Alpha Legion

Alpha Legion

Alpha Legion

Numérotation XX
Fondation M29 (1ère)
Couleurs de Chapitre Bleu foncé et argent
Primarque Alpharius ET Omégon
État du Primarque Inconnu
États des Gènes Corrompus (Chaos)
Monde Natal Inconnu

Liste des Chapitres


L'Alpha Légion est une légion de Space Marines du Chaos dans l'univers de fiction du jeu de figurines Warhammer 40,000, développé par la société Games Workshop. C'est la plus mystérieuse et la plus secrète des Légions de la première fondation. Son histoire débute officiellement avec la découverte d'Alpharius, le dernier des primarques, par Horus lors de la Grande Croisade[1].

Sommaire

Historique

Alpharius et son jumeau fut présenté à l'Empereur de l'Humanité et reçut le commandement de la Légion basée sur ses gènes, l'Alpha Légion. Comme la Grande Croisade était déjà bien avancée, l'Alpha Légion se fit un devoir de conquérir le plus grand nombre de mondes possibles au nom de Terra. Étant la plus récente des Légions de space marines, elle souffrait de ne pas afficher les mêmes états de services et un nombre de victoires aussi important que certaines des plus anciennes Légions, notamment vis-à-vis des Ultramarines de Roboute Guilliman.

Ce complexe d'infériorité a incité Alpharius à pousser ses hommes vers toujours plus de difficultés et de subtilités dans l'accomplissement de leur mission. Ainsi, l'Alpha légion développa un style de combat très particulier: chaque escouade et chaque Space marine apprit à se battre et à déterminer ses objectifs seul, sans soutien du commandement. Il arrivait d'ailleurs qu'Alpharius lui même quitte le champ de bataille en plein engagement juste pour observer comment réagissaient ses troupes.

Ces tactiques basées sur l'initiative individuelle et des effectifs réduits à chaque opération ont incité l'Alpha légion à utiliser des armes assez inattendues dans une Légion de space marines: l'espionnage, le terrorisme et même le sabotage. Ne pouvant compter que sur de faibles effectifs, l'Alpha légion si elle souhaite conquérir un monde va soutenir, du point de vue logistique et financier, toutes les organisations clandestines cherchant à déstabiliser le pouvoir en place. Ainsi, la légion infiltre, via ses réseaux clandestins, chaque échelon de la société visée et obtient ainsi des renseignements précieux sur l'organisation des forces ennemies. De cette manière, la légion engage ses forces de manière optimale et s'assure une victoire extrêmement peu coûteuse en vies et matériels là où d'autres légions auraient déployé des forces considérables et n'auraient laissé que des ruines.

C'est ce sens tactique élevé et ce refus de l'engagement massif et sans aucune planification qui attira l'inimité des autres primarques vis-à-vis d'Alpharius. Des primarques comme Leman Russ ou Roboute Guilliman dénoncèrent ces méthodes. Seul Horus semblait apprécier les stratégies de la légion et les deux primarques ne manquaient jamais une occasion de discuter de tactique[2].

Hérésie d'Horus

Article détaillé : Hérésie d'Horus.

Lorsque l'hérésie d'Horus éclata, Alpharius renia sa fidélité envers le lointain Empereur de Terra pour se ranger aux côtés de son mentor et ami Horus. Néanmoins, l'Alpha légion demeura farouchement indépendante des opérations organisées par le Maître de guerre et mena ses propres campagnes personnelles dans l'est de la galaxie. On suppose cependant que le plan mis en œuvre sur Istvaan V afin de détruire les Iron Hands, les Salamanders et la Raven Guard fut mis au point par Alpharius[3].

Post-Hérésie

A la mort d'Horus, l'Alpha légion continua ses campagnes personnelles sans rencontrer d'opposition immédiate, poussant toujours plus loin les défis tactiques et cherchant les meilleurs adversaires. Ils infligèrent d'ailleurs de sévères défaites aux White Scars et aux Space Wolves[4].

Cherchant toujours à défier ses aînés, l'Alpha légion lança un défi à ses rivaux de toujours, les Ultramarines. L'affrontement entre les deux légions se déroula sur une planète isolée dans la bordure orientale. Roboute Guilliman mena lui même l'offensive sur le quartier général d'Alpharius. Les deux primarques s'affrontèrent et Guilliman triompha de son ennemi, privant ainsi l'Alpha légion de son commandement.

Les ultramarines s'attendaient à ce que l'Alpha légion se rende mais eurent la cruelle surprise de constater que le reste de la légion pouvait parfaitement se passer de son primarque et continuait le combat. C'est ainsi que les ultramarines se retrouvèrent englués dans un conflit face à un ennemi qui refusait toute forme traditionnelle d'affrontement. Aidés par les autochtones, l'Alpha légion démantela la force d'expédition ultramarine petit à petit et ils furent forcés d'évacuer la planète avant d'être anéantis.

Depuis, l'Alpha légion combat l'Imperium de l'humanité dans la clandestinité, opérant depuis des bases secrètes dissimulées dans tout l'univers. Elle a tissé un réseau d'espion infiltré dans toutes les couches de la société impériale et entretien des cultes chaotiques dès qu'elle en a l'occasion. Contrairement aux autres légions renégates, l'Alpha légion ne réside pas dans l'Oeil de la terreur. L'inquisition impériale en est arrivée à la conclusion que des spaces marines renégats sont créés et entraînés au cœur même des domaines de l'Empereur. L'Alpha légion se présente comme l'un des ennemis les plus dangereux de l'Imperium, véritable cancer qui n'attend que de se déclarer.

L'Alpha légion a adopté l'hydre comme emblème. Ce monstre symbolise la capacité de la légion à combattre alors que plusieurs de ses têtes ont été abattues.

Les marines n'ont pas de cris de guerre spécifiques. Comme ils utilisent la méconnaissance des citoyens impériaux pour se faire passer pour des Space marines loyalistes, ils se servent généralement de cris impériaux comme « Pour l'Empereur » afin de mieux déconcerter leurs victimes.

Révélations du roman Légion

Le roman "Légion" de la série de "l'Hérésie d'Horus" [5] nous donne certaines indications supplémentaires sur l'Alpha Légion :

  • L'Alpha Legion a des complices partout même au sein de la Garde Impériale, ils sont reconnaissables par le signe de l'hydre qu'ils portent sur leur hanche.
  • Alpharius avait un frère jumeau : (Omegon, l'Alpha Legion possédait donc deux primarques. Ce qui signifie que même si Roboute a tué Alpharius, l'Alpha Légion possède malgré tout encore un primarque.
  • Le roman nous révèle que l'Alpha Legion combat l'Imperium pour son propre bien. Car "La Cabale" (organisation secrète composée de d'anciennes races extraterrestres et d'agents humains infiltrés) lui a donné (ce qu'elle prétendait) les deux seules possibilités d'avenir pour l'Impérium :
    • Horus gagnait l'Hérésie, après quoi le chaos submergerait l'Imperium pour quelques décennies. Horus, conscient de l'horreur de ses actes et dégouté de lui même, entrainerait avec lui le reste de l'humanité vers l'auto destruction. Le chaos disparaitrait alors rapidement avec l'humanité, préservant les autres races.
    • Horus perdait et l'Imperium continuait son expansion à travers l'Univers, mais finissait par se laisser submerger par des conflits internes. A travers plusieurs millénaires de décadence, le Chaos, prendrait progressivement le dessus et plongerait l'univers dans une agonie longue et douloureuse. C'est ce qu'il est advenu dans l'historique de l'Imperium.
  • La Cabale demanda alors à l'Alpha Legion de rejoindre Horus pour abréger les souffrances de l'humanité et provoquer la disparition du chaos, et permettre ainsi aux autres races de subsister.
  • Selon Alpharius, l'Empereur souhaite plus que tous la destruction du Chaos. D'une certaine manière, l'Apha Legion n'a donc pas trahi l'Imperium, puisqu'elle cherche à accomplir le dessein de l'Empereur, même si le prix à payer est la destruction totale de l'Humanité.

Notes et références

  1. Lexicanum, « Alpharius ». Consulté le 29 décembre 2009
  2. (en) Index Astartes IV (ISBN 1-84154-580-5) 
  3. Lexicanum, « Alpha Legion ». Consulté le 29 décembre 2009
  4. (en) Games Workshop, Codex Chaos Space Marines, Games Workshop, 2002 (ISBN 1-84154-322-5) 
  5. Dan Abnett, Légion, Bibliothèque Interdite, 2009 (ISBN 2-915990-00-X)