La Madeleine (Nord)

La Madeleine (Nord)
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50° 39′ 21″ N 3° 04′ 16″ E / 50.6558333333, 3.07111111111

La Madeleine
L'hôtel de ville
L'hôtel de ville
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Nord
Arrondissement Lille
Canton Lille-Nord
Code commune 59368
Code postal 59110
Maire
Mandat en cours
Sébastien Leprêtre
2008-2014
Intercommunalité Lille Métropole
Démographie
Population 22 245 hab. (2008)
Densité 7 833 hab./km²
Gentilé Madeleinois
Géographie
Coordonnées 50° 39′ 21″ Nord
       3° 04′ 16″ Est
/ 50.6558333333, 3.07111111111
Altitudes mini. 16 m — maxi. 38 m
Superficie 2,84 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

La Madeleine est une commune française, située dans le département du Nord (59) et la région Nord-Pas-de-Calais.

Sommaire

Géographie

La Madeleine dans son canton et son arrondissement

Situation

Communes limitrophes

Communes limitrophes de La Madeleine
Marquette-lez-Lille
Saint-André-lez-Lille La Madeleine Marcq-en-Barœul
Lille

Histoire

De la Flandre à la France

Aux origines de la commune actuelle de La Madeleine, on trouve, dès le début du XIIIe siècle - mais sans doute lui sont-ils antérieurs - un petit nombre de hameaux et de lieux-dits, dont les noms même ont aujourd'hui disparu : le Vert-Pire, qu'on pourrait situer à proximité de l'actuel Romarin ; le Riez (« la jachère ») qui correspond de nos jours au centre ville (mairie, église), Waudringhien, que les constructions militaires de Vauban ont fait disparaître à la fin du XVIIe siècle; Berkem, enfin, plus à l'écart, bordée par la Deûle. Il faudrait y ajouter le faubourg de Courtrai, absorbé par la ville de Lille, de façon partielle sous Philippe le Bel, en totalité sous Louis XIV. L'ensemble a constitué, au début du XIIIe siècle, la paroisse Ste Marie-Madeleine.

Comme toute la région lilloise, le territoire madeleinois a connu un sort contrasté : D'abord gouverné par les comtes de Flandre, il passe à la France par actes de guerre au début du XIVe siècle ; revenu à la Flandre en 1369, il entre, par le jeu de mariages successifs, dans l'ensemble flamand-bourguignon, puis, en 1477, dans l'empire des Habsbourg. Le surgissement du protestantisme déclenche en Flandre, dans la seconde moitié du XVIe siècle, une série de troubles dont La Madeleine ne sera pas préservée ; dans cette période agitée se place l'épisode héroïque, et probablement mythique, de Jeanne Maillotte. En définitive, la commune, comme toute la Flandre, demeure dans le giron de l'Église romaine.

Lorsque Charles Quint décide de partager son Empire, les Pays-Bas catholiques reviennent à l'Espagne de Philippe II ; La Madeleine reste en marge de la grande Histoire, et mène l'existence d'un village sans événements marquants.

En 1667-1668, Louis XIV, au cours de la guerre de Dévolution, conquiert, entre autres, la région lilloise, dont le traité d'Aix-la-Chapelle lui confirme la possession. C'est lui qui fait édifier la citadelle de Lille par Vauban, ainsi que l'enceinte fortifiée qui protège la ville des assauts : ces remparts constituent une entrave aux échanges spontanés de La Madeleine avec la grande ville, qui n'est plus accessible désormais que par quelques portes gardées.

L'activité se développe cependant sur le territoire madeleinois, essentiellement le long de la grande route de Lille à Menin, l'actuelle rue du Général de Gaulle, voie privilégiée du commerce et des invasions.

A la fin du règne de Louis XIV, la guerre de succession d'Espagne place encore la région au centre des hostilités ; la coalition anglo-hollando-autrichienne envahit la châtellenie de Lille en 1708, et La Madeleine, située entre les troupes lilloises de Boufflers et celles du Prince Eugène et de Marlborough, qui dirigent la coalition, souffre cruellement des combats : la commune est incendiée, pratiquement anéantie (Ce n'était pas la première fois : tout au long de l'Histoire, le site avait été jugé propice par les armées qui convoitaient Lille (Philippe-Auguste en 1214, Philippe le Bel en 1297, en 1340 les défenseurs de Lille eux-mêmes.) La paix d'Utrecht, en 1713, rendra pourtant la région à la France.

La paix revenue, il faut songer à la reconstruction ; mais des disettes, des sécheresses, des épidémies ponctuent la vie de ces villageois de l'Ancien Régime. Les événements familiaux, les fêtes patronales éclairent des existences toutes consacrées à un dur labeur.

Révolution et Empire

A la veille de la Révolution française, La Madeleine compte environ 600 habitants. La période révolutionnaire constitue un moment de trouble, d'agitation intérieure, avec des batailles rangées entre factions. De surcroît, le Nord est à nouveau envahi par les troupes étrangères, en 1792, pendant le siège de Lille (qui échouera), les Autrichiens sont à Berkem.

La commune adopte les nouvelles institutions : le premier maire est nommé en mars 1790.

Sous l'Empire, les Madeleinois connaissent le sort difficile de tous les Français, et leur vie ne change guère. En dehors d'une fabrique d'amidon, de deux moulins à huile et d'un petit chantier de construction de bateaux, c'est l'activité agricole qui occupe toujours la plus grande part des habitants. La proximité de Lille et la position de La Madeleine sur la grand'route ont pourtant favorisé la présence d'aubergistes, de maréchaux-ferrants, de quelques artisans. Sans doute aussi, les nombreuses activités textiles de la grande ville ont-elles assuré un travail, à domicile ou dans les ateliers lillois, à une fraction de la population.

Le décollage démographique et industriel

Dans les années 1825-1830, apparaissent, à proximité de la route de Menin (devenue rue de Lille dans sa partie madeleinoise), de petits ateliers de mécanique ; l'un des plus connus est celui de Fontaine, dont l'existence est attestée en 1832. Dès 1820 Pitoux avait installé, dans un lieu non précisé de la commune, un atelier de fabrication de céruse, activité dangereuse qui ne subsistera pas à La Madeleine au-delà des années 1830.

En 1835, le négociant lillois Desmaziéres fonde dans le hameau écarté de Berkem une fabrique de sucre qui va subsister une dizaine d'années, sans doute condamnée par la surproduction ; mais les Desmazières resteront longtemps attachés à Berkem. C'est dans le même hameau que François Claes installe en 1842 une petite entreprise de produits chimiques, reprise en 1847 par Frédéric Kuhlmann qui lui donnera une extension considérable. C'est toujours à Berkem que les Lillois Delesalle-Desmedt établissent une usine linière en 1852. Surtout, la commune bénéficie, à partir de 1848, du lancement par les Rothschild de la voie de chemin de fer de Lille à Calais. Installée entre les remparts de Lille et le sud de La Madeleine, elle sera déplacée en 1875 au nord, sur son site actuel.

Vers 1850, la population avoisine 2000 personnes, soit trois fois plus qu'au début du siècle, grâce à la paix et aux échanges. L'église de la seule paroisse, détruite en 1792, est reconstruite en1839 ; elle sera remplacée, quarante ans plus tard, par l'église actuelle. Les Petites sœurs des Pauvres s'installent en 1848. Trois ans plus tôt, une autre congrégation a ouvert une école de filles rue de Lille. En 1875, les Dames de Saint-Maur, autre congrégation enseignante, créent un pensionnat dans l'avenue qui porte désormais leur nom ; destiné à l'éducation des jeunes filles de la bourgeoisie ; Le bâtiment, qui subsiste, présente un réel intérêt architectural, par l'alliance qu'il propose de la brique et du métal.

La commune, déjà, prend les allures d'une petite ville. Trois facteurs vont converger pour la faire entrer définitivement dans la société industrielle : l'apport constant de nouvelles techniques, souvent d'origine britannique ; la congestion de Lille, enserrée dans ses fortifications, qui ne seront détruites qu'après 1870 ; la disponibilité d'une main-d'œuvre abondante, considérablement amplifiée par une immigration belge croissante après 1850. Dès 1851, les Belges représentent le quart de la population, la moitié pendant les 25 années suivantes. Entre-temps, La Madeleine est passée de 2 000 à 7 000 habitants Ces nouveaux venus, presque tous ouvriers, s'installent surtout dans la partie ouest de la ville : un nouveau quartier se forme autour de la rue Jeanne Maillotte, et Berkem devient aussi un secteur ouvrier. Dans toute cette zone, les conditions de logement et de salubrité sont désastreuses, avec la création de multiples courées.

De nombreuses fonderies et chaudronneries apparaissent, rue de Lille et aux alentours (Durot-Binault, Boyer, remplacé vers 1890 par Blondel, et toujours l'entreprise Fontaine) ; il faudrait y ajouter tout un ensemble de petits ateliers de mécanique. À partir de 1872, Berkem voit encore s'implanter de nouvelles usines textiles, parmi lesquelles les filatures Agache, Saint-Léger et, plus tardivement, Huet, qui emploient toutes de très nombreux salariés, fréquemment des femmes.

La nouvelle église Sainte-Marie-Madeleine est ouverte au culte en 1888. Les transformations démographiques vont amener l'archevêque de Cambrai à autoriser la création d'une nouvelle paroisse à Berkem, de plus en plus peuplée, dont l'église Saint-Vital est inaugurée en 1868. Un nouvel hôtel de ville, plus en rapport avec les nouvelles dimensions de la commune, est inauguré en 1892. Des équipements inédits apportent aux Madeleinois (dont une partie notable reste cependant très démunie) des éléments de confort : le gaz en 1861 pour l'éclairage - parcimonieux - des rues principales, puis l'électricité. Les premiers tramways à chevaux assurent la liaison avec Lille à partir de 1879, remplacés en 1888 par les tramways à vapeur ; les premiers branchements téléphoniques auront lieu en 1905-1906 En 1893, un quai de débarquement des marchandises est construit sur la Deûle canalisée, à côté de la grande teinturerie Dedondère, face à la commune de Saint-André. Il servira surtout à l'acheminement du charbon et des grumes. La grande usine Kuhlmann utilise de préférence le chemin de fer. En 1896, Albert Calmette, alors professeur à la faculté de médecine, crée la première station d'épuration des eaux usées française sur la commune de la Madeleine.

Un réseau d'associations sportives, musicales, colombophiles, politiques, d'organisations de jeunesse de tendances différentes, couvre la ville, dont la population dépasse 12000 habitants en 1900 La commune n'échappe pas aux convulsions politiques, sociales, religieuses, du temps : bagarres,. grèves. La grande querelle autour de la séparation de l'Église et de l'État culmine au début de 1906 avec les manifestations qui accompagnent l'inventaire des deux sanctuaires madeleinois. À partir de 1890, un quartier se dessine autour de la nouvelle gare, de part et d'autres de la voie ferrée, avec les huileries Carpentier-Lefebvre, la fabrique de sommiers métalliques d'Eugène Huyghe, l'usine de dégraissage Rozendaal. Peu avant la guerre de 1914, la Carbonique française s'installe rue St-Charles. Mais partout dans la commune les entreprises se multiplient, de toute nature : brasseries (Delesalle, Vanneufville, etc.), ateliers de torréfaction de cafés (notamment Fichaux), fabrique d'extincteurs (Fleury-Legrand) ; l'activité économique ne cesse de se diversifier.

Au début du XXe siècle, un événement nouveau vient modifier radicalement la physionomie de la commune : le percement d'un boulevard entre Lille et Roubaix-Tourcoing. La nouvelle artère traverse l'est de La Madeleine, secteur pratiquement inhabité jusque là, et consacré à l'agriculture à l'exception de la fabrique de décorations funéraires Foubert, qui remonte à 1891) Une partie de la ville est ainsi séparée du territoire principal, et s'en trouvera de plus en plus isolée par une circulation automobile croissante Dès 1909, une ligne de tramways électrique dessert ce boulevard (l'actuelle avenue de la République) Un nouveau quartier naît ainsi, des deux côtés de cette voie, et occupe, progressivement, tout l'espace encore disponible entre la rue de Lille et la limite orientale de la ville. Il se développera progressivement entre 1910 et 1940. Des ensembles résidentiels, des villas cossues, souvent inspirées du style Art nouveau, aux motifs floraux abondants, aux bow-windows élégants, sont habitées par une population socialement privilégiée d'industriels, de fonctionnaires, de membres des professions tertiaires et libérales. Une concession du constructeur d'automobiles Renault s'y implante dès 1909, Panhard-Levassor attendra 1925 pour y ouvrir une succursale.

D'une guerre à l'autre

Au cœur de cette évolution est survenue la guerre de 1914-1918, durant laquelle les Madeleinois connaissent les mêmes épreuves que toute la région, occupée de l'automne 1914 à l'automne 1918 : brimades, restrictions de toutes sortes, impositions frappent la commune. Des destructions sont opérées, des démontages d'usines accomplis, sans parler, évidemment de la perte sans retour que constitue la mort au combat de plusieurs centaines d'habitants de la ville. Le pont métallique qui surplombe les voies ferrées à l'extrémité nord de la rue de Lille est détruit ; il ne sera rétabli qu'en 1921.

La reconstruction s'opère du reste sans délai A la crise croissante du logement, les lois Ribot-Loucheur apportent une réponse partielle ; c'est dans ce cadre que sont construites, vers 1930, de nouvelles rues près de la place du marché : avenue Joffre, rue Clemenceau, constituées d'habitations individuelles ; l'ensemble vise à une réelle qualité en matière d'urbanisme. Antérieurement, des habitations ouvrières plus banales, mais confortables au regard de l'époque, avaient été édifiées par les grandes firmes textiles, principalement à Berkem.

Durant la période 1920-1939, la vie économique se transforme encore, en particulier par l'arrivée de la famille Schwob, venue de l'est de la France, qui rachète aux Barrois et aux Delesalle la Cotonnière de Fives, rue Pasteur, dont elle amplifie la production. L'espace faisant défaut, les Schwob vont surtout développer leur affaire vers le quartier du Plouich, à Marcq-en-Barœul, qu'ils transforment totalement.

Peu après la fin de la guerre, l'évêché se préoccupe de doter le secteur de l'avenue de la République de sa propre paroisse ; ce sera chose faite en 1937, avec l'inauguration de l'église Notre-Dame de Lourdes, construction moderne, originale dans sa conception, qui s'intègre aisément dans son environnement résidentiel.

A l'automne 1939, la France entre dans une nouvelle guerre. La défaite de 1940 place le Nord-Pas-de-Calais dans une zone interdite ; ce sont quatre sombres années pour les Madeleinois, de servitudes et de contraintes de toute nature, durant lesquelles la population se tient dignement. La résistance passive de la majorité est amplifiée par l'action efficace d'un petit nombre de combattants, qui paieront souvent leur courage de leur vie ou d'une terrible déportation. Leur souvenir est perpétué par le baptême des rues Eugène d'Hallendre, François de Guillebon, et de la place des fusillés et déportés. La Madeleine se voit imposer, durant ces années, la présence du service de contre-espionnage allemand, aux sinistres interrogatoires. Après la Libération, vécue dans la liesse, la présence prolongée de troupes américaines concrétise la fin des mauvais jours.

La désindustrialisation et le remodelage urbain

Avec le retour des prisonniers de guerre et la remise en route de l'outil économique, La Madeleine, dont la population dépasse désormais 20000 habitants, reprend son développement. Les municipalités successives s'efforcent de résoudre, à leur échelle, la crise du logement, par la construction de grands ensembles d'habitations à loyer modéré, principalement dans le centre de la ville. Leur tâche est rendue plus difficile par l'exiguïté du territoire communal. Des années 1960 à nos jours, une série d'opérations d'envergure, parfois radicales, tendent à corriger la croissance anarchique du XIXe siècle : elles portent surtout sur les vieux quartiers ouvriers, c'est-à-dire sur Berkem et le secteur de la rue Jeanne Maillotte. Un nouveau quartier, la Nouvelle Madeleine, surgit à proximité du boulevard périphérique aménagé sur le premier tracé du chemin de fer, celui de 1848. Même le secteur plus récent de l'avenue de la République, est profondément modifié : l'avenue du Maréchal Leclerc (ex-rue du Jardin botanique) est percée pour assurer un dégagement de la circulation vers Fives; depuis 2010, le secteur du Romarin, qui avait déjà accueilli le lycée Valentine Labbé, assure ainsi une totale continuité urbaine jusqu'au boulevard périphérique. Les équipements nouveaux qu'exige la société contemporaine (piscine, crèche, salles de sport, stades, squares) ont été progressivement créés.

Toutes ces transformations se sont produites, cependant, dans un contexte économique assombri. L'industrie, qui est à l'origine de la croissance madeleinoise, a connu un reflux incessant. Les vastes usines du XIXe siècle ont pour la plupart disparu entre 1970 et 1985 approximativement : le tissage Huet a fermé ses portes, Agache a été racheté par les frères Willot avant d'être repris par Bernard Arnault et de cesser son activité. Si un ensemble résidentiel a pu être construit rue Pasteur, c'est sur le terrain précédemment occupé par l'entreprise Delesalle et la Cotonnière de Fives, reprise par Marcel Boussac en 1945 avant de disparaître dans la tourmente. Il ne s'agissait pas d'un problème local, mais d'un phénomène général, aux causes multiples, auquel La Madeleine n'a pu se soustraire. Un regain d'activité du commerce, l'ampleur nouvelle du secteur tertiaire (banque, assurances), ont pu limiter, sans les supprimer, les effets de la crise. D'autres entreprises, de moindres dimensions mais plus nombreuses, ont commencé à assurer la relève. Certaines mettent en œuvre des techniques parmi les plus avancées (dans le domaine de la ventilation industrielle, par exemple), et préfigurent ce que pourrait être l'avenir de La Madeleine ; la densification du tissu économique de la ville sera l'enjeu des prochaines années.

Source : Texte original de Monsieur Pouchain, historien de La Madeleine

Héraldique

Blason de la ville de La Madeleine (59) Nord-France.svg

Les armes de La Madeleine se blasonnent ainsi :"De sable à l'aigle d'argent, becquée et membrée d'or."

Il est notable que l'actuel blason de Lambersart est en fait l'ancien blason de La Madeleine (armoiries de La Magdeleine-Ragny, seigneur de Bourgogne), ce qui était dû une erreur de transcription dans un registre datant de 1867[1] Les deux communes ont partagé les mêmes armoiries de 1909 à 1926, date où La Madeleine a changé de blason pour le blason actuel (noir avec l'aigle impérial)[1].

blason

Les anciennes armes de La Madeleine se blasonnaient ainsi :"D'hermines à trois bandes de gueules, chargée de douze coquilles d'or, 3, 6 et 3 dans le sens des bandes."

Administration

Depuis 2002, la commune de la Madeleine affiche 3 fleurs au panonceau des villes et villages fleuris de France. En 2011, elle a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[2].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 mars 2008 Claude Dhinnin Droite parlementaire  
mars 2008 en cours Sébastien Leprêtre UMP  
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à La Madeleine depuis cette date :

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 541 611 569 657 788 925 1 126 1 528 1 974
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 2 443 4 015 5 410 6 348 7 461 8 504 9 060 9 689 10 779
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 12 359 13 522 15 699 17 902 20 428 21 507 21 501 21 688 22 831
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 23 381 23 203 20 999 22 115 21 601 22 396 22 681 22 428 22 245
Notes, sources, ...
Sources - Nombre retenu jusque 1962 : base Cassini de l'EHESS[3] et à partir de 1968 : Insee (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[4],[5],[6]


Pyramide des âges

Pyramide des âges à La Madeleine en 2007 en pourcentage[7].
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90 ans ou +
0,9 
4,2 
75 à 89 ans
8,9 
8,6 
60 à 74 ans
12,0 
16,5 
45 à 59 ans
16,9 
24,6 
30 à 44 ans
21,5 
25,6 
15 à 29 ans
24,1 
20,2 
0 à 14 ans
15,7 
Pyramide des âges du département du Nord en 2007 en pourcentage[8].
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90 ans ou +
0,7 
4,6 
75 à 89 ans
8,2 
10,4 
60 à 74 ans
11,9 
19,8 
45 à 59 ans
19,5 
21,0 
30 à 44 ans
19,9 
22,5 
15 à 29 ans
20,9 
21,5 
0 à 14 ans
18,9 

Lieux et monuments

L'église Sainte Marie-Madeleine

édifices civils

  • L'hôtel de ville, inauguré en 1892.

édifices religieux

  • le couvent des Dames de Saint-Maur. Originellement un couvent fondé en 1855, doublé d'un pensionnat à partir de 1875, il est maintenant transformé en une maison de retraite, Tiers-Temps Saint-Maur. Sa chapelle bénéficie toujours de messes quotidiennes;
  • L'église Notre-Dame de Lourdes;
  • L'église Saint-Vital;
  • L'église Sainte-Marie-Madeleine, reconstruite sur les fonds de madame Léonie Scrive-Wallaert à partir de 1882 et consacrée en 1885.

Personnalités liées à la commune

Jumelages

Voir aussi

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Sources et références

  1. a et b L'énigme du vrai-faux blason de Lambersart enfin résolue !, Isabelle Ellender, La Voix du Nord, 20.10.2010, http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Lomme_Lambersart/actualite/Lomme_Lambersart/2010/10/20/article_l-enigme-du-vrai-faux-blason-de-lambersa.shtml
  2. N. G., « Villes Internet : 32 communes du Nord - Pas-de-Calais récompensées », La Voix du Nord, 2011. Consulté le 14 janvier 2010
  3. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 29 juillet 2010
  4. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 29 juillet 2010
  5. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 29 juillet 2010
  6. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 6 février 2011
  7. Évolution et structure de la population à La Madeleine en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 29 juillet 2010
  8. Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 29 juillet 2010

Liens externes



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