Jean Anouilh

Jean Anouilh
Jean Anouilh
Activités Dramaturge, scénariste
Naissance 23 juin 1910
Bordeaux Drapeau de France France
Décès 3 octobre 1987
Lausanne Drapeau de Suisse Suisse
Langue d'écriture Français
Genres Théâtre
Distinctions Prix Dominique de la mise en scène (1959)
Grand prix de l’Académie française (1980)
Œuvres principales

Jean Anouilh est un écrivain et dramaturge français, né le 23 juin 1910 à Bordeaux (Gironde) et mort le 3 octobre 1987 à Lausanne (Suisse). Son œuvre théâtrale commencée en 1932 est particulièrement abondante et variée : elle est constituée de nombreuses comédies souvent grinçantes et d'œuvres à la tonalité dramatique ou tragique comme sa pièce la plus célèbre, Antigone, réécriture moderne de la pièce de Sophocle.

Anouilh a lui-même organisé ses œuvres en séries thématiques, faisant alterner d'abord « Pièces roses » et « Pièces noires ». Les premières sont des comédies savoureuses marquées par la fantaisie comme Le Bal des voleurs (1938) alors que les secondes montrent dans la gravité l'affrontement des « héros » entourés de gens ordinaires en prenant souvent appui sur des mythes comme Eurydice (1942), Antigone (1944) ou Médée (1946).

Après la guerre apparaissent les « Pièces brillantes » qui jouent sur la mise en abyme du théâtre au théâtre (La Répétition ou l'Amour puni, 1947 - Colombe, 1951), puis les « Pièces grinçantes », comédies satiriques comme Pauvre Bitos ou le Dîner de têtes (1956). Dans la même période, Jean Anouilh s'intéresse dans des « Pièces costumées » à des figures lumineuses qui se sacrifient au nom du devoir : envers la patrie comme Jeanne d'Arc dans L'Alouette (1953) ou envers Dieu comme Thomas Becket (Becket ou l'Honneur de Dieu (1959) adapté au cinéma en 1964. Le dramaturge a continué dans le même temps à servir le genre de la comédie dans de nombreuses pièces où il mêle farce et ironie (par exemple Les Poissons rouges ou Mon père ce héros, 1970) jusque dans les dernières années de sa vie.

Jean Anouilh a également adapté plusieurs pièces d'auteurs étrangers, Shakespeare en particulier. Il a aussi mis en scène certaines de ses œuvres (par exemple en 1974 Colombe, en même temps qu'il travaillait à des scénarios pour le cinéma ou à la télévision.)

Sommaire

Biographie

La genèse d'une passion

Le lycée Chaptal, au croisement de la rue de Rome et du boulevard des Batignolles.

Le père de Jean Anouilh était tailleur et sa mère musicienne et professeur de piano. C'est en 1923 au Lycée Chaptal que son amour pour le théâtre se manifeste. Des rencontres littéraires essentielles interviennent : celle de Jean Cocteau avec Les Mariés de la tour Eiffel en 1921 et celle de Jean Giraudoux à travers sa pièce Siegfried en 1928.

Après avoir travaillé pendant deux ans dans une agence de publicité avec, entre autres, Jacques Prévert et Jean Aurenche, Anouilh devient entre 1929 et 1930, le secrétaire du comédien Louis Jouvet à la Comédie des Champs-Élysées.[réf. nécessaire] Leur collaboration est houleuse, Jouvet sous-estimant les ambitions littéraires de son employé.

Il épouse en 1931 la comédienne Monelle Valentin[1], qui créera entre autres le rôle-titre d'Antigone en 1944, et dont il aura une fille, Catherine[2], née en 1934 et qui deviendra elle aussi comédienne (elle créera la pièce que son père écrira pour elle Cécile ou l'École des pères en 1954). Le couple divorce en 1953 et Anouilh épouse la comédienne Nicole Lançon qui deviendra sa principale collaboratrice et avec laquelle il aura trois enfants : Caroline, Nicolas et Marie-Colombe.

Les premières œuvres

En 1932, Jean Anouilh fait représenter sa première pièce, Humulus le muet, écrite en collaboration avec Jean Aurenche en 1929. C'est un échec. Elle est suivie quelques mois plus tard de ce qu'il qualifie comme « sa première vraie pièce »[réf. nécessaire] : L'Hermine. Il connaît son premier grand succès en 1937 avec Le Voyageur sans bagage au théâtre des Mathurins. Les acteurs principaux sont Georges et Ludmilla Pitoëff. Darius Milhaud en écrit la musique de scène, sous forme de Suite pour violon, clarinette et piano (op.157b).

En 1938, il obtient un nouveau succès critique et public avec la création du Bal des voleurs et inaugure sa collaboration avec André Barsacq, qui sera son principal interlocuteur et metteur en scène, pendant plus de quinze ans.

Antigone et l'Occupation

C'est en pleine Occupation allemande qu'est créée Antigone, le 4 février 1944 au théâtre de l'Atelier dans une mise en scène d'André Barsacq.

Bien qu'il n'ait officiellement pris position ni pour la Collaboration ni pour la Résistance, Anouilh a écrit par la suite : « L'Antigone de Sophocle, lue et relue, et que je connaissais par cœur depuis toujours, a été un choc soudain pour moi pendant la guerre, le jour des petites affiches rouges[3]. Je l'ai réécrite à ma façon, avec la résonance de la tragédie que nous étions alors en train de vivre »[4]. Inspiré du mythe antique, mais en rupture avec la tradition de la tragédie grecque, le personnage d’Antigone (interprété par Monelle Valentin) devient l'allégorie de la Résistance s'opposant aux lois édictées par Créon / Pétain qu'elle juge iniques. Alors que la première est un échec, Antigone deviendra avec le temps l'œuvre la plus emblématique (et la plus jouée) de l'auteur.

À la Libération, Anouilh s'érige contre l'épuration. Tentant de sauver la tête de Robert Brasillach, au même titre que 50 personnalités dont Albert Camus, François Mauriac, Paul Valéry ou Colette, il écrit en 1945 : « J'avoue avoir une certaine compassion pour les vaincus et redoute les excès de l'épuration ».[réf. nécessaire] Des écrits plus tardifs exprimeront ce même rejet[5].

Une carrière prolifique

En 1946, Roméo et Jeannette est mis en scène par André Barsacq ; il s'agit de la première pièce interprétée par Michel Bouquet qui deviendra l'acteur-fétiche d'Anouilh, mais aussi par Jean Vilar et Maria Casarès.

Par la suite, la fécondité de l'auteur ne tarit plus. La carrière d'Anouilh sera accompagnée de nombreux succès pendant une vingtaine d'année dont L'Invitation au château, L'Alouette, Pauvre Bitos ou le Dîner de têtes et Beckett ou l'Honneur de Dieu. En revanche parmi les échecs, on peut citer La Grotte en 1961.

Œuvre

Théâtre

À partir de 1942[6], Jean Anouilh a classé la majeure partie de son œuvre dramatique par qualificatifs : Pièces roses, Pièces noires, Pièces brillantes, Pièces grinçantes, Pièces costumées, Pièces baroques, Pièces secrètes et Pièces farceuses.

L'auteur traite presque toujours les mêmes thèmes : la révolte contre la richesse et contre le privilège de la naissance, le refus d'un monde fondé sur l'hypocrisie et le mensonge, le désir d'absolu, la nostalgie du paradis perdu de l'enfance, l'impossibilité de l'amour, l'aboutissement dans la mort.

Anouilh ne verse pas dans la pièce à thèse, mais diversifie ses créations depuis la fresque jusqu'à la satire en passant par la tragédie. Il place avant toute chose le jeu théâtral.[réf. nécessaire]

Note: Les dates suivantes sont celles de rédaction ou de publication (pour les dates de création, voir la boîte déroulante ci-dessus)

Pièces roses (1942)

Humulus le muet (1929), Le Bal des voleurs (1932), Le Rendez-vous de Senlis (1937) et Léocadia (1939)[10].

À partir de 1942, Anouilh étrenne ses séries « thématiques » avec les Pièces roses qu'il fait alterner avec les Pièces noires. Ce sont des comédies savoureuses, où l'auteur se laisse aller à sa fantaisie.

Dans l'univers « rose » d'Anouilh, il y a deux catégories de personnages : « les marionnettes », qui sont pour la plupart des vieux ridicules et inconsistants et « les amoureux », des jeunes gens sincères qui croient à leur amour.

Pièces noires (1942)

L'Hermine (1931), La Sauvage (1934), Le Voyageur sans bagage (1937) et Eurydice (1942).

Nouvelles pièces noires (1946)

Jézabel (1932), Antigone (1944), Roméo et Jeannette (1946), Médée (1946).
L'Antigone classique, contrastant avec « la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux » d'Anouilh.

Dans l'univers noir d'Anouilh, il y a deux sortes d'hommes qui s'affrontent, « les gens pour tous les jours » et « les héros ».

La race nombreuse des « gens pour tous les jours » comprend deux catégories assez distinctes. D'abord les fantoches, égoïstes et mesquins, plats et vulgaires, vicieux et méchants, contents d'eux-mêmes et de la vie ; ce sont, dans la plupart des cas, les pères et les mères des héros. Ensuite, il y a le groupe des gens dignes et intelligents, mais incapables de grandes aspirations, faits pour une vie tranquille, sans complications.

Les « héros », jeunes pour la plupart, s'opposent également à ces deux groupes nombreux, en rejetant le bonheur commun où ceux-ci se complaisent ; mais ils ne constituent pas une catégorie unitaire. Deux types peuvent être distingués : ceux qui ont un passé chargé, auquel ils cherchent à échapper et ceux pour qui le passé s'identifie au monde pur de l'enfance, qu'ils s'efforcent de conserver intact. Les héros d'Anouilh sont incapables de se débarrasser de leur passé. Ils sont maudits, ils appartiennent à ce passé. Prisonniers de leur passé, de leur position sociale, de leur pauvreté, ils ne trouvent autre issue que la fuite ou la mort, surtout la mort.

Les Pièces noires Eurydice, Antigone et Médée sont des reprises des mythes connus, mais Anouilh en fait des œuvres modernes, où l'histoire ne joue plus le premier rôle.

Ces pièces frappent dès le début par la familiarité du ton et par le style parlé, parfois vulgaire, très éloigné du style noble et recherché, propre à la tragédie classique. Comme son maître Jean Giraudoux, Anouilh use abondamment de l'anachronisme : on y parle de cartes postales, de café, de bar, de cigarettes, de fusils, de film, de voitures, de courses, etc. De plus, les personnages portent des vêtements du XXe siècle.

Dans Antigone, Anouilh emploie pour la première fois le procédé du « théâtre dans le théâtre » qu'il emprunte à Pirandello.

Pièces brillantes (1951)

L'Invitation au château (1947), La Répétition ou l'Amour puni (1947), Cécile ou l'École des pères (1949) et Colombe (1951).

Une place spéciale parmi les Pièces brillantes revient à Colombe (1951) car Anouilh y reprend son procédé favori : le « théâtre dans le théâtre ».

Pièces grinçantes (1956)

Ardèle ou la Marguerite (1948), La Valse des toréadors (1951), Ornifle ou le Courant d'air (1955) et Pauvre Bitos ou le Dîner de têtes (1956).

Après la Libération, la production dramatique d'Anouilh est marquée par les Pièces grinçantes (depuis Ardèle ou la Marguerite jusqu'au Nombril). Son cadre de prédilection y est celui de la comédie satirique, où se meut surtout la race plus ou moins vulgaire des « gens de tous les jours ».

Pièces costumées (1960)

Le meurtre de Thomas Becket (détail du vitrail de la cathédrale de Cantorbéry).
L'Alouette (1953), Becket ou l'Honneur de Dieu (1959) et La Foire d'empoigne (1962).

La race des « héros » réapparaît dans deux Pièces costumées publiées après la Libération, L'Alouette et Becket, ainsi que dans Thomas More ou l'Homme libre sa dernière pièce publiée en 1987, mais on n'y retrouve plus l'univers angoissant de ses premières Pièces noires.

Jeanne d'Arc (L'Alouette), Thomas Becket et Thomas More sont des figures lumineuses qui acceptent de se sacrifier non pas pour des raisons existentielles, mais au nom du devoir : envers la patrie (Jeanne) ou envers Dieu (Becket et More).

Nouvelles pièces grinçantes (1970)

L'Hurluberlu ou le Réactionnaire amoureux (1957), La Grotte (1961), L'Orchestre (1962), Le Boulanger, la Boulangère et le Petit Mitron (1968) et Les Poissons rouges ou Mon père ce héros (1970).

Pièces baroques (1974)

Cher Antoine ou l'Amour raté (1969), Ne réveillez pas Madame (1970) et Le Directeur de l'Opéra (1972).

Pièces secrètes (1977)

Tu étais si gentil quand tu étais petit (1972), L'Arrestation (1975), Le Scénario (1976).

Pièces farceuses (1984)

Épisode de la vie d'un auteur (1948), Chers zoiseaux (1976), La Culotte (1978) et Le Nombril (1981).

Adaptations

Jean Anouilh a adapté et traduit plusieurs pièces d'auteurs étrangers dont :

Mises en scène

Outre son travail d'auteur, Jean Anouilh a aussi travaillé au théâtre comme metteur en scène, le plus souvent en collaboration[11].

Autres œuvres

L'œuvre littéraire de Jean Anouilh comprend un recueil de fables, quelques récits, plusieurs livrets d'opéra ainsi que de nombreux scénarios et adaptations cinématographiques et télévisuelles.

Il est le créateur de la revue La Nouvelle Saison avec Jean-Louis Barrault et René Barjavel en 1939.

Littérature

  • Fables (1962). Anouilh y reprend notamment La Cigale et la Fourmi de Jean de la Fontaine sous le titre La Cigale, mais en renversant le sens.
  • La vicomtesse d'Eristal n'a pas reçu son balai mécanique (1987) - Autobiographie
  • En marge du théâtre (2000), recueil d'articles, de préfaces et de présentations de ses œuvres théâtrales, publié de manière posthume, sous la direction d'Efrin Knight.


Cinéma et télévision

Jean Anouilh a aussi travaillé comme scénariste et dialoguiste sur de nombreux films et téléfilms.

Sources : IMDB /

Opéra

  • 1953 : Le Loup, ballet de Henri Dutilleux, argument de Jean Anouilh et Georges Neveux, chorégraphie de Roland Petit, créé au théâtre de l'Empire en mars 1953 ;
  • 1961 : Colombe, « comédie lyrique » en quatre actes et 6 tableaux de Jean-Michel Damase, livret de Jean Anouilh d'après sa pièce, créée le 5 mai 1961 à l'Opéra de Bordeaux avec Maria Murano, dans une mise en scène de Roger Lalande, décors et des costumes de Jean-Denis Malclès ;
  • 1970 : Madame de..., « comédie musicale » en deux actes de Jean-Michel Damase, livret de Jean Anouilh, créée le 26 avril 1970 à l'Opéra de Monte-Carlo avec Suzanne Sarroca dans une mise en scène d'André Barsacq ;
  • 1971 : Eurydice, « drame lyrique » en 3 actes de Jean-Michel Damase, livret de Jean Anouilh d'après sa pièce, créé en 1971 dans le cadre du Festival de mai de Bordeaux puis repris l'année suivante à l'Opéra de Bordeaux ;
  • 1999 : Antigone, opéra en deux actes de Míkis Theodorákis, livret du compositeur d'après la pièce de Jean Anouilh, créé le 7 octobre 1999 à Athènes.

Prix et récompenses

Bibliographie

  • Christophe Mercier, Pour saluer Jean Anouilh, Bartillat, Paris, 1998.
  • « Anouilh aujourd'hui », sous la direction de Bernard Beugnot, Études littéraires, vol. 41, no 1, Département des littératures de l'Université de Laval, Canada, 2010
  • Michel Mourlet, « Anouilh l'hurluberlu » in Écrivains de France, XXe siècle, réédition augmentée, France Univers, Paris, 2011.
  • Anca Visdei, Anouilh, un auteur « inconsolable et gai », Les Cygnes éditions, mai 2010 (ISBN 2915459339)

Notes et références

  1. Les Gens du cinéma
  2. Les Gens du cinéma
  3. Il semble qu'Anouilh - s'il fait bien référence à l'Affiche rouge - commette une erreur de chronologie : en effet, celle-ci n'a été placardée, selon les historiens, qu'après le 10 février 1944. De plus, certaines sources indiquent que l'essentiel de la pièce avait été écrit dès 1942, suite à l'« affaire Collette ».
  4. 4e de couverture de la première édition, La Table Ronde, 1946.
  5. Notamment dans La Foire d'empoigne (1962).
  6. Date de la première publication des Pièces roses et Pièces noires.
  7. Seuls des fragments sont publiés, repris en 1972 dans Tu étais si gentil quand tu étais petit.
  8. Titres successifs : Léonora et les Maquereaux puis Léonora et les Ruffians
  9. Vive Henri IV ! ou la Galigaï : Drame historique ? par Marie Vožová
  10. 1re publication : 1942 (Le Bal des voleurs, Léocadia et Le Rendez-vous de Senlis). 2e publication : 1958 (+ Humulus le muet).
  11. La base de données et le catalogue des affiches originales de théâtre de l'Association de la Régie Théâtrale
  12. Liste des livres
  13. 2 tomes, 2007 (ISBN 9782070115877) et (ISBN 9782070115884)

Voir aussi

  • Catégorie:Pièce de théâtre de Jean Anouilh

Liens externes


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