Larry Bird

Larry Bird
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Larrybird.jpg
Fiche d’identité
Nom complet Larry Joe Bird
Nationalité Drapeau des États-Unis États-Unis
Naissance 7 décembre 1956 (1956-12-07) (54 ans)
à West Baden Springs (Indiana)
Taille 2,05 m (6 9)
Poids 99 kg (218 lb)
Surnom Larry Legend, Gold Hand, Master Bird
Situation en club
Numéro 33
Poste Ailier
Carrière universitaire ou amateur
1976-1979 Indiana State Sycamores
Carrière professionnelle *
Saison Club Moy. pts
1979-1980
1980-1981
1981-1982
1982-1983
1983-1984
1984-1985
1985-1986
1986-1987
1987-1988
1988-1989
1989-1990
1990-1991
1991-1992
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
Boston Celtics
21,3
21,2
22,9
23,6
24,2
28,7
25,8
28,1
29,9
19,3
24,3
19,4
20,2
Sélection en équipe nationale **
États-Unis 1992
Carrière d’entraîneur
1997-2000 Indiana Pacers
Basketball Hall of Fame 1998

* Points marqués dans chaque club comptant pour le championnat
national et les compétitions nationales et continentales.
** Points marqués pour l’équipe nationale en match officiel.

Larry Bird, (parfois surnommé « Larry Legend » ou « gold hand ») est un joueur, entraîneur et dirigeant de basket-ball américain né le 7 décembre 1956 à West Baden Springs, Indiana. Il est l'un des meilleurs joueurs du cinquantenaire de la NBA selon un vote effectué en 1996[1]. On le cite régulièrement dans le trio des trois plus grands basketteurs de tous les temps, avec Michael Jordan et Magic Johnson.

Sommaire

Biographie

Naissance et jeunesse

Larry Joe Bird est né le 7 décembre 1956 à West Baden, dans l'Indiana[2] et a grandi à French Lick.

Carrière universitaire

Après ses années de lycée, il joue en NCAA à Indiana State ; Magic Johnson et son équipe du Michigan le privent de ce titre.

Carrière en NBA

Draft et débuts avec les Celtics de Boston

Draft et première saison NBA
Larry Bird Lipofsky.jpg

Larry Bird est sélectionné en sixième position de la draft en 1978 par les Celtics de Boston. Boston le sélectionne un an avant la fin de sa carrière universitaire, Larry Bird débute donc en NBA qu'en 1979. Bird signe alors un contrat de 650 000 dollars par saison, ce qui constitue alors le plus gros contrat de l'histoire pour un rookie (ou débutant).

Dès son arrivée dans la franchise de Boston, l'impact de Larry Bird est immédiat. Il permet aux Celtics, qui reste sur un bilan de 29 matchs gagnées pour 53 matchs perdus, de réaliser le meilleur bilan de la ligue[3]. En effet, Boston gagne 61 victoires en saison régulière et ne concède que 21 défaites, ce qui constitue le troisième meilleur bilan de l'histoire de la franchise, derrière les 68-14 de la saison 1972-1973 et 62-18 de la saison 1964-1965[4]. Avec 21,3 points et 10,4 rebonds par rencontre, Larry [5].Bird est déjà le meilleur marqueur et rebondeur de son équipe[3]. Dès sa première saison, il reçoit ses premières récompenses individuelles : il est désigné meilleur joueur du mois de février[6]. Il remporte le titre de NBA Rookie of the Year et est élu dans le meilleur cinq des débutants (NBA All-Rookie Team). Il fait également partie du premier cinq NBA (All-NBA First Team) dont les quatre autres joueurs sont Kareem Abdul-Jabbar, Julius Erving, George Gervin et Paul Westphal. Plus tôt dans la saison, il est sélectionné dans l'équipe de la conférence Est pour le NBA All-Star Game où son adversaire de la finale NCAA de l'année précédente, Magic Johnson, est également présent, dans l'équipe de la conférence Ouest.

En playoffs, aussi appelé séries éliminatoires en Amérique du Nord, Bird et les Celtics sont éliminés par les Sixers de Philadelphie en finale de conférence Est.

Les débuts du Big Three
Robert Parish
Robert Parish

La Draft NBA 1980 marque un tournant dans l'histoire des Celtics. Grâce à un échange avec les Warriors de Golden State, la franchise de Boston récupère Robert Parish et Kevin McHale.

Au milieu de la saison NBA 1980-1981, les Celtics réussissent une série de 25 victoires en 26 rencontres, bien emmenés par Bird qui marque en moyenne 28 points par match[3]. Avant le NBA All-Star Game 1981, où il est une nouvelle fois sélectionné, Larry Bird se blesse à la cuisse après un contact avec le genou de Darryl Dawkins[3]. Malgré cette blessure, Bird ne manque pas une rencontre.

Premier titre NBA

Les playoffs de la saison NBA 1981 marquent le retour des Celtics au sommet de la NBA. Larry Bird est un joueur clef de l'effectif. L'apport des deux joueurs intérieurs permettent une variation entre jeu intérieur et extérieur qui lui bénéficie. Suite à leur première place en saison régulière, les Celtics de Boston sont exemptés de premier tour et attendent leur adversaire. Les Bulls de Chicago s'avancent en adversaire de Boston après avoir battu les Knicks de New York. Les Celtics dominent largement les Bulls par 4 victoires à 0. Lors du quatrième match, Bird est décisif en inscrivant cinq points en moins de 40 secondes[3].

Ils sont ensuite opposés aux Sixers de Philadelphie lors d'une revanche de la précédente finale de conférence. Julius Erving, MVP de la saison régulière, contribue à la victoire au Boston Garden des Sixers lors du match 1. Chaque équipe gagne ensuite dans sa salle et Boston se retrouve mené 3 victoires à 1. Dans le cinquième match de la série, les Celtics sont menés de six points à 1 minutes 51 du terme de la rencontre. Ils reviennent et gagnent la partie 111 à 109. À nouveau dominée, cette fois-ci de 17 points, l'équipe de Boston gagne 100 à 98 à l'extérieur le sixième match et s'offre une rencontre décisive au Garden. Larry Bird réussit dans les dernières minutes du match 7 deux interceptions décisives. Il inscrit même le panier décisif permettant aux Celtics de gagner la rencontre 91 à 90[3].

En finale NBA, la franchise de Bird est opposée aux Rockets de Houston. Durant le premier match de cette série, Bird réalise ce que Red Auerbach qualifiera de « That is the greatest play I've ever seen » (« plus beau jeu que j'ai jamais vu »[7]) : il tente un tir depuis le côté droit du terrain mais aussitôt il voit que son tir est manqué; il anticipe alors le rebond et se déplace rapidement vers le fond du terrain. Dans sa course, il capte le ballon de la main droite mais, toujours en l'air, il se trouve maintenant dans l’impossibilité de tirer de cette main, la planche lui interdisant le tir et il ne peut se laisser retomber au sol, étant désormais derrière la ligne de fond. Il passe alors la balle dans sa main gauche puis lance le ballon vers le panier, le ballon franchissant l'arceau[7]. Les Celtics remportent finalement cette première manche sur le score de 98 à 95. Les Rockets, dont le joueur majeur est Moses Malone, égalisent en s'imposant, toujours sur le parquet du Boston Garden, 92 à 90 lors du deuxième match. Boston reprend aussitôt l'avantage du terrain en s'imposant à Houston sur le score de 94 à 71 puis voit les Rockets égaliser de nouveau après une victoire 91 à 86. Boston s'impose sur son parquet lors du cinquième match[Note 1]. Lors de la sixième rencontre, les Rockets reviennent à trois points à 1 minute 51 après avoir été mené de 17 points. Larry Bird reçoit alors une balle de Archibald et réussit un tir à trois points qui met un terme définitif aux espoirs des joueurs de Houston, la rencontre se soldant finalement sur le score de 102 à 91[3].

1982, 1993 : Domination des Sixers en conférence est

Lors de sa troisième saison dans la ligue, les Celtics terminent de nouveau avec le meilleur bilan de la bilan avec 63 victoires pour 19 défaites. En février, il est désigné meilleur joueur du NBA All-Star Game 1982 lors d'une victoire 120 à 118 de son équipe[8]. Lors de cette rencontre, il inscrit 19 points à 7 sur 12 aux tirs, capte 12 rebonds, délivre 5 passes, réussit 1 interception et 1 contre. Lors des playoffs, les Celtics s'imposent 4 à 1 face aux Wizards de Washington. Ils sont ensuite opposés aux Sixers après la défaite de la saison précédente[9]. Après une première victoire des Celtics au Boston Garden, les Sixers enchainent trois victoires pour mener la série par trois à un. De retour à Boston, les Celtics l'emportent 114-85 et les supporters, persuadés que la série, comme celle de 1981, se décidera lors de la septième manche, donne rendez-vous aux Sixers par un « See you Sunday »[10]. Les Celtics sont proches de renouveler cet exploit en s'imposant 88 à 75 à Philadelphie. Toutefois, lors du match sept, les Sixers s'imposent sur le score de 117 à 105, les supporters des Celtics changeant leur clameur au profit d'un « Beat LA », slogan qui est exprimé pour la première fois et qui deviendra un standard dans les années futures[10]. Lors de ces playoffs, Bird inscrit 17,8 points, capte 12,5 rebonds, deuxième moyenne des playoffs derrière Moses Malone, 5,6 passes (huitième), 1,9 interceptions (sixième) en 40 minutes 8, troisième moyenne de temps[11].

Boston, deuxième bilan de la division atlantique derrière les Sixers doit disputer le premier tour des séries éliminatoires face aux Hawks d'Atlanta. Après une victoire deux à un, ils sont opposés en demi-finale de conférence aux Bucks de Milwaukee : ils subissent alors ce qui est le premier et le seul sweep (défaite quatre à zéro) des Celtics durant la période où évolue Larry Bird[12]. Bird termine onzième marqueur de la ligue avec 23,6 points, neuvième avec 11 prises du classement des rebondeurs et 17 du classement des passeurs avec 5,8. Il est également onzième au classement des interceptions avec 1,9[13].

Rivalité avec les Lakers de Los Angeles

Deuxième titre NBA

Les Celtics connaissent alors quelques changements : ils changent de propriétaire au profit d'un groupe mené par Don Gaston. Sur le plan sportif, l'équipe est confiée à un ancien joueur de la franchise K.C. Jones. Elle retrouve le premier rang de la ligue en terminant avec le meilleur bilan, 62 victoires et 20 défaites. Bird termine au premier rang au pourcentage de lancers francs réussis avec 88,8 % et figure dans le top 10 du classement des marqueurs - septième avec 24,2 - et des rebondeurs - dixième avec 10,1 - et présente une moyenne de 6,6 passes. Il présente également une moyenne de 1,8 interception soit un total de 144, terminant également dixième de la ligue dans ce classement[5]. Après deux élections au titre de meilleur joueur de la semaine durant les mois de février et mars, Bird reçoit le premier titre de NBA Most Valuable Player[14], meilleur joueur de la ligue, après trois places de deuxième dans les votes des trois années précédentes - derrière Julius Erving en 1981 et Moses Malone en 1982 et 1983. Il est également présent dans le meilleur cinq de la NBA et dans le second cinq défensif, [NBA All-Defensive Second team, où c'est sa troisième présence consécutive. Lors des playoffs - qui sont désormais disputés par seize équipes - Les Celtics éliminent les Bullets de Washington par trois à un puis éliminent les Knicks de New York lors de la septième manche - victoire 121 à 104. Les Celtics obtiennent le droit de disputer la finale en prenant leur revanche sur les Bucks sur le score de quatre à un. Après la finale NCAA de 1979, Bird et Magic Johnson doivent de nouveau s'affronter pour un titre, les Lakers s'imposant à l'Ouest face aux Suns de Phoenix sur le score de quatre à deux.

Pour la première finale NBA opposant les deux joueurs, les Lakers s'imposent à Boston lors du premier match de la série, puis mènent de deux points lors du match suivant avant que Gerald Henderson n'intercepte une passe de James Worthy vers Byron Scott pour égaliser et permettre à son équipe de jouer la prolongation. Celle-ci est finalement remportée par les Celtics 124-121. Larry Bird déclare ensuite que cette interception à changer le cours de la série : celle-ce se serait terminer sur un sweep, selon lui, en cas de victoires des Lakers[15]. Les deux rencontres suivantes, disputées en Californie, voient les Lakers s'imposer nettement, 137 à 104 avec un triple double de Magic (14 points, 11 rebonds, 21 passes), puis les Celtics égaliser grâce à une victoire 129 à 124 malgré un deuxième triple double de Magic, (20 points, 11 rebonds, 17 passes, Bird réussissant pour sa part 29 points et 21 rebonds[16]. Cette rencontre, très engagée, voit Kevin McHale faire une faute violente sur Kurt Rambis lors d'une contre-attaque puis Bird et Kareem Abdul-Jabbar s'affronter verbalement quelques minutes plus tard à la suite d'une lutte au rebond. Lors du cinquième match, disputé dans une chaleur étouffante à Boston, Bird réussit 34 points à 15 sur 20, capte 17 rebonds en 42 minutes est, selon Pat Riley, l'entraîneur adverse, le facteur clé de la victoire de son équipe sur le score de 121 à 103[17]. Après un sixième match remporté 119 à 108 - 28 points, 14 rebonds et 8 passes de Bird - les deux équipes sont de nouveau à égalité, la décision devant donc se faire lors de la septième manche disputée au Boston Garden. C'est la treizième fois qu'une finale NBA se décide lors de la septième ultime manche, la quatrième fois lors d'une confrontation Lakers-Celtics[18]. Lors de celle-ci, Cedric Maxwell, MVP des finales 1981, réalise un grand match comme il l'avait annoncé avant la rencontre : 24 points, 8 rebonds et 8 passes. Les Celtics mènent 99 à 85 à 7 minutes 50 du terme puis les Lakers reviennent à trois points à 1 minutes 14. À la suite d'une perte de balle de Magic Johnson, les Celtics inscrivent 2 points puis Bird ajoute 4 points sur lancer-franc dans les 45 dernières secondes pour remporter son second titre NBA. Avec des moyennes sur la série de 27,4 points et 14 rebonds, Bird obtient son premier titre de meilleur joueur des finales, NBA Finals Most Valuable Player Award.

Revanche des Lakers

La moyenne de points de Larry Bird en saison régulière progresse lors de la saison suivante : elle atteint 28,7 points, ce qui fait de lui le deuxième de la NBA derrière Bernard King. Il est également huitième du classement des rebonds avec 10,5, dix-neuvième du classement des passeurs avec 6,6 passes. Son pourcentage de 88,2 le place en sixième position du classement des lancer-francs et il se classe deuxième au pourcentage à trois points avec 42,7 % derrière Byron Scott[5]. Ces performances lui permettent d'obtenir son deuxième titre de meilleur joueur de la ligue devant Magic Johnson : durant ce vote, 73 des 78 votants lui attribuent la première place[19]. Durant le mois de mars, dont il est désigné meilleur joueur, il reprend à Kevin McHale le meilleur total de points inscrit par un joueur des Celtics avec 60 points - 22 sur 36 aux tirs 15 sur 16 aux lancer-francs - inscrit lors d'une victoire 126 à 115 face aux Hawks d'Atlanta[20]. McHale l'avait dépossédé neuf jours plus tôt, passant l'ancien record de 53 points de Bird à 56[20].

Cedric Maxwell et Magic Johnson luttant au rebond, sous les yeux de Kareem Abdul-Jabbar.
Finale 1985 : Cedric Maxwell et Magic Johnson au rebond.

Lors de son premier tour de playoff, Boston est opposé aux Cavaliers de Cleveland dirigé par un jeune entraineur George Karl. Après deux victoires 126 à 123 - 40 points de Larry Bird - et 108 à 106, les Cavaliers s'imposent de sept points sur son parquet[21]. Larry Bird, absent de cette rencontre en raison d'une blessure au coude droit[22], fait son retour sur les parquets lors du match suivant où il inscrit 34 points dans une victoire 117 à 115. Lors de la série suivante les opposant aux Pistons de Detroit, les Celtics s'imposent lors des deux premiers matchs puis les joueurs de Detroit égalisent, Bird réalisant un 18 sur 43 sur ces deux derniers matchs. Lors du match suivant, il réussit sa meilleure performance en terme de points en playoffs avec 43, dont 17 lors du dernier quart temps[23] pour donner la victoire, 130 à 123, et l'avantage à son équipe. Les Celtics s'imposent de nouveau lors du match suivant 123 à 113 pour rejoindre les Sixers en finale de conférence. Celle-ci est dominée par les Celtics qui s'imposent quatre victoires à une pour retrouver en finale les Lakers, vainqueurs des Nuggets de Denver par quatre à un. Celle-ci commence par une victoire surnommée Memorial Day Massacre : les Celtics s'imposent 148 à 114 dans une rencontre où Kareem Abdul-Jabbar ne réussit que 12 points et 3 rebonds et où Magic Johnson capte un seul rebond. La deuxième manche est remportée par les Lakers 109 à 102, ce qui leur permet de repartir à Los Angeles avec la possibilité de remporter le titre à domicile, le format des finales étant désormais de 2-3-2. Les Lakers s'imposent au Fourm d'Inglewood sur le score de 136 à 111, Bird étant réduit à un 17 sur 42 aux tirs. Lors du match suivant, les Celtics s'assurent la possibilité de disputer le ou les matchs décisifs sur son parquet en s'imposant 107 à 105 : Bird inscrit dix points consécutifs qui permettent à son équipe de prendre la tête en passant de 85 à 92 à 95 à 94 avec 6 minutes 14 à jouer[24]. Il réussit ensuite une interception pour inscrire deux nouveaux points avant que son coéquipier Dennis Johnson réussisse un tir à la sonnerie pour remporte le match. Après une victoire 120 à 111 lors du cinquième match, les Lakers vont s'imposer lors du match 6 à Boston sur le score de 111 à 100. Sur la finale, les statistiques sont de 23,8 points, 8,8 rebonds, 5,0 passes, 1,8 interception en 40 minutes 7. Son pourcentage de réussite est de 44,91 % contre 52,15 en saison régulière, ce qui justifie les inquiétudes qu'avaient son entraîneur au début de cette finale, bien que Bird déclare alors que sa blessure ne le gène pas[22].

Troisième titre

L'équipe des Celtics de saison 1985-1986 est considérée comme l'une des meilleures équipes de l'histoire[25] : elle termine avec un bilan de 67 victoires pour 15 défaites. À domicile, le bilan des Celtics est de 40 victoires et une défaite, ce qui constitue toujours, après la saison 2010-2011, le meilleur bilan d'une franchise à domicile. Les Celtics ont réalisé une opération d'abord tenue comme risquée par les spécialistes en recrutant Bill Walton, l'ancien MVP de la saison 1978 et des finales 1977 : celui-ci vient de réaliser plusieurs saisons en demi-teinte. Walton répond aux attentes en jouant le rôle de doublure de Kevin McHale et Robert Parish : Il dispute 80 matchs de saison régulière, son plus grand nombre depuis son arrivée dans la ligue, et obtient le titre de sixième homme de la saison (NBA Sixth Man of the Year). Bird présente des statistiques de 25,8 points, quatrième de la ligue, 9,8 rebonds, septième, 6,4 passes, quatorzième, 2,0 interceptions, neuvième. Il est le joueur possédant le meilleur pourcentage aux lancer-francs avec une moyenne de 89,6. Avec 42,3 %, il possède le quatrième pourcentage au tir à trois points[26]. Il est également le premier joueur de l'histoire à terminer avec une moyenne supérieure à 50 % (52,5 %) aux tirs à 90 % aux lancers francs (91 %)[27]. Il est désigné MVP, devançant Dominique Wilkins. Il devient le troisième joueur, après Bill Russell de 1961 à 1963 et Wilt Chamberlain de 1966 à 1968, à remporter ce trophée trois années consécutives[28].

Pour son premier tour de playoffs, la franchise de Boston affronte les Bulls de Chicago. Michael Jordan, qui n'a disputé que 18 rencontres de saison régulière en raison d'une blessure, réalise la meilleure performance à la marque de l'histoire de la NBA pour un match de playoffs : il inscrit 63 points lors du deuxième match de la série perdu en double prolongation 135 à 131. Auparavant, il avait inscrit 49 points lors du premier match[29]. Larry Bird déclare à propos de ce deuxième match : « He is the most exciting, awesome player in the game today. I think it's just God disguised as Michael Jordan » (« Il est le plus incroyable et spectaculaire joueur à l’heure actuelle. Je penses que c'était juste Dieu déguisé en Michael Jordan »)[30]. Après avoir remporté la série sur le score de trois à zéro, ils affrontent lors du tour suivant les Hawks de Dominique Wilkins. Les joueurs de Mike Fratello, désigné entraîneur de l'année, doivent s'incliner en cinq manches, dont un 132 à 99 lors du match 5. Après un sweep face aux Bucks, les Celtics disputent une nouvelle finale NBA. Ils sont opposés aux Rockets de Houston de Hakeem Olajuwon et Ralph Sampson qui s'imposent quatre à un face aux Lakers. Après deux victoires à Boston - 21 points, 8 rebonds, 13 passes et 4 interceptions, puis 31 points, 8 rebonds, 7 passes de Bird[31] - les Rockets parviennent à remporter la troisième manche 106 à 104 malgré un triple double de Bird, 28 points, 15 rebonds et 11 passes. Après une victoire 106 à 103 lors du match suivant, les Rockets s'imposent 111 à 96 lors de la cinquième manche qui voit Ralph Sampson se faire expulser après deux agressions[32]. De retour au Boston Garden, les Celtics s'imposent 114 à 97 avec un nouveau triple double de Larry Bird : 29 points, 11 rebonds et 12 passes[33]. Bird remporte son troisième titre NBA et son second titre de meilleur joueur des finales avec des moyennes très proche d'un triple double sur la série : 24,0 points, 9,7 rebonds et 9,5 passes[34]. Ses statistiques sur les matchs de playoffs sont de 25,9 points, 9,3 rebonds, 8,2 passes en 42 minutes 8[5].

1987 : nouvelle revanche des Lakers
Magic Johnson, le ballon au bout du bras droit tendu, lance le ballon vers le panier devant deux joueurs des Celtics
Bras roulé de Magic Johnson lors des Finales 1987

La saison suivante ne débute pas sous les meilleurs auspices : Len Bias, la star annoncée, meurt 48 heures après avoir été retenu au deuxième rang de la draft par les Celtics, ceux-ci détenant cette seconde position grâce à un échange effectué deux ans auparavant. Walton ne dispute que dix rencontres de la saison régulière, et Scott Wedman est blessé sur l'ensemble de la saison[35]. En mars Kevin McHale se casse un os du pied droit (l'os naviculaire) mais, malgré l'avis des médecins qui lui disent que cela peut nuire à la poursuite de sa carrière, il termine la saison sans se faire opérer. Les joueurs majeurs sont donc plus utilisés que ce qu'aurait désiré leur entraîneur. Les Celtics terminent de nouveau avec le meilleur bilan de la conférence, mais sont devancés par les Lakers qui réalisent une saison avec 65 victoires et 17 défaites. Bird prend la troisième place des votes déterminant le MVP de la saison, titre attribué à Magic Johnson devant Magic Johnson, Kevin McHale prenant pour sa part la quatrième place[36]. Bird figure de nouveau dans le meilleur cinq de la ligue : il termine quatrième marqueur avec 28,1 points, avec un pourcentage de 52,5 et le meilleur pourcentage aux lancers francs avec 91 %. Ses autres statistiques sont de 9,2 rebonds, 7,6 passes, 1,8 interception[5].

Comme la saison précédente, les Celtics infligent un sweep aux Bulls lors du premier tour. Opposés ensuite aux Bucks, les celtics doivent attendre la septième manche pour se qualifier. En finale les Celtics affront les de Detroit. Boston remporte les deux premières rencontres à domicile, 104 à 91 puis 110 à 101. Lors du troisième match de cette finale de conférence, au début de la dernière période, Bird reçoit une passe sous le panier et s'apprête à marquer lorsque Bill Laimbeer se jette sur lui et le jette à terre. Les deux hommes s'affontent au sol puis une fois séparé Bird jette le ballon sur Laimbeer. Les deux hommes sont expulsés du terrain. Les Pistons s'imposent finalement sur le score de 122 à 104. Ils égalisent ensuite en remportant la quatrième rencontre sur le score de 145 à 119. De retour à Boston, les Celtics sont proches de la défaite : Detroit mène de un point à quelques secondes du terme et doit remettre en jeu depuis le côté droit du terrain, dans son propre camp. Isiah Thomas tente de transmettre la balle à son pivot Bill Laimbeer qui se trouve dans la raquette lorsque, anticipant la passe, Bird surgit, s'empare de la balle, se retourne et transmet le ballon à Dennis Johnson qui inscrit le panier de la victoire par un double pas[37]. Bird inscrit également 36 points, capte 12 rebonds et délivre 9 passes lors de cette rencontre.

Les Celtics retrouvent en finale les Lakers. Ceux-ci, qui ont cette fois l'avantage du terrain, s'impose 126 à 113 lors du premier match malgré 32 points et 7 rebonds de Bird, Magic Johnson réalisant pour sa part 29 points, 13 passes, et 8 rebonds. Celui-ci inscrit 22 points et réalise 20 passes lors du match suivant qui voit les Lakers s'imposer 141 à 122, Bird inscrivant 23 points. Le match 3, disputé au Boston Garden, voit Bird inscrire 30 points, capter 12 rebonds dans une victoire 109 à 103. Bird déclare alors : « This (Game 3) was the most important game of the series for us. If we lost, it might've been tough to get up for Game 4. Now it's going to be easy. ». Cependant, le résultat n'est pas celui attendu et les Lakers s'imposent 107 à 106 : après avoir mené toute la rencontre, les Celtics voient les Lakers remonter un écart de huit points dans les trois dernières minutes trente pour passer en tête de un point. Bird inscrit alors un tir à trois points depuis le côté gauche qui donne deux points d'avance à douze secondes de la fin. Sur l'action suivante, Kareem Abdul-Jabbar obtient deux lancers francs et la possibilité d'égaliser. Il inscrit le premier mais manque le second la balle échouant dans les mains de McHale qui perd finalement celle-ci aux profits des Lakers. Magic prend la balle depuis le côté gauche, puis dribble vers la tête de raquette où il déclenche un tir en bras roulé qui passe au dessus d'un mur composé de Bird, McHale et Parish : les Lakers reprennent l'avantage avec deux secondes à jouer[38]. Bird manque le panier qui aurait donnée la victoire à son équipe à la dernière seconde. Les Celtics répondent à la volonté de leur joueur vedette qui leur demande avant la rencontre de : « If they want to celebrate, let's not let them do it on the parquet. » (« S'ils veulent faire une célébration, ne les laissons pas faire sur notre parquet »); ils s'imposent sur le score de 106 à 93 avant de retourner pour disputer une sixième rencontre et une éventuelle manche décisive. Bien que menant de cinq points à la mi-temps, 56 à 51, Bird étant alors à 3 sur 8 aux tirs, les Celtics subissent un 30 à 12 dans le troisième quart temps qui place les Lakers en tête. Ils terminent la partie sur le score de 106 à 93, Bird terminant la partie avec 16 points[39]. Magic Johnson obtient le titre de MVP des finales après le titre de MVP de la saison. Les statistiques de Bird sur l'ensemble des playoffs sont de 27,0 points, 10,0 rebonds et 7,2 passes en 44 minutes 1. Ce temps de jeu fait de lui le joueur le plus utilisé des en. Avec 622, il est en tête du classement des points, mais troisième à la moyenne. Il est également le joueur possédant le plus grand nombre de rebonds, de tirs réussis et tentés, tout comme pour les lancers francs[40].

Les dernières années

1988 : revanche des Pistons

Larry Bird débute la saison suivante avec le titre de meilleur joueur de la première semaine de compétition. Les Celtics doivent faire fasse à l'absence durant le premier mois de Kevin McHale, opéré durant l'été. Bird marque 40 points ou plus à onze reprises, son meilleur score étant de 49 points, performance réalisée à deux reprises. Parmi ses rencontres à plus de 40 points, il inscrit 42 points, capte 20 rebonds - meilleure performance dans cette statistique - et délivre 5 passes lors d'une victoire 120 à 106 face aux Pacers de l'Indiana[41]. Ses statistiques sur la saison régulière sont de 29,9 points - sa meilleur moyenne en carrière, troisième de la ligue derrière Michael Jordan et Dominique Wilkins[42] - 9,3 rebonds - treizième de NBA, 6,3 passes, 1,6 interception - seizième[42]. Les Celtics terminent une nouvelle fois avec le meilleur bilan de la conférence est avec 57 victoires, 25 défaites, mais, comme la saison précédente, ils sont devancés par les Lakers qui terminent avec un bilan de 62-20.

Boston débute les playoffs par une victoire trois à un face aux Knicks de New York puis affronte les Hawks en demi-finale de conférence. Cette série se termine par une victoire quatre à trois des Celtics. Lors de celle-ci, les Hawks ont l'occasion d'éliminer les Celtics lors de la sixième manche après avoir remporté le match précédant à Boston. Mais, porté par Bird, les Celtics l'emportent 102 à 100 et obtiennent le droit de disputer le match 7 à domicile. Lors de celui-ci, Wilkins domine les trois premiers quart temps avec 31 points contre 14 points, 6 sur 14, pour Bird. En début de dernière période, celui-ci inscrit neuf points en 1 minutes 58. Les deux joueurs marquent panier sur panier, pour porter le score à 103 partout. Bird inscrit encore un panier à trois points qui donne sept points d'avance à son équipe qui l'emporte finalement 118 à 116[43]. Bird inscrit finalement 34 points avec 15 sur 24, dont 20 points dans les dix dernières minutes avec un 9 sur 10 - contre 47 points, à 19 sur 23 de Wilkins[44].

Après deux éliminations en playoffs en trois ans face aux Celtics, les Pistons s'imposent en finale de conférence sur le score de quatre à deux. Ils s'imposent à deux reprises sur le parquet du Boston Garden, lors du premier et du cinquième match,. Bird, en raison de la défense de ses adversaires, est limité à dix points par rencontre avec un pourcentage de 35,1 %[45].

les blessures

Larry Bird débute la 1988-1989, mais, après six rencontres, il doit se faire opérer une excroissance osseuse aux deux talons[46]. Cette opération et sa réducation le tiennent éloigné des parquets sur l'ensemble de la saison : sa moyenne de points est la plus faible depuis son arrivée en NBA avec 19,3. Il capte 6,2 rebonds et délivre 4,8 passes[5]. Lors de son retour lors de la saison suivante, il dispute 75 rencontres de phase régulière et présente des statistiques de 24,3 points, 9,5 rebonds et 7,5 passes[5]. Il occupe de nouveau le premier rang de la ligue pour le pourcentage des tirs à trois points avec 93,0 %. Son temps de jeu est de nouveau important, 39 minutes 3 soit le deuxième joueur le plus utilisé de la ligue derrière Rodney McCray, des Kings de Sacramento. Avec un bilan de 52 victoires, 30 défaites, les Celtics terminent au quatrième rang de la conférence Est, et au deuxième rang de la division atlantique. Ils affrontent les Knicks de New York au premier tour de playoffs, et remportent les deux premiers matchs de la série, 116 à 105 puis 157 à 128. Mais les joueurs de New York égalisent après deux victoires 102 à 99 et 135 à 108, Patrick Ewing réalisant 44 points, 13 rebonds, 7 interceptions, 3 passes et deux contres dans ce match, Bird inscrivant 21 points[47]. les Knicks, qui restent sur une série de 26 défaites consécutives au Boston Garden, s'imposent finalement sur le score de avec à nouveau une grosse performance de Ewing qui réalise 31 points, 8 rebonds et 10 passes. Les Knicks sont la troisième équipe NBA à remporter une série disputée en cinq manches après avoir été mené par deux à zéro; les deux autres franchises à avoir réalisé cette performance sont les Fort Wayne Pistons en 1956 et les Warriors de Golden State en 1987[48]. Les moyennes de Bird sur cette série sont de 24,4 points, 9,2 rebonds, 8,8 passes en 41 minutes 4[5].

Cette défaite a pour conséquence le remplacement de Jimmy Rodgers, qui avait pris la succession de K.C. Jones en 1988, par son assistant Chris Ford. La saison de Bird est de nouveau perturbée par des blessures, principalement par des problèmes de dos, racine nerveuse comprimée. Il est privé de 22 rencontres. Ses moyennes sur la saison régulière sont de 19,4 points, 8,5 rebonds, 7,2 passes et 1,8 interception[5]. Malgré cette absence, et l'absence de Kevin Mcale durant 14 rencontres pour des problèmes de hanche, les Celtics terminent en tête de leur division et au second rang de la conférence. Ils affrontent au premier tour les Pacers de l'Indiana. Bird, malgré ses problèmes de dos - lorsqu'il n'est pas sur le parquet, il reste allongé au bout du banc - inscrit 21, 18, 15 et 18 points lors des quatre premiers matchs de la série. Il ajoute également un total de 33 rebonds et 36 passes[49]. Les Celtics remportent la dernière manche sur le score de 124 à 121. Larry Bird, qui passe la nuit précédente à l'hôpital pour ses problèmes de dos, surprend une première fois en étant présent sur le parquet pour le match décisif. il débute la rencontre mais, au cours de la première mi-temps, sa tête heurte violemment le parquet et il est victime d'une commotion cérébrale. Il rejoint les vestiaires et personne ne pense le revoir de la rencontre. Il Fait son retour sur le parquet au cours de la troisième période. Il devient alors le facteur clé du retour des Celtics sur Indiana puis de la victoire de son équipe : il réalise 32 points, capte 9 rebonds, délivre 7 passes[50]. Il manque la première rencontre du tour suivant opposant les Celtics aux Pistons : lors de cette série, il est limité à 13,4 points, 6 rebonds et 4,4 passes[51]. Les Pistons l'emportent quatre à deux.

Il se fait opérer durant l'été 1991 : il se fait retirer . Il est de retour au sein de l'effectif des Celtics pour le début de la saison 1991-1992 dont il dispute pratiquement la totalité des rencontres, 29 sur 30, jusqu'aux premiers jours de janvier. Il connait une période où il ne dispute pas de rencontres en raison d'une blessure occasionnée lors d'une chûte lors d'un entraînement[52]. Il est absent les mois de janvier et février, et fait son retour le premier mars. le 15 du même mois, il réalise sa meilleure peformance aux points de la saison avec 49 points, à 19 sur 35, et également 14 rebonds et 12 passes dans une victoire en double prolongation 152 à 148 contre Portland[53]. C'est le deuxième triple double de sa carrière avec au moins 40 points, le premier datant de décembre 1989 : 40 points, 11 rebonds, 10 passes contre Seattle. Il manque également les derniers matchs de la saison régulière, totalisant 45 matchs et présentant des statistiques de 20,2 points, 9,6 rebonds, 6,8 passes, 0,9 interception en 36 minutes 9[5]. Il ne dispute pas le premier tour des playoffs, tour où les Celtics s'imposent sur un sweep trois à zéro face aux Pacers de l'Indiana. Il est encore absent pour les trois premiers matchs de la demi-finale de conférence face aux Cavaliers de Cleveland. Il dispute les quatre dernières rencontres. Pour son retour, il obtient 4 points, 2 rebonds et 3 passes en 17 minutes. Il réalise sa meilleure performance avec un double-double, 16 points, 14 passes lors de la victoire 122 à 91 dans le match 6. Toutefois, les Celtics s'inclinent 122 à 104 lors de rencontre décisive.

la Dream Team

La saison de Bird n'est toutefois pas terminée : USA Basketball, fédération américaine de basket-ball, décide, après la décision de la Fédération internationale de basket-ball amateur (FIBA) en 1989 d'autoriser les joueurs NBA à disputer les jeux olympiques, et afin de redorer le blason des couleurs américaines après la troisième place des jeux olympiques de Séoul, d'aligner la meilleure sélection possible pour les jeux olympiques de Barcelone. L'annonce des joueurs formant cette formation est annoncée en septembre 1991 : les dix premiers joueurs de cette équipe, désignée sous le nom Dream Team, sont Michael Jordan et Scottie Pippen des Bulls de Chicago, Karl Malone et John Stockton des Jazz de l'Utah, Charles Barkley des Sixers de Philadelphie, Magic Johnson, des Lakers de Los Angeles, Larry Bird des Celtics de Boston, Patrick Ewing des Knicks de New York, Chris Mullin des Warriors de Golden State et David Robinson des Spurs de San Antonio[Note 2]. Bird accueille cette nomination avec un grand plaisir, déclarant : « After playing so many years against Magic, as my career winds down, it`s great to have an opportunity to play together and with all these great players » (« Après avoir joué de si nombreuses années contre Magic, c'est fantastique, alors que la carrière est sur la fin, d'avoir l'opportunité de pouvoir jouer ensemble et avec tous ces grands joueurs »)[54]. La sélection américaine dispute tout d'abord le tournoi des Amériques où ils disputent six matchs. Bird dispute seulement deux de ses six rencontres, pour des moyennes de 9,5 points, 3,5 rebonds et 1 passe[55]. Lors des jeux olympiques, L'équipe américaine gagne tous ses matchs, avec un écart moyen de 43,8 points, l'entraîneur Chuck Daly se permettant même le luxe de ne prendre aucun temps mort sur l'ensemble de la compétition. Bird, qui partage le capitanat de l'équipe avec Magic Johnson termine avec des statistiques de 8,4 points, 3,8 rebonds, 1,7 passe et 1,7 interception[56].

Carrière d'entraîneur et de dirigeant (1997- )

Il occupe alors un poste d'assistant spécial, principalement auprès de propriétaire des Celtics Paul Gaston. C'est dans le cadre de ces activités qu'il rentre en contact avec les dirigeants des Pacers de l'Indiana : Gaston lui a demandé de désigner trois choix potentiels comme futur entraîneur des Celtics. Parmi ceux-ci, l'entraîneur actuel des Pacers, Larry Brown et Rick Pitino, qui sera finalement désigné. Celui-ci ne désire pas subir la présence de Larry Bird dans l'effectif des Celtics s'il prend la direction de l'équipe. Larry Bird, qui pense qu'il n'aura jamais un réel rôle décisionnel au sein des Celtics, décide de partir[57].

Les propriétaires des Pacers proposent le poste d'entraîneur à Bird. Celui-ci a ainsi la possibilité d'entraîner un club NBA et ce dans sa region, ce qui a l'avantage d'être proche de sa ville de French Lick et peut permettre à sa mère Georgia, qui a la crainte de voyager en avion, de venir assister à ses matchs[57].

Après cinq défaites lors des sept premières rencontres, puis neuf victoires lors des dix rencontres suivantes, les Pacers obtiennent le meilleur bilan de leur histoire en NBA avec 58 victoires et 24 défaites[Note 3]. Les Parcers progressent ainsi d'un bilan de 39-43, soit une amélioration de 19 victoires. L'équipe, qui repose sur les joueurs All-Star Rik Smits et Reggie Miller[Note 4], reçoit en début de saison le renfort de Chris Mullin, qui malgré ses 35 ans, apporte encore 11,3 points, 3,0 rebonds et 2,3 passes. Avec ses résultats, Larry Bird est désigné entraîneur de l'année, NBA Coach of the Year. Il devient ainsi le premier, et toujours le seul à l'issue de la saison 2010-2011, entraîneur à obtenir ce titre après avoir remporté le titre de MVP en tant que joueur. Il est également le second joueur à cumuler les titres d'entraîneur de l'année et de débutant de l'année (rookie of the year)[58].

Les Pacers éliminent les Cavaliers de Cleveland en quatre manches puis les Knicks de New York sur le score de quatre à un en demi-finale de conférence. Ils sont alors opposés aux Bulls de Chicago, double tenant du titre. Cette série se termine lors de la septième manche disputée au United Center de Chicago. Les Pacers remportent ses trois matchs disputés à domicile, 107 à 105 lors du match 3 avec 13 des 28 points de Miller inscrit dans le dernier quart temps, puis 96 à 94 grâce à un panier à trois points de Miller à 0,7 secondes du terme, et 92 à 89 lors de sa sixième rencontre. Les Bulls remportent le sixième titre de l'histoire de la franchise en s'imposant 88 à 83[59].

La saison suivante, les Pacers remporte le deuxième titre de la division centrale avec un bilan de 33 victoires, 17 défaites dans une saison perturbée par un lockout, ou grève patronale, imposée par les propriétaires des franchises. Les Pacers remportent leur deux première série de playoffs sans concéder la moindre défaite, face aux Bucks de Milwaukee puis aux Sixers de Philadelphie mais s'inclinent ensuite en finale de conférence face aux Knicks de New York sur le score de quatre à deux.

Pour la dernière saison de Larry Bird, son contrat qu'il ne désire pas prolonger étant de trois ans, les Pacers terminent de nouveau en tête de la division centrale, et avec le meilleur bilan de la conférence est avec 56 victoires et 26 défaites. Ils s'imposent trois à deux face à Milwaukee puis quatre à deux face à Philadelphie avant de retrouver New York en finale de conférence. Celle-ci se termine au bénéfice des Pacers qui s'imposent quatre à un et obtiennent le droit de défier les Lakers en finale NBA. Les Pacers, qui disputent la première finale NBA de l'histoire de la franchise, s'inclinent face aux joueurs de Phil Jackson sur le score de quatre à deux[60]. Malgré les sollicitions pour renouveler son contrat, Larry Bird met un terme à son expérience en tant qu'entraîneur. Il quitte de plus la franchise des Pacers.

En 2003, il devient président des opérations basket-ball des Pacers. L'une de ses premières décisions est de remplacer Isiah Thomas, qui lui avait succédé au poste d'entraineur, par Rick Carlisle. Depuis son retour la franchise dispute les playoffs lors des trois premières saisons de Carlisle, avec comme meilleur résultat une finale de conférence en 2004 face aux Pistons de Detroit, puis, après quatre saisons sans présence en playoffs, ils s'inclinent en 2010-2011 lors du premier tour face aux Bulls de Chicago.

Palmarès, records et récompenses

Plaque détaillant les principaux titres et trophées de Bird. Deux chaussures figurent à côté de la description
Plaque commémorative.

Larry Bird possède l'un des palmarès les plus complet pour un joueur de NBA. Il remporte trois titres de champion, en 1981, 1984 et 1986, disputant également deux autres finales, en 1985 et 1987. Il a également remporté un titre olympique, en 1992 à Barcelone avec la Dream Team.

Il est détenteur de la plupart des titres auquels peut postuler un joueur de la ligue. Il est ainsi élu à trois reprises NBA Most Valuable Player - en 1984, 1985 et 1986 devenant également le troisième joueur, après Bill Russell et Wilt Chamberlain à obtenir ce titre de manière consécutive[28],[Note 5]. Il obtient également à deux reprises le titre de meilleur joueur des finales NBA (NBA Finals Most Valuable Player Award), en 1984 et 1986, cumulant ainsi lors de ces deux saisons les deux titres de MVP. Il figure à quatre reprises, en 1981, 1982, 1983, 1988 au deuxième rang dans les votes déterminant le MVP de la saison, puis termine troisième en 1987. Lors de sa première saison, il termine au quatrième rang des votes. Il est élu à neuf reprises dans le meilleur cinq de la ligue, de 1980 à 1988. Il est également élu dans le second cinq défensif, NBA All-Defensive Second team, à trois reprises en 1982, 1983 et 1984. Il remporte également le titre de débutant de l'année, NBA Rookie of the Year, en 1980.

il est sélectionné à douze reprises pour le NBA All-Star Game, de 1980 à 1988 puis de 1990 à 1992 obtenant de surcroit le titre de meilleur joueur de l'édition de 1982. Toutefois, il doit déclarer forfait à deux reprises lors de cet événement, en 1991 où il est remplacé par le joueur des Sixers de Philadelphie Hersey Hawkins puis l'année suivante où il remplacé par Michael Adams des Bullets de Washington. Lors des All-Star Week-end, il remporte les trois premiers titres du concours de tir à trois points, Three-point Shootout, de 1986 à 1988[61]. Craig Hodges, le joueur des Bulls de Chicago, est le seul autre joueur à avoir remporté trois titres consécutifs. Ils sont également les deux seuls, après la saison 2010-2011, à posséder deux fois ce titre à leur palmarès.

Il obtient à sept reprises le titre de joueur NBA du mois, en février 1980, janvier 1982, novembre 1982, décembre 1984, mars 1985, février 1986 et mars 1986[62]. Il est également récompensé à quatorze reprises du titre de joueur de la semaine dont quatre lors de la seule saison 1985-1986. Ces deux distinctions sont alors décernées pour l'ensemble de la ligue[Note 6].

D'un point de vue statistique, il est durant sa carrière l'un des joueurs les plus utilisés par ses différents entraineurs : il figure au premier rang de cette statistique en 1985 avec 39 minutes 5, et en 1987 avec 40 minutes 6. De 1981 à 1990, il termine toujours dans le Top 5 des joueurs les plus utilisés. Il est souvent la première option offensive de son équipe et termine dans le Top 10 du classement de la meilleure moyenne par saison à six reprises, terminant deuxième en 1984-1985 et troisième en 1987-1988. Ces classement sont dus à un excellent pourcentage de réussite à trois points, terminant dans le Top 10 de la ligue à sept reprises, dont une deuxième en 1984-1985 et une troisième en 1979-1980. Le tir à trois points est une arme qu'il utilise beaucoup : il est le joueur ayant réussi le plus de tirs à 3 points en 1986 avec 82 - où il est également le joueur qui en a tenté le plus avec 194 - et en 1987 avec 90[5].

Il possède également un excellent pourcentage de réussite aux lancers francs, terminant quatre fois premier de la ligue en 1984, 1986, 1987 et 1990 et encore dixième en carrière après la saison 2010-2011[63]. Il est le joueur avec la meilleure efficacité sur le terrain (Player Efficiency Rating) en 1985 (26,5) et en 1986 (25,6).

Ayant disputé l'ensemble de sa carrière avec les Celtics, il se trouve ainsi parmi les meilleurs joueurs de la franchise dans de nombreuses catégories statistiques : il est deuxième au total de points avec 21 791 derrière John Havlicek, quatrième pour le nombre de rebonds avec 8 974 (devancé par Bill Russell, Robert Parish et Dave Cowens), troisième du classement des passeurs avec 5 695 passes (derrière Bob Cousy et John Havlicek) et premier des interceptions avec 1 556[64]. Pour les moyennes par match, il est premier pour les points avec 24,3, quatrième avec 10,0 pour les rebonds, septième avec 6,3 pour les passes, deuxième avec 1,7 interception[64]. Avec 38 minutes 4, il est le cinquième joueur le plus utilisé par rencontres.

Larry Bird reçoit également d'autres distinctions ou trophées qui ne sont pas décernés par la NBA. Il est ainsi désigné sportif de l'année par l'Associated Press en 1986, devenant le premier joueur de basket-ball à remporter ce trophée[Note 7],[65]. Le magazine américain SLAM le classe sixième joueur de tous les temps en 2003 puis neuvième en 2010. En 1996 , dans le cadre du cinquantième anniversaire de la ligue américaine, la NBA le désigne parmi les cinquante grands joueurs de l'histoire de la NBA. Le 15 février 1993, les Celtics retirent son numéro 33, celui-ci rejoignant 17 autres numéros au plafond du Boston Garden[66]. Il est également élu au Naismith Memorial Hall of Fame en 1998[67]. La Dream Team de 1992, dont il est le co-capitaine avec Magic Johnson, est également élue au Hall of Fame en 2010[68].

Style de jeu

Larry Bird est considéré comme le meilleur joueur blanc de l'histoire de la Ligue et le symbole de la fierté des Celtics. Malgré des qualités physiques très moyennes, son sens du placement faisait de lui un grand rebondeur. Son excellente vision du jeu lui permet d'être un passeur prolifique. Son adresse et son habileté ballon en main font de lui un des meilleurs tireurs de l'histoire de la NBA, en témoignent ses victoires au concours à trois points lors du All-Star Game, ses premières places au pourcentage de lancers francs et ses moyennes générales au tir. Également bon intercepteur, il était un joueur complet. Cet acharné de l'entraînement met un terme à sa carrière en 1992, poussé par des douleurs chroniques au dos[69].

Bird dans la culture populaire

Depuis la finale NCAA de 1979, son duel avec Magic Johnson a rythmé la vie de la NBA et passionné l'Amérique pendant une décennie. D'un côté la Côte Ouest et le soleil de Los Angeles, de l'autre la grisaille de la Côte Est ; d'un côté le jeu flashy des Lakers, de l'autre le jeu appliqué des Celtics ; d'un côté le strass de la Californie, de l'autre le cul-terreux (Hoosier) de l'Indiana ; d'un côté le noir athlétique, de l'autre le blanc sans détente mais formidable technicien. Une rivalité sportive totale, mais aussi une grande amitié entre ces deux compétiteurs réunis dans l'unique Dream Team de 1992 où les deux seront nommés capitaines de l'équipe.

Larry Bird a joué dans le film Space Jam avec entre autres Michael Jordan, sorti en 1996.

Statistiques

  • 21 791 points (24,3 par match) avec 49,6% de réussite (37,6% à 3 points).
  • 90,6% d'adresse aux lancers francs.
  • 8 975 rebonds (10 par match).
  • 5 695 passes décisives (6,3 par match).
  • 1 556 interceptions (1,7 par match).
  • 755 contres (0,8 par match).

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Les Finales NBA se disputent alors sur le format : 2-2-1-1-1, c'est à dire deux matchs chez l'équipe ayant le meilleur bilan sur la saison, 2 matchs chez son adversaire, puis ensuite des matchs disputés de manière alternée.
  2. Les deux derniers joueurs seront désignés plus tard : il s'agit de Clyde Drexler des Trail Blazers de Portland et Christian Laettner, champion de NCAA lors des deux dernières saison 1990-1991 et 1991-1992.
  3. Le bilan de la saison 1997-1998 est alors le meilleur bilan en NBA mais ce n'est pas le plus grand nombre de victoires obtenues par la franchise : en 1969–1970, en ABA, la franchise obtient 59 victoires mais en 84 rencontres. Le pourcentage de victoire de l'équipe de 1997-1998 est ainsi légèrement supérieur.
  4. Rik Smits obtient sa seule nomination pour un NBA All-Star Game lors de la première saison de Larry Bird à la tête de l'équipe en 1998. Reggie Miller participe à cinq éditions, en 1990, 1995, 1996, 1998, et 2000
  5. Depuis Bird, aucun joueur n'est parvenu à remporter trois titres consécutifs de MVP.
  6. Ce n'est qu'à partir de la saison 2001-2002 que les titres de joueur du mois et joueur de la semaine sont décernés pour chacune des conférences.
  7. Michael Jordan est le seul autre joueur de basket-ball à avoir remporté le trophée sportif de l'année de l'Associated Press. Sheryl Swoopes, Rebecca Lobo et Candace Parker sont les trois joueuses à avoir également remporté le trophée.

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