Huest

Huest

49° 02′ 23″ N 1° 12′ 25″ E / 49.0397, 1.2069

Huest
La Mairie (XIXe) - Rue de Vernon
La Mairie (XIXe) - Rue de Vernon
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Haute-Normandie
Département Eure
Arrondissement Évreux
Canton Évreux-Est
Code commune 27347
Code postal 27930
Maire
Mandat en cours
Michel Molina
20082014
Intercommunalité Communauté d'agglomération d'Évreux
Site web huest.mairie.com
Démographie
Population 666 hab. (2008)
Densité 101 hab./km²
Gentilé Huestois(es)
Géographie
Coordonnées 49° 02′ 23″ Nord
       1° 12′ 25″ Est
/ 49.0397, 1.2069
Altitudes mini. 85 m — maxi. 142 m
Superficie 6,57 km2

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Huest [ué] est une commune française, située dans le département de l'Eure et la région Haute-Normandie.

Ses habitants sont appelés les Huestois(es).

Commune rurale par ses origines, Huest est devenu, de par sa proximité de la préfecture, Évreux, située à quelques kilomètres, un village résidentiel, bénéficiant d'un accès rapide et aisé sur la ville et sur tous les axes routiers majeurs vers le nord (Louviers et Rouen), vers l'est (Pacy-sur-Eure, Vernon et Paris), et vers le sud (Dreux, Chartres et Orléans).

Dotée d'une forte volonté à vouloir garder son « âme » villageoise, la commune bénéficie aujourd'hui d'une évolution maîtrisée en matière de population, mais offre à ses habitants tout le confort digne d'une agglomération moderne. Outre la distribution du gaz de ville et le raccordement à l'assainissement collectif, elle bénéficie d'un réseau « internet » performant et a réussi, bien avant ses voisines, à enterrer l'ensemble de son réseau électrique. Quelques investissements immobiliers locatifs ont même été réalisés par le conseil municipal en vue de satisfaire une demande croissante sur le secteur.


Sommaire

Géographie

Localisation

Une localisation cartographique précise est disponible[1], à différentes échelles, sur le site de l'IGN.

Huest est situé au nord d'un vaste plateau, dit « de Saint-André »[2], dans le sud-est du département de l'Eure[3] , entre les vallées des rivières d'Iton à l'ouest et celle d'Eure, affluent de rive gauche de la Seine, à l'est.

La commune s'étend sur 657 hectares, dont environ 176 sont boisés, ce qui lui a valu son surnom : « le Village à l'Habit Vert »[4].

La base aérienne 105 « Commandant Viot » a une emprise d'environ 250 hectares sur la commune, dans sa partie sud, soit plus d'un tiers de sa superficie. On notera également, au nord-est du village, la présence du dépôt de munitions de Sassey-Huest[5], dont l'accès et une partie des installations[note 1] se trouvent sur la commune.



Le village se situe dans la partie sud de la région Haute-Normandie, à 24 kilomètres du département d'Eure-et-Loir dans la région Centre, et 19 kilomètres du département des Yvelines dans la région d'Île-de-France.

Distances et caps entre Huest et les principales villes proches
Évreux Vernon Rouen Paris
Distance Routière 5 km 25 km 52 km 94 km
Distance Orthodromique 4,3 km 20,8 km 45,4 km 85,3 km
Azimut 249° 17' 20 73° 34' 53 349° 02' 20 102° 50' 25
Sources : Via-Michelin[6] et Lion 1906[7]

Relief

Photo de la Petite Vallée de Huest.
La Petite Vallée, vue est-ouest.
Photo de la mare des peupliers à Huest.
La mare « des peupliers », rue de Fauville.

La plus grande partie de la commune présente un relief de plaine à une altitude moyenne d'environ 130 mètres.

Ce relief de plateau est rompu par deux vallées sèches, la « Vallée du Nuisement » et la « Petite Vallée », qui se rejoignent à la limite ouest de la commune, où elles drainent les eaux pluviales vers Gravigny et la vallée de l'Iton, la quasi totalité de la commune étant située sur le bassin versant de cette vallée[8]. La « Vallée du Nuisement » sépare le hameau du Nuisement et le bois du « Grand Parc » du bois de la « Saussaye » tandis que la « Petite Vallée » sépare le bois de la « Saussaye » du « Bois des Vignes ».

Les trois bois cités plus haut sont classés « forêt de protection d'Évreux et de ses massifs périphériques » par décret du conseil d'état du 3 juillet 2007[9].

Le réseau hydrographique superficiel est inexistant, seules quelques mares viennent orner ce paysage au cœur du village[10], à l'image de la « mare des Peupliers ». Celle de « La Résilière », excentrée, en léger surplomb de la « Petite Vallée » est artificielle et s'assèche au fil des ans.

De par sa situation, la commune n'est donc pas concernée par les risques de remontée de nappes phréatiques ni de crues[11].

Géologie

Lien vers la carte géologique sur le site de Géoportail (IGN).


La majeure partie du village, le plateau au sud et à l'est, ainsi que la zone résidentielle au centre, est constituée de limon des plateaux, excepté un affleurement d'argile à silex situé sur l'emprise de la base aérienne 105. Le sous-sol de la partie boisée, au nord et à l'ouest se compose de cette même argile et de cailloutis. Le tout reposant sur une épaisse couche de craie[12]. De nombreux sites d'extraction de cette roche sont recensés sur le territoire de la commune, notament, « La carrière Blanche », encore visible, au début du XXIe siècle, sur le coteau en bord du chemin, à l’extrême nord-ouest du village. Il en existait un autre, de moindre importance, « Le Bec Salé », comblé en 2006, en lisière ouest du Bois de la Saussaie[note 2].

Une analyse plus précise des sols silico-calcaires du village met en avant la présence importante de sables siliceux et de carbonate de chaux[13].

Quelques cavités souterraines d'origines diverses sont recensées sur la commune[14].

Huest est située dans la zone de sismicité la plus faible de France[15].

Climat

Huest bénéficie d'un climat océanique tempéré allié à une influence continentale.

Les données météorologiques proviennent du poste climatologique d'Evreux-Huest, unité du réseau « Radome », installé sur la commune[16].

- Température moyenne annuelle : + 10,2 °C

- Température mensuelle moyenne minimale : + 3,2 °C

- Température mensuelle moyenne maximale : + 18,4 °C

La commune est soumise aux vents dominants d'ouest, avec dominante sud en été et nord en hiver.

Le village se trouve dans une des zones les plus touchées par la tempête de fin décembre 1999, il se situe en effet à proximité du 49e parallèle nord, trajectoire suivie par l'ouragan Lothar ce 26 décembre[17].

La pluviométrie de la commune est inférieure à la moyenne nationale (867 mm/an)[18].

Elle se répartit comme suit :

- Jours avec précipitations > 1 mm : 115

- Hauteur de précipitations annuelle : 611,6 mm

Durée d'insolation moyenne annuelle : 1 684 heures

Relevé météorologique d'Evreux-Huest (Station la plus proche)
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,9 0,9 2,7 4,1 7,7 10,3 12,4 12,3 9,9 7,1 3,3 1,8 6,2
Température maximale moyenne (°C) 6,3 7,4 10,8 13,4 17,4 20,3 23,3 23,6 20,0 15,2 9,9 7,1 14,6
Ensoleillement (h) 69 79 119 153 198 203 216 225 163 124 79 56 145
Précipitations (mm) 49 43 46 46 59 54 53 37 56 56 53 60 611,6
Record de froid (°C)
(année du record)
-18,6
(1985)
-13,0
(1986)
-10,2
(1971)
-4,0
(1975)
-1,8
(1979)
-0,6
(1991)
4,9
(1979)
2,7
(1974)
-0,7
(1971)
-4,6
(1997)
-7,8
(1989)
-14,0
(1970)
Record de chaleur (°C)
(année du record)
15,1
(2003)
19,2
(1990)
22,3
(1989)
25,7
(2005)
30,0
(2005)
34,8
(1976)
35,3
(1976)
38,4
(2003)
31,5
(1982)
28,3
(1985)
19,7
(1971)
16,0
(1989)
Source : L'Internaute - Météo-France[19],[20]


Voies de communications et transports

Réseau routier

Huest est traversé par la route départementale 63, qui va d'Évreux à Vernon via Chambray, La Chapelle-Réanville et Saint-Pierre-d'Autils. Un projet de contournement est de la commune pour cet axe a été mis à l'étude en 1994, puis en 2001, sans, pour l'instant, avoir trouvé un aboutissement.

La commune est bordée au sud par la route nationale 13, axe majeur de Paris à Cherbourg via Lisieux et Caen, et à l'ouest, par le nouveau tracé de la route nationale 154 dans son contournement sud d'Évreux.

Un des risques apparaissant au Dossier d'Information Communal des Risques Majeurs (DICRiM) est relatif au passage de cette voie de circulation sur une portion minime de la commune, savoir, le transport de matières dangereuses[21].


L'accès autoroutier utilisé pour se rendre à Huest, en venant de Paris, est la sortie sortie 15 de l'autoroute A13, située à proximité de la commune de Chaufour à environ 25 kilomètres à l'est du village ; on y accède par la nationale 13. Pour rejoindre cette même autoroute en direction de Rouen puis Caen, l'échangeur sortie 19, sur la commune d'Incarville, se trouve à 30 kilomètres au nord, en empruntant la nationale 154 reliant Val-de-Reuil à Allaines, via Évreux, Dreux et Chartres.

Depuis 2005, l'autoroute A28 offre une alternative pour rejoindre Le Mans et le grand ouest de la France depuis le village, à partir de la sortie sortie 14 à proximité de Bernay, située à 56 kilomètres à l'ouest.

Le chemin de grande randonnée no 26[22], dans sa première partie, de Paris à Évreux, traverse le nord-est de la commune[note 3].

Transports en commun

Le village n'est pas desservi par le réseau de bus de l'agglomération d'Évreux, le "Trans urbain", mais la commune et le GEA[note 4] ont mis en place un système nommé "Taxi-bus"[23]; les habitants bénéficient, sur commande préalable, des services d'un taxi pour se rendre à Évreux, leur contribution se limitant au prix d'un ticket de bus, le reliquat étant pris en charge par la communauté d'agglomération.

Ce système, très apprécié des habitants, permet aux personnes plus âgées ou peu valides de profiter plus longtemps du cadre de vie du village avant de déménager vers la ville.

Le conseil général de l'Eure a mis en place un réseau départemental d'autocars qui dessert la commune, sur la place de l'église, par l'intermédiaire de la ligne numéro 200, qui va d'Évreux à Gisors, via Gaillon. La ligne est exploitée par une société privée.

La gare SNCF la plus proche est celle d'Evreux-Normandie[24], située sur la ligne Paris, via Bueil et Mantes-la-Jolie, à Cherbourg; via Bernay et Caen. L'activité ferroviaire est plus intense le matin en direction de la gare de Paris-Saint-Lazare, et inversement au soir, en raison d'un nombre important d'habitants du secteur qui ont un emploi sur Paris.

L'aéroport de Rouen - vallée de Seine[25] est le plus proche, environ 50 kilomètres au nord, mais n'est réservé qu'aux vols d'affaires et de loisirs, seules quelques compagnies desservent régulièrement un petit nombre de destinations nationales. La majeure partie des vols nationaux et internationaux des Huestois se fait via les Aéroports de Paris, Roissy-Charles de Gaulle et Orly, tous deux distants d'environ 115 kilomètres.

Urbanisme

Logement

À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, et pour répondre au dynamisme démographique national, la commune va s'enrichir successivement de petits groupes d'habitations, pour la plupart au nord-ouest du village initial[note 5].

En 1968, un premier lotissement de sept maisons voit le jour rue de l'Ermitage. Deux ans plus tard, ce sont les quinze maisons du « site de l'abbaye » qui sortent de terre, suivies en 1972 des douze maisons de la rue de la moinerie.

Afin d'apporter une cohérence géographique dans l'étendue de la commune, le « village des champs » et ses vingt-neuf maisons voient le jour entre 1975 et 1979 ; les rues de l'Ermitage et de Gravigny sont ainsi regroupées. C'est à cette époque que l'architecte H. Barret construit dans les bois jouxtant le village, de part et d'autre de la Petite Vallée, cinq des nombreuses maisons en pierre de Vernon et construites dans l'esprit du passé qu'il a disséminées dans le département[26].

Ce n'est qu'en 1981 que le conseil municipal met en place un plan d'occupation des sols visant à maîtriser l'évolution de la croissance résidentielle. Depuis cette date, le développement du village se concentre sur le sud, chemin des Perrins et rue de l'Aubépine, ainsi qu'à l'est, rue du Petit Clos et de la Mare Mattiote. C'est également à cette sortie du village que la commune a investi dans un ensemble locatif de dix-huit logements, principalement proposés aux personnels de la base aérienne 105.

Entre 2005 et 2011, les 40 constructions du lotissement « de la Gâstine » prennent place entre les rues de la Gâstine et du Bergeron, suivies par la « Résidence de l'Abbaye », comprenant une douzaine de maisons, qui voit le jour dans la partie est de la petite vallée, liant ainsi le nord du village et les bois.

Évolution quantitative des logements de la commune : (Source : Insee[27])

Les données issues du recensement de 1999 confirment le statut résidentiel du village au travers des chiffres relevés pour le logement :

Comparatif des caractéristiques du logement communal, départemental et national
Résidences

principales

Résidences

secondaires

Logements

vacants

Maisons

individuelles

Appartements Propriétaires Locataires Logements

1 & 2 pièces

Logements

> 5 pièces

Huest 91,4 % 3 % 5,6 % 95,8 % 3,8 % 88,7 % 10,4 % 2,3 % 59 %
Eure 87 % 8,2 % 4,84 % 77,2 % 20 % 62,7 % 33,8 % 12,1 % 38,1 %
France 83 % 10,1 % 8 % 56,8 % 40,4 % 55,3 % 39,8 % 19,2 % 31,5 %
Sources : Insee[27] et L'Internaute[28]

Infrastructures

La proximité immédiate de la préfecture et le caractère résidentiel que prenait petit à petit le village dans la seconde moitié du XXe siècle incite le conseil municipal a être précurseur en matière d'aménagement[note 6]:

La mise en place du réseau électrique intervient en premier lieu, les premiers branchements sont réalisés en 1931. A partir de 1986, la commune mène une campagne générale d'enfouissement des réseaux électriques et téléphoniques, et d'installation de l'éclairage public qui s'achève en 2009.

Le réseau d'induction d'eau potable ne verra le jour qu'en 1956, il sera synonyme de la destruction, quelques années plus tard, du lavoir de la mare aux peupliers et du comblement d'un grand nombre de mares sur la commune.

De 1991 à 1995, le village se met aux normes nationales par la mise en place du système d'assainissement collectif pour l'ensemble des habitations. La commune vote alors une prime pour chaque foyer en vue de financer leur raccordement. La mise en place du réseau de distribution de gaz de ville débute en 2001, et se termine l'année suivante.

En 2011, le village dépend du Grand Évreux Agglomération en matière d'induction d'eau potable et de collecte et traitement des eaux usées[29].

A cette date, la commune ne bénéficie que du dégroupage partiel en matière de réseau téléphonique et internet. Les connections ADSL donnent en moyenne les résultats suivants[note 7] :

- Débit descendant : 6850 kbps (856.3 Ko/s)

- Débit montant : 834 kbps (104.3 Ko/s)

- Ping : 73 ms

Histoire

L'Antiquité

La présence humaine a pris place très tôt sur le territoire de la commune, comme en témoignent ces découvertes[30], notamment les trois suivantes:

  • Une hache néolithique en pierre découverte en 1964 par un agriculteur huestois, dans la partie nord du village. (Collection privée)
  • Un gros anneau creux en bronze[31] blanchâtre de 14 centimètres de diamètre et de 2 millimètres d'épaisseur, découvert en 1870.
  • Une hache à douille et anneau en bronze[32], découverte en 1879[33]

Ces deux dernières découvertes sont attribuées à l'age de bronze et visibles au musée d'Évreux.

La proximité immédiate de l'important site de "Gisacum" sur la commune du Vieil-Évreux, capitale des gaulois "Aulerques Eburovices" laisse supposer que la présence Gallo-romaine fut conséquente sur tout le secteur. Mais l'implantation des infrastructures militaires interdit pour l'instant toutes recherches dans ce sens.

Seul un four à chaux d'époque romaine a été découvert au hameau du Nuisement[34], en bordure ouest du bois de la Saussaie sur le versant est de la vallée.

Le village est traversé sur sa partie est par une ancienne voie Celtique, (entre le Ve et le IIe siècle av. J.‑C.) d'axe nord-sud qui allait de la rive gauche de Rouen au Vieil-Evreux en passant par Elbeuf[35]. Ce tracé, aujourd'hui peu visible, sera repris par la voie romaine de Rouen à Bordeaux via Orléans, passant la Seine à Pont-de-l'arche, pour qui voulait éviter Évreux. Ce chemin est encore cadastré sous la référence "Chemin rural numéro 10 dit ancien chemin de Chartres à Rouen"[note 8].

Le Moyen Âge

Les premières mentions du village apparaissent en 1030 lorsque le Seigneur Gosselin, Vicomte d'Arques fait don à l'Abbaye de la Sainte-Trinité du Mont, dont il est le fondateur, de "...l'Eglise et de deux manoirs sis à Wuest[note 9]...", cette donation sera confirmée par le Duc de Normandie, Robert le Magnifique, ainsi que par le Pape, Adrien IV[36].

Quelques années plus tard, en 1035, le cartulaire de l'Ordre de Thiron indique la présence sur la commune du Prieuré de Sainte-Cécile[37] et de sa Chapelle, dépendant de l'Abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron. Confirmation est faite de cette appartenance le 30 mai 1147 dans une Bulle pontificale du Pape Eugène III[38] qui cite dans les avoirs de l'Ordre de Thiron "...dans le pays d'Evreux, la Chapelle Sainte-Cécile de Guest[note 10]..."[39].

Extrait de la carte de Cassini - Huest et environs

Contrairement aux noms des rues[note 11] situées à proximité de cet ancien Prieuré, il n'y a jamais eu d'Abbaye à Huest, mais un "domaine de l'Abbaye" (de Thiron), dont la dénomination a, au fil des temps, été abrégée en "Abbaye".

Le 23 novembre 1489, Jean de Bretignolles, Prieur de la Chapelle Sainte-Cécile, prête serment à l'Abbée de Tiron; cet acte est inscrit dans le Livre Blanc, extrait du Cartulaire de Tiron[40].

Cette Chapelle (ou le prieuré dont elle dépendait) est indiquée sur la « carte de Cassini », au XVIIIe siècle, mais le Marquis de Blosseville la cite comme « ancienne Chapelle » en 1877[41], ce qui place son abandon dans cette période de temps. De mémoire de Huestois, quelques ruines subsistaient encore[note 12] dans la première moitié du XXe siècle, mais furent détruites en 1968 pour raisons de sécurité.

Vers 1170, les droits de présentation de l'église de Huest[42], par l'intermédiaire de Geoffroy, son prêtre, et de Gilles, l’Évêque d'Évreux, deviennent propriété[43] du Prieuré Saint-Nicolas de Gravigny, qui tient lieu de léproserie de la région[44]. Le cartulaire de cette léproserie cite la commune sous la dénomination "Guestum"[note 13] dans sa version latine d'origine en 1215[38]. Cette donation est confirmée par Amauri, comte d'Évreux[39].

A cette époque, les terres de Huest appartenaient déjà à la famille éponyme dont le premier membre connu, Étienne, fut qualifié de Seigneur d'Huest en 1137. Exceptés les « hameau et ferme » de la Gastine[note 14], détachés en 1215 pour être donnés[45] au Prieuré de Saint-Nicolas de Gravigny[46] par Gilbert de Huest[39], la Seigneurie d'Huest restera dans la famille jusqu'à la fin du XIVe siècle, même si le fief du Nuisement, division due à un partage familial, (orthographié chronologiquement Noci-mentum en 1079[42], Nezement en 1225 et Nuyzement en 1469)[47] devint par la suite un hameau du village, puis le nom d'un château du XIXe[note 15].

Cette répartition verra les deux fils de Gilbert devenir respectivement, en 1225, seigneurs des deux fiefs ainsi formés, savoir: "Willelmus, dominus de West, miles, Stephanus, dominus de Nesement"[39].

Au milieu de la guerre de cent ans, le fief de Huest[note 16] change de famille Seigneuriale, dans des conditions peu connues, pour passer de la famille "de Huest" à celle "de Poissy", représentée en 1401 par Pierre IIIe de Poissy[48]. Ce dernier fut tué au cours de la bataille d'Azincourt[49]<. Son fils, Jacques Ier de Poissy fut nommé Grand panetier de Normandie en 1419[50].

À la fin du XVe siècle, le Seigneur de Huest était Thibault de Poissy, également Seigneur de Houville[51]. Sa seule héritière, Marie de Poissy, prit pour époux Jacques d'Amfreville, faisant ainsi changer à nouveau de famille le titre de "Seigneur de Huest"[52].

Deux générations plus tard, par le biais de mariages, les terres de Huest deviennent propriété de la famille "de Nonant". C'est à cette époque que fut construit le magnifique pigeonnier dans la ferme principale du village, synonyme de noblesse du lieu. En 1624, Louis le Comte de Nonant, Seigneur de Huest[53] et autres fiefs, était déjà Chevalier[54].

L’Époque moderne

Ce n'est qu'à la fin du XVIIe siècle que se terminent ces successions de transmissions familiales, lorsque le fief est vendu en 1687 au prêtre d'Ecouis, l'Abbé Druel, qui le cèda quelques années plus tard à un conseiller du Présidial d'Evreux, Maître Charles Adrien Duval[48]; le fief resta acquis à sa descendance jusqu'à la révolution.

C'est à cette époque que les droits et privilèges, tant des Seigneurs que des habitants, furent mis en litige. On citera pour exemples le droit de ban des Seigneurs de Huest sur le moulin de Gravigny ou celui des Huestois à prélever de quoi se chauffer dans les bois de la commune et d'y laisser paître leurs animaux[55].

En prévision des Etats généraux de mai 1789, les familles de Huest rédigèrent quelques doléances, notamment un nouveau calcul de la taille, la suppression de la corvée, des banalités et du droit d'octroi sur la ville d'Evreux ainsi que la destruction des pigeonniers, très nuisibles à leurs cultures[55].

Quelques années plus tard, en 1793, la commune de Huest fut officiellement créée[56]. Elle put alors donner un cadre légal aux différents droits d'usage en vigueur et reçut en propriété les friches communales qui avaient été cédées aux habitants par les différents Seigneurs. Elles furent estimées, en 1840, à une surface d'environ 30 hectares[57]. Ces friches, au nombre de quatre, auront un rôle déterminant dans le développement du village.

Au début du XIXe siècle, la situation géographique centrale de la commune, par rapport à ses trois voisines, Fauville, Gauciel et Sassey, lui permit d'obtenir un desservant à son église, devenant ainsi le lieu de culte des quatre villages. Un presbytère fut édifié, en 1819, à l'emplacement de l'actuel groupe scolaire du Haut-bois, grâce à un regroupement financier de villageois; il fut, en 1827, revendu à la commune[58].

Calvaire symbolisant l'emplacement de l'ancienne église

Dès 1840, l'église [note 17] se délabrait dangereusement et les derniers travaux effectués ne purent que reculer de quelques années sa destruction. C'est durant cette période, et plus précisément en 1852 et 1853, que Pierre-François Lebeurier, ancien chartiste et archiviste en titre du département, fut curé de la paroisse[59].

C'est en 1860, grâce au fruit de la vente de la dernière friche communale, des matériaux de l'ancienne église et la participation financière des trois communes liées, de l'Évêché, du département et de l'état, que la construction de la nouvelle église Saint-Pierre[note 18] fut entamée[60].

Ce fut un peu plus compliqué pour l'enseignement. Depuis 1825, un instituteur dispensait une instruction payante (cf Histoire de l'éducation en France) pour les enfants des communes de Fauville, Gauciel, Huest et Sassey, mais la loi Guizot de 1833 ne permit pas à ces quatre communes de s'entendre pour la mise en place d'une école commune. Ce ne fut qu'en 1853 que le maire de l'époque, Victor Doucerain, fit édifier, à ses frais, un bâtiment pouvant servir d'école et de mairie [note 19]. Il céda le tout deux ans plus tard à la municipalité, qui finança cette acquisition en revendant trois des quatre friches citées ci-dessus[61].

Les trois communes de Fauville, Gauciel et Sassey, moyennant une participation annuelle à l'entretien des locaux, furent alors également rattachées à Huest pour l'enseignement.

La guerre de 1870 imposa à Huest, comme à toutes les communes du département, de très pesantes réquisitions, ainsi qu'une contribution de guerre[note 20] dont le maire en fonction ne s’acquitta que d'un quinzième mais épargna ainsi le village du pillage[62].

Quelques querelles[note 21] vinrent encore écorner l'entente entre les quatre villages voisins dans les années qui suivirent, notamment un désaccord sur l'aménagement et l'entretien du cimetière[note 22] commun qui se trouve sur la commune et la reconstruction de la mairie-école[note 23] suite à un incendie en 1880, mais le siècle se termina sans histoires, excepté l’exode rural, tout relatif, grâce à la proximité d'Évreux.

Le seul fait d'importance, en 1882, fut la vente en adjudication, par l'Hospice d'Évreux, de la ferme de la Gâtine[note 24], suite à la baisse des revenus de la terre et de l'apparition de la mécanisation[63].

De 1900 à nos jours...

Le XXe siècle débute sur une illustration de la loi de séparation des Églises et de l'État, lorsqu'en 1904, le presbytère est détruit par les flammes. Reconstruit par la commune[note 25] fin 1906, la préfecture, par deux fois, a demandé à ce que son loyer soit remonté, mais pour garder son desservant, la commune réussit à le conserver à un niveau très bas[64].

Le Monument aux Morts

Dès le début de la première guerre mondiale, la « Société charitable de Huest », créée en 1909, apporta aux familles l'aide matérielle et psychologique dont elles avaient besoin lors de la perte d'un proche[65]. Les dons et les actions, y compris de la municipalité, furent très nombreux envers cette association, d'autant que la commune versa un très lourd tribu pendant ces quatre années : 18 huestois perdirent la vie[66].

La seule famille Gazan y perdit quatre des siens, dont Paul Henri Marie, Colonel d'infanterie promu Général à titre posthume, et chevalier de la légion d'honneur[66].

Le 18 juillet 1920, à proximité de l'église, fut inauguré un monument à la mémoire des disparus des trois communes de Fauville, Huest et Sassey[note 26]. C'est à partir de cette année, et jusqu'en 1940, que l'Abbé Audrain, curé de Huest, publia mensuellement« L'écho paroissial de Huest, Gauciel, Fauville et Sassey », ayant pour but d'informer la population des villages sur les évènements communaux[65].

Ce n'est qu'en 1929 que fut créé le syndicat intercommunal entre Huest et Fauville visant à électrifier les deux villages. Les premiers branchements furent réalisés en 1931[67].

Cette année 1929 sera également celle de la création de l'Aéroclub de l'Eure[68] qui aura un grand impact sur la commune. Avant son transfert sur Fauville, en 1949, il lui est accolé une école nationale de pilotage, qui, après s'être étendue au nord de la route nationale 13, entre-autres sur le territoire de la commune, a été réquisitionnée par l'armée de l'Air pour y former ses pilotes. Pendant près d'un an, entre 1939 et 1940, l'école de Huest sera réquisitionnée pour abriter ces formations[67]. En mai 1940, l'école de pilotage laisse les pistes aux unités combattantes.


Le 12 juin 1940, la commune de Huest est occupée par l'armée Allemande.

La Luftwaffe reprend alors les installations aéronautiques et étend leur superficie sur environ 1 500 hectares. La commune est très impliquée à cette époque dans ces travaux, tant pour la main-d'œuvre et l'intendance, qu'humainement et structurellement. La ferme de La Gâtine, située sur le site, est alors détruite[67]. C'est également à cette époque que l'on coupe l'ancienne route de Fauville à Gauciel, obligeant ainsi la circulation à traverser Huest[note 27].

Le 10 juin 1944, après un combat aérien entre la Luftwaffe et l'armée alliée, un avion allemand s'écrase sur la commune[69]. Les bombardements alliés, dès 1941, touchèrent le village; quatre de ses habitants y trouvèrent la mort, mais obligèrent les Allemands à se dissimuler dans les bois: les avions sur Fauville, le quartier général dans le château du Nuisement, et un poste de commandement à l'Ermitage[note 28].

C'est dans ce lieu que fut fusillé, le 21 août 1944, un jeune Ebroïcien qui faisait partie des Forces Fraçaises de l'Intérieur. Le 22, les Allemands s'effuiaient et les Américains entraient dans Huest[67].

En 1950, les installations aériennes recevaient un centre d'entraînement militaire français, mais dès 1952, elle devint une des neuf bases stratègiques de l'OTAN en Europe, pour l'USAFE, j'usqu'en 1967[5]. Les quelques 9 000 militaires[note 29] américains présents sur la base en 1962 auront une grande importance sur l'évolution sociale (et démographique) du village.

La commune passait alors d'un village rural à un village résidentiel. Pour exemples, des quinze exploitations agricoles recencées en 1955, deux seulement avaient survécu en 2003, en 1955 toujours, Huest adhère au syndicat d'eau potable intercommunal d'Évreux nord-est et l'induction d'eau est effective dès 1956[70]. En 1963, le lavoir de la mare des peupliers, obsolète, fut vendu, et l’Abbé de la commune, J.M Audrain, décédé l'année précédente, ne fut pas remplacé, obligeant l'Église à créer une paroisse sur plusieurs villages.

Depuis cette date, quelques ensembles pavillonnaires se sont développés, toujours maîtrisés quantitativement et géographiquement par le conseil municipal, donnant à gérer tant en investissement qu'en entretien, un équipement toujours plus important, afin de conserver un cadre de vie attractif et confortable aux administrés.

Héraldique

Armes de Huest

Ces armes peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :
d'azur à la croix latine alésée cousue de gueules, cantonnée au premier et au quatrième de deux fleurs de lis d'or, au deuxième et au troisième de deux épis de blé posés en barre du même

Administration et politique

Environnement administratif

Dépendant en 1793 du district d'Évreux, puis, à partir de 1801, de l'arrondissement d'Évreux, Huest a d'abord fait partie du canton d'Evreux, puis d'Evreux-sud avant d'appartenir, à sa création en 1982, à celui d'Évreux-est[56]. De code 27 37, ce canton, regroupant 12 communes, est représenté au conseil général du département par Anne Mansouret (PS) qui en est la vice-présidente et qui siège également au conseil régional.

Depuis les élections de 2001, le Conseil général de l'Eure est présidé par Jean-Louis Destans (PS), à l'image du Conseil régional de Haute-Normandie, présidé par Alain Le Vern (PS) depuis 1998, qui compte parmi ses membres Bruno Le Maire (UMP), ministre de l'agriculture, et qui a vu se succéder à sa présidence quelques personnalités politiques françaises comme Jean Lecanuet, André Bettencourt ou encore Laurent Fabius.

Le Conseil régional édite un journal d'information, Ma région (ISSN 1294-8578).

Huest fait partie de la Première circonscription de l'Eure, représentée à l'assemblée nationale par son député, Guy Lefrand[71](UMP), depuis le 13 janvier 2009, en qualité de suppléant de Bruno Le Maire, élu député en juin 2007 mais nommé ministre de l'agriculture en décembre 2008 et ne pouvant cumuler les deux fonctions. De juin 1988 à juin 2007, le député de cette circonscription fut, sans interruption, Jean-Louis Debré (UMP), président de cette assemblée de juin 2002 à mars 2007, date à laquelle il devient président du conseil constitutionnel.

Le département de l'Eure compte trois sénateurs, Joël Bourdin (UMP), Hervé Maurey (N.C) et Ladislas Poniatowski (UMP), renouvelables en 2014.

Depuis le 28 septembre 2011, le préfet de l'Eure en fonction est Dominique Sorain.

En 1878, état est fait de la situation économique de la commune[72], faisant apparaître un classement dans les premières du canton d'Evreux-sud pour les rapports "revenus annuels/population" ou "revenus annuels/surface".

Huest fait partie, depuis sa création en 2000, de la communauté de commune du Grand Evreux Agglomération[73].

Mairie

Avec un nombre d'habitants en 2008 compris entre 500 et 1 500, la commune se doit, conformément au code général des collectivités territoriales, d'élire une liste de 15 conseillers municipaux[74], qui, à leur tour, vont élire le maire lors de la première réunion du conseil municipal; voici leurs noms depuis 1792 :


Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1793 Claude Moulin    
Mai 1793 Nov. 1793 Michel Lagrue    
Déc. 1793 1795 Claude Duval    
1795 1796 Georges Lefrançois    
1796 1797 Claude Duval    
Avr. 1797 Jul. 1797 Jean-Baptiste Lebarbier    
Août 1797 1799 Claude Duval    
1799 1800 Michel Lagrue    
1800 1816 Claude Duval    
1816 1831 Michel Lagrue    
1831 1837 Charles Lemarié    
1837 1841 Michel Doucerain    
1841 1842 Louis Brunet   Adjoint
1842 1848 Charles Lemarié    
Jul. 1848 Sep.1848 Louis Brunet   Adjoint
Oct. 1848 1857 Victor Doucerain    
1857 1870 Charles Lemarié    
1870 1876 Daniel Dezoteux    
1876 1882 Auguste Gautier    
1882 1887 Victor Lagrue    
1887 1894 Michel Lemarié    
1894 1896 Arthur Buisson    
1896 1902 Michel Lemarié    
1902 1904 Arthur Buisson    
1904 1908 Raoul Gazan    
1908 1910 Charles Lemarié    
1910 1917 Eugène Moulin    
1917 1919 Désiré Thorel    
1919 1925 René Duval    
1925 1945 Charles Lemarié    
1945 1947 Pierre Lemarié    
1947 1953 Baptiste Bidard    
1953 1971 Pierre Lemarié    
1971 2008 Pierre Moisy    
2008   Michel Molina    

Cadastre

La commune est divisée en huit sections cadastrales[75].

Les habitations sont concentrées sur les sections AB et AC.

Il est à noter que la section sur laquelle est implantée la base aérienne 105, bien que faisant partie de commune, n'est pas référencée, interdisant ainsi toute action de la mairie sur cette partie du territoire.

Population et société

Démographie

Évolution démographique de la commune depuis 1793 :

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 190 173 310 201 200 218 223 226 207
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 202 195 197 209 196 200 180 166 177
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 170 157 162 146 153 163 166 152 164
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 185 231 547 651 581 606 653 666 -
Notes, sources, ... Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
Source : Insee et Base Cassini de l'EHESS[76]


Ce qui donne, sous forme d'histogramme :


L'intégralité des données et statistiques liées à la démographie pour la commune sont disponibles sur la fiche[27] éditée par l'Insee.

Le taux d'évolution annuel de la population de la commune était compris entre 0 et + 2,9 % entre 1999 et 2008[77].

Les archives du département ont mis en ligne les registres manuscrits des recensements nominatifs de 1891 à 1968. La commune, lacunaire en la matière, ne bénéficie que des années 1891, 1896 et 1901[78].

Enseignement

Une des principales conséquences de cette évolution démographique fut l'obligation de répondre à la demande d'enseignement des enfants.

Une note sur la commune de 1840 confirme la présence d'une école communale de 45 enfants[57].

En 1968, le chiffre d'enfants scolarisés, dans une unique classe sur le site de la mairie, était sensiblement le même, mais les nouvelles normes imposèrent la création d'une seconde classe. Elle fut érigée provisoirement dans la cour de l'ancien presbytère. Lui succédèrent l'ouverture d'une troisième classe en 1972, puis d'une section de maternelle en 1975[79]. Une cantine est équipée en 1983 pour répondre aux attentes des habitants.

Le 9 septembre 1990, la municipalité inaugure le nouveau groupe scolaire "du Haut Bois" afin de rassembler toutes les classes du village dans un environnement de qualité. Il assure la scolarité des enfants, de l'école maternelle à la fin de l'école élémentaire, et comprend cinq classes, une cantine scolaire, qui sert une centaine de repas par jour, une bibliothèque et un service de garderie fonctionnant le matin et le soir. Dans un souci d'action environnementale, et pour palier à une réfection nécessaire de la toiture bâtiment, la mairie fait mettre en place en 2011 un revêtement en membrane solaire amorphe, en vue de revendre la production d'électricité ainsi créée.

L'école communale dépend de l'académie de Rouen et de l'inspection académique de l'Eure. Elle fait partie de la zone B pour les vacances scolaires, mais n'a pas encore mis en place de jumelage avec une commune étrangère.

Culte

En ce qui concerne le culte catholique, la commune, située dans la Province ecclésiastique de Rouen, rattachée au Diocèse d'Évreux, fait partie de la paroisse Saint-Jean-Baptiste-du-Val-Iton, sous l'appellation de Communauté de Saint-Pierre de Huest[80].

Mais il n'en a pas toujours été ainsi; la commune faisait en 1877 partie de l'archidiaconé et de l'archiprêtré d'Evreux; étant l'une des 13 paroisses du canton d'Evreux-est, dépendant de la cure de Notre-Dame d'Evreux[81].

Plus avant, en 1654, la carte du diocèse de l'évêché d'Evreux[82] montre que Huest faisait partie de la Doyenné de La Croix-Saint-Leufroy, où se tenait une très importante abbaye.

L'Évêque actuel du diocèse est Mgr Christian Nourrichard. De 1982 à 1995, cette fonction est occupée par le très controversé Jacques Gaillot.

L'eglise Saint-Pierre de Huest est commune aux trois villages de Sassey, Fauville et Huest, un office y est célébré le premier dimanche de chaque mois pour l'ensemble de la paroisse.

Le lieu de culte de l'église évangélique le plus proche se trouve à Evreux, rue Georges Bernard. Le pasteur en titre de ce « Centre Evangélique Mission de Réveil » est Jean-Pierre Perrin[83]. L'église protestante réformée d'Evreux et de l'Eure, dont le pasteur est Eric George, a son temple dans la rue du chantier à Évreux[84].

Quatre mosquées sont recensées à proximité de Huest pour la pratique du culte musulman, elles sont toutes localisées à Évreux. Un projet de mosquée plus importante a vu le jour à l’hôtel d'Agglomération du GEA en 2010[85]. La synagogue la plus proche du village se trouve également à Évreux, boulevard de Chambaudoin.

Associations

Quatre associations sont officiellement recensées sur la commune, « l'age d'or », le comité des fêtes, les « Ouistitis » et le club sportif.

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Église Saint-Pierre, XIXe

Eglise Saint-Pierre de Huest, XIXe

Eglise actuelle[60] de la communauté Saint-Pierre de Huest construite ente les années 1860 et 1862, d'après plans et devis réalisés par l'architecte Ebroïcien Bourguignon, elle fut érigée à quelques mètres de l'ancienne église (emplacement aujourd'hui symbolisé par un calvaire sur lequel on peut lire « Bénit le 28 août 1868 ») grâce à la volonté des quatre communes, Fauville, Sassey, Gauciel et Huest, dont elle était l'église commune.

Consacrée en 1863 (Le lundi de Pentecôte), cette église de style néo-Roman se présente sous la forme d'un plan basique rectangulaire élevé par une structure de briques rouges et moellons encadrant des panneaux enduits, un haut clocher couvert en ardoise est érigé au-dessus du porche. L'intérieur comprend une triple nef dont la centrale est éclairée par une deuxième série de fenêtres ouverte au-dessus des toitures à faible pente des deux latérales. Afin de donner à l'ensemble une ressemblance aux églises primitives, l'intérieur a vu ses décors peints dans les tons rouge et bleu.

L’Église Saint-Pierre de Huest possède un statuaire important, constitué entre-autre d'une statue de Sainte Marthe, de Sainte Marguerite (XVIe)[86] et d'une remarquable Piéta (XVIe)[87], issue de l'ancienne église.

Ces deux dernières ont été classées monument historique au titre d'objet en 1992.

Porche dit "de la Ferme de l'Abbaye Sainte-Cécile", XVIIIe

Porche (XVIIIe) de la ferme du domaine Seigneurial de Huest

La perspective de la RD 63, en venant d’Évreux, se termine sur cet imposant porche qui symbolise l'entrée de l'ancienne ferme dépendant, à l'origine, du Prieuré de Sainte-Cécile.

Il est attribué à Charles Adrien Duval, Seigneur de Huest, voulant ainsi montrer la puissance de son pouvoir Seigneurial, après avoir acquis ce domaine, d'une valeur foncière importante, auprès de la Famille "de Poissy"[88]. Il ouvrait sur la cour de ferme dans laquelle se trouve le pigeonnier du XVIIe référencé ci-après.

Anciennement situé sur la propriété de l'exploitation agricole, ce porche en a été détaché pour être entretenu et mis en valeur par la municipalité qui y a apposé une note explicative sur son pilier ouest. De par son emplacement, au coeur du village, donnant sur le carrefour principal, il est un point de repaire pour beaucoup d'itinéraires, et devient petit à petit le symbole de la commune.

Personnalités liées à la commune

  • Charles Gazan[89] (1774 - 1861), fils d'un procureur du Duc de Bouillon, il fut conseiller de la préfecture, puis élu député en 1820 pour dix ans. Il fut également à l'origine, en 1820, de la construction du Château du Nuisement (ancien hameau de la commune), toujours propriété de la famille en ce début du XXIe siècle.

Topographie

L'origine du nom Huest est vague, et son orthographe fluctuante suivant les époques. Dans son Supplément aux étymologies en 1895, « L.G » défini « huestum » par « Terre en litige »[90], alors qu'Ernest Nègre, dans sa Toponymie générale de la France attribut son origine à un nom propre Germanique « Westar »[91]. Comme c'est le cas pour d'autres communes de la région, le « w » a disparu à l'écriture[92].

Outre les différentes orthographe de Huest citées dans leur contexte au sein de cet article, il en existe quelques autres[38] dont les références sont vagues ou inexistantes:

  • Vuest : orthographe relevé dans la charte de fondation de Saint-Amand, en 1300.
  • Uest : orthographe relevé dans les archives de Belbeuf, en 1417.
  • Huais : orthographe relevé dans les Plans et profils de Tassin, en 1631.
  • Huêt : en 1828.


Par ailleurs, quelques noms de lieu-dits ont aujourd'hui disparu de nos cartes :

  • Rabel : nom d'un bois du village cité[93] dans le cartulaire de Saint-Sauveur, en 1215. Ce nom, devant être celui d'un ensemble, d'un fief ou d'un hameau, provient de celui d'une famille, puisqu'un dénommé Robert Rabel, vassal de Gilbert de Huest[94], fit un don de terres "...in cultura rabel..." à la léproserie Saint-Nicolas de Gravigny et en 1213, Nicolas Rabel leur fit un don "...nemus Rabelli juxta les Holetes"[39](Voir ci-dessous).
  • Holetes (Les) : nom d'un hameau du village cité[95] dans le cartulaire de Saint-Nicolas d'Evreux, en 1215.
  • Croix-Freslon (La) : nom d'un ancien chemin[96], qui laisse à penser qu'un autre calvaire que celui de l'ancienne église se trouvait sur la commune en 1877.
  • Grès (Les) : nom d'une friche obtenue par la commune au lendemain de la révolution, située autour du village[97].
  • Miens (Les) : nom d'une friche obtenue par la commune au lendemain de la révolution, située autour du village[97].
  • Bec salé (Le) : nom d'une ancienne carrière de craie[note 2] à ciel ouvert comblée, située en lisière sud-ouest du bois de la Saussaie.
  • Carrière Blanche (La) : nom d'une ancienne carrière de craie[note 2] à ciel ouvert, au nord-est du village, en lisière ouest du Bois des Vignes, visible depuis le chemin « de Huest à Gravigny ».


D'autre-part, quelques noms de rues rappellent certains lieux aujourd'hui disparus :

  • Lombaye (rue de la mare) : Indiquant l'existence d'une mare sur le plateau sud du village. Ce nom est également celui d'une friche obtenue par la commune au lendemain de la révolution, située autour du village[97]. L'ancien cadastre l’orthographie "long baye", signifiant "longue haie".
  • Mare Mattiote (rue de la) : Indiquant l'existence d'une mare.
  • Gastine ou Gâtine (rue de la) : Nommée tardivement, elle ne mène pas à l'ancienne ferme et hameau éponymes disparus lors de l'implantation de la base aérienne[note 30].


Enfin, d'autres noms de rues se rapportent à des lieu-dits existants :

  • Couture Gaulard (rue de la) : partie de la plaine située à l'est du bourg, traversée par l'ancienne voie celtique puis romaine, aujourd'hui largement amputée par les infrastructures militaires.
  • Bergeron (Chemin du) : partie de la plaine située au sud-est du bourg, aujourd'hui largement amputée par les infrastructures militaires.
  • Sablonnière (Chemin de la) : partie de la plaine située au sud du bourg, son nom se rapporte à la nature de son sol, prouvée géologiquement[13]. Ce nom est également celui d'une friche obtenue par la commune au lendemain de la révolution, située autour du village[97].
  • Ermitage (Rue de l') : nom donné à une propriété forestière de la fin du XIXe siècle, et, par extension, nom du lieu-dit formé par son parc. La rue part du centre du village pour mener jusqu'à cette entité, située en limite de commune. Un ermitage, lieu de vie de l'ermite, est le nom commun donné à une propriété rurale retirée.


Et d'autres lieu-dits existants n'ont pas de rues associées :

  • Saussaie ou Saussaye (Bois de la)
  • Vignes (Bois des) : nom donné à la plus grande partie boisée de la commune, occupant toute la partie nord-ouest. A sa lisière sud, dans le creux du versant nord de la Petite Vallée poussait quelques acres de vigne (réservé aux moines du Prieuré Sainte-Cécile puis aux offices de la cathédrale d'Evreux selon la légende). Au début du XXIe siècle, la végétation est toujours, à cet endroit[note 31], très différente de tout ce qui est visible en matière de biotope sur la commune.
  • Quatre vents (Les) : Nom d'un manoir du XIXe se trouvant au cœur du village, dont une partie des terres ont été cédées pour construire le "Village des champs"[note 32], et, par extension, nom de l'ancien lieu-dit, référencé comme tel sur la carte IGN.
  • Résilière (Mare de la) : dite également "Mare aux vipères", en vue d'en éloigner les enfants[note 2].
  • Nuisement (Le) : nom d'un ancien hameau de la commune, provenant de « Oïl nuisement » ou « noisement », signifiant « domage, préjudice », soit, pour Ernest Nègre, « Terre ayant subit un préjudice, un pillage »[91]. Jouxtant le village de Fauville, il est acquis en 1809 par Charles Gazan qui y fait construire un petit château de style anglais, en 1820, auquel son fils fit ajouter deux ailes en 1861[58]. Le nom du Nuisement correspond aujourd'hui à cette propriété.
  • Petite vallée (La) : nom se rapportant à la petite taille et l'encaissement peu important de ce relief.
  • Grand Parc (Le) : nom donnée à un lieu-dit correspondant à une partie boisée du domaine du Nuisement ayant servi de réserve de gibier.
  • Grand-vente (La)

Voir aussi

Notes et références

Références

  1. Huest sur carte au 1:64 000 sur le site Géoportail de l'IGN. Consulté le 18 novembre 2011
  2. [PDF] Espaces agricoles du département de l'Eure sur le site de la direction départementale des territoires de l'Eure, p. 2. Consulté le 12 novembre 2011.
  3. [PDF] Les régions agricoles de l'Eure sur le site de la direction départementale des territoires de l'Eure. Consulté le 12 novembre 2011
  4. P. Molkhou, Huest, des souvenirs à la mémoire, 2004, p. 1
  5. a et b A. Bergeret-Cassagne, Les bases aériennes en France: Impacts matériels et culturels, 1950 - 1967, Ed. l'Harmattan, 2008, 276 p. [lire en ligne (page consultée le 12 novembre 2011)], p. 17 
  6. Recherche d'itinéraire, option « plus court » sur Le site Via-Michelin, consulté le 16 novembre 2011
  7. Huest : Données et calculs de localisation sur le site Lion 1906. Consulté le 16 novembre 2011
  8. [PDF] Référentiel cours d'eau sur le site de la préfecture de l'Eure. Consulté le 12 novembre 2011.
  9. Extrait du J.O n°154 du 5 juillet 2007, p. 11456, texte n°16 sur Légifrance.gouv.fr. Consulté le 12 novembre 2011
  10. [PDF] Des mares sur les plateaux - Huest sur Le site de l'office du tourisme du Grand Evreux. Consulté le 12 novembre 2011.
  11. Carte des remontées de nappes sur le site du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières. Consulté le 12 novembre 2011
  12. Société géologique de Normandie et des amis du muséum du Havre, Bulletin de la société géologique de Normandie, 1873, 923 p. [lire en ligne (page consultée le 12 novembre 2011)], p. 412 
  13. a et b A. Pieton et H. Lecointe, Manuel élémentaire d'agriculture et d'horticulture, à l'usage du département de l'Eure et des régions agricoles voisines, Ed. Dieu (Évreux), 1882, 276 p. [lire en ligne (page consultée le 18 novembre 2011)], p. 233 
  14. Carte des cavités souterraines sur le site du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières. Consulté le 12 novembre 2011
  15. [PDF] Plan séisme - Carte du zonage sismique de France sur le site du Ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement. Consulté le 12 novembre 2011
  16. Données du poste climatique d'Évreux-Huest sur le site de Météo-France. Consulté le 12 novembre 2011
  17. Les tempêtes des 26 et 27 décembre 1999 en Europe sur notre-planète.info. Consulté le 12 novembre 2011
  18. Données des précipitations annuelles en France sur le site de l'O.N.U pour l'alimentation et l'agriculture. Consulté le 12 novembre 2011
  19. Climat d'Evreux sur Internaute. Consulté le 14 août 2011
  20. Normales mensuelles pour Evreux sur le site de Météo-France. Consulté le 14 août 2011
  21. [PDF] DICRiM - Commune de Huest sur le portail du document d'information communal sur les risques majeurs. Consulté le 12 novembre 2011
  22. Le GR 26, de Paris à Évreux sur le site des Chemins de Grandes Randonnées. Consulté le 13 novembre 2011
  23. Le service du « Taxi-bus » sur le site du « transurbain ». Consulté le 13 novembre 2011
  24. La gare d'Évreux sur le site de la SNCF. Consulté le 13 novembre 2011
  25. Site de l'aéroport de Rouen - Vallée de Seine
  26. H. Barret et L. Rodighiero, Maisons construites dans l'esprit du passé, Ed. Ch. Massin, 78 p. 
  27. a, b et c [PDF] Huest - Évolution et structure de la population sur Le site de l'Insee. Consulté le 17 novembre 2011.
  28. Huest - Fiche immobilier sur le site de l'internaute. Consulté le 17 novembre 2011
  29. Fiche de la commune de Huest sur le site de l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement. Consulté le 13 novembre 2011
  30. Société normande d'études préhistoriques et historiques, Bulletin de la société normande d'études préhistoriques, Ed. SNEP (Louviers), 1893, 256 p. [lire en ligne (page consultée le 13 novembre 2011)], p. 162 
  31. Notice sur les anneaux en bronze sur le site du groupe de recherche, d'identification et de restauration. Consulté le 13 novembre 2011
  32. Société normande d'études préhistoriques et historiques, Bulletin de la Société normande d'études préhistoriques, Ed. Société normande d'archéologie préhistorique et historique (Rouen), 1968, 166 p. [lire en ligne (page consultée le 13 novembre 2011)], p. 113 
  33. Bulletin de la Société normande d'études préhistoriques, Ed. Société normande d'études préhistoriques (Louviers), 1893, 230 p. [lire en ligne (page consultée le 12 novembre 2011)], p. 152 
  34. Auguste Leprevost, Notice historique et archéologique sur le Département de l'Eure, Ed. Ancelle fils, 1833, 117 p. [lire en ligne (page consultée le 14 novembre 2011)], p. 42 
  35. Marcel Baudot, Le problème des ruines du Vieil-Evreux (Eure), Revue Gallia, Tome 1, Facicule 2, 1943, 191 à 206 p. [lire en ligne (page consultée le 14 novembre 2011)], p. 199 - 201 
  36. Auguste Le Prevost, Mémoires pour servir à l'histoire du département de l'Eure. Tome 2,Partie 1, Ed. Impr. de A. Hérissey (Evreux), 1862-1869, 632 p. [lire en ligne (page consultée le 14 novembre 2011)], p. 205 
  37. Cartulaire des abbayes et prieurés rattachés à l'Ordre de Thiron sur le site du canton de Thiron-Gardais. Consulté le 14 novembre 2011
  38. a, b et c Ernest Poret, Marquis de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l'Eure, 1877, 327 p. (notice BNF no FRBNF341061313) [lire en ligne (page consultée le 7 novembre 2011)], p. 162 
  39. a, b, c, d et e Auguste Le Prevost, Mémoires et notes de pour servir à l'histoire du département de l'Eure. Tome 2,Partie 1, Ed. Impr. de A. Hérissey (Evreux), 1862-1869, 627 p. [lire en ligne (page consultée le 14 novembre 2011)], p. 274 
  40. Cartulaire de l'abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron. Tome 2 / publié et annoté par M. Lucien Merlet, Ed. Impr. de E. Garnier (Chartres), 1882-1883, 383 p. [lire en ligne (page consultée le 14 novembre 2011)], p. 235 
  41. Ernest Poret, Marquis de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l'Eure, 1877, 327 p. (notice BNF no FRBNF341061313) [lire en ligne (page consultée le 7 novembre 2011)], p. 191 
  42. a et b Auguste Le Prevost, Mémoires et notes pour servir à l'histoire du département de l'Eure. Tome 2,Partie 1, Ed. Impr. de A. Hérissey (Evreux), 1862-1869, 645 p. [lire en ligne (page consultée le 12 novembre 2011)], p. 273 
  43. Léopold Delisle, Études sur la condition de la classe agricole et l'état de l'agriculture en Normandie au moyen-âge, Ed. H. Champion (Paris), 1903, 758 p. [lire en ligne (page consultée le 14 novembre 2011)], p. 329 
  44. La maladrerie Saint-Nicolas sur le site de la ville de Gravigny. Consulté le 14 novembre 2011
  45. Auguste Le Prevost, Mémoires et notes pour servir à l'histoire du département de l'Eure (Tome 2), Ed. A. Herissey, 1884, 632 p. [lire en ligne (page consultée le 15 novembre 2011)], p. 206 
  46. Ernest Poret, Marquis de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l'Eure, 1877, 327 p. (notice BNF no FRBNF341061313) [lire en ligne (page consultée le 7 novembre 2011)], p. 96 
  47. Ernest Poret, Marquis de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l'Eure, 1877, 327 p. (notice BNF no FRBNF341061313) [lire en ligne (page consultée le 15 novembre 2011)], p. 158 
  48. a et b P. Molkhou, Huest, des souvenirs à la mémoire, 2004, p. 8
  49. Antoine Louis Pierre Godard, Marquis de Belbeuf, Histoire des grands panetiers de Normandie et du franc-fief de la grande paneterie , Ed. J.B Dumoulin, 1856, 172 p. [lire en ligne (page consultée le 15 novembre 2011)], p. 61 
  50. Antoine Louis Pierre Godard, Marquis de Belbeuf, Histoire des grands panetiers de Normandie et du franc-fief de la grande paneterie , Ed. J.B Dumoulin, 1856, 172 p. [lire en ligne (page consultée le 15 novembre 2011)], p. 67 
  51. Anatole Charpillon, Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l'Eure (vol. 1), Ed. Delcroix, 1868, 960 p. [lire en ligne (page consultée le 15 novembre 2011)], p. 414 
  52. Anatole Charpillon, Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l'Eure (vol. 1), Ed. Delcroix, 1868, 960 p. [lire en ligne (page consultée le 15 novembre 2011)], p. 115 
  53. Anatole Charpillon, Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l'Eure (vol. 1), Ed. Delcroix, 1868, 960 p. [lire en ligne (page consultée le 15 novembre 2011)], p. 959 
  54. Anatole Charpillon, Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l'Eure (vol. 1), Ed. Delcroix, 1868, 960 p. [lire en ligne (page consultée le 15 novembre 2011)], p. 848 
  55. a et b P. Molkhou, Huest, des souvenirs à la mémoire, 2004, p. 10
  56. a et b Notice communale sur le site de l'EHESS. Consulté le 15 novembre 2011
  57. a et b Louis-Léon Gadebled, Dictionnaire topographique statistique et historique du département de l'Eure, 1840, 547 p. [lire en ligne (page consultée le 06 novembre 2011)], p. 272 
  58. a et b P. Molkhou, Huest, des souvenirs à la mémoire, 2004, p. 12
  59. Bibliothèque de l'école des chartres, Chronique, volume 47, 1886, 276 p. [lire en ligne (page consultée le 15 novembre 2011)], p. 333-335 
  60. a et b - P. Molkhou, Huest, des souvenirs à la mémoire, 2004, p. 14-15
  61. P. Molkhou, Huest, des souvenirs à la mémoire, 2004, p. 13
  62. P. Molkhou, Huest, des souvenirs à la mémoire, 2004, P. 15
  63. P. Molkhou, Huest, des souvenirs à la mémoire, 2004, p. 18
  64. P. Molkhou, Huest, des souvenirs à la mémoire, 2004, p. 19
  65. a et b P. Molkhou, Huest, des souvenirs à la mémoire, 2004, p. 20
  66. a et b Fiche du monument aux morts sur FranceGenWeb. Consulté le 15 novembre 2011
  67. a, b, c et d P. Molkhou, "Huest, des souvenirs à la mémoire", 2004, p 21
  68. Historique de l'aéroclub d'Evreux sur le site de l'aéroclud d'Evreux - Les Authieux. Consulté le 15 novembre 2011
  69. Le contexte du 10 juin 1944 sur le site de l'association Forced landing. Consulté le 15 novembre 2011
  70. P. Molkhou, Huest, des souvenirs à la mémoire, 2004, p. 22
  71. Fiche du député sur le site de l'assemblée nationale. Consulté le 11 novembre 2011
  72. La situation financière des communes en 1878, p. 192
  73. Création et extension du GEA
  74. Composition du conseil municipal sur le site Légifrance. Consulté le 18 novembre 2011
  75. - cadastre.gouv.fr
  76. - Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui
  77. - Les services de l'état dans l'Eure: Cartographie
  78. - Archives départementales de l'Eure - Recensements
  79. P. Molkhou, Huest, des souvenirs à la mémoire, 2004, p. 24
  80. - L'Eglise Catholique dans l'Eure, Diocèse d'Evreux
  81. - M de Blosseville, Dictionnaire topographique de la France, 1877, p. 80-81
  82. P. du Val, Carte du diocèse de l'évêche d'Evrreux
  83. Le site de l'église évangélique d'Évreux, consulté le 16 novembre 2011
  84. Le site de l'église réformée d'Évreux, consulté le 16 novembre 2011
  85. Une mosquée en projet à Évreux sur le site de Paris-Normandie. Consulté le 16 novembre 2011
  86. - Fiche Base Mérimée
  87. - Fiche Base Mérimée
  88. - P. Molkhou, Huest, des souvenirs à la mémoire, 2004, p. 9
  89. - Base de données de l'Assemblée Nationale
  90. L.G, Supplément aux étymologies, 1895, p. 34
  91. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes, formations dialectales, Volume 2, Ed. Librairie Droz, 1996, 1383 p. [lire en ligne (page consultée le 18 novembre 2011)], p. 847 
  92. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Ed. A. et J. Picard, 1986, 253 p. [lire en ligne (page consultée le 18 novembre 2011)], p. 56 
  93. M. le Marquis de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l'Eure, 1877, p. 179
  94. A. Charpillon, Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l'Eure (vol. 1), 1868, p. 184
  95. M. le Marquis de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l'Eure, 1877, p. 114
  96. M. le Marquis de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l'Eure, 1877, p. 68
  97. a, b, c et d P. Molkhou, Huest, des souvenirs à la mémoire, 2004, p. 11

Notes

  1. - Environ la moitié de son emprise totale
  2. a, b, c et d - De mémoire de Huestois en 2011
  3. - Tracé visible sur la carte Géoportail (IGN) à l'échelle 1:64 000
  4. - Communauté de commune "Grand Évreux Aglomération"
  5. - Les dates et données proviennent des archives de la mairie de Huest, consultées en novembre 2011
  6. - Les décisions et dates proviennent des archives de la mairie,, consultées le 08 Novembre 2011
  7. - Testé sur le site degrouptest.com - 06/11/2011 02:34:45 - Test n°20211347
  8. - Voir cadasre section AD
  9. - Première orthographe connue du village
  10. - Deuxième orthographe connue du village
  11. - Rue de l'Abbaye, Rue de la Moinerie
  12. - Parcelles cadastrées AB 89 & 90, AD 34
  13. - Troisième orthographe connue du village
  14. - Voir implantation sur le lien carte de Cassini
  15. - Voir implantation sur carte Géoportail (IGN), a/c échelle: 1:32 000
  16. - Exepté les fiefs de la Gâtine, du Nuisement et le Prieuré Sainte-Cécile
  17. - Située parallèlement à la rue, son emplacement est symbolisé par un calvaire
  18. - Voir paragraphe Lieux et monuments
  19. - Le bâtiment et la mairie sont toujours à cette adresse en ce début de XXIe siècle
  20. - D'un montant de 5 115 francs
  21. - Systématiquement d'ordre financier
  22. - Situé entre l'église et la mairie, cadastré section AC N°28
  23. - Considérée comme un modèle de l'architecture civile de la Troisième république
  24. - Sur plus de 80 ha
  25. - Les trois autres communes de la paroisse n'étant pas en mesure de participer à la reconstruction
  26. - Selon les inscriptions gravées sur le monument
  27. - Voir carte IGN sur le site Géoportail
  28. - Voir chapitre toponymie
  29. - Chiffre maximum atteint sur base
  30. - Voir chapitre "histoire"
  31. - Appelé « Les herbes sûres » par les autochtones
  32. - voir paragraphe "urbanisme" sous-titre "logement"

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Huest de Wikipédia en français (auteurs)

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