Hunawihr

Hunawihr

48° 10′ 51″ N 7° 18′ 44″ E / 48.1808333333, 7.31222222222

Hunawihr
Le village de Hunawihr et ses vignes vue depuis le parvis de l'église. Au fond, les trois châteaux de Ribeauvillé.
Le village de Hunawihr et ses vignes vue depuis le parvis de l'église. Au fond, les trois châteaux de Ribeauvillé.
Administration
Pays France
Région Alsace
Département Haut-Rhin
Arrondissement Ribeauvillé
Canton Ribeauvillé
Code commune 68147
Code postal 68150
Maire
Mandat en cours
Gabriel Siegrist
2008-2014
Intercommunalité C.C. du Pays de Ribeauvillé
Démographie
Population 612 hab. (2008)
Densité 127 hab./km²
Géographie
Coordonnées 48° 10′ 51″ Nord
       7° 18′ 44″ Est
/ 48.1808333333, 7.31222222222
Altitudes mini. 228 m — maxi. 686 m
Superficie 4,81 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Hunawihr est une commune française, située dans le département du Haut-Rhin et la région Alsace.

Le village est membre de l'association Les Plus Beaux Villages de France.

Hunawihr et son église fortifiée
Une partie du village de Hunawihr
Les maisons à colombages à Hunawihr
Écusson se trouvant sur la façade de la mairie datant de 1517 remarquablement bien conservé
Maisons à colombages
Portique d'une ancienne cave vinicole

Sommaire

Géographie

Hunawihr fait partie du canton et de l'arrondissement de Ribeauvillé. Le village qui se trouve entre Riquewihr et Ribeauvillé est bâti sur les flancs d'un étroit vallon, légèrement en aval de la route des vins d'Alsace. Son cadre, au milieu des vignes et ses belles maisons à colombages, en fait un des plus beaux villages de France. Les habitants sont appelés les Hunawihriens.

Lieux-dits et écarts

Cours d'eau

  • le Dorfbach
  • le Talbach

Toponymie

  • Wilra, IXe siècle (dans la vie de Saint-Déodat dans Acta sanctorum Junii, t.III)
  • Hunivillare, Hunewilre, 1122
  • Hunawilr, 1291
  • Hunenwihr, 1576

Origine du nom

Le nom du village est sans doute dérivé de Hunon et de sa femme Hune, ou sainte Hune, et du latin villare = ferme.

Blason

80 px Blasonnement : D'azur à la bande d'argent chargée de trois cloches de vair de gueules.

Ce sont les armoiries de la famille noble des Hunawihr dont l'existence est attestée depuis 1181 et qui s'est éteinte au début du XVIe siècle.

Histoire

La tradition

La tradition fait remonter les origines de Hunawihr à sainte Huna (ou Hunne), de la famille des Etichonides et à un miracle opéré en sa faveur par l'évêque de Nevers saint Déodat. Saint Déodat abordant à la première plaine d'Alsace, à savoir Mariville et Engiville, édifie un petit ermitage aux confins d'un lieu appelé Wilra. Un des premiers seigneurs de la noblesse du pays nommé Hunon, avec son épouse Huna, résidant guère loin de là vint prendre connaissance avec l'ermite. Pour rendre leur amitié plus solide, le saint prélat baptisa son fils auquel il donna le nom de Dieudonné. Mais, en dépit du titre de noblesse, l'épouse de Hunne s'adonnât très méthodiquement à se mettre au service des pauvres, soit à les loger, alimenter et les secourir allant jusqu'à laver par elle-même leurs habits et à panser les plaies des malades. Certains habitants voyant cette noble dame s'abaisser à ce vil exercice la traitèrent de folle alors que d'autres la gratifièrent de sainte lavandière. Huna mourut en 679 et fut canonisée le 15 avril 1520 par le pape Léon X à la prière du duc Ulrich de Wurtemberg. En 1540, les protestants dispersèrent les reliques de la sainte, dont le culte cessa [1];

Un village rattaché à Saint-Dié

Vers 1114, Henri V du Saint-Empire romain germanique rattache le village à l'abbaye de Saint-Dié. À l'époque, l'église de Saint-Dié à Hunawihr y percevait encore la dîme jusqu'à la Révolution. Le nom de Hunawihr est également cité également dans une bulle du pape Calixte II (1123) et dans un parchemin de l'empereur Frédéric Ier Barberousse (1157). Ces textes confirment, entre autres, les accords antérieurs entre le chapitre de Saint-Dié et l'évêque de Bâle dont relevait à l'époque sur le plan spirituel la Haute Alsace. En 1244 Guntram, prêtre d'Ebersmunster, et Jean dit Mormetzer résignèrent jus ecclesiae in Hunaweyer au sujet duquel il s'était élevé contre eux un procès. Les Annales de Colmar rapportent qu'à a date de 1291 le domaine de Hunawihr fut détruit par les Colmariens. Les nobles de Hunawihr étaient toujours les véritables propriétaires en 1303[2].

Les nobles de Hunawihr

Il existait à Hunawihr au Moyen Âge dans le village une famille noble portant le nom de Hunawihr. Ses membres étaient étroitement liés aux puissants seigneurs de Ribeaupierre dont ils tenaient le village en fief. La plus ancienne famille était connue sous le nom de Dietmar en 1279. En 1327, le chevalier Werner de Hunawihr constituait un douaire pour sa femme Gisèle de Hurbach devant les témoins Jean de Ribeaupierre et ses frères Conrad et Guillaume. Le document porte le sceau des trois membres de cette famille ainsi que celui des Ribeaupierre. Le village de Hunawihr dépendant à l'époque encore de la seigneurie de Horbourg-Riquewihr qui le détiendra jusqu'à la Révolution.

Hunawihr détruit

Les Annales de Colmar font savoir qu'en l'année 1291 le domaine de Hunawihr fut détruit par les Colmariens. Elles parlent encore en 1302 des nobles de Hunawihr.

Les Ribeaupierre exercent un droit de regard

Dans la commune de Hunawihr, les jurés étaient nommés par la bourgeoisie, en présence du bailli. La seigneurie de Ribeaupierre y exerçait au XIIIe siècle et dans les siècles suivants le droit de retrait ou de retenue.

Le village change de propriétaire

Les seigneurs de Horbourg et après eux en 1324 le comte Ulric de Wurtemberg, déjà propriétaire de Riquewihr, reçurent le village en fief des ducs de Lorraine. Conrad de Landesberg offrit en fief en 1337 à Rodolphe, duc de Lorraine, quelques biens du village. Les nobles de Girsberg y reçurent en 1407 un fief des ducs de Lorraine.La seigneurie de Ribeaupierre y exerçait au XIIIe siècle et dans les siècles suivants un droit de retrait ou de retenue.

Un important pèlerinage

A partir de 1520 le village de Hunawihr possède un important pèlerinage dédié à Sainte Hune qui attire de nombreux pèlerins jusqu'à la Réforme. Puis les habitants de Hunawihr passent au protestantisme à partir de 1534 suivant en cela les comtes de Montbéliard-Wurtemberg. Au XVIIe siècle le village subit une épidémie de peste qui décime une grande partie de la population. À partir de 1687, sept familles catholiques s'installent dans le village, ce qui entraine l'édification d'une paroisse. L'église de Hunawihr sert de simultaneum. Une fontaine qui se trouve vers la sortie du village et qui porte le nom de la sainte rappelle un autre miracle : dans une année de disette l'eau de la fontaine se transforma en vin que les villageois recueillirent et qui remplaça leur récolte perdue. Ce vin était supérieur au meilleur que le vignoble eut jamais produit. Aujourd'hui Hunawihr est une commune essentiellement viticole.

La guerre des Rustauds

Les paysans écrasés d'impôts et privés de toute liberté se soulevèrent un peu partout en Europe. Au printemps 1525 l'Alsace est à son tour touché par le phénomène. Le 8 mai, les révoltés de Hunawihr se joignent à ceux de Beblenheim et de Mittelwihr. Les seigneurs locaux débordés par le nombre de paysans et ne disposant pas d'une véritable armée supplient le duc de Lorraine de leur venir en aide. Un bourgeois de Hunawihr, Lenz Meyer, devint capitaine de l'une des deux compagnies qui vont affronter les troupes lorraines à Scherwiller. Le 20 mai 1525 les troupes du duc de Lorraine écrasent les paysans. Le combat se soldera par d'innombrables morts. Scherwiller sera brûlée par les troupes du duc de Lorraine. Les protestants durent déplorer la mort de plus de 6000 d'entre eux. La nouvelle de la défaite des protestants en Alsace fit sensation. Le duc sera chaleureusement accueilli à Nancy par une population en liesse et les félicitations des plus hauts dignitaires de l'Europe.

La guerre de Trente Ans

La deuxième moitié du XVIe siècle et le début du XVIIe siècle furent des périodes fastes pour la seigneurie de Riquewihr. Son commerce des vins s'étendra jusqu’aux villes de Hanse (mer du Nord et Baltique). Malheureusement la peste fit son apparition véhiculée sans doute par les marchands. Hunawihr fut touché par la peste en 1610 qui provoqua la mort de 306 personnes. Une période difficile s'annonçait. L'entrée en guerre des Français (1635) et des Suédois allait amener son lot de malheurs et de raids successifs. La population est rançonnée et soumis à des impositions abusives qui finalement appauvrissent les habitants au point de manquer de tout. L'apparition de soldats rôdeurs et rapaces mit un comble à l'insécurité des habitants. L'enceinte de l'église fortifiée s'avéra trop exigüe et bon nombre d'entre eux allèrent chercher asile à Ribeauvillé mieux protégé. Avec le traité de Westphalie (1648) prend fin la guerre de Trente Ans, et l'Alsace est rattachée à la France. Seules les possessions autrichiennes des Habsbourg (capitale Ensisheim) seront rattachées directement à la couronne. Les autres seigneuries conserveront leurs statuts particuliers comme celle de Wurtemberg.

Le simultaneum

Une clause du traité de Westphalie garantissait la liberté religieuse aux protestants d'Alsace. En 1672, Louis XIV reprenant la guerre contre la Hollande, l'Alsace passe au département de la guerre dirigé par Louvois. Ce dernier favorise ouvertement la religion du roi et décide que partout où se trouveraient sept familles catholiques, elles auraient accès au lieu de culte. Ainsi fut fait à Hunawihr en 1687 où les catholiques reprirent possession du chœur. L'introduction du simultanéum n'alla pas sans poser de problèmes entre les deux communautés. Par deux fois, la paix fut sérieusement troublée. En 1753, des bagarres éclatèrent entre protestants et catholiques. Le Conseil souverain d'Alsace, siégeant à Colmar, prit le parti des catholiques et ferma l'église aux protestants pour six mois. Il fit arrêter et enfermer à la prison de Colmar le pasteur Simon Resch natif de Hunawihr. Un autre pasteur, lui aussi natif de Hunawihr prit la relève. Cet érudit, collaborant avec l'historien Jean-Daniel Schoepflin, sut ramener le calme dans les esprits. En 1772, le curé Favre voulant faire déplacer l'autel protestant, une action juridique fut engagée contre lui auprès du Conseil souverain d'Alsace. Celui-ci prenant la défense des catholiques, les protestants se plaignirent auprès du duc de Wurtemberg, qui porta l'affaire devant le Conseil d'État à Paris. Le roi Louis XIV, tenant avant tout à la paix religieuse, leur donna satisfaction.

Les randonnées pédestres

Vers le haut du village existe un chemin forestier qui permet de faire de belles balades. Le chemin balisé par le Club vosgien permet de se rendre à différents endroits : les ruines du Sylo se trouvent à 1 heure de marche, le col du Seelacker à 1h15 et la ruine du château de Bilstein se trouve à 1h30 de l'endroit.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2008 Daniel Ziegler    
mars 2008 2014 Gabriel Siegrist   Ingénieur
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : Insee[3])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
518 523 521 537 503 511 591
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

Église fortifiée Saint-Jacques-le-Majeur du XIVe siècle

Église fortifiée de Hunawihr
La chaire de l'église de Hunawihr et son pilier avec lequel elle fait corps
Fresque de la fin du XVe siècle représentant le couronnement de la Vierge ou de sainte Hune

L'église, à l'est du village se trouve sur une petite hauteur, entourée d'un cimetière fortifié qui présente le plus bel exemple de ce genre en Alsace et dans les pays limitrophes. L'enceinte est de forme octogonale et chaque angle muni d'un bastion demi-circulaire. La seule porte d'entrée était surmontée d'une grande tour, aujourd'hui en partie démolie. L'enceinte date des XIVe et XVe siècles et porte des restaurations du XVIe siècle. Le tour de l'église, à deux étages, est du XIVe siècle, le cœur du commencement du XVIe siècle (sur une console un écusson et la date de 1524), ainsi que la sacristie (la porte indique l'année 1525). Sous la sacristie une crypte à laquelle est accolée une chapelle carrée. L'église était certainement prévue à trois nefs. Sur le côté gauche se trouvent des piliers. Dans la tour des fresques découvertes en 1879, représentent un cycle de scènes de la légende de sainte Hune et de saint Déodat, de la fin du XVe siècle. Dans la nef, une chaire en pierre du commencement du XVIe siècle. Dans le chœur, clés de voûte armoriées. La crypte de l'église Saint Jacques-le-Majeur a abrité jusqu'à la Réforme les reliques de sainte Hune, béatifiée par le pape Léon X en 1520. L'église est classée monument historique depuis 1929.

Vitrail

À l'intérieur de l'église de Saint-Jacques-le-Majeur on aperçoit un beau vitrail décoré de raisins qui témoigne de la place prépondérante du patrimoine viticole dans l'art alsacien.

Les vitraux du chœur de l'église

Les vitraux qui sont situés au chœur de l'église sont de dates récentes. Celui du centre (XIXe siècle) représente saint Jacques et sainte Hune. L'autel est du XVIIIe siècle.

Chaire

La chaire en grès rose installée contre le mur de la nef est muni d'un escalier qui traverse le pilier avec lequel elle fait corps. C'est une disposition qui n'est pas courante et peut-être unique en Alsace.

La cloche

On trouvait dans le clocher, trois anciennes cloches coulées en 1700 dans la fonderie Edel à Strasbourg. En 1970 on constata une avarie sur la plus importante des trois cloches. Elle fut descendue et gardée précieusement dans l'église comme un signe de témoignage de près de trois siècle d'histoire. Elle est actuellement exposée à l'entrée de l'église.

Fresque de Saint Nicolas

Sous le clocher de l'église a été découvert vers 1878 des fresques représentant saint Nicolas. Elles font partie d'une collection de quatorze tableaux. Les scènes imagées sur les tableaux représentent les principaux épisodes de la vie du saint. Le registre inférieur évoquent les miracles opérés après sa mort, notamment la libération de trois innocents condamnés à mort. Un quinzième tableau, situé à droite de la composition, montre le couronnement de sainte Hune par la Trinité. (Classé Monument historique en 1972)

Le caveau des nobles de Hunawihr

Dans la petite chapelle de l'église se trouve une pierre tombale renfermant les restes d'une famille noble de Hunawihr. Sur la dalle funéraire écrite en allemand on trouve l'écriture suivante (traduction) : Du noble Philips Bast Von Bolsenheim, son épouse légitime portant le nom d'Ester Elisabeth Bast, née Joham Von Mundolsheim. Décédée saintement. Que Dieu clément et miséricordieux lui accorde son indulgence et lui offre, ainsi qu'à nous, une joyeuse résurrection au grand jour du Seigneur. Amen

Fontaine du XVIIe siècle

Fontaine du XVIIe siècle avec ses deux bassins secondaires

Situé 2 rue de l'église, cette fontaine est constituée d'une auge principale sculptée, de deux bassins secondaires et d'une colonne surmontée d'une sphère. Cette fontaine servait d'abreuvoir pour le bétail et servit aussi à puiser l'eau pour les habitants de la localité. Deux auges situées à côté de la fontaine principale servent à recueillir le trop-plein de la vasque dont l'eau s'écoule ensuite dans le caniveau.

Mairie

La mairie de Hunawihr

La mairie se trouve à cet emplacement depuis la Révolution. Le bâtiment abritait avant la Révolution l'ancienne halle aux blés. Sur la façade de la mairie qui date de 1517, on peut apercevoir les armoiries des Wurtemberg. Sous deux heaumes un blason écartelé figure les bois de cerf du duché de Wurtemberg et les pals en losange du duché de Teck. En dessus de l'écusson, à côté de la bannière on aperçoit la bannière du Saint-Empire romain germanique, et les poissons du comté de Montbéliard.

Maison à haut pignon avec portail gothique

Cet édifice porte la date de 1567

Curiosités

La fontaine du vignoble.
  • parc des cigognes et des loutres : ce parc animalier de 5 hectares est un centre d'élevage et de réintroduction de la loutre européenne.
  • jardin des papillons exotiques : situé à côté du parc des cigognes, des centaines de papillons exotiques vivent en liberté dans une serre et un parc botanique au milieu d'une végétation luxuriante.

Bibliographie

  • Association des Amis de l'église historique de Hunawihr : brochure de 16 pages, éditée par la SAEP à Ingersheim, Colmar en 1990

Notes et références

  1. Vie de Sainte Odile, Herculani Pleinfesini historia, Histoire de la Lorraine, tome III - Du Monstier: Sacrum Gynaeceum, Paris, 1657, p.158
  2. D'après les Annales de Colmar
  3. Hunawihr sur le site de l'Insee

Voir aussi

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Hunawihr de Wikipédia en français (auteurs)

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