La Brigue

La Brigue

44° 03′ 47″ N 7° 37′ 01″ E / 44.0630555556, 7.61694444444

La Brigue
Vue du Rio Sec à La Brigue
Vue du Rio Sec à La Brigue
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Canton Tende
Code commune 06162
Code postal 06430
Maire
Mandat en cours
Bernard Gastaud
2008-2014
Intercommunalité sans
Démographie
Population 633 hab. (2008)
Densité 6,9 hab./km²
Gentilé Brigasques
Géographie
Coordonnées 44° 03′ 47″ Nord
       7° 37′ 01″ Est
/ 44.0630555556, 7.61694444444
Altitudes mini. 559 m — maxi. 2650 m
Superficie 91,77 km2

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La Brigue (en ligure/royasque La Briga, en brigasque Ra Briga, en italien Briga Marittima) est une commune française, située dans le département des Alpes-Maritimes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Brigasques.

Par la loi du 15 septembre 1947, Journal officiel du 16 septembre 1947 avec effet au 17 septembre 1947, la commune de La Brigue est créée « à partir d'une partie étrangère » ; le code Insee 06162 ne correspond donc pas à l'ordre alphabétique.

Sommaire

Géographie

Situation

Située à 770 mètres d'altitude dans la haute vallée de la Roya (Alpes-Maritimes), La Brigue est un village de 633 habitant, au dernier recensement (environ 300 réels à l'année), classé monument historique. La commune de La Brigue représente l'extrême-pointe est de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle se trouve, idéalement, sur le sommet sud-est de l'Hexagone, même si Lauterbourg en Alsace, est dans l'absolu la commune plus à l'est de Métropole. La Brigue est traversé d'est en ouest par le torrent Levenza, affluent de la Roya. Le paysage est de type préalpin, constitué de calcaires.

Topographie

Au creux de la vallée, La Brigue est entourée de montagnes remarquables aux traits déjà alpins : le Mont Bégo à l'ouest, le versant des "Ciage" et le mont Saccarello à l'est, le "Balcon de Marta" au sud. Une partie de la commune s'étend jusqu'au Marguareis, ensemble karstique dans les Alpes Ligures, fréquemment exploré par des spéléologues expérimentés.

Hydrographie

Les deux cours d'eau traversant La Brigue sont la Levenza (d'est en ouest, affluent de la Roya) et le Rio Sec (du sud au nord, affluent de la Levenza). Le Rio Sec est une petite rivière torrentueuse, son lit ne se remplit d'eau qu'à la suite de forts orages qui peuvent se former, notamment l'été, sur le Balcon de Marta. À sec la plupart de l'année (comme l'indique son nom), le Rio Sec peut, à la suite de ces orages, devenir un torrent impétueux très dangereux.

Climat

Le climat de La Brigue est de type méditerranéen avec une influence alpine, qui peut rendre les hivers rigoureux. Les gelées ne sont pas rares de décembre à mars. L'été est généralement très doux, l’altitude offrant à La Brigue des étés chauds mais jamais caniculaires. Les orages sont fréquents de la mi-août à fin septembre.

Transports routiers

Le principal axe de communication de la Vallée de la Roya est la départementale D6204 (ex N204), qui permet l'accès à La Brigue par le sud (Vintimille), par le Sud-Ouest (par Nice via Sospel et le col de Turini), et par le nord (Coni).

La Brigue est en retrait de la D6204 : il faut en effet bifurquer à Saint-Dalmas-de-Tende sur la D43 pour rejoindre le village. La D43 termine elle-même sur la commune de La Brigue dans une sorte de cul-de-sac, au hameau de Morignole d'un côté et au lieu-dit de Bens de l'autre. Il est théoriquement possible de continuer encore vers l'est sur des pistes forestières qui rejoignent ensuite les anciens hameaux de La Brigue sur le versant italien, mais l'état d'entretien de ces routes non goudronnées les réserve aux véhicules tous-terrains. De ce fait, La Brigue se trouve dans une position "en bout de route" : on peut difficilement y passer par hasard de retour de ou en allant vers une autre destination.

Cette situation routière est aussi un désavantage touristique pour La Brigue, par rapport à Tende qui, bien que distante seulement cinq kilomètres, est un passage fréquenté entre le Bas-Piémont et la Ligurie occidentale. Les transports routiers sont aussi très influencés par la présence du tunnel de Tende : vétuste et nécessitant de fréquentes réfections, il est souvent fermé, coupant La Brigue, et plus généralement la vallée, du débouché sur le Piémont.

Transports ferroviaires

La Brigue est desservie par la ligne internationale Nice - Coni (gestion mixte SNCF et Ferrovie dello Stato, avec un embranchement vers Vintimille à Breil). Le matériel roulant est français sur le segment Nice - Breil, italien sur le trajet Vintimille - Breil et mixte sur le segment Breil - Tende - Coni. Cette ligne ferroviaire non-électrifiée, inaugurée en 1928, abandonnée suite aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale et remise en service seulement en 1979, est réputée comme l'une des lignes ferroviaires les plus spectaculaires du monde. Elle constitue, à elle seule, un motif d'attraction touristique. Sa conservation est considérée comme fondamentale par les habitants de La Brigue, étant la seule alternative possible aux transports routiers et la seule forme de transports collectifs en vallée de la Roya.

Économie

L’économie brigasque a longtemps été centrée sur l'élevage du mouton, particulièrement en fonction de la production de la laine. La laine brigasque était réputée, et on venait de très loin pour participer aux marchés annuels qui se tenaient au village. La culture de la vigne était aussi pratiquée. Sous l'Empire, La Brigue comptait jusqu'à 34.621 têtes de bétail à laine[1].

Après la Révolution industrielle, l’exode rural a inexorablement vidé le village au cours des XIXe et XXe siècle, ses habitants préférant travailler du tourisme côtier que dans les campagnes de la Vallée de la Roya. Le phénomène s'accentua après le rattachement de 1947 : dès lors que La Brigue devint française, ses habitants étaient encore plus aidés dans leurs demandes d'embauche sur le littoral français.

Aujourd'hui La Brigue vit principalement de tourisme estival et de l'emploi fourni par les structures de service public (en particulier une maison d'accueil spécialisé et une maison de retraite). En dehors des activités de services et de tourisme (3 hôtels restaurants, divers gîtes, une via ferrata communale), bien qu'en retrait du reste des Alpes-Maritimes et avec une population effective ne dépassant pas les 300 habitants l'hiver, La Brigue conserve tout de même une discrète activité commerciale et artisanale destinée aux résidents : une épicerie, un bistrot, un buraliste, une pizzeria, un bureau de poste, une menuiserie, un électricien et un plombier garantissent au village un standing relativement élevé en offre de biens et services (en comparaison d'autres villages similaires par position et population).

Histoire

Avant son annexion à la France suite au traité de Paris (1947), La Brigue s'étendait par ses hameaux de part et d'autre de la chaine des Alpes sur le Piémont et la Ligurie. L'actuelle commune de La Brigue portait le nom italien de Briga Marittima avec le hameau de Morignole : cette commune, bien éloignée de la mer, n'était qualifiée de « maritime » qu'en raison de sa position dans le bassin qui se déverse vers la Méditerranée par la Roya et par opposition au hameau de Briga Alta, situé au Piémont avec les hameaux d'Upega et Carnino. La Brigue s'étendait aussi sur le versant ligure avec le hameau de Realdo (près de Verdeggia et Triora).

Durant de nombreux siècles, l'économie de la communauté de La Brigue était axée sur un système agro-sylva-pastoral. C'est surtout grâce à l'élevage ovin que La Brigue avait acquis un certaine prospérité à la fin du Moyen Age et au cours du XVIe siècle. Le vente d'agneaux de lait était sa spécialité. Le commerce de la laine explique même la présence d'une importante communauté de négociants juifs dans le village (une "rue du Ghetto" y subsiste). Mais, au cours des XVII et XVIIIe siècle, la Commune de La Brigue commence à céder ses droits de pâturage pour rembourser ses créanciers, ce sont les "bandites", responsables de la dégradation des prairies d'altitude. Les bénéficiaires des droits de bandite pour rentabiliser leurs acquisitions pratiquaient le surpâturage, sachant que les Brigasques, de toutes façons devraient leur fournir le fourrage quand l'herbe viendrait à manquer. Cette ancienne économie s'étiole au cours du XIXe siècle avec une embellie après 1860. En effet, à cette date, tout le Comté de Nice est rattaché à la France, sauf Tende et La Brigue.

En effet, ce territoire inclut la ligne de crête allant du Col de Tende au "Balcon de Marta" en passant par le massif du Marguareïs. Il s'agit d'une position bien trop stratégique pour permettre que le Piémont, en passe de conclure l'Unité d'Italie (qui interviendra l'année suivante), cède ces terres à la France. L'enjeu est clair: d'éventuelles positions fortifiées françaises avec les canons pointés sur la ville de Coni, point d'accès à la plaine du Pô, donnerait en cas de conflit un avantage gigantesque à la France, dont les troupes ne seraient plus qu'à deux ou trois jours de marche de Turin, la capitale. Le Piémont ne peut donc pas se priver de ce rempart naturel que sont les Alpes. Cavour et la diplomatie italienne finiront par trouver un compromis avec le "Second Empire". Le Comté de Nice sera bel et bien rattaché à la France par le Traité de Turin (1860), pour respecter l'engagement pris vis-à-vis de Napoléon III qui avait promis un soutien militaire au Piémont dans la guerre contre l'Autriche (bien que cet engagement ait été tardif et dont l'efficacité demeure encore aujourd'hui objet de discussions). Néanmoins, Tende et La Brigue seront officiellement déclarés "territoires de chasse personnelle du Roi", donc inaliénables.

Pour consoler les Tendasques et les Brigasques de leur "infortune", privés par la nouvelle frontière de débouché sur la mer et sur les florissantes activités de la côte Niçoise, on accorde à la Haute Roya des franchises douanières : les produits agricoles vendus sur la Côte ne seront pas soumis à douane. Un produit qui séjourne sur le territoire des deux Communes un certain temps est considéré comme Brigasque ou Tendasque. C'est l'époque des "dichiare" (déclarations) où la Brigue et Tende deviennent miraculeusement productrices d'agrumes!

La Brigue, ainsi que Tende, sera finalement rattachée à la France le 16 septembre 1947, suite aux accords fixés par le Traité de Paris et confirmés le 12 octobre suivant par un plébiscite supervisé par des observateurs internationaux.

Origine

L'origine du nom de la ville se rattache à la racine brigo désignant en celte et en ligure un site élevé et fortifié. On voit cité sur le Trophée d'Auguste de La Turbie le nom de Brigiani, un des derniers peuples pacifiés des Alpes-Maritimes.

On trouve au IXe siècle un texte mentionnant Brica et accordant à ses habitants le droit de pêche, de chasse, d'irriguer et de faire paître des troupeaux.

En 1157, La Brigue et Tende auraient été donnés à Gênes par le comte Gui Ier, surnommé Guerra, qui les lui aurait rendus. En 1221, un accord de défense est signé par Breil, La Brigue et Tende contre tout envahisseur sauf le comte de Vintimille. Le 23 février 1258, le comte de Vintimille Guillaume IV[2] cède au sénéchal de Provence de Sacy au nom de Charles d'Anjou, marié à la comtesse Béatrice de Provence, l'héritage de son père, mais Tende et La Brigue restent au comté de Vintimille créant la branche des comtes de Vintimille de Tende. Cette branche a pris le nom de Lascaris de Vintimille après le mariage du comte de Vintimille Guillaume-Pierre Ier, seigneur de Tende, avec Eudoxie Lascaris, sœur de Jean IV Lascaris en 1261. Cette famille avait perdu Vintimille conquise par la république de Gênes en 1222. Guillaume IV de Vintimille, trop faible pour reconquérir Vintimille céda la ville à Charles d'Anjou, comte de Provence, en 1257 obligeant les Génois à la quitter. La famille conserva le nom de Vintimille.

La limite territoriale entre les communautés de Tende et de La Brigue a fait l'objet d'oppositions qui ont été tranchées à plusieurs reprises entre 1162 et 1282 :

  • le 15 octobre 1162, sentence arbitrale du légat impérial Gebhard, représentant l'empereur Frédéric Barberousse, sur la transaction passée à Triora entre la Communauté de Tende et celle de La Brigue sur les limites de leurs territoires,
  • en 1169, arbitrage de l'évêque de Vintimille,
  • 25 août 1282, arbitrage en faveur de La Brigue par des jurisconsultes de Milan.

Entre 1278 et 1352 auront lieu plusieurs conflits entre les comte de Vintimille-Tende et les comtes de Provence. Jean I Lascaris rend hommage au comte de Provence Charles II en 1285. Guillaume-Pierre II Lascaris rend hommage à la comtesse de Provence Jeanne en 1352.

À la mort de Guillaume-Pierre II Lascaris-Vintimille de Tende en 1369, les deux seigneuries de Tende et de La Brigue vont se trouver séparées entre Guillaume-Pierre III et Louis ou Ludovic Ier Lascaris., premier seigneur de La Brigue, marié en 1380 à Tiburge Grimaldi de Beuil. Il est aussi connu comme un poète provençal. En 1369, les fils de Guillaume-Pierre II, à savoir Guillaume-Pierre III, Pierre-Balb II et Ludovic Ier signent un traité avec la reine Jeanne, lui rendent hommage et prêtent fidélité pour leurs fiefs de Tende, La Brigue, Limone et Vernante.

En 1378, Guillaume-Pierre III, Pierre-Balb II et Ludovic Ier confirment devant notaire les coutumes, chapitres, franchises et libertés accordées par Guillaume-Pierre II, leur père, à la communauté de La Brigue. La communauté de La Brigue rend hommage à Ludovic Ier Lascaris.

Le 3 juillet 1426, les descendants de Ludovic Ier Lascaris vendent un tiers de la seigneurie de La Brigue au duc de Savoie Amédée VIII.

Le tremblement de terre du 20 juillet 1564 détruit le château.

Pendant la Révolution française, La Brigue a souhaité devenir française. Au cours des conflits entre l'armée française et les troupes austro-sardes, les Sardes sont délogés de La Brigue le 28 avril 1794 par les troupes commandées par André Masséna et Jean-Baptiste Dominique Rusca.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1949 Hippolyte Lamberti    
1949 1965 Aimable Gastaud RGR  
1965 1983 André Merquiol   Grand Maître de l’ordre de Malte
1983 2008 Jean-Pierre Bronda[3] UMP  
2008   Bernard Gastaud[4]   enseignant à la faculté de médecine de Nice

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[5])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
477 582 493 495 618 595 630 633 633
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

La trahison de Judas. Fresque de Giovanni Canavesio en la chapelle N.D. des Fontaines.
  • Le Sanctuaire Notre-Dame des Fontaines[6], particulièrement cher aux brigasques et dont le culte est encore très vivant, abrite à son intérieur une considérable fresque (Cycle de la Passion) réalisée au XVe siècle par le peintre Piémontais Giovanni Canavesio. Cette chapelle est aussi l'une des principales destinations touristiques du village, pouvant atteindre les 12.000 présences touristiques par an[7]. Une partie des fresques exceptionnelles de cette église est reproduite dans le musée des monuments français, au Trocadéro à Paris[8].
  • La Collégiale Saint-Martin est l'église principale du village où se célèbrent les messes du dimanche. De construction romane, elle fut démolie à la fin du XIV siècle (peut-être suite è une inondation ou un incendie) et entièrement rebâtie en style roman lombard[9]. Elle abrite à son intérieur de nombreux retables baroques, en particulier une Nativité de Louis Bréa, et un orgue monumental du XIXe siècle de fabrication piémontaise (Frères Lingiardi)[10].
  • Les Chapelles de l'Assomption, de l'Annonciation et de Saint-Michel XVIIIe siècle sont les 3 principales chapelles encore accessibles au village. De construction typiquement baroque, elles abritent à l'intérieur des fresques anonymes d'inspiration évangélique. Elles sont le témoignage de l'attachement des brigasques au cours des siècles pour le catholicisme. Le village comptait jusqu'à 15 chapelles au XIXe siècle[11].
  • Le Pont du Coq XVe est une construction d'origine incertaine. Par sa position, à l'écart du village et de toute voie de communication (présente ou passée), il est possible que ce pont fut conçu plus comme œuvre monumentale et commémorative que comme pont de passage. Diverses légendes villageoises (parfois des contes pour enfants) racontent l'histoire de ce pont, mais aucun document aux archives n'atteste exactement de son origine.
  • Le château Lascaris XVe siècle domine le village par sa tour, seul élément encore intègre de ce bâtiment aujourd'hui en ruine. Le château, pas sa structure médiévale complexe dont restent quelques murs des salons de noblesse (aujourd'hui pour la plupart reconvertis en jardins potagers) et les traces du pont-levis, témoigne de la puissance des seigneurs médiévaux de La Brigue, les comtes Lascaris.
  • Des linteaux armoriés du XVe et XVIe siècle décorent de nombreuses entrées de maison brigasques. On y retrouve des sculptures en bas-relief, parfois accompagnées de textes aussi en bas-relief ou incisés dans la pierre. Les linteaux de La Brigue peuvent être répartis en trois grandes familles : les linteaux décorés de motifs religieux (chrisme, INRI, Agnus Dei, etc...), ceux décorés d'armoiries et d'initiales des familles les ayant fait poser, et enfin ceux portant des phrases d'ordre moral ou religieux. Parfois les trois styles cohabitent sur un même linteau. La pratique des linteaux est courante dans toute la vallée de la Roya, mais chaque village se distingue par l'utilisation de pierres différentes, à la coloration variant selon la carrière d'où elles étaient extraites : mauve pour Fontan (carrière des gorges de Saorge), verte à Tende ou encore noire à La Brigue (carrière de Triora)
  • Le Cà d'arbinée. Ce mot signifie maison des abeilles en brigasque (la langue locale). C'est un enclos qui protége les ruches des voleurs, intempéries ou des prédateurs, typique de la vallée de la Roya.

Personnalités liées à la commune

  • Aimable Gastaud : né à La Brigue le 2 septembre 1900, il est l'artisan du rattachement des communes de Tende et La Brigue à la France le 16 septembre 1947. Il fut maire et conseiller général de ces deux communes. Il est mort le 7 mai 1974[12],[13].
  • Giovanni Battista Domenico Rusca : général et baron d'empire sous Napoléon Bonaparte est né à La Brigue en 1759 et tué au cours des combats de la défense de Soissons en 1814.
  • Col. Giovanni Pastorelli, héros italien de la guerre de Libye : né à La Brigue, mort à Ain Zara, Libye en 1911.
  • Remo Ruffini, né à La Brigue le 17/5/1942, astrophysicien, chercheur et co-auteur du premier ouvrage scientifique sur le "trou noir" dans le cosmos (1974), professeur titulaire de la chaire de physique théorique à l'Université "La Sapienza" à Rome. Auteur et co-auteur de plus de 200 publications scientifiques internationales et de nombreux essais scientifiques.
  • Giulietta Lanteri, célèbre psychiatre et grande féministe argentine : elle est née à La Brigue le 3 avril 1873, son père, Antonio Pietro Lanteri Minet est de Morignole, La Brigue. La famille a émigré en Argentine, Julieta y a fait ses études et est en devenue une des premières femmes médecin.
  • Jacques-André Mahieu de Warelles Ecclésiastique Belge, militant Wallon, retiré à Nice où il créa la revue "le souvenir Napoléonien". Mort à La Brigue en juillet 1968

Jumelage

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Liliane Pastorelli, La Brigue au Cœur, 1987
  2. Nota : La généalogie de la famille de Vintimille depuis l'an 954, depuis, peut-être Bérenger II, jusqu'au mariage avec Eudoxie Lascaris varie suivant les auteurs, Guillaume II ou Guillaume IVLascaris-Vintimille
  3. Jean-Paul Fronzes, « L’ancien maire de La Brigue condamné à 3000 euros d’amende », Nice-Matin, 1er décembre 2010
  4. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
  5. La Brigue sur le site de l'Insee
  6. Santuaire Notre-Dame des Fontaines
  7. Statistiques de l'Office de Tourisme de La brigue, 2003
  8. Outre le catalogue de ce musée, on pourra par exemple consulter : Figaro Magazine hors série sur la cité de l'architecture et du patrimoine ISSNO 0182-562
  9. La Brigue : Morignol, Realdo, Piaggia, Upega, Carnino, Notre-Dame-Des-Fontaines : arts et monuments, Luc Thevenon, 1975
  10. Inscriptions gravée sur une plaquette en cuivre, posée sur l'orgue elle-meme
  11. La Brigue : Morignol, Realdo, Piaggia, Upega, Carnino, Notre-Dame-Des-Fontaines : Arts et monuments, Luc Thevenon, 1975
  12. AIMABLE GASTAUD (1900-1974) L'âme du rattachement de Tende et La Brigue à la France en 1947 - COUTTENIER Christophe, GASTAUD Bernard, 2007
  13. Conseil général des Alpes-Maritimes : Aimable Gastaud

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