Jules Hercule Meriadec de Rohan-Guéméné

Jules Hercule Mériadec de Rohan
Pays	Royaume de France
Titre	Duc de Montbazon (1757 - 1800)
Autre titre	prince de Rohan
Biographie
Dynastie	Maison de Rohan
Naissance	25 mars 1726 à Paris
Décès	10 décembre 1788 à Carlsbourg, Belgique
Père	Hercule-Mériadec de Rohan (1688-1757)
Mère	Louise-Gabrielle Julie de Rohan
Conjoint	Marie-Louise de La Tour d'Auvergne (1725-1793)
Enfants	Henri Louis Marie de Rohan, prince de Rohan-Guéméné
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Jules Hercule Mériadec de Rohan, prince de Rohan, né le 25 mars 1726 à Paris et est mort le 10 décembre 1788 à Carlsbourg près de Bouillon (Belgique), est un aristocrate français du XVIII^e siècle, membre de la Maison de Rohan.

Biographie

Il était le fils de Hercule-Mériadec de Rohan (1688-1757), duc de Montbazon et de Louise-Gabrielle Julie de Rohan. Il épousa en 1743 Marie-Louise de La Tour d'Auvergne (1725-1793) avec qui il a un fils, Henri. Ils séjournaient à Paris notamment dans leur hôtel familial, l'Hôtel de Rohan-Guémené, situé au n°6 de la Place des Vosges.

Connu tout d'abord sous le nom de prince de Montbazon, il prit en 1749 le titre de prince de Rohan qu'il garda sa vie durant, même après avoir hérité en 1757 du titre de duc de Montbazon, dont il démissionna peu avant sa mort en 1788^[1].

Frère aîné du cardinal de Rohan, il eut une carrière militaire qui le porta au grade de lieutenant général des armées du roi^[2].

Le Prince de Guéméné meurt le 10 décembre 1788 en Belgique à l'âge de 74 ans. Son fils, sa belle-fille et ses petits-enfants fuient en Bohème avant la Révolution française, mais sa femme est guillotinée en 1793.

Descendance

• Henri Louis Marie de Rohan, prince de Rohan-Guéméné, duc de Montbazon, prince de Guéméné (31 août 1745–1809) il épouse Victoire de Rohan avec qui il aura une descendance. Sa femme est la sœur la Princesse de Condé et la belle-fille à titre posthume de Madame de Soubise.

Notes et références

1. ↑ Christophe Levantal, Ducs et pairs et duchés-pairies laïques à l'époque moderne (1519-1790), Paris, Maisoneuve et Larose, 1996, p. 770.
2. ↑ Levantal, op. cit., p. 771.