Joseph Darnand

Joseph Darnand
Joseph Darnand
Joseph Darnand.jpg
Naissance 19 mars 1897
Coligny
Décès 10 octobre 1945 (à 48 ans)
Fontenay-aux-Roses
Origine Français
Allégeance Flag of France.svg République française
Flag of France.svg État français (Vichy)
Flag of the NSDAP (1920–1945).svg Troisième Reich
Arme Flag of France.svg Armée de terre
Flag of the collaborationist French Militia.svg Milice française
Flag Schutzstaffel.svg Waffen-SS
Grade 1917 caporal
1918 adjudant
1921 sous-lieutenant
1939 lieutenant (Armée française)
1943 SS-Obersturmführer
1944 SS-Sturmbannführer
Années de service 1914 - 1945
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Commandement Secrétaire général de la Milice française (1943-1944)
Faits d'armes Seconde bataille de Champagne
Bataille de France
Distinctions Médaille militaire
Croix de guerre belge
Officier de la Légion d'honneur
Autres fonctions Secrétaire-général au maintien de l’ordre (État français), 1943-1944
Secrétaire d’État à l’Intérieur (État français), 1944

Aimé-Joseph Darnand est un militaire et homme politique français né à Coligny dans l'Ain le 19 mars 1897 et mort fusillé au fort de Châtillon, à Fontenay-aux-Roses, Seine (actuel département des Hauts-de-Seine), le 10 octobre 1945. Il était une figure majeure de la collaboration française.

Ancien combattant de la Grande Guerre et de 1939-1940, militant d'extrême droite dans l'entre-deux-guerres, soutien actif et précoce du maréchal Pétain et du régime de Vichy, il devint membre honoraire de la SS en 1943. En dépit de quelques désirs de passer à la Résistance, son principal rôle historique fut d'être le fondateur et dirigeant de la Milice française, organisation paramilitaire de type fasciste, supplétive de la Gestapo et chargée de la traque des résistants, des Juifs et des réfractaires au STO.

Les exactions de ses hommes valurent à Darnand d'être considéré comme l'une des personnalités les plus jusqu'au-boutistes de la collaboration ; il fut condamné à mort après la guerre.

Sommaire

Première Guerre mondiale

« Issu d’une famille modeste de l’Ain dont le père est cheminot, le jeune Joseph Darnand est imprégné des valeurs traditionnelles du catholicisme » indique l'historien Max Lagarrigue[1]. Joseph Darnand est élève de l'école Saint-Louis à Bourg jusqu'à 11 ans[2],[3] puis d'octobre 1911 à mars 1913 au collège Lamartine de Belley[4]. Il rentre à Coligny[3] et travaille comme boulanger à l'asile psychiatrique de Bourg puis il rentre en apprentissage chez M. Dumarchy, ébéniste[3].

Le 8 janvier 1916, il est incorporé au 35e régiment d'Infanterie. Il est nommé caporal en avril 1917, sergent le 1er juin 1917, enfin adjudant en 1918[3]. Il est plusieurs fois blessé[3] et reçoit six citations dont deux à l'ordre de l'armée pour son courage comme « nettoyeur de tranchées ». Le 14 juillet 1918, son corps franc fait prisonnier un état-major de régiment allemand et s'empare de documents allemands essentiels qui permettent de connaître le plan de l'offensive ennemie du 15 juillet 1918[3], qui sera vouée à l'échec immédiat grâce au général Mangin. Darnand reçoit la médaille militaire en juillet 1918 des mains du général Pétain[3], à qui il voue ensuite un attachement sans borne. Pour ce fait d'arme, il sera fait chevalier de la Légion d’honneur en 1927 par le président de la République en personne, Raymond Poincaré, qui saluera en lui « un artisan de la victoire »[3],[1],[5].

En septembre 1919, il s'engage pour deux ans dans l'armée, après un passage dans les troupes d'occupation en Allemagne, il participe à la campagne contre les forces de Kemal Atatürk en Cilicie[3]. Il part en permission libérable en juillet 1921. Il quitte l'armée avec le grade de sous-lieutenant[3].

Entre-deux-guerres

En 1923, il entre comme vendeur décorateur à la fabrique de meuble Chaleyssin à Lyon puis il devient transporteur[6]. Il milite d'abord dans le cadre de l’Action française de 1925 à 1928[6],[7] puis aux Croix-de-feu et à partir de 1936 au Parti populaire français (PPF)[8]. Il conspire ensuite contre la République en liaison avec le complot de « La Cagoule », dont il est le responsable à Nice[6]. Arrêté le 14 juillet 1938[6], il est libéré le 21 décembre 1938 et bénéficie d'un non-lieu[6].

Seconde Guerre mondiale

« Au moment de la déclaration de guerre, en septembre 1939, , il s’engage aussitôt comme combattant volontaire. Il constitue un corps franc et s’illustre encore aux combats[1]. » Il est affecté, comme lieutenant, dans un corps franc de 150 hommes du 24e bataillon de chasseurs de la 29e division, chargé d'actions de commando et de renseignement derrière les lignes ennemies[8]. Il est nommé « premier soldat de France » et fait officier de la Légion d’honneur, par le général Georges, pour être allé chercher aux mains de l'ennemi, le 8 février 1940, le corps de son chef et ami, le capitaine Agnely[8]. La couverture de Match[8],[9] du 21 mars 1940 lui est même consacrée[10],[11]. Après de nombreux combats lors de la bataille de France, de la Somme à la Loire[8], il est fait prisonnier le 19 juin 1940, il parvient à s'évader du camp de Pithiviers en août 1940 et à rejoindre Nice[8],[1]. Après la Libération, Georges Bernanos dira : « s'il y avait eu plus de Darnand en 1940, il n'y aurait pas eu de miliciens en 1944 »[12].

Pétain et le SOL

En juin 1940, quand Pétain obtient le pouvoir, Joseph Darnand se rallie à la « Révolution nationale »[13]. À l'automne 1940, il prend la tête de la nouvelle Légion française des combattants (LFC) dans les Alpes-Maritimes, laquelle comptera jusqu'à 70 000 adhérents dans ce département[13]. Après l’ouverture de la LFC aux jeunes partisans du régime qui n’ont jamais combattu, il fonde en août 1941, dans son département, un Service d'ordre légionnaire (SOL)[14], où s’introduisent certains éléments du « milieu » niçois. Ce SOL, étendu ultérieurement à toute la zone non occupée et à l’Afrique du Nord, prône la Collaboration active avec l’occupant nazi[14]. Plusieurs chefs et militants des SOL se livrent à des actions brutales contre les adversaires réels ou supposés du régime et déclenchent une vague de délation qui n’épargne ni les autorités civiles, ni les autorités religieuses de l’État français.

Lorsque le commandement national du SOL est attribué à Darnand, en janvier 1942, il s’installe à Vichy et il affiche des positions ouvertement collaborationnistes et ultraracistes[15], tout en restant toujours très proche de Pétain[14],[16].

Selon le résistant Claude Bourdet[17], des résistants des Alpes-Maritimes tentèrent en 1940 de convaincre Darnand d'entrer dans la dissidence et de fonder les groupes-francs de la Résistance. Un instant hésitant, Darnand refusa au nom de son allégeance absolue à Pétain. En 1943, dans un moment de négociations difficiles avec Laval et les Allemands, Darnand, un temps découragé, fit quelques sondages en direction de la France libre[18], puis abandonna définitivement toute idée de changer de camp. Sans doute aussi ses opinions le poussaient-elles bien plus à profiter d'un régime qui lui permettait de satisfaire ses rancœurs antisémites, anticommunistes, antimaçonniques et antirépublicaines.

Le 5 janvier 1943, le maréchal Pétain exalte le « patriotisme » des SOL qui auraient, aux côtés de l’Armée d’Afrique, tiré sur les Américains à la suite du débarquement allié de novembre 1942 en Afrique du Nord. En réalité, seules quelques dizaines des hommes de Darnand, sur des milliers, se sont battus à Oran et au Maroc, tandis qu’à Alger les SOL se sont tous laissé capturer sans résistance, lors du putsch du 8 novembre 1942.

La naissance de la Milice

Drapeau de la Milice
L'emblème de la Milice.

Pétain annonce le 5 janvier 1943 l’autonomie du SOL et sa transformation en Milice française, sous les ordres de son chef national Darnand. Cela est rendu officiel par une loi[19].

L’autonomie du SOL est décidée pour permettre à Darnand et à ses hommes d’agir, à leur façon[20].

Le 30 janvier 1943, la fondation de la Milice a lieu à Vichy et une cérémonie se déroule le 1er février 1943[20]. Laval en est le président officiel[20], mais la gestion courante et la vraie direction reviennent à Darnand[20]. Pétain et Laval ne démentiront jamais leur soutien public à la Milice et à ses actes. En novembre 1943, Laval rappelle encore qu'il est « main dans la main avec Darnand » car selon lui, « la démocratie, c'est l'antichambre du bolchévisme ».

Le serment de la Milice mentionne entre autres le combat contre la « lèpre juive »[21]. Le mouvement se voulait à la fois antisémite, anticommuniste, anticapitaliste et révolutionnaire. Selon les historiens Henry Rousso ou Jean-Pierre Azéma, le projet de Darnand et de ses hommes était de faire de la Milice un succédané de parti unique, et à terme l'ossature d'un authentique régime totalitaire. La montée en force de Darnand dans le gouvernement de Vichy, jusque-là avant tout autoritaire et réactionnaire, marque une étape décisive dans la fascisation finale du régime, ainsi que dans sa satellisation par les Allemands[22].

En août 1943, Darnand est nommé SS-Frw-Obersturmführer (lieutenant) de la Waffen-SS[23] (de trop nombreuses sources, même sérieuses, citent à tort qu'il reçu le grade Sturmbannführer (commandant), en réalité il ne recevra ce grade que le 1er novembre 1944) et il prête serment à Hitler[23],[24], à l'ambassade allemande, rue de Lille, à Paris. Il ne revêtira que rarement l'uniforme SS, notamment pour le serment et quand il se présenta en novembre 1944 au dépôt de Wildflecken de la division SS Charlemagne pour prendre ses fonctions (il sera d'ailleurs refoulé, les autorités allemandes ne voulant pas de politiques). Son engagement chez les SS est suivi par celui de quatorze de ses proches collaborateurs, le 11 octobre 1943[23]. Puis, le 6 novembre 1943, dans un article paru en première page de l'hebdomadaire de la Milice, Combats, sous le titre « Alerte, miliciens ! », il lance un appel à ses hommes à s'engager dans la Waffen-SS, pour lutter contre le « judaïsme triomphant » et « détruire le bolchevisme », ce qui, selon lui, est la façon la plus utile de servir la « cause française »[23].

Le 30 décembre 1943, à la demande des Allemands, il est nommé par Pétain « secrétaire-général au Maintien de l’ordre », en remplacement de René Bousquet[25],[26]. En janvier 1944, la Milice est étendue au Nord de la France[27], et les hommes de main de divers partis collaborationnistes y sont versés[27]. Le 14 juin 1944, quelques jours après le débarquement allié, son titre ministériel est changé en « secrétaire d’État à l’Intérieur »[28].

L’activité de la Milice

Darnand vient à Paris et recherche un logement confortable. Il jette son dévolu sur un appartement du 16e arrondissement, dans un immeuble appartenant à la famille juive Schwob d’Héricourt, dont les occupants légitimes, y compris leurs petits-enfants, sont contraints de se cacher.

La Milice française, que Darnand qualifie de « nouvelle chevalerie », mène une série d'actions violentes : comme supplétifs des Allemands, ils luttent contre la Résistance[29],[30] et participent à la liquidation des maquis des Glières[31],[29],[32]. Déstabilisés par leur impopularité auprès de la nette majorité des Français, les miliciens redoublent d'extrémisme. Les immeubles de la Milice, à commencer par le Petit Casino de Vichy[33], deviennent des lieux de torture systématique. Les miliciens pratiquent également la délation, contribuent à l'organisation des rafles, et se livrent parfois à d'authentiques massacres, ainsi à Saint-Amand-Montrond (11 juin 1944) où plus de 80 cadavres de civils seront retirés d'un puits. Contre les résistants, Darnand institue fin janvier 1944 aussi des cours martiales, où aucune garantie élémentaire du droit n'est respectée[34],[35]. Elles se chargeront notamment de condamner à mort et de faire exécuter les révoltés de la prison centrale d'Eysses (avril 1944), à qui la vie sauve avait été promise en échange de leur reddition[36].

Au début de 1944, les miliciens fusillèrent aussi vers Lyon les octogénaires Victor Basch et sa femme Hélène Basch, faisant payer à l'ancien président de la Ligue des droits de l'homme des décennies de dreyfusisme et de militantisme républicain, ainsi que ses origines juives. Les hommes de Darnand s’engagent dans la chasse aux Juifs, et dans l’assassinat des hommes politiques, qui, comme Jean Zay[37], Georges Mandel[38] et Maurice Sarraut, ont tenté de s’opposer à l'Allemagne nazie. Les miliciens se livrent également à des exécutions sommaires : à la suite de l’assassinat par la résistance du secrétaire d'État de l'Information et de la Propagande Philippe Henriot, le 28 juin 1944[39], des membres de la Milice sillonnent en voiture les rues de Châteauroux en tirant au hasard sur les passants. À Rillieux-la-Pape, Paul Touvier fait fusiller arbitrairement sept Juifs[40] et le chef milicien Joannès Clavier fait fusiller sept autres personnes à Mâcon[40] ; ces actions sont désavouées par Laval qui, craignant les réactions de l'opinion publique très largement acquise aux Alliés et à la Résistance, réprimande Darnand et Clavier est emprisonné brièvement au fort Montluc[40], il sera condamné à mort en 1945 et fusillé[41].

Manquant d'hommes, Darnand ne disposera jamais de plus de 30 000[30] à 34 000 militants[29], dont à l'automne 1943 environ 10 000 combattants armés, actifs sur le terrain[42] . Aussi se montre-t-il peu regardant sur le recrutement : des jeunes gens qui cherchent à échapper au STO, mais aussi un gros nombre d'aventuriers, de repris de justice, de criminels de droit commun parfois recrutés de force. Les exactions politiques des miliciens se doublent ainsi de nombreux vols, cambriolages, rackets, extorsions de fonds, voies de faits sur la voie publique ou contre des fonctionnaires, qui achèvent de discréditer totalement la Milice dans la population.

Le 6 août 1944, Pétain, dans une lettre à Laval, finit par s'inquiéter des exactions de la Milice, tout en reconnaissant son rôle essentiel dans la collaboration avec la police allemande[43]. Laval transmet cette lettre à Darnand qui répond à Pétain : « Pendant quatre ans j'ai reçu vos compliments et vos félicitations. Vous m'avez encouragé. Et aujourd'hui, parce que les Américains sont aux portes de Paris, vous commencez à me dire que je vais être la tache de l'Histoire de France ? On aurait pu s'y prendre plus tôt[43]. »

La fuite en Allemagne

À la Libération, les miliciens prennent le chemin de l’Allemagne, où ils sont affectés à la Waffen SS (division Charlemagne). Mais Darnand doit en abandonner le commandement à un officier supérieur allemand. En charge de l'« Intérieur » au sein de la commission de Sigmaringen, il repart bientôt sur le terrain, en République de Salò, faire la chasse aux partisans[44]. C'est là qu'il est arrêté le 25 juin 1945 par les Britanniques, et remis aux autorités françaises.

Condamnation à mort

Transféré en France, Darnand est jugé et condamné à mort[45] le 3 octobre 1945 par la Haute Cour de justice. Il est exécuté le 10 octobre 1945 au Fort de Chatillon[46],[47]. Lors de sa détention, il eut pour aumônier son ancien subalterne des Corps Francs, le RP Brückberger, qui avait opté pour la Résistance. Ce dernier a écrit un opuscule dans lequel il décrit la conversion de Darnand, mort en paix et muni des sacrements[48]. Au moment de l'exécution, Darnand a entonné le refrain du Chant des Cohortes (composé pour le SOL et repris par la Milice) : « À genoux, nous fîmes le serment, de mourir en chantant, s'il le faut, pour la France Nouvelle ».

Famille

Le 25 février 1922, il épouse la nièce de M. Descher qui lui donnera deux enfants : une fille qui mourut en bas âge et un fils, Philippe[4] lui-même membre de l'Avant-garde puis speaker à Radio-Vatican, professeur de français à Tucuman en Argentine, enfin ingénieur à Cologne, en Allemagne[32].

Le neveu de Joseph Darnand, Robert Darnand, était résistant et a été déporté à Neuengamme.

Distinctions

Notes et références

  1. a, b, c et d Max Lagarrigue, « Joseph Darnand, un zélé collaborateur », arkheia-revue.org.
  2. « Le chef du Maintien de l'Ordre : Darnand », 39-45.over-blog.com.
  3. a, b, c, d, e, f, g, h, i et j André Brissaud (préface de Robert Aron), La Dernière année de Vichy (1943-1944), Librairie Académique Perrin, Paris, 1965, 587 p. (ASIN B0014YAW8Q), p. 108-114.
  4. a et b Daniel Laurent et Roger Lenevette, « La Milice », histoquiz-contemporain.com.
  5. Jean Mabire, La Division Charlemagne, J. Grancher, 1998, p. 48.
  6. a, b, c, d et e André Brissaud, La Dernière année de Vichy, op. cit., p. 114-116.
  7. Gisèle et Serge Berstein, Dictionnaire historique de la France contemporaine, tome I : 1870-1945, Éditions Complexe, 1995 (ISBN 2870275498 et 978-2870275498) [présentation en ligne].
  8. a, b, c, d, e et f André Brissaud, La Dernière année de Vichy, op. cit., p. 116-119.
  9. Ancien titre de Paris Match.
  10. Dominique Venner, La Nouvelle Revue d'Histoire, mars 2010, no 47, p. 30.
  11. Couverture de Match du 21 mars 1940, voir aussi : « Le magazine MATCH – Couvertures de MATCH 1938-1940 », sur le site chevallet.eu.
  12. Dominique Venner, Histoire de la Collaboration, Pygmalion, 2000, p. 84.
  13. a et b André Brissaud, La Dernière année de Vichy, op. cit., p. 119-121.
  14. a, b et c André Brissaud, La Dernière année de Vichy, op. cit., p. 122-124.
  15. Jean-Pierre Azéma, Olivier Wieviorka, Vichy, 1940-1944, éd. Perrin, Paris, 1997 ; rééd. Perrin, coll. « Tempus », 2000 et 2004, 374 p. (ISBN 978-2-262-02229-7), p. 184.
  16. Jean-Pierre Azéma, Olivier Wieviorka, Vichy, 1940-1944, op. cit., p. 141.
  17. Claude Bourdet, L’Aventure incertaine, Seuil, 1975.
  18. André Brissaud, La Dernière année de Vichy, op. cit., p. 135-136.
  19. André Brissaud, La Dernière année de Vichy, op. cit., p. 127 : Journal officiel du 31 janvier 1943 (no 27, p. 260).
  20. a, b, c et d André Brissaud, La Dernière année de Vichy, op. cit., p. 127-128.
  21. André Brissaud, La Dernière année de Vichy, op. cit., p. 562.
  22. Selon Robert Paxton et Stanley Hoffmann.
  23. a, b, c et d André Brissaud, La Dernière année de Vichy, op. cit., p. 136-138.
  24. Jean-Pierre Azéma, Olivier Wieviorka, Vichy, 1940-1944, op. cit., p. 110.
  25. André Brissaud, La Dernière année de Vichy, op. cit., p. 227-228, 231-232, 235 et 267-268.
  26. Robert O. Paxton, La France de Vichy 1940-1944 (préface de Stanley Hoffmann, traduction Claude Bertrand), Éditions du Seuil, 1973 ; rééd. 1997 ; réimp. Seuil, coll. « Points Histoire », novembre 1999, 475 p. (ISBN 978-2-02-039210-5), p. 294-295 et 310.
  27. a et b André Brissaud, La Dernière année de Vichy, op. cit., p. 273-274.
  28. André Brissaud, La Dernière année de Vichy, op. cit., p. 408.
  29. a, b et c Robert O. Paxton, La France de Vichy 1940-1944, op. cit., p. 349-350.
  30. a et b Jean-Pierre Azéma, Olivier Wieviorka, Vichy, 1940-1944, op. cit., p. 114.
  31. André Brissaud, La Dernière année de Vichy, op. cit., p. 306-313.
  32. a et b Éric Conan, « La cavale des maudits », sur le site lexpress.fr, 12 août 1993.
  33. André Brissaud, La Dernière année de Vichy, op. cit., p. 314.
  34. André Brissaud, La Dernière année de Vichy, op. cit., p. 270-273.
  35. Une loi du 20 janvier 1944 avait autorisé Darnand à constituer des cours martiales sommaires (il n'y avait ni procureur ni avocats) : trois juges, tous miliciens, siégeaient anonymement et prononçaient en quelques minutes des condamnations à mort exécutables immédiatement.
  36. André Brissaud, La Dernière année de Vichy, op. cit., p. 274-275.
  37. André Brissaud, La Dernière année de Vichy, op. cit., p. 415-417.
  38. André Brissaud, La Dernière année de Vichy, op. cit., p. 428-438.
  39. André Brissaud, La Dernière année de Vichy, op. cit., p. 417-423.
  40. a, b et c Éric Conan, Henry Rousso, Vichy, un passé qui ne passe pas, éd. Fayard, Paris, 1994 ; nouvelle édition Gallimard, coll. « Folio histoire », Paris, 1996, 513 p. (ISBN 2-07-032900-3 et 978-2070329007), p. 210-212.
  41. André Brissaud, La Dernière année de Vichy, op. cit., p. 438
    Dans cet ouvrage le nom du chef milicien est orthographié « Clavies ».
  42. Pascal Ory, les collaborateurs 1940-1945, Seuil 1976 p.250
  43. a et b Éric Conan, Henry Rousso, Vichy, un passé qui ne passe pas, op. cit., p. 215.
  44. Jean-Pierre Azéma, Olivier Wieviorka, Vichy, 1940-1944, op. cit., p. 317.
  45. Jean-Pierre Azéma, Olivier Wieviorka, Vichy, 1940-1944, op. cit., p. 332.
  46. Robert O. Paxton, La France de Vichy 1940-1944, op. cit., p. 400.
  47. Son procès fait l'objet d'un long chapitre du livre de l'historien Roger Maudhuy, Les Grands procès de la Collaboration (Lucien Souny).
  48. Hugues,Vieil, La Mort en Chantant, éditions Picolly, 1995 
  49. Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Ici Londres, 1940-1944 – Le monde en feu, 8 décembre 1941-7 novembre 1942, Documentation française, 1976, vol. 2, p. 182.
  50. Hugues Viel, Darnand, la mort en chantant, éditions de la Toison d'Or, 1995 (réimpr. 1996) 

Annexes

Bibliographie


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