Jérusalem

Jérusalem
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Jérusalem

Depuis le haut à droite : Panorama de Jérusalem vu depuis Givat ha'Arba, Mamilla, la vieille ville et le dôme du Rocher, un souk de la vieille ville, le bâtiment de la Knesset, le Mur occidental, la Tour de David et les murs de la vieille ville
Depuis le haut à droite : Panorama de Jérusalem vu depuis Givat ha'Arba, Mamilla, la vieille ville et le dôme du Rocher, un souk de la vieille ville, le bâtiment de la Knesset, le Mur occidental, la Tour de David et les murs de la vieille ville

Armoiries drapeau
Administration
Noms en langue étrangère (he) יְרוּשָׁלַיִם , littéralement Yeroushalayim
(ar) القدس ou اورشليم
Pays Israël - Jérusalem-Est revendiquée par l'Autorité palestinienne ?
Maire
Mandat en cours
Nir Barkat (selon la loi israélienne)
2008 - courant jusqu'à 2013
Démographie
Population 769 400 hab. (2009)
Densité 3 847 hab./km²
Gentilé hiérosolymitain(e)s
Géographie
Latitude
Longitude
31° 47′ 00″ N 35° 13′ 00″ E / 31.783333, 35.21666731° 47′ 00″ Nord
       35° 13′ 00″ Est
/ 31.783333, 35.216667
  
Altitudes mini. 570 m — maxi. 857 m
Superficie 200 km²
Vieille ville : panorama du Mur occidental (Mur des Lamentations) et des immeubles adjacents.
Vieille ville : panorama du Mur occidental (Mur des Lamentations) surmonté du dôme du Rocher et de la mosquée al-Aqsa

Jérusalem (ʒe.ry.za.lɛm) (ou Salem, également nommée Hiérosolyme ou Solyme en ancien français ; יְרוּשָׁלַיִם Yerushaláyim en hébreu [dénomination israélienne officielle] ; arabe : القدس al Quds ou اورشليم Ûrshalîm [dénomination israélienne officielle en arabe]) est une ville du Proche-Orient qui tient une place prépondérante dans les religions juive, chrétienne et musulmane, et dans le sentiment national palestinien et israélien. L’État d’Israël a proclamé Jérusalem comme étant sa « capitale éternelle » dès 1949, désignation qui n’est reconnue par aucun membre de la communauté internationale. L'Autorité palestinienne souhaite quant à elle faire de Jérusalem-Est (considérée par l'ONU comme un territoire occupé) la capitale d'un futur Etat palestinien.

Jérusalem est située sur les monts de Judée (dont le mont Sion), à 745 m d’altitude moyenne, avec de fortes variations entre monts et vallées (de 700 à 800 m environ). Le mont Scopus culmine à 826 m et la vallée du Cédron descend sous les 600 m. Le point le plus élevé est le mont Herzl avec 834 m [note 1]. La ville s’étend, début 2005, sur 200 km2 pour une population de 760 800 habitants[1]. La ville, chef-lieu du District de Jérusalem, est très hétérogène : s’y mêlent de nombreuses religions, peuples, groupes socio-économiques. La partie nommée « vieille ville », entourée de remparts, est constituée de deux quartiers à dominante arabe, dits quartier chrétien et quartier musulman, ainsi que d’un quartier à dominante arménienne et d’un quartier à dominante juive.

Sommaire

Étymologie

Jérusalem est mentionnée pour la première fois dans les textes égyptiens dits « d'exécration[2],[3] » (XXe et XIXe siècles av. J.‑C., à la période où l'Égypte a vassalisé Canaan) sous le nom de Rushalimu. La prononciation exacte du nom égyptien ne ressort pas clairement des hiéroglyphes (on trouve aussi Urushalimu ou d'autres variantes[4],[2]). On peut supposer que le nom de la ville reflète le culte du dieu Shalem (en) ou Shalimu car il était courant alors d'appeler les cités du nom du dieu local[4],[2]. Le nom de Jérusalem se réfère donc au culte du dieu des Cananéens, Shalem était un dieu populaire dans le panthéon ouest sémitique, divinité de la création, de l'exhaustivité, et du soleil couchant. Comme la première syllabe de Jérusalem vient de uru, qui signifie « fondation » ou « ville fondée par », le sens du nom primitif est donc « fondée par Shalem », ou « sous la protection de Shalem ».

Une étymologie détaillée est donnée par Sander et Trenel. Le nom de « Shalem » provient de deux racines chaldéennes : YeRu (« ville », « demeure »[note 2]) et ShLM, qui a donné les mots salaam en arabe et shalom en hébreu. Cette racine ShLM signifie aujourd'hui « paix », mais le sens initial est celui de la complétude, de l'achèvement[5], d'où dérive ultérieurement la notion de paix[2].

Noms de Jérusalem

Article détaillé : Noms de Jérusalem.

Histoire

Article détaillé : Histoire de Jérusalem.

La Frise chronologique ci-dessous présente les principales périodes historiques de Jérusalem.

Géographie

Vue satellitaire de Jérusalem

Topographie

Jérusalem est localisée à 31°46′45″N 35°13′25″E / 31.77917, 35.22361, sur l'extrémité d'un plateau à 800 m d'altitude entre la mer Méditerranée et la mer Morte et couvre 126 km2.

La ville est entourée de toutes parts de plusieurs vallées, parmi lesquelles celles au nord sont moins prononcées que celles situées dans les autres directions. Les deux principales se trouvent au nord-ouest de la ville actuelle.

Climat

Jérusalem possède un climat méditerranéen, marqué par une forte chaleur et une forte aridité en été. Seuls quelques mois en hiver sont humides, en particulier février, où tombe plus de la moitié des précipitations totales annuelles.

Relevé météorologique de Jerusalem (1881-2007)
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 6,4 6,4 8,4 12,6 15,7 17,8 19,4 19,5 18,6 16,6 12,3 8,4 13,5
Température moyenne (°C) 9,1 9,5 11,9 17,1 20,5 22,7 24,2 24,5 23,4 20,7 15,6 11,2 17,5
Température maximale moyenne (°C) 11,8 12,6 15,4 21,5 25,3 27,6 29,0 29,4 28,2 24,7 18,8 14,0 21,5
Précipitations (mm) 133,2 118,3 92,7 24,5 3,2 0 0 0 0,3 15,4 60,8 105,7 554,1
Nombre de jours avec pluie 12,9 11,7 9,6 4,4 1,3 0 0 0 0,3 3,6 7,3 10,9 62
Record de froid (°C) -6,7 -2,4 -0,3 0,8 7,6 11 14,6 15,5 13,2 9,8 1,8 0,2 -6,7
Record de chaleur (°C) 23,4 25,3 27,6 35,3 37,2 36,8 40,6 44,4 37,8 33,8 29,4 26 44,4
Source : Israel Meteorological Service[6],[7]
Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D
 
 
133.2
 
11.8
6.4
 
 
118.3
 
12.6
6.4
 
 
92.7
 
15.4
8.4
 
 
24.5
 
21.5
12.6
 
 
3.2
 
25.3
15.7
 
 
0
 
27.6
17.8
 
 
0
 
29.0
19.4
 
 
0
 
29.4
19.5
 
 
0.3
 
28.2
18.6
 
 
15.4
 
24.7
16.6
 
 
60.8
 
18.8
12.3
 
 
105.7
 
14.0
8.4
Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm)

Quartiers et urbanisme

Expansion territoriale et conflit israélo-palestinien

Depuis 1967, les gouvernements israéliens successifs, quel que soit le parti au pouvoir, ont continuellement travaillé à transformer la physionomie de Jérusalem. Il existe une volonté politique de modifier l'écart démographique à l’Est, peuplé essentiellement par les Palestiniens (55 000 environ en 1967). L'État d'Israël a toujours refusé catégoriquement toute politique d’expulsion des Arabes. Outre des raisons juridiques, il s'agit toujours de mettre en avant une quête de reconnaissance internationale. À la place de cette politique primaire, Israël a établi un projet d’agrandissement de la ville par la construction de quartiers juifs. Le politologue Frédéric Encel le comprend comme une façon de « détruire l’influence palestinienne en modifiant l’équilibre géographique de la ville ».

Mur de séparation à Jérusalem est, vu depuis la Vieille Ville. Haut de huit mètres, il isole Jérusalem de la Cisjordanie.

L'ambition consiste à encercler les quartiers arabes par une politique d’expropriation des terrains entourant les limites municipales de 1967. Jérusalem-Est faisait 38 km2 en 1967. Et par l'effet de cette politique, 108 km2 par la construction de quartiers juifs. Cet état de fait est accentué par le tracé du projet de barrière de séparation[8] qui devrait entourer les colonies de peuplement d'Adounim à 11 km à l'est de Jérusalem et destiné, selon Israël, à diminuer le nombre d'attentats terroristes palestiniens. De plus, selon la Commission internationale de juristes et son affiliée palestinienne LAW dans un rapport publié en 1999, « Israël continue à appliquer des mesures arbitraires et incompatibles avec le droit international pour chasser les Palestiniens de Jérusalem et les remplacer par des colons juifs, de façon à cimenter son autorité sur la ville. Cette politique revêt des formes diverses : confiscation des cartes d'identité, retrait des permis de résidence, système fiscal injuste, refus du permis de construire, destruction d'habitations »[9].

Cette politique de construction se traduit dans le plan qui a été proposé par Benjamin Netanyahou et approuvé le 21 juin 1998 par la Knesset sous le nom de « Grand Jérusalem », bien que le 13 juillet 1998, les Nations unies ont demandé à Israël de renoncer à ce plan.

Il faut ajouter à cela la mise en place d'une ceinture de blocs de colonies de peuplement juif autour de la ville au nord (Giv'at Zeev), au sud (Goush Etzion) et à l’est (Ma'ale Adoumim) qui augmente la taille de Jérusalem à 440 km2. La superficie totale de la métropole de Jérusalem en comptant Jérusalem-Est, Jérusalem-Ouest et la ceinture de colonies de peuplement est donc égale à environ 900 km2, c'est « le Très Grand Jérusalem » qui est relié administrativement et par structure de conurbation des infrastructures (transports, autoroutes). Mais la population arabe est désormais enclavée. Ainsi, l'extension de Jérusalem a eu pour effet d'édifier une ceinture urbaine disjoignant les quartiers arabes de Jérusalem-Est du reste de la Cisjordanie. Le « Grand Jérusalem » ne repose pas totalement sur des territoires accordés par le droit international à l’État d’Israël et la construction de la barrière de séparation impose de fait des frontières non reconnues à l’est de Jérusalem.

Démographie

Article détaillé : Démographie de Jérusalem.

On appelle hiérosolymitain(e)s les habitants de Jérusalem.

En 1947, il y avait 205 000 habitants dont 100 000 Juifs (49 %) et 105 000 Arabes et autres (51 %) dans le territoire incluant Jérusalem et les villes et villages proches dont Ein Kerem, Abu Dir, Bethléem et Shuafat (en)[10].

En 1967, il y avait 263 307 habitants dont 195 700 Juifs (74 %) et 54 963 Arabes (21 %).

En 2004, on comptait 706 000 habitants dont 458 000 Juifs (65 %) (dont 200 000 à l’Est) et 225 000 Arabes (32 %).

Au sein de la population juive, les ultra-orthodoxes (haredim) pèsent pour près du tiers, les orthodoxes non haredim sont environ 10 %, et les 60 % restant sont des traditionalistes (pratique religieuse partielle) ou des laïcs[11].

La population arabe a augmenté en proportion depuis 1967[12], passant de 20 % en 1967 à 32 % en 2004 pour l'ensemble de Jérusalem. Toutefois le Sénat français a constaté que « l'équilibre démographique à Jérusalem Est a progressivement évolué au profit des Israéliens »[13].

Ces évolutions démographiques sont dues notamment au taux de natalité plus élevé des Arabes. Cependant, depuis 2005, les indices conjoncturels de fécondité des populations juives et arabes de Jérusalem sont au même niveau de 3,9 enfants par femme — conséquence de la baisse significative de la natalité arabe enregistrée depuis quelques années[14].

L'autre raison majeure est le déficit migratoire de la ville, puisque chaque année, les habitants quittant la ville sont de 6 000 ou 7 000 plus nombreux que ceux qui viennent s'y installer. La majorité part habiter dans la proche banlieue de Jérusalem où les coûts du logement sont nettement inférieurs. La politique de permis de construire, que le Conseil économique et social des Nations unies et Amnesty International jugent discriminatoire envers les Palestiniens, et la destruction de maisons appartenant à des Palestiniens affectent également la population arabe de Jérusalem-Est[9],[15].

La ville dite « trois fois sainte »

Le mur des Lamentations à Jérusalem
L'entrée (de Jésus-Christ) à Jérusalem (icône ukrainienne vers 1570)
Vue générale du dôme du Rocher. troisième lieu saint pour les musulmans

La ville de Jérusalem est considérée comme « trois fois sainte » car elle contient les lieux les plus sacrés des religions juive et chrétienne et le troisième lieu saint de l'islam  :

Jérusalem est un site privilégié :

  • pour les juifs depuis plus de 2500 ans car Jérusalem est considérée à la fois comme un lieu important des pérégrinations bibliques des patriarches hébreux ; la capitale du roi David et plus tard du royaume juif hasmonéen. Après les deux destructions du temple de Jérusalem et des dispersions du peuple juif qui ont suivi, le judaïsme a toujours évoqué un retour à Jérusalem, ancienne capitale du Royaume d'Israël de David. Le premier exil babylonien avait déjà entraîné un premier retour des Juifs sur la Terre promise pour reconstruire le Temple. L'identité juive est restée liée à Jérusalem, la « fille de Sion », à travers l'héritage biblique et historique qui a continué à être transmis et enseigné de génération en génération depuis le second exil dit « de Rome » du Peuple juif. C'est la ville où le culte religieux était rendu à l'époque des deux Temples et où demeure le Mur des Lamentations, vestige du Temple et lieu de prière. C'est un lieu de pèlerinage religieux au cours des trois fêtes de pèlerinage: ainsi, tous les ans durant la fête de Pessa'h (Pâque juive), les mots « L’an prochain à Jérusalem » viennent clôturer les cérémonies. La prière quotidienne traditionnelle (toujours adressée en se tournant vers la ville) bénit la construction de Jérusalem et appelle au retour des exilés.
  • par les chrétiens depuis le Ier siècle et les récits de la vie de Jésus de Nazareth telle que décrite dans les Évangiles, depuis sa montée au Temple de Jérusalem jusqu'à sa crucifixion et sa résurrection, selon le dogme chrétien ; consécutivement, on y trouve et on y vénère aussi des souvenirs de Marie de Nazareth, de saints Étienne et Jacques qui y furent martyrisés, etc. Sainte Hélène, mère de Constantin, et les empereurs byzantins y érigèrent des sanctuaires somptueux sur les lieux saints. Ce lien entre les chrétiens et Jérusalem a également été entretenu par les Croisades successives en Terre Sainte au Moyen Âge. Jérusalem fut la capitale du Royaume latin de Jérusalem de 1099 à 1187. Elle est l'un des patriarcats historiques (avec Rome, Antioche, Alexandrie, Constantinople) ;
  • par les musulmans depuis le VIIe siècle, s'inspirant de toutes les raisons précédemment citées et également parce que la tradition fait de Jérusalem le lieu d'où le prophète de l'islam Mahomet aurait effectué son voyage nocturne, selon la sourate XVII du Coran. De plus les premiers musulmans priaient en direction de Jérusalem, la direction de La Mecque ayant été établie par Mahomet plus tard. Si le Coran ne mentionne pas explicitement le nom de la ville, mais décrit comment Mahomet, étant arrivé à la Mosquée la plus lointaine, monte au Ciel (al Mi`raj: l'ascension) accompagné par l'ange Gabriel, le nom de Jérusalem comme lieu du voyage nocturne est par contre parfaitement explicite dans le récit d'Ibn Ishaq transmis selon Mahomet[16]. L'islam a déclaré Jérusalem comme sa troisième ville sainte pour des raisons religieuses et politiques : c'est là que les musulmans se réuniront le jour du Jugement Dernier. Ce fut un lieu de pèlerinage, notamment lorsque de grands projets architecturaux furent réalisés par les Omeyyades et plus tard par les Mamelouks. La mosquée de Jérusalem s'appelle Al-Aqsa, ce qui veut dire « le plus éloigné ». De 638 à 1917, Jérusalem fut plusieurs fois dominée par des dynasties islamiques sans qu'aucune ne la prenne pour capitale.

Administration et politique

La question du statut de Jérusalem

Entrée de Jérusalem

Le statut de la ville, intégralement sous administration civile israélienne depuis la guerre des Six Jours, est contesté. La «ligne verte» séparait auparavant Jérusalem-Ouest (Israël) et Jérusalem-Est (territoire Jordanien occupé) depuis les Accords d'armistice israélo-arabes de 1949. Ces accords indiquent explicitement que la ligne d'armistice ne préjuge pas des revendications territoriales ultérieures. En particulier l'accord israélo-jordanien stipule dans son article VI.9: « Ces lignes de démarcation sont agréées par les parties sans préjudice d'accords ultérieurs ou d'accords frontaliers ultérieurs ou de revendication ultérieures des parties ». La tentative de confirmation de ces lignes d'armistice en frontières a échoué à la conférence de Lausanne de 1949 (27 Avril- 12 Septembre). Elle avait été convoquée par la commission de conciliation des Nations-Unies[17]. Finalement les accords d'armistice n'ont pas été enregistrés par les Nations-Unies qui ont néanmoins contribué à leur surveillance. Ils ont fait l'objet d'une garantie par les membres occidentaux du Conseil de sécurité des Nations unies (États-Unis, France, Royaume-Uni). C'est la déclaration tripartite du 29 mai 1950. Entre temps, la chambre des députés Jordanienne et la chambre des notables a voté le 24 avril 1950 l'annexion de Jérusalem-Est et de la Cisjordanie. La loi fondamentale israélienne de 1980 entérine le statut de la ville en capitale « éternelle et indivisible ». La résolution 476 et La résolution 478 du Conseil de sécurité de l'ONU sont relatives à cette décision. Elles réaffirment que « l'acquisition de territoire par la force est inadmissible », qu'il doit être mis fin à l'occupation de Jérusalem et que « les dispositions législatives et administratives prises par Israël... n'ont aucune validité en droit et constituent une violation flagrante de la convention de Genève... ».

Le Conseil de sécurité mentionne dans ses attendus « la ville sainte de Jérusalem », en effet, la délimitation de la vieille ville est la seule internationalement établie. Le nom de Jérusalem représente des réalités différentes pour Israël, la Jordanie, les pays de la ligue arabe et les Palestiniens. Le droit sur le nom sera probablement une question à trancher indépendamment des délimitations géographiques. Selon le Plan de partage de la Palestine, il aurait dû y avoir trois entités distinctes : une sous contrôle israélien, une sous contrôle palestinien et une comprenant Jérusalem et ses faubourgs (dont Bethléem) sous contrôle international.

En 1988 (31 juillet), Le Roi Hussein de Jordanie déclare à la télévision qu'il abandonne ses revendications de souveraineté sur la Cisjordanie et Jérusalem-Est à l'Organisation de libération de la Palestine[18]. Cette déclaration n'a pas de valeur en droit international. Le 26 octobre 1994 le Traité de paix israélo-jordanien est signé. Les frontières internationales entre Israël et la Jordanie sont fixées. Mais, le statut des territoires « ...sous contrôle militaire israélien depuis 1967 », c'est-à-dire notamment Jérusalem-Est, est réservé[19]. Il est néanmoins précisé que « le rôle spécial » du Royaume de Jordanie sur les lieux de pélérinage musulmans de Jérusalem est reconnu. Une priorité sera accordé à ce rôle historique lors des négociations sur le futur statut permanent de la ville[20], ceci conformément à la Déclaration de Washington du 25 juillet 1994[21]. En 2000, l'Autorité palestinienne vote une loi établissant Jérusalem capitale d'un futur État, cette loi est ratifiée en 2002. Pour les parties en présence, le statut de Jérusalem reste une question clé de la résolution du conflit israélo-palestinien.

En décembre 2003, l'Initiative de Genève, plan de paix alternatif établi par les anciens partenaires des négociations de Taba, prévoit, dans le cadre d'un règlement global du conflit israélo-palestinien, le partage de la souveraineté sur Jérusalem qui serait la capitale des deux États, les quartiers arabes et l'Esplanade des mosquées étant sous souveraineté palestinienne.

La question de la légitimité de chacune des deux parties sur Jérusalem entraîne également des débats d'ordre archéologique. Les Israéliens ont entamé depuis 1967 des recherches pour apporter les preuves de l'existence du Temple de Jérusalem. Palestiniens et Israéliens s'accusent réciproquement de mener des travaux les uns pour détruire de nouvelles preuves de cette existence, les autres pour fragiliser les fondations des mosquées de la vieille ville. (D'après les experts israéliens, les fondations des mosquées ont été fragilisées par plusieurs tremblements de terre au cours des derniers siècles.) La discussion sur l'utilisation des expressions mont du Temple/esplanade des mosquées est significative par rapport aux soucis des deux parties de gagner la bataille de la légitimité sur Jérusalem.

Position d'Israël

la Knesset, parlement israélien situé à Jérusalem

Après la Déclaration d'Indépendance de l'État d'Israël en 1948 et la guerre qui s'ensuit, la ville se retrouve divisée entre une partie occidentale annexée par Israël et une partie orientale (comprenant toute la vieille ville) annexée par la Jordanie, séparées par un no man's land. En 1949, Jérusalem-Ouest est proclamée capitale d'Israël.

En 1967, lors de la guerre des Six Jours, Tsahal conquiert Jérusalem-Est et Israël déclare Jérusalem « réunifié », sa capitale « éternelle et indivisible ». Toutefois, la quasi-totalité des États ont maintenu jusqu'à ce jour leur ambassade en Israël à Tel-Aviv car le droit international a jugé nulle cette modification du statut de la ville. Les Juifs ont alors accès à leurs lieux saints, tandis que l'accès à l'Esplanade des Mosquées et aux lieux saints musulmans est règlementé. La gestion de l'esplanade restait sous la juridiction d'un organisme composé de musulmans palestiniens, le Waqf[réf. nécessaire].

En 1980, dans une loi fondamentale israélienne, la Knesset déclare Jérusalem capitale « éternelle et indivisible » : c'est la Loi de Jérusalem. Les différents pouvoirs israéliens, législatif, exécutif, judiciaire et administratif, sont regroupés à Jérusalem.

En 2000 au sommet de Camp David II, Ehoud Barak propose de donner la souveraineté palestinienne sur certains quartiers de Jérusalem comme Abou Dis[22] (où se situe l'Université Al-Qods) ainsi qu'une « gestion autonome » des quartiers palestiniens. L'échec de ce sommet met fin à ces négociations. En 2005, la question du statut et de l'éventuel partage de Jérusalem reste au cœur du futur processus de paix mais aucune tentative de négociations n'a plus été entamée sur ce point depuis le sommet de Taba.

Position de l'OLP et de l'autorité palestinienne

Dès le début du Mandat britannique et tout au long de leur combat nationaliste, les Palestiniens ont revendiqué le contrôle de l'ensemble de la Palestine, avec Jérusalem pour capitale mais sans pouvoir concrétiser ses revendications.

Lors de la proclamation d'un État palestinien par l'OLP en 1988, Jérusalem est choisie comme capitale[23],[24]. L'OLP de Yasser Arafat s'est souvent positionnée dans le sens de ces revendications refusant d'avoir une autre capitale que Jérusalem. L'OLP possédait à Jérusalem un siège officieux, la « Maison d'Orient », dirigée par Fayçal Husseini ; en 2001, cette institution a été fermée de force. Jérusalem est par ailleurs la ville d'origine de réfugiés palestiniens qui souhaitent revenir y vivre. La question du statut final de la ville est ainsi intimement liée à la question des réfugiés palestiniens.

Position du Saint-Siège

Les chrétiens d'Orient n'ont plus émis de revendications sur Jérusalem depuis la fin du Royaume de Jérusalem. La plupart d'entre eux relèvent du patriarcat orthodoxe de Jérusalem; ceux relevant du patriarcat latin sont minoritaires. Les chrétiens ont toujours continué à vivre en Palestine, et à entretenir certains lieux de pèlerinage importants. Ils ont vécu la création de l'État d'Israël comme une rupture. C'est parmi les Arabes chrétiens mais aussi, selon le gouvernement français, au Vatican[25]que l'on trouve les plus fervents soutiens à une internationalisation de Jérusalem, comme proposé en 1947.

Position de l'ONU

La position de l'ONU concernant Jérusalem est liée à la résolution 181 de l'Assemblée générale ainsi que les résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité qui en découlent.

Le Conseil de sécurité, dans ses résolutions 476 et 478, déclare que la loi israélienne établissant Jérusalem capitale « éternelle et indivisible » est nulle et non avenue, et constitue une violation du droit international. La résolution invite les États membres à retirer leur mission diplomatique de la ville.

Première proposition de l'ONU

À l'expiration du mandat britannique, le plan de partage de la Palestine de 1947 prévoyait que Jérusalem et Bethléem deviennent un Corpus Separatum sous contrôle international et indépendant de ce qui devaient devenir un État arabe et un État juif. Cette séparation devait ainsi garantir à tous les cultes le libre accès à tous les lieux saints en sécurité. Le Comité spécial sur la Palestine avait prévu qu'après un délai de dix ans de « Corpus Separatum », le statut définitif de Jérusalem serait fixé par la population consultée par référendum.

Historique des résolutions

Les résolutions suivantes ont été adoptées par le conseil de sécurité des Nations unies. Elles concernent Jérusalem de manière tacite (résolution 252) ou explicite pour toutes les résolutions ultérieures :

Positions internationales

  • Les États-Unis ont fait passer une loi au Congrès en 1995 établissant que « Jérusalem devrait être reconnue capitale de l'État d'Israël », et que l'ambassade américaine devrait être déplacée à Jérusalem au plus tard le 31 mai 1999. Depuis, le déménagement de l'ambassade a systématiquement été reporté, deux fois par an, par le président américain. Les termes de ces reports précisent cependant que l'administration est engagée dans le processus de déplacement de l'ambassade à Jérusalem. Une des conséquences de la loi de 1995 est que les documents officiels américains abordent Jérusalem comme la capitale d'Israël.
  • Le Royaume-Uni considère que le statut de Jérusalem doit être défini par des négociations entre les parties israélienne et palestinienne. Ce pays reconnaît le contrôle de fait d'Israël sur la partie occidentale de la ville mais considère Jérusalem-Est comme territoire occupé et ne reconnaît aucune souveraineté sur la ville.
  • Dans une déclaration au Figaro publiée le 30 novembre 2009, le ministre des affaires étrangères français, Bernard Kouchner, déclare : « Pour nous, Jérusalem doit être, à la fois la capitale de l'État d'Israël et du futur État palestinien[35] ».
  • Le 8 décembre 2009, l’Union européenne appelle Israël à partager Jérusalem comme capitale conjointe de deux États hébreu et palestinien. Les Vingt-Sept assurent qu’ils « ne reconnaîtront aucun changement autre que négocié » au statut d’avant 1967[36].

Économie

Marché de Mahane Yehuda dans l'ouest de Jérusalem.

Historiquement, l'économie de Jérusalem était centrée principalement sur les pèlerinages religieux[37] et maintenant plus généralement sur le tourisme, et les entreprises publiques de l'État d'Israël[note 3],[38].

Depuis la création de l’État d’Israël, le gouvernement est demeuré un acteur majeur dans l'économie de la ville. Il ne génère pas seulement un grand nombre d'emplois mais œuvre à offrir les conditions propices à la création d'entreprises[39].

Bien que Tel Aviv reste le centre financier d'Israël, un nombre grandissant de sociétés high tech quittent Tel Aviv pour Jérusalem. La zone industrielle Har Hatzvin située au nord de la ville accueille plusieurs grandes sociétés comme Intel, Teva Pharmaceutical Industries, et ECI Telecom[40].

Parmi les principales industries de Jérusalem, citons les fabriques de chaussures, le textile, l'industrie pharmaceutique, les produits de métaux, et les articles imprimés. Les usines sont situées surtout dans la zone industrielle d'Atarot au nord, le long de la route de Ramallah[38].

Art et culture

Sculpture au Musée d’Israël

On trouve à Jérusalem un grand nombre de monuments religieux et historiques, comme le Mur occidental — appelé aussi Mur des lamentations —, la mosquée Al-Aqsa et le dôme du Rocher, l'église du Saint-Sépulcre. La Vieille Ville est complètement ceinturée de murailles qui datent du XVIe siècle.

C'est également le siège de plusieurs institutions gouvernementales israéliennes, comme la Knesset (l'assemblée nationale), la Cour suprême, ou d'institutions comme l'Université hébraïque, le Yad Vashem (le mémorial de la Shoah), le Yad Ben-Zvi ou l'École biblique et archéologique française.

De nombreux sites archéologiques existent à Jérusalem, notamment les Étables de Salomon, la Cité de David.

Vie sociale

Éducation

Jérusalem accueille de nombreuses universités prestigieuses offrant des cours en hébreu, arabe et en anglais. L'université hébraïque de Jérusalem a été fondée en 1925, elle fait depuis partie des 100 meilleures universités du monde[41]. Albert Einstein ou Sigmund Freud ont fait partie du conseil de ses gouverneurs[42]. L'université compte parmi ces anciens élèves quelques lauréats du prix Nobel dont les universitaires Avram Hershko[43], David Gross[44] et Daniel Kahneman[45] .

Cérémonie d'inauguration de université hébraïque de Jérusalem.

Le travail des étudiants et chercheurs est facilité par la bibliothèque nationale d'Israël, qui accueille près de 5 millions de volumes[42]. La bibliothèque a ouvert ses portes en 1892, près de trente ans avant la première université. C'est le site avec le plus de livres de thème hébraïque. Aujourd'hui, elle réunit la bibliothèque nationale et la bibliothèque universitaire[46]. L'université hébraïque de Jérusalem est composée de trois campus, l'un au mont Scopus, l'autre à Givat Ram, et le campus de médecine au centre médical Hadassah.

L'Université al-Qods a été fondée en 1984[47], elle accueille les universitaires palestiniens et ceux des pays arabes[48]. L'université al-Qods est située au sud-est de la ville sur près de 19 hectares[47]. D'autres instituts d'études supérieures dans Jérusalem sont l’Académie de musique et de danse de Jérusalem et l’École des Beaux-Arts de Bezalel[49] dont les bâtiments sont situés sur le campus de l'université hébraïque de Jérusalem.

Le campus de l'université hébraïque de Jérusalem à Givat Ram.

La faculté des Technologies de Jérusalem a été fondée en 1969, offrant un enseignement d'ingénierie et de hautes technologies industrielles[50].

L'enseignement pour les Arabes de Jérusalem et d'Israël est critiqué pour sa moins bonne qualité que celui pour les Juifs[51]. De nombreuses écoles de l'est de Jérusalem sont remplies à leur capacité maximum, au point qu'on enregistre des plaintes contre la surpopulation. Cependant, la municipalité de Jérusalem est en train de construire plus d'une douzaine de nouvelles écoles dans les quartiers arabes de la ville[52]. Les écoles dans Ras el-Amud et Umm Lison ont ouvert en 2008[53] En mars 2007, le gouvernement israélien propose un plan sur 5 ans de construction de 8 000 nouvelles classes dans la ville, dont 40% dans le secteur arabe et 28% dans le secteur Haredi. Un budget de 4.6 milliards de shekels a été débloqué pour le projet[54] En 2008, un philanthrope britannique a fait un dont de 3 millions de dollars américains pour la construction d'écoles dans la partie arabe de l'est de Jérusalem[53]. Les lycéens arabes passent le Bagrut, comme examen, la majeure partie de leur programme d'études est identique à celui des autres écoles secondaires israéliennes et comprend certains sujets portant sur la culture juive[51].

Santé

Sécurité

Sport

Les deux sports les plus populaires sont le football et le basket-ball[55]. Le Betar Jérusalem, dans le championnat d'Israël de football, est le plus connu en Israël, ayant été vainqueur cinq fois de la coupe d'Israël de football[56]. Jérusalem compte une autre équipe de football, le Hapoel Katamon F.C., vainqueur une seule fois de la coupe d'Israël de football, qui est en troisième division, la liga Artzit.

En basket-ball, le Hapoel Jerusalem joue dans la top division. Le club a gagné le championnat d'Israël de basket-ball trois fois, et la coupe ULEB en 2004[57]. Inauguré en 1992, le stade Teddy Kollek est le plus grand stade de football de Jérusalem avec une capacité de 21 000 places[58].

Transport

Autoroute Begin
Fresque illustrant le tramway de Jérusalem rue de Jaffa

Transport aérien

L'aéroport le plus proche est celui d'Atarot, au nord de Jérusalem (31° 51′ 53″ N 35° 13′ 09″ E / 31.864722, 35.219167), qui a été utilisé pour les vols domestiques israéliens jusqu'en octobre 2000 notamment pour les vols vers Eilat, et est désormais placé sous le contrôle de Tsahal en raison de sa proximité géogaphique avec les territoires autonomes palestiniens[59]. Depuis lors, les vols ont été transférés vers l'aéroport Ben Gourion, proche de Tel Aviv à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest.

Transports routiers

La Coopérative d'autobus Egged, deuxième plus grande compagnie d'autobus dans le monde[60], dessert la plupart des localités autour de Jérusalem et gère les services d'autocars vers le reste du pays depuis la gare routière centrale sur la route de Jaffa, près de l'entrée ouest de Jérusalem.

Transport ferroviaires

Jérusalem est relié par le chemin de fer à Tel Aviv depuis 1892. Son service a été interrompu en 1998 en raison du mauvais état des infrastructures qui furent rénovées. Elle fut rouverte dans sa totalité en avril 2005, avec l'inauguration de la nouvelle gare de Jérusalem Malha, située dans le sud de la ville.
Une seconde liaison à grande vitesse en provenance de Tel Aviv, est en construction au nord de cette première ligne. Celle-ci sera électrifiée et utilisera plusieurs longs tunnels pour permettre le passage à grande vitesse des trains de la côte à la région montagneuse de Jérusalem. Dans un premier temps, elle atteindra une nouvelle gare souterraine de Binyanei HaUma située sous la gare routière centrale. Dans un deuxième temps, elle pourrait être prolongée de façon à être reliée à la ligne historique. Le trajet de Tel Aviv à Jérusalem prendra alors 28 minutes. La ligne devrait être terminée aux environs de 2011.

Tramway

Article détaillé : Tramway de Jérusalem.

L'appel d'offres a eu lieu en 2000. Le tramway est en cours de construction et doit être livré en septembre 2010, cependant un délai de 9 mois supplémentaire a été demandé. Il devrait être capable de transporter quotidiennement près de deux cent mille personnes selon les estimations. Il est prévu 23 stations[61]. Alstom s'occupe de la construction des rames du tramway[61] et Veolia Environnement s'occupe de l'aménagement cependant le groupe pourrait quitter le projet[62].

Jumelage

Notes et références

Notes

  1. Voir la discussion correspondante
  2. Et éventuellement « peuple », selon Gesenius (Sander et Trénel 1859).
  3. Étant donné qu'il s'agit de la capitale d'Israël.

Références

  1. « Davantage de Palestiniens à Jérusalem », dans Le Figaro, 21 mai 2009 (ISSN 0182-5852) [texte intégral (page consultée le 1er juillet 2009)] 
  2. a, b, c et d Jean-Michel de Tarragon, « Al-Quds al-Sharif : Les Noms de Jérusalem » sur Institut du monde arabe, 2002. Mis en ligne le 2002, consulté le 28 juillet 2009
  3. (en) Watson E. Mills et Roger Aubrey Bullard, Mercer dictionary of the Bible, Mercer University Press, 1998, 3e éd., 987 p. (ISBN 0865543739) [lire en ligne (page consultée le 29 juin 2009)], p. 441 
  4. a et b (en) Yisrael Shalem, « History of Jerusalem from its Beginning to David » sur http://www1.biu.ac.il, Université Bar Ilan, Ingeborg Rennert Center for Jerusalem Studies. Mis en ligne le 6 mars 1997, consulté le 29 juin 2009
  5. Sander et Trénel 1859, p. 749.
    Toujours selon Sander et Trenel, la racine verbale ShLM signifie « achever ».
  6. (he) Long Term Climate Information for Israel. Consulté le 4 juillet 2010
  7. (he) Record Data in Israel. Consulté le 4 juillet 2010
  8. Matthew Brubacher, « Le mur de la honte », dans Le Monde diplomatique, novembre 2002, p. 20 [texte intégral] 
  9. a et b Commission internationale de juristes, « Question de la violation des droits de l'Homme dans les territoires arabes occupés, y compris la Palestine » sur Commission des Droits de l'Homme du Conseil Économique et Social de l'Organisation des Nations Unies, 29 janvier 1999. Consulté le 5 juillet 2010.
  10. UNISPAL, « Official Records of the Second Session of ther General Assembly Supplement n° 11», New York, 3 septembre 1947
  11. (en) Elli Wohlgelernter, « Haredi population in Jerusalem not likely to take over, study says », dans The Jerusalem Post, 23 janvier 1998 (ISSN 0021-597X) [texte intégral (page consultée le 5 juillet 2010)]
    L'article s'appuie sur une étude du professeur Sergio DellaPergola, de l'Université hébraïque de Jérusalem.
     
  12. Khalid Amayreh, « Le maire veut pousser les arabes de Jérusalem hors de la ville » sur Association France-Palestine Solidarité, 26 septembre 2004. Mis en ligne le 27 septembre 2004, consulté le 5 juillet 2010
  13. Bertrand Delanoë, Maurice Lombard, « Mission d'information effectuée en Israël et dans les Territoires palestiniens du 25 novembre au 29 novembre 1996 » sur senat.fr, 25 au 29 novembre 1996. Consulté le 5 juillet 2010
  14. (en) Nadav Shragai, « Report: Arab, Jewish birthrates in Jerusalem equal for first time », dans Haaretz, 4 décembre 2006 [texte intégral (page consultée le 5 juillet 2010)] 
  15. Rapport d'Amnesty International
  16. (ar) Ibn Ishaq (trad. Badawi Abdurrahmân), Muhammad, t. 1, Al Bouraq, 28 septembre 2001, 25 cm × 17 cm, 654 p. (ISBN 2-84161-153-1), p. 315 :

    « Et Muhammad voyait les prodiges entre le ciel et la terre, jusqu'à ce qu'il arrivât à Jérusalem (Bayt al-Maqdis) »

     
  17. Compte-rendu de la soixante-et-onzième séance sur UNISPAL, 13 juin 1949. Consulté le 22 septembre 2009
  18. (en) John Kifner, « Hussein surrenders claims on West Bank to the P.L.O. ; U.S. peace plan in Jeopardy ; Internal Tensions », dans The New York Times, 1er août 1988 (ISSN 0362-4331) [texte intégral (page consultée le 6 juillet 2010)] 
  19. Traité de paix israélo-jordanien, article 3, paragraphe 2
  20. Traité de paix israélo-jordanien, article 9, paragraphe 2
  21. Déclaration de Washington, partie B, paragraphe 3
  22. Professeur Bichara Khader, « Il y a 10 ans Camp David (juillet 2000) : une rétrospective » sur Institut Européen de Recherche sur la Coopération Méditerranéenne et Euro-Arabe, juillet 2010
  23. Quel État palestinien ? Le monde diplomatique
  24. copie de la proclamation
  25. Présentation du Vatican - Relations internationales
  26. Résolution 252 de l'ONU[PDF]
  27. Résolution 267 de l'ONU[PDF]
  28. Résolution 271 de l'ONU[PDF]
  29. Résolution 298 de l'ONU[PDF]
  30. Résolution 465 de l'ONU[PDF]
  31. Résolution 476 de l'ONU[PDF]
  32. Résolution 478 de l'ONU[PDF]
  33. Résolution 1073 de l'ONU[PDF]
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  35. Kouchner : «Les dirigeants iraniens perdent du temps» sur Le Figaro, 30 novembre 2009
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  64. New York City Global Partners sur New York City. Consulté le 29 juillet 2009

Bibliographie

Ouvrages sur Jérusalem
Ouvrages généraux
Vue de Jérusalem du mont des Oliviers

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes


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