Jean-Pierre Bechter

Jean-Pierre Bechter
Jean-Pierre Bechter
Bechter.jpg
Jean-Pierre Bechter prononçant un discours,
le 19 septembre 2010.

Mandats
Maire de Corbeil-Essonnes
Actuellement en fonction
Depuis le 19 décembre 2010
Prédécesseur lui-même
11 octobre 20097 octobre 2010
Prédécesseur Serge Dassault
Successeur lui-même
Député de la Corrèze
2 avril 198614 mai 1988
Prédécesseur scrutin majoritaire
Successeur scrutin majoritaire
Député de la
première circonscription de la Corrèze
3 avril 197822 mai 1981
Prédécesseur Pierre Pranchère
Successeur Jean Combasteil
Biographie
Date de naissance 10 novembre 1944 (1944-11-10) (67 ans)
Lieu de naissance Drapeau de la France Ussel, Corrèze
Nationalité Française
Parti politique RPR, UMP
Profession Sous-préfet

Jean-Pierre Bechter, né le 10 novembre 1944 à Ussel (Corrèze), est un homme politique français, ancien député de la Corrèze et maire de Corbeil-Essonnes.

Sommaire

Biographie

Dans le sillage de Jacques Chirac

Sous-préfet de profession, Jean-Pierre Bechter, ancien élève de l'école militaire préparatoire d'Aix-en-Provence et de Sciences-Po Aix, est élu député RPR de la première circonscription de la Corrèze lors des élections législatives de 1978. Battu en 1981 par le maire communiste de Tulle, Jean Combasteil, il revient à l'Assemblée nationale le 2 avril 1986, en remplacement de Jacques Chirac, nommé Premier ministre.

Élu conseiller municipal dans le 12e arrondissement de Paris à l'occasion des élections de 1983, Jean-Pierre Bechter est nommé adjoint au maire la même année. Constamment réélu au conseil de Paris, il a occupé la fonction de vice-président du groupe UMP au sein de cette assemblée.

Maire de Corbeil-Essonnes

Administrateur de la Socpresse et du Figaro[1], directeur du Républicain de l'Essonne[2], il est candidat sur la liste de droite à l'élection municipale de 2008 à Corbeil-Essonnes.

Considéré comme le bras droit de Serge Dassault, il est investi par l'UMP pour conduire la liste « Ensemble, pour servir Corbeil-Essonnes », à la suite de l'annulation de l'élection de ce dernier[3]. Le 27 septembre 2009, Jean-Pierre Bechter arrive en tête du premier tour avec 30,75 % des voix, contre 24,33 % à la liste communiste ; entre les deux tours, sa liste fusionne avec la liste sans étiquette de Jean-Michel Fritz[4]. Le 4 octobre, la droite l'emporte avec 50,13 % des suffrages exprimés, soit 27 voix d'avance. Le soir-même, il déclare que Serge Dassault continuera d'assurer un rôle prépondérant à la mairie, et ajoute que « cette élection a permis de laver l'honneur de Serge Dassault, injustement bafoué par le Conseil d'État[5]. » Une semaine plus tard, le 11 octobre 2009, Jean-Pierre Bechter est officiellement élu maire, à l'unanimité des présents (l'opposition ayant refusé de participer au vote), par le nouveau conseil municipal de Corbeil-Essonnes[6].

Un recours déposé par l'opposition pour la mention « Secrétaire général de la fondation Serge Dassault » sur les bulletins de vote entraîne l'annulation de l'élection municipale de 2009 par le tribunal administratif de Versailles, décision confirmée par le Conseil d'État le 22 septembre 2010[7]. Le 7 octobre suivant, ses fonctions de maire prennent fin avec l'installation de la délégation spéciale nommée la veille par le préfet. En conséquence, un nouveau scrutin municipal se tient au mois de décembre. La liste UMP conduite par Jean-Pierre Bechter, sur laquelle figure Serge Dassault en dernière position, arrive en tête du premier tour, puis fusionne avec celle de Jean-François Bayle (divers droite). Le 12 décembre, au second tour, l'UMP remporte le scrutin avec 53,71 % des voix contre 46,29 % à la liste communiste menée par Bruno Piriou[8]. Le conseil municipal élit de nouveau Jean-Pierre Bechter maire de Corbeil-Essonnes le 19 décembre 2010, par 32 voix contre 10 à Bruno Piriou[9].

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

Sources


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Jean-Pierre Bechter de Wikipédia en français (auteurs)

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