La Tour-d'Auvergne

La Tour-d'Auvergne
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45° 32′ 05″ N 2° 41′ 24″ E / 45.5347, 2.69

La Tour d'Auvergne
Administration
Pays France
Région Auvergne
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Arrondissement d'Issoire
Canton Canton de La Tour-d'Auvergne
Code commune 63192
Code postal 63680
Maire
Mandat en cours
Philippe Gatignol[1]
2008-2014
Intercommunalité Sancy-Artense Communauté
Démographie
Population 719 hab. (1999)
Densité 15 hab./km²
Géographie
Coordonnées 45° 32′ 05″ Nord
       2° 41′ 24″ Est
/ 45.5347, 2.69
Altitudes mini. 719 m — maxi. 1691 m
Superficie 48,29 km2

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La Tour-d'Auvergne est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme et la région Auvergne.

Sommaire

Géographie

La commune de La Tour-d'Auvergne se trouve sur le versant ouest du massif du Sancy, à une altitude moyenne de mille mètres, à l'extrémité sud-ouest du département du Puy-de-Dôme. À soixante kilomètres de Clermont-Ferrand, traversée par la route départementale 203 qui relie l'autoroute A89 et la nationale 2089 à Besse-et-Saint-Anastaise et Issoire, La Tour-d'Auvergne est chef-lieu de canton composé de huit communes (La Tour-d'Auvergne, Bagnols, Cros, Trémouille-Saint-Loup, Chastreix, Saint-Donat, Picherande et Saint-Genès-Champespe). Sur le plateau de l'Artense qui s'étend entre le Cantal et la rivière Tarentaine au sud, la retenue du barrage de Bort-les-Orgues, la Corrèze et les gorges d'Avèze à l'ouest, la vallée glaciaire de La Bourboule et de Mont-Dore au nord et le massif du Sancy à l'est, La Tour-d'Auvergne est un village très ancien qui trouve ses fondations sur un piton basaltique, vestige d'une coulée volcanique du grand volcan qu'était le massif du Sancy il y a plus de deux cent cinquante mille ans. Juché sur un promontoire naturel, le village domine vers l'ouest la vallée de la Tarentaine et de la Dordogne.

Histoire

Le nom de La Tour-d'Auvergne est connu dans toute la France, grâce à la maison de La Tour d'Auvergne et à ses membres illustres.

Au temps des Romains, il est dit qu'une tour de garde avait été érigée là pour prévenir des incursions ennemies. L'évocation de cette tour donnera son nom au village. Le secteur, plutôt inhospitalier et inaccessible, devait être déjà peuplé, considérant la proximité des bains romains de La Bourboule et de Mont-Dore. On dit qu'une voie romaine passait non loin puisque des arches de pont romain subsisteraient au lieu-dit du Pont de La Pierre.

Au Moyen Âge, une tour sur la colline de Natzy et sa voisine de Hussamat sur la commune de Saint-Donat, ont averti de l'arrivée des vikings, qui remontaient la Tarentaine, toujours plus loin dans les terres pour plus de pillages et de tueries.

Au Xe siècle, les terres de La Tour appartiennent aux comtes d'Auvergne, vassaux des ducs de Guyenne (Aquitaine). Les comtes sont pourtant depuis longtemps plus ou moins autonomes. Selon l'opinion la plus répandue, Géraud est le premier baron de La Tour vers 950. Il est venu s'y réfugier avec sa famille lorsque son père, Bernard II, comte d'Auvergne, s'est vu dépossédé par la force de son titre, par Guillaume III de Poitiers, dit Tête d'étoupe ou le Pieux, comte de Poitiers et d'Aquitaine. À l'abri dans un château fort quasi inexpugnable dans une région élevée et inaccessible la plus grande partie de l'année, il offre un abri et la base d'une puissante baronnie. Seigneurs très pieux, finissant leur vie dans des établissements religieux, les barons de La Tour vont devenir de plus en plus puissants, restant malgré les péripéties de l'histoire au service sans faille des rois de France qui vont se succéder.

De retour de la première croisade, l'un d'eux, Bertrand Ier fonde au XIIe siècle une commanderie de chevaliers au lieu-dit Pont-Vieux sur la commune de Tauves et une abbaye de religieuses bénédictines au lieu-dit La Vassin sur la commune de Saint-Donat.

De retour de la troisième croisade en Terre Sainte, Bertrand II reçoit du roi Philippe Auguste l'insigne honneur de porter « de France » dans les armes de sa famille. Le blason primitif de la maison de La Tour était « de gueules, à la tour d'argent, avec une porte, deux fenêtres et trois créneaux ». Après leur admission parmi les sires des fleurs de lys, le blason devint « d'azur, semé de fleurs de lys d'or, avec la tour d'argent, la porte, les fenêtres et les créneaux ».

Dans le même temps, les barons de La Tour s'allient par mariage à de grandes familles d'Auvergne et du royaume de France (d'Olliergues, de Mercœur, de Toulouse, de Rodez, de Lévis-Mirepoix, d'Auvergne...), agrandissant ainsi l'emprise de la seigneurie qui devient l'une des plus puissantes du centre de la France par le nom et par les possessions. Plutôt simples et bienveillants avec le peuple, ils donnent des chartes à des villes comme Besse, Saint-Amant-Tallende ou Orcet, donnant autonomie et pouvoirs aux habitants.

Vers 1280, très proches de la famille royale mais isolés des villes et des centres de décision, les barons quittent leur fief montagnard de La Tour pour s'installer à Saint-Saturnin.

Au sein d'un royaume divisé et pourri par les trahisons, les barons de La Tour ne dérogeront pas à leur serment et se battront au côté du roi de France sur tous les champs de bataille de la guerre de Cent Ans. Ils expulsent d'Auvergne les « grandes compagnies » qui ravagent leurs propres terres, à La Roche-Vendeix (commune de La Bourboule) et aux Roches Tuillières et Sanadoire (commune de Rochefort-Montagne).

En 1389, le mariage de Bertrand V et de Marie d'Auvergne dite « de Boulogne » fait entrer la baronnie de La Tour dans la maison d'Auvergne. L'apport de ce mariage est inestimable en matière de possessions et de renommée. Les barons de La Tour deviennent les barons « de La Tour d'Auvergne, comtes d'Auvergne et de Boulogne ». Vers 1480, Bertrand VII fonde un couvent franciscain à Vic-le-Comte. C'est à cette époque-là que la grandeur de la baronnie va n'avoir d'égal que sa lente agonie.

Le fils de Bertrand VII, Jean III, n'engendre que des filles, qui se partagent la succession paternelle. L'une d'elle, Madeleine de la Tour d'Auvergne se marie en 1518 avec Laurent II de Médicis, duc d'Urbino. L'enfant de cette union, la grande Catherine de Médicis, épouse de roi et mère de 3 souverains du Royaume, dépècera sans vergogne les biens familiaux pour de sombres histoires de dettes ou d'anoblissements mal placés. L'une de ses filles, Marguerite de Valois, dite «la Reine Margot», revendiquant une substitution insérée dans le contrat de mariage de sa mère, finira par se voir attribuer, au terme de nombreuses années d'enfermement et de procès, quelques parcelles de l'ancienne baronnie, dont le château de La Tour dont elle prendra triomphalement possession en 1606. Pour sauvegarder ses biens, elle désigne comme unique héritier le futur roi Louis XIII qui devient donc propriétaire des terres de la baronnie de La Tour d'Auvergne.

Malheureusement, les biens amassés pendant des siècles, déjà disséminés par Catherine de Médicis pour ses intrigues et son insatiable ambition, sont désormais employés au paiement des dettes personnelles du souverain. Son fils, Louis XIV s'en servira pour les échanger avec les terres frontalières de Bouillon, de Jametz et de Raucourt, appartenant à Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne, frère d'Henri de La Tour d'Auvergne-Turenne, dit « le Grand Turenne », descendants d'une branche cousine de la famille de La Tour, les La Tour d'Olliergues. Les restes de la baronnie, objets de nombreuses prétentions héréditaires exhumés d'une substitution du XVe siècle, de luttes judiciaires vives, acharnées entre des créanciers, des engagistes et des adjudicataires se prolongeront jusqu'à la Révolution, sans scrupule sur les moyens engagés.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2008 René Mayet PS Principal de collège (E.R.)
mars 2008   Philippe Gatignol MoDem Avocat
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2009
957 1025 858 824 778 719 670 722

Lieux et monuments

Le château 
il n'existe plus. Il a été construit au XIe siècle sur l'emplacement d'une tour romaine. Forteresse imprenable et jamais prise, aux murs épais, avec créneaux et meurtrières, il pourrait être comparé de par sa conception avec l'actuel château de Murol. En 1625, dans un souci de fermeté vis-à-vis d'une noblesse turbulente qui pourrait y trouver le refuge de nouvelles conspirations, quelque 2 000 forteresses médiévales qui ne sont plus utiles à la défense du royaume, sont détruites sur les ordres de Louis XIII. Le château de La Tour est donc entièrement détruit, pierre par pierre après les "Grands Jours d'Auvergne" à Clermont-Ferrand en 1665-1666, « de façon à ce que la place ne puisse plus être fortifiée ».
En l'absence de documents connus sur cette construction, on sait toutefois que la demeure seigneuriale se trouvait au sommet du piton rocheux entouré d'orgues basaltiques, sur la place de l'église. Le donjon était construit de l'autre côté de la place, à l'emplacement actuel d'un restaurant et d'une agence d'assurances. La première ceinture de fortification, au plus près du château, suivait probablement l'arrondi actuel de la "rue sous la Chapelle" et de la « route du midi », la RD203 en direction de Picherande et Besse, sous l'église. Une deuxième ligne de fortification se trouvait un peu plus bas, probablement en surplomb du collège, du lac et du tracé approximatif de l'actuelle déviation du bourg (rue des Fouilleroux, subdivision DDE, collège, hôtel du Lac, bureau ONF...) Plusieurs tours défendaient l'ensemble, la tour de la Soulage au sud, la tour d'Aubière au niveau de la rue des Fouilleroux, entre autres.
La rue de la Pavade 
rue caractéristique de la Tour d'Auvergne, elle était du temps du château recouverte de dalles, de pavés, d'où son nom de « Pavade ». Partant du bourg en descendant vers le collège, bordée de maisons d'habitation, elle servait, grâce à son fort dénivelé, de canal d'évacuation des eaux de pluie, voire des eaux usées.
Le plan d'eau 
reçoit le label européen "pavillon bleu" en 2009.
La colline de Natzy 
il se raconte qu'un habitant de Saint Pardoux (petit hameau situé à 1 kilomètre à l'ouest de La Tour d'Auvergne), atteint d'un mal incurable, fit la promesse, s'il guérissait, de faire construire une chapelle dédiée à la Vierge, sur la colline de Natzy, au nord du village. Le « miracle » ayant eu lieu, une petite chapelle fut édifiée et terminée 1870. Une Vierge en pierre du Gard, sculptée en 1869 par le clermontois Monbur, surplombait l'ensemble, mais dut être remplacée à cause des intempéries. Une nouvelle Vierge en pied portant l'enfant Jésus, de fonte et haute de 6,50 mètres, fut forgée par Maître Chevailler, maître de forges à Tusey, près de Vaucouleurs, dans la Meuse. La partie haute de l'ancienne statue fut déposée dans la cour de l'ancienne école des sœurs à Saint Pardoux, Maison Familiale des Deux-Sèvres entre 1972 et 1996, et aujourd'hui chambres d'hôte du « Manoir de St-Pardoux ». Dès 1891, un chemin de croix fut installé, et devint le lieu d'un pèlerinage estival très fréquenté, imposant l'aménagement d'un autel et de son dais en plein air, sur une petite terrasse en contrebas de la chapelle.
Dégradé par les années, le chemin de croix a été entièrement réhabilité à l'été 2007. Les courtes ascensions vers le sommet et la chapelle offrent aux visiteurs un panorama exceptionnel sur le massif du Sancy, les villages de La Tour d'Auvergne et de St-Pardoux et les plombs du Cantal.
L'église de Saint-Pardoux 
Saint-Pardoux est un petit hameau situé à 1 kilomètre à l'ouest de La Tour d'Auvergne. À la Révolution et jusqu'à l'aube de la Première Guerre mondiale, la paroisse était au moins aussi importante que celle de La Tour d'Auvergne, avec de nombreux commerces, des écoles et son église. Ce qui expliquerait peut-être que la Vierge de Natzy regarde vers elle, et non vers la commune !
Cette église est mentionnée pour la première fois en 1060 lorsque le baron Géraud de La Tour en donne l'alleu au prieuré bénédictin de Sauxillanges. La construction de l'église actuelle date du XI-XIIe siècle. L'édifice primitif ne comprenait qu'un chevet plat et une nef unique. Au XIII ou XIVe siècle, les voûtes de la nef furent reconstruites, conservant les parties basses des grandes arcades. Il ne reste, semble-t-il, de l'ancienne construction que les colonnes engagées de la première travée. C'est vraisemblablement à cette époque que le clocher-porche, situé sur le flanc méridional, est construit. Au début du XVe siècle, la chapelle méridionale, abritant les fonts baptismaux, est érigée, en style gothique flamboyant, dans l'angle formé par le clocher-porche et l'extrémité occidentale de la nef. Dans la seconde moitié du XVe siècle, les bas-côtés sont construits. La date de 1479 figure sur la clé de voûte de la troisième travée du bas-côté méridional.
À la fin du XVIIe siècle, le chœur est remanié. Les voûtes d'arêtes sont mises en place, le mur pignon du chevet est surélevé à cette occasion. Une baie du chœur porte la date de 1698. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, les peintures de l'église sont refaites dans le style médiéval par François Vergnol, artiste peintre installé à Saint-Pardoux. La date de 1875, peinte sur le doubleau séparant le chœur de la nef, correspond à la réalisation des travaux. C'est peut-être à la même époque que la partie haute du clocher sera reconstruite.
Classé monument historique, de lourds travaux de soutènement ont été effectués sur le bas-côté septentrional dans les années 1980. La toiture a également été rénovée au début des années 1990.

Personnalités liées à la commune

  • Joseph Malègue est un écrivain français (né le 8 décembre 1876 à La Tour-d'Auvergne, mort le 30 décembre 1940 à Nantes) qui fut surtout connu pour la publication de Augustin ou le Maître est là en 1933. Malègue, considéré comme le Proust catholique dès la parution du roman (qui se déroule principalement à Aurillac), apparaît à certains critiques de l'époque et encore aujourd'hui comme l'un des plus grands romanciers catholiques[2]. Quant au lieu probable de l'intrigue de Pierres noires. Les classes moyennes du salut appelé Peyrenère-le-Haut dans le roman, le critique bruxellois Charles Moeller, pense qu'il s'agit de La Tour-d'Auvergne.[3]
  • Paul Godonnèche : médecin, né le 5 septembre 1899 à La Tour d'Auvergne. Maire de la commune, conseiller général du canton et député entre 1958 et 1962. Auteur en 1977 de "Survol de Mille Ans - Barons, terres et hommes de La Tour d'Auvergne".

Article connexe

Notes et références

  1. Site de la préfecture du Puy-de-Dôme, consulté le 8 janvier 2008
  2. Léopold Levaux Un grand romancier catholique se révèle in Devant les œuvres et les hommes, Desclée de Brouwer, Paris, 1935, p. 176. Claude Barthe, Joseph Malègue et le « roman d'idées » dans la crise moderniste in Les romanciers et le catholicisme, Éditions de Paris, 2004, pp. 83-97, p. 86, parle de lui comme « un des grands de la littérature ».
  3. Charles Moeller, Littérature du XXe siècle et christianisme, Tome II, La foi en jésus-Christ, Casterman, Tournai, 1967, p. 280.

Sources

  • "Monographie des villes et villages de France - Baronnie de La Tour d'Auvergne" par Hyacinthe BURIN DES ROZIERS - 1892 -
  • "Chastreix, entre Sancy et Artense - Essai d'histoire locale" de Robert MANARANCHE
  • "Le voyageur françois ou la connaissance de l'ancien et du nouveau monde" - Tome XXXII - Louis DOMAIRON -1745-1807-
  • "Survol de Mille Ans - Barons, terres et hommes de La Tour d'Auvergne" par Paul GODONNECHE -1977-
  • "Histoire d'Auvergne" par le chanoine Pierre AUDIGIER -1894-

Liens externes


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