tout dans un écrin de verdure au cœur du parc Marcel Dassault.

Santé

Le centre hospitalier de Beauvais, de par sa taille et la variété de ses activités, est le deuxième centre hospitalier général de Picardie. Doté de 910 lits, il comporte les disciplines classiques de médecine, chirurgie et gynécologie-obstétrique. L'établissement a plusieurs spécialités :

Le personnel du centre hospitalier de Beauvais en 2006 est composé de 2 125 employés dont 236 médecins.

Situé dans le quartier de Saint-Lucien, le centre hospitalier, comme tout établissement public de santé, est le siège d'un conseil d'administration présidé par le premier magistrat de la ville. Il est géré par une équipe de direction d'une dizaine de personnes[61],[62].

L'hôpital sera agrandi en 2010 de 3 600 m², suite à un accroissement d'activité dans les domaines de la radiothérapie, de l'hospitalisation ambulatoire et de court séjour[63].

La ville de Beauvais est le siège, outre du centre hospitalier, de nombreux autres établissements : la clinique du Parc Saint-Lazare et le Foyer départemental de l'Enfance[64].

Cultes

Beauvais compte sept églises catholiques, ainsi que trois églises protestantes, une synagogue et une mosquée[65].

Activités culturelles de la ville

Musées

Théâtres

  • Théâtre Du Beauvaisis

Cinémas

  • Cinéspace
  • Cinéma Agnès Varda (ASCA)

Salles de concert

  • Elispace: 4400 places, situé à la sortie de la ville près de l'aéroport.
  • Ouvre Boite (ASCA): 600 places, situé dans le quartier Argentine au pied de la tour la plus haute de Beauvais (le château d'eau).

Piscines

  • Piscine Aldebert-Bellier
  • Piscine Marcel-Dassault
  • L'Aquaspace

Personnalités liées à la commune

Statue de Jean Racine, en contrebas des remparts.
Félix Faure fut le 7e président de la République

Culture et patrimoine

La vie locale est animée de quelques évènements annuels. On peut citer le Festival du Blues autour du Zinc[66] en mars. En mai se déroulent les Rencontres d'Ensembles de violoncelles[67] qui ont vu la création, par des violoncellistes de premier plan (Gary Hoffman, Yo-Yo Ma, János Starker, Ernst Reijseger), d'œuvres importantes commandées à des compositeurs contemporains d'envergure internationale (dont Kaija Saariaho). Le Festival a donné lieu à la création de la fondation de l'Octuor de violoncelles[68], dirigé par le violoncelliste Jacques Bernaert. En juin ont lieu les fêtes Jeanne Hachette et de juin à septembre se déroulent les Scènes d'été. De juillet à août se déroule Beach Beauvais[69]. La fête de carottes à Voisinlieu a lieu en septembre et Pianoscope[70] en octobre. Et depuis l'été dernier, un festival de musiques actuelles a lieu à l'Elispace de Beauvais, le mix up festival.

Patrimoine

Des repères fixés de point en point sur le pavage permettent un guidage des touristes découvrant les endroits les plus remarquables de la ville (et en particulier les maisons du Moyen Âge).

Beauvais possède quatre fleurs au Concours des villes et villages fleuris (grand prix) ainsi que quatre arobase à l'évaluation nationale de l'internet local et citoyen[71],[72].

Monuments civils

Le musée départemental de l'Oise se trouve dans l'ancien palais épiscopal de Beauvais

La maladrerie Saint-Lazare est l’ensemble hospitalier médiéval le mieux conservé du Nord avec ses bâtiments des XIIe et XIIIe siècles.

Les collections du musée départemental de l'Oise sont abritées par l’ancien palais épiscopal, construit au XVIe siècle en partie au-dessus des anciennes fortifications gallo-romaines[73].

On trouve, aux alentours de la place de l'hôtel de ville et de la cathédrale, de nombreuses maisons datant du XIIe au XVIe siècle.

En face de l'hôtel-de-ville, construit en 1752, se dresse depuis 1851 la statue de Jeanne Hachette.

Le monument aux morts est érigé en face de l' Hôtel-Dieu, où se trouvait l'hôpital jusque dans les années 1980.

La Galerie nationale de la tapisserie de Beauvais a été construite sur les plans de l'architecte André Hermant en 1964 à proximité de la cathédrale, la Galerie est assise sur les contreforts des remparts gallo-romains. Elle a été inaugurée en 1976 pour rendre à la ville de Beauvais sa tradition historique de haut lieu de la tapisserie après la destruction des bâtiments de la manufacture en juin 1940. Dans cette galerie sont présentées des expositions temporaires qui reflètent la richesse des collections de tapis, tapisseries et de meubles du Mobilier national.

Monuments religieux

Cathédrale Saint-Pierre

La cathédrale Saint-Pierre est un chef-d'œuvre de l'architecture gothique. Elle présente la particularité de ne pas avoir de nef complète, et possède le chœur gothique le plus élevé du monde. À la suite d'un incendie dans l'église L'église de la Basse-Œuvre datant du Xe siècle, il fut décidé de bâtir en 1247 une nouvelle église à côté. L'église de la Basse-Œuvre existe toujours et est accolée au transept de la cathédrale, qui est appelée la Haute-Œuvre. La construction de la cathédrale fut longue. Un effondrement d'une partie des voûtes du chœur de la cathédrale nécessite de consolider l'édifice. Ce fut terminé vers 1347. Puis la guerre de Cent Ans stoppa les travaux. La construction du transept ne débuta que 150 ans après la fin du chœur. Une flèche fut également construite mais elle s'effondra. La reconstruction des voûtes du transept empêcha la construction d'une nef par manque d'argent. En 1840, la cathédrale est inscrite à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques. De nombreux travaux sont mis en œuvre pour la maintenir en état (consolidation, maintenance par des piliers, etc.).

Horloge astronomique de Beauvais

L'horloge astronomique de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais en Picardie est considérée comme un chef d'œuvre du genre, construite par Auguste-Lucien Vérité au XIXe siècle. Construite entre 1865 et 1868 à la demande de l'évêque de Beauvais Joseph-Armand Gignoux par Auguste-Lucien Vérité, célèbre maître horloger de Beauvais qui fut également à l'origine de l'horloge astronomique de Besançon. Sa décoration est inspirée de la Bible catholique. Sur la façade principale, comme sur les deux façades latérales, se trouvent des cadrans (52 en façade). Ils donnent la mesure du temps dans l'Univers ainsi que la représentation des principaux phénomènes astronomiques. En partie haute, 68 automates s'animent lors de la scène du Jugement Dernier. Quelques instants avant l'heure, le coq chante et bat des ailes. Quand l'heure sonne, le Christ, assis dans sa gloire, fait signe aux anges de jouer de la trompette. Bientôt le jugement a lieu, la Vertu est conduite au ciel par un ange, tandis que le Vice est poussé en enfer par un diable hideux.

L'église Saint-Étienne supporte, sur l'un des deux portails de son transept, une sculpture nommée « Roue de la Fortune » représentant la vie de l'homme de sa naissance jusqu'à sa mort. À l'intérieur on peut aussi contempler plusieurs curiosités. La première est l'ensemble de très beaux vitraux, dont l'arbre de Jessé, représentant l'arbre généalogique du Christ. Ce vitrail peint par Engrand Leprince est à dominance d'un bleu dont on a aujourd'hui oublié la formule. Il y a aussi une très curieuse statue de sainte Wilgeforte, vierge crucifiée par son père en raison de sa foi. Cet édifice a la particularité d'être moitié-gothique moitié-roman.

Notes et références

  1. Diagnostic 2005 du territoire rural de l'Oise, Direction départementale de l'agriculture et de la forêt de l'Oise
  2. Climat de l'Oise, Météo France. Consulté le 20/02/2008
  3. Fiche sur Beauvais, L'Internaute Magazine. Consulté le 20/02/2008
  4. L'aéroport de Beauvais Tillé est distant de trois kilomètres au nord.
  5. http://www.lobservateurdebeauvais.fr/actualite/viewArticle.php?idDossier=15
  6. p 44, Conseil général de l'Oise. Consulté le 05/03/2008
  7. Tableaux de l'économie picarde 2007, p 203
  8. [pdf] Les transports en Picardie, Insee
  9. L'industrie dans les territoires picards, INSEE, 2006, p 64
  10. Aeroport de Paris Beauvais Tille
  11. http://www.beauvais.fr/pages/aimerrespirer/lespistescyclable.php
  12. Découvrir Beauvais, Mairie de Beauvais. Consulté le 07/04/2008
  13. Bibliographie : Jean Cartier, L'Art céramique des Gréber, 1868-1974, éditions d'art SOMOGY, (ISBN 978-2-7572-0079-7)
  14. Quartiers de Beauvais sur Beauvais.fr, Mairie de Beauvais. Consulté le 8 novembre 2008
  15. Programme local de l'habitat : Du diagnostic aux enjeux sur beauvaisis.fr, juillet 2006, Communauté d'agglomération du Beauvaisis. Consulté le 8 novembre 2008
  16. Brochure du Projet de rénovation urbaine (PRU) du quartier Saint-Jean sur beauvais.fr, 2008, Mairie de Beauvais. Consulté le 8 novembre 2008
  17. http://www.insee.fr/fr/insee_regions/picardie/publi/Oise-cantons-ville-beauvais.pdf
  18. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  19. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  20. Résultats des enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2006 pour les grandes villes
  21. [pdf] INSEE
  22. Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
  23. Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
  24. INSEE - Logements à Beauvais  : les occupants
  25. INSEE - Logements en Picardie : les occupants
  26. INSEE - Logements à Beauvais : le parc
  27. INSEE - Logements en Picardie : le parc
  28. http://www.beauvais.fr/pages/aimerbouger/plandeaucanada.php
  29. Les établissements Agco SA, Groupement international mécanique Agric et A Novo ont leur siège à Beauvais et comptent plus de 250 salariés.
  30. L'Oise et ses cantons, http://www.picardie.fr/infographie/2007/campagne_mobile/pays/grandbeauvaisis.pdf
  31. Insee Picardie Relais, INSEE, n°130, 2004
  32. Chiffres clés Beauvais, INSEE, p.16 et 18
  33. L'industrie dans les territoires picards, INSEE, 2006
  34. Demandeurs d'emploi en fin de mois, catégories 1 à 3 hors activité réduite
  35. Chiffres clés Beauvais, INSEE, p.4 et 8
  36. Chiffres clés Beauvais, INSEE, p.4, 8
  37. Site officiel de la direction générale des Impôts
  38. Site officiel de la direction générale des Impôts
  39. L'Express - Le classement des villes par l'ISF
  40. Essai de titre
  41. Oise et ses cantons
  42. La Préfecture de l'Oise
  43. Le conseil général de l'Oise - Archives départementales
  44. http://www.beauvaisis.fr/pdf/diagpgb.pdf Diagnostique du territoire, décembre 1995, p.10 - Recensement 1999
  45. ville de beauvais
  46. http://www.beauvais.fr/pages/accueil/pageframe.php?page=accueil=centre.php
  47. Scrutin présidentiel de 2002 - Beauvais, Ministère de l'intérieur. Consulté le 31/03/2008
  48. Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Beauvais, ministère de l'intérieur. Consulté le 31/03/2008
  49. Scrutin présidentiel de 2007 - Beauvais, Ministère de l'intérieur. Consulté le 31/03/2008
  50. Publication municipale Beauvais notre ville
  51. Le Bonhomme picard
  52. L'Observateur de Beauvais
  53. Oise Hebdo
  54. La Gazette Picardie
  55. L'Oise agricole
  56. France Bleu Picardie
  57. FMC radio
  58. Académie d'Amiens
  59. Site de la Mairie de Beauvais, consulté le 19 février 2008
  60. Université de Picardie, antenne de Beauvais, consulté le 19 février 2008.
  61. Présentation du centre hospitalier de Beauvais. Consulté le 18 octobre 2008
  62. Présentation du centre hospitalier de Beauvais. Consulté le 18 octobre 2008
  63. S. Hardivillers, « Centre hospitalier : Un agrandissement de 3600m2 prévu pour 2010 » sur L'Observateur de Beauvais, 24 juillet 2008. Consulté le 18 octobre 2008
  64. Clinique du Parc Saint-Lazare
  65. Site municipal - cultes
  66. Festival du blues autour du Zinc
  67. Rencontres d'Ensembles de violoncelles
  68. Site de la fondation de l'Octuor de violoncelles
  69. Beach Beauvais
  70. Pianoscope
  71. Beauvais sur site officiel du Concours des villes et villages fleuris
  72. Beauvais sur site officiel de l'évaluation nationale de l'internet local et citoyen
  73. Le conseil général de l'Oise - Présentation du musée

Annexes

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Pierre Goubert, Beauvais et le Beauvaisis de 1600 à 1730, Éd. École des hautes études en sciences sociales, 1998, 774 p. (ISBN 2713208114)
  • Jean Ganiage, Beauvais au XVIIIe siècle, t. 2, Éd. CNRS, 1999, 352 p. (ISBN 2271056349)
  • Judith Forstel et al., La Cathédrale Saint-Pierre de Beauvais : architecture, mobilier et trésor, Éd. L'inventaire, 2000, 152 p. (ISSN 02991020)
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