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Le Bourg-d'Iré
Le Bourg-d'Iré Administration Pays France Région Pays de la Loire Département Maine-et-Loire Arrondissement Segré Canton Segré Code Insee abr. 49037 Code postal 49520 Maire
Mandat en coursHubert Boultoureau Démographie Population 784 hab. (2006[1]) Densité 34 hab./km² Gentilé Bourg d'Iréen, Bourg d'Iréenne Géographie Coordonnées Altitudes mini. 27 m — maxi. 96 m Superficie 23,03 km² 
Le Bourg-d'Iré est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire.
Sommaire
Géographie
La commune est située dans le Haut-Anjou, sur les bords de la Verzée.
Histoire
Situé dans le segréen dont l'étymologie latine - secretum - signifie « isolé », le Bourg-d'Iré est une vieille bourgade angevine. Son existence est attestée dès l'époque gallo-romaine : le village faisait partie du territoire des Andecaves.
Le Bourg eut un riche passé : de la guerre de Cent Ans, le village gardait le château de la Douve ; en 1724, Guy André de Laval fonda la chapelle du Buron ; la Révolution de 1789 et son corolaire de passions idéologiques entraîna la paisible cité dans la tragique et sanglante guerre de Vendée.
A l'époque du Comte de Falloux
Au XIXe siècle le Bourg-d'Iré devint un centre agronomique renommé grâce à l'action du Comte de Falloux. Ce dernier, « fils du pays », fut député légitimiste et ministre de l'Instruction publique et des Cultes de 1848 à 1849 (il fut à la fois l'auteur de la loi dite Falloux sur la liberté d'enseignement accordée à l'Église pour les études du niveau secondaire, de la réorganisation des écoles de théologie françaises et créa les évêchés d'outre-mer. Académicien de 1856 à 1886.
En 1850, Alfred de Falloux hérita de ses parents un domaine de 717 hectares dans le segréen dont 70 au Bourg-d'Iré. À partir de 1854, il le transforma avec l'aide de Jean-Baptiste Lemanceau (maire du Bourg-d'Iré à la fin du siècle) en une ferme agricole de grande renommée : véritable Pradel angevin où fut élevée et d'où se répandit à travers l'Anjou la race bovine Durham-Anjou. Afin de complêter son domaine, Falloux fit construire un imposant château au lieu-dit La Mabouillère (cette œuvre de René Hodé est toujours visible à travers le château de Belle-Vue). Cette demeure accueillit de grands noms politiques, religieux et intellectuels du XIXe siècle : Montalembert, Dom Guéranger ou encore Madame Swertchine.
La construction de ce domaine entraina la modernisation du village : des commerces s'ouvrirent, les maisons traditionnelles (peu confortables) laissèrent place à des demeures plus conformes aux critères urbanistiques du XIXe siècle, un lavoir (offert par Falloux aux femmes du bourg) et un caserne de pompiers furent également créés. La mort du comte de Falloux, survenue en janvier 1886, marqua la fin des « belles heures » du Bourg-d'Iré. La bourgade retourna à son anonymat.
Au XXe siècle, le Bourg-d'Iré se modernisa pour présenter sa physionomie actuelle.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 2008 Hubert Boultoureau mars 2001 2008 Jean-Claude Thierry Roland Bruneau Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 978 915 911 851 782 724 758 source : http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/psdc.htm (Population sans doubles comptes).
Lieux et monuments
- Le château de La Mabouillère
- Le château de Belle-Vue
Personnalités liées à la commune
- Alfred de Falloux a habité dans le château de Bellevue.
Une statue est dressée au bord de la Verzée.
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
- Le Bourg-d'Iré sur le site de l'Institut géographique national
- Le Bourg-d'Iré sur le site de l'Insee
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