Herstal

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Herstal
Armoiries de la commune
Situation de la villeau sein de la province de Liège
Géographie
Pays Drapeau de Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Liège Province de Liège
Arrondissement Liège
Coordonnées 50° 39′ 00″ N 5° 37′ 00″ E / 50.65, 5.616666666666750° 39′ 00″ Nord
       5° 37′ 00″ Est
/ 50.65, 5.6166666666667
Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers
23,54 km² (2005)
31,26 %
0,11 %
64,90 %
3,73 %
Données sociologiques
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
37 685 (1er janvier 2008)
47,86 %
52,14 %
1 601 hab./km²
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
(1er janvier 2008)
21,18 %
60,69 %
18,13 %
Étrangers 17,90 % (1er janvier 2008)
Économie
Taux de chômage 21,33 % (janvier 2009)
Revenu annuel moyen 11 516 €/hab. (2005)
Politique
Bourgmestre Frédéric Daerden
Majorité PS-EPH
Sièges
PS
EPH (Ensemble pour Herstal)
MR
PTB
Ecolo
33
20
7
3
2
1
Sections de commune
Section Code postal
Herstal
Vottem
Liers
Milmort
4040
4041
4042
4041
Autres informations
Gentilé Herstalien(ne), en wallon Hèstatî[1]
Zone téléphonique 04
Code INS 62051
Site officiel www.herstal.be
Vase à Buste de Jupille-sur-Meuse. Les tessons originaux de ce vase reconstitué en terre cuite ont été mis au jour en 1872, à Jupille. Les sept effigies ont été interprétées comme étant des divinités planétaires qui présidaient aux jours de la semaine: Saturne, Sol, Luna, Mars, Mercure, Jupiter et Vénus. Leur véritable signification reste à ce jour une énigme. Cette catégorie de vases liés aux cultes domestiques a été essentiellement produite dans la région de Bavay, l'antique cité des Nerviens, à l'époque gallo-romaine entre le premier et le IIe siècle après J.C. Il est probablement passé par Herstal. Contenance 15 litreMoutschen Jean-Philippe, Bruno Dumont. & all - Visages d'Olne, Annexes: WAW, supplément trimestriel, p.16 2009</ref> ,[2],[3]
Axe romain de la voie de Tongres à Aix-la-Chapelle jusqu'au gué de Herstal appelée actuellement chaussée Brunehault sur un tronçon[4].

Herstal — anciennement Héristal et en wallon Hèsta[1] — est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Liège. Le titre de ville[5] a été obtenu du Parlement wallon en mai 2009.

Depuis 1er janvier 1977, la commune d'Herstal est fusionnée avec les anciennes communes de Milmort, Vottem (sauf quelques rues qui ont été transférées à Liège) et avec une partie de l'ancienne commune de Liers (l'autre ayant rejoint Juprelle).

Sommaire

Géographie

La ville de Herstal est limitrophe de la ville de Liège. Elle forme avec cette dernière et les communes qui l'entourent (Seraing, Saint-Nicolas, Ans, Flémalle et d'autres) ce qu'il est coutume d'appeler l'agglomération liégeoise : une métropole peuplée d'environ 600 000 habitants. Herstal est entourée des communes de Liège, Juprelle et Oupeye. Elle est traversée par la Meuse et le canal Albert. Un affluent, La Laye, joue un rôle hydraulique important[réf. nécessaire].

Topographie

L'ensemble de la ville se trouve à une altitude moyenne de 135 m, avec le point culminant de 185 m à Vottem et le point le plus bas à 59 m le long de la Meuse. Elle occupe la pente méridionale et une partie du sommet du plateau de Hesbaye, à l'extrémité orientale du bassin houiller liégeois. Le sol est constitué d'une épaisse couche de limon garantissant des terres fertiles[6].

Toponymie

On compte de nombreuses attestations antérieures au Xe siècle :

  • En 723, un diplôme de donation de Charles Martel se déroule en public dans la villa Harastallio[7]
  • La Vita Lamdiberti episcopi lors du transfert des reliques en 716 signale une halte in ville ... Cheristalius et un miracle entraînant la construction d'un oratoire en 727.
  • Les Chronicon Moissacense citent à l'année 798 le texte suivant: Ipso anno fuit rex karolus in Saxonia et apud haristallo sede nova ...
  • Les Annales Mosellani qui situent le fait en 796 en un endroit: cui nomen imposuit niwi haristalli .
  • La villa de Herstal est encore mentionnée dans deux diplômes impériaux de 930 et 936. Mais il s'agit en réalité de confirmation d'un acte antérieur de Lothaire II[8],[9]

De 723 à 920, on relève 23 actes diplomatiques, dont 7 originaux datés d'Herstal. Vingt, dont 6 des originaux, qualifient l'endroit de palatium suivi de publicum (11) ou regium[10]

Une première hypothèse fait dériver Herstal des termes germaniques : hari (qui donnera Heer en allemand) = armée et stall = étable, écurie. Herstal est donc un mot d'origine franque et signifie « écurie militaire » ou « écurie de l'armée ». Le terme écurie doit être compris dans son acception la plus large à savoir élevage, haras, autant que le bâtiment lui-même[11].

Une seconde hypothèse, plus récente, si elle propose également hari, armée, donne une autre signification à stall, c'est-à-dire établissement, d'où la signification globale de « camp militaire »[12],[13],[14],[15].

Le terme hari est aussi à l'origine de quelques anthroponymes (Herbert, Hébert, etc.) et noms communs (haranguer, héberger, auberge, etc.) [16].

L'élément stall se rencontre fréquemment dans l'archétype toponymique commun en Picardie, en Normandie et même en Ile-de-France dans les nombreux Darnétal, Dernétal et Danestal, tous de *Darnestal, ainsi que dans d'autres composés, comme Durstel en Alsace ou Durtal (latinisé en Durstallum) dans les Pays de Loire[17],[18]. Ces exemples pourraient conforter la signification d'« établissement »[19].

Histoire

Premier peuplement (vers 7000 av. J.-C. à 653)

Située en bord de Meuse, les premières traces d'occupation humaine remontent entre 7000 et 4500 av. J.-C. avec la civilisation dite Omalienne ou Civilisation rubanée.
Au cours des VIIe et VIe siècles av. J.-C. , la Civilisation des champs d'urnes va s’implanter sur le territoire d’Herstal. Des fouilles menées entre 1965 et 1966 au Pré Wigi vont révéler la présence d’une vaste nécropole. Ce peuple, par ailleurs parfaitement méconnu, pratiquait l’incinération des défunts. Les restes étaient mis dans une urne avant d’être enfouis avec divers objets (vaisselle et armes) dans une tombe plate.

Entre 450 et 50 av. J.-C., la civilisation de la Tène colonise les terres lourdes grâce à l’araire. Ce peuple de cultivateurs et d’artisans est conquis par les armées romaines de César[20].

Époque romaine

Deux villae

Progressivement, et au départ du camp fortifié d'Atuatuca Tungrorum, civitas du peuple des Tongres et Municipium de la province romaine de Germanie inférieure - aujourd'hui Tongres - , la civilisation romaine va se répandre dans nos régions. Ainsi on a repéré les restes de 2 villae à Herstal : l’une près du lieu-dit « Pré-Wigy » et l’autre près du ruisseau du Hoyoux. Ces villae sont de véritables latifundia, vastes exploitations agricoles exploitées par une main d’œuvre servile.

Deux voies romaines

Deux voies romaines se croisent sur le territoire de Herstal :

Enfin une villa rustica est repérée sur le territoire de l’actuelle Jupille-sur-Meuse.

Le gué de la Meuse

Devant Herstal, la vallée de la Meuse s'élargit fortement. Le débit se ralentit et les alluvions de la Meuse, grossie par l'Ourthe qui vient de la rejoindre, vont se déposer. Au fil des millénaires, la vallée est devenue peu profonde, et à la fin du printemps jusqu'au début de l'automne, il devient possible de traverser facilement le fleuve[note 1].

Le relais carolingiens de Herstal

Du mois d'octobre au mois de mai, il était impossible de passer le gué. Cette difficulté explique la nécessité d'avoir construit les deux palais carolingiens de part et d'autre de la Meuse. Si l'hypothèse de l'existence d'un pont romain n'est pas à rejeter (des pierres taillées ont été retrouvées dans les fondations des églises de Herstal et Jupille[22], les Carolingiens attendaient que le gué soit praticable pour rejoindre Aix-la-Chapelle ou partir en guerre en Neustrie.

Un tumulus

Les archéologues ont aussi découvert les restes d’un tumulus sur le lieu-dit « al tombe », dont ils supposent qu’il s’agit de la tombe du propriétaire de la villae située près du Hoyoux[23].

Apparition de la vigne

Autre legs important de la civilisation romaine dans le devenir de Herstal, l’édit de Probus qui en 282 « libéralise », comme on dirait de nos jours, la culture de la vigne[note 2] (le même phénomène se rencontre le long du Danube mais avec une meilleure permanence) dans tout l’Empire. À partir de ce moment, la vinification devient une activité importante dans la région et ce jusqu’au XIXe siècle, l’industrialisation et le développement démographique achevant d’y mettre un terme.

Héristal

Et c'est dans les brumes de la fin de la période romaine puis du début de la période mérovingienne qu'apparaît Héristal[24], ancien nom de la ville, petite bourgade (fortifiée ?) située à l'intersection de la Meuse et de la Voie de Tongres à Herstal - aujourd'hui appelée chaussée Brunehaut - qui relie la Meuse à Tongres, chef lieu de la Civitas Tungrorum, où passe l'antique chaussée romaine de Bavay à Cologne et la Voie des Ardennes se dirigeant à travers le pays de Herve vers les Ardennes par un gué de la la vallée de la Vesdre et la région d’Aix-la-Chapelle.

Carte des axes carolingiens, de la voie d'Aix à Herstal par le gué d'Herstal à Jupille, de la Voie des Ardennes et de la Voie des Hèvurlins (Hervien)[25].

Sous la dynastie carolingienne (vers 653 à 1096)

Heristal

La proximité des capitales Tongres et Maastricht du diocèse de Liège, mais aussi la topographie - le gué de la Meuse - , joueront sans doute en faveur de l’établissement d’un lieu de résidence principale des maires du palais d’Austrasie dont deux porteront de le nom de la localité: Pépin de Herstal et son fils Charles de Herstal, qui ne fut renommé Martel que tardivement. C’est aussi sous le « ministère » de Charles Martel que pour la première fois le nom d'Héristal est cité dans un diplôme de 723. Le nom est également employé pour désigner le lieu d'un miracle dans la Vie de saint Lambert de 743 lorsque son corps est amené de Maastricht à Liège en 716[26].

Naissance de Charlemagne

Rien ne prouve que Charlemagne soit né dans le palatium, cela reste une possibilité parmi d’autres, mais il y fit onze séjours entre 770 et 784[27].

Cette présence carolingienne apporta aussi probablement un soutien au culte de saint Lambert et au développement à la ville de Liège.

Le palatium

La future ville se trouve bien située le long d’un axe commercial et militaire datant des Romains : la chaussée Brunehaut. Elle se trouve aussi à proximité de villae carolingiennes et donc de sources d’approvisionnement pour le palatium, c’est-à-dire les fonctionnaires, serviles ou non, laïcs ou ecclésiastiques, nécessaires au bon fonctionnement de l’État et qu’il faut bien nourrir et distraire.

La notion de palais doit être précisée car à l’époque le palais est surtout une exploitation domaniale où le prince réside. Il s’agit donc plus d’une grande ferme fortifiée que d’une demeure luxueuse. Joris le situe sur la Licour, cependant aucune fouille n’a pu confirmer ou infirmer cette hypothèse[28].

On peut évaluer la surface du domaine du palatium à un peu plus de 2 500 ha, englobant les anciennes paroisses de Wandre, Vivegnis et Herstal. Elle comportait peut-être, sur l'autre rive, le domaine de Bolland, (630 ha), qui a continué à dépendre, sur le plan ecclésiastique et judiciaire, de la cour d'Herstal. Il est malgré tout beaucoup plus petit que celui de Jupille-sur-Meuse d'environ 9 350 ha[29].

Charlemagne

C’est d’ailleurs à Herstal en 779 que Charlemagne édite le premier et un de ses plus importants capitulaires, un document qui organise le fonctionnement du royaume et tente de régler l’épineux problème des bénéfices. Il fut convenu que les biens ecclésiastiques seraient retenus par le prince qui les concèderait en viager à ceux de ces vassaux qui les occupaient déjà; cependant on considérait que le bien était tenu en précaire de l’église par le vassal, et, à ce titre, l’Église devait toucher un cens. Charlemagne prévoit en plus le paiement de la none à l’église[30].

Les successeurs de Charlemagne

Les successeurs (Louis le Pieux, Charles II le Chauve et Charles III de France) passent encore à l’occasion à Herstal jusqu'en 920 environ. Le palatium est cependant pillé par les Normands en 881.

Lors du Traité de Verdun en 843, Lothaire reçoit, outre la dignité impériale, une large bande de terre allant de la mer du Nord à la Méditerranée avec Aix-la-Chapelle et Herstal.

Le territoire de la villa semble avoir été largement boisé : dans un article du capitulaire de Quierzy en 877, Charles le Chauve se réserve exclusivement l'usage de la forestis[note 3]

  • ex nostris palatiis (...) Aristallium cum foreste penitus excipitur[31]
Le démembrement du domaine

Sur les étapes du démembrement du domaine, peu de chose sont connues. Il semble que Vivegnis ait été cédé par Carloman en 743 au chapitre de Saint-Pierre de Liège. Par contre, Lothaire II concède la none de la villa au chapitre Notre-dame d'Aix-la-Chapelle en même temps qu'une cinquantaine d'autres domaines. A la fin du XIe siècle, quelques manses situées à Wandre, située sur la rive opposée, dans le comté de Liège, ont été données à l'Evèque de Toul, tandis que deux manses sont transmises à l'abbaye de Chèvremont en 902. Enfin, l'église est cédée au chapitre Notre-Dame d'Aix par Otton III du Saint-Empire à la fin du Xe siècle[32].

Vraisemblablement concédé en fief au duc Gislebert de Lotharingie, comte de Maasgau, en 916, le domaine avait fait retour à Otton Ier du Saint-Empire après la défaite et la mort de ce turbulent dynaste à Andernach en 939[33].

La seigneurie libre (1096 à 1740)

Chapelle Saint-Orémus, XIe siècle(?), restaurée en 1927

Nous ne savons pas vraiment ce qu’il advint de Herstal après cette période. Nous la retrouvons en 1096 sous la domination du duc de Lothier, Godefroid Ier de Louvain, dit le Barbu, qui troque ce titre chargé d’histoire mais dépourvu de sens à l’époque pour celui de duc de Brabant. La situation de Herstal devient un peu particulière. Enclavée au sein des terres de la principauté ecclésiastique de Liège, elle dépend du duc de Brabant et donc échappe à la juridiction des princes-évêques. On comprend que ces derniers vont s’ingénier à mettre la main sur ce territoire.

En 1235, après la mort de Henry Ier de Brabant, la seigneurie devint l'apanage des fils puînés des Duc de Brabant. Cédé aux sires d'Oupèye, Herstal passa en 1435 au sire de Croy qui en 1444, transporta la seigneurie à Marie, épouse de Jean, Comte de Nassau. En 1546, ce fief est réuni aux domaines du prince de Liège[34].

Plus tard, la seigneurie comprise dans le duché de Basse-Lotharingie (Basse Lorraine) devient l'apanage des fils aînés des ducs de Brabant.

En 1546, Érard de La Marck doit céder à Charles Quint un territoire pour qu’il puisse y construire la forteresse de Mariembourg mais il n’obtient pas en échange la seigneurie de Herstal comme le disent certaines sources[35]. Guillaume Ier d'Orange-Nassau, dit le Taciturne, légitime propriétaire de la terre ne se laisse pas faire et arrive à bloquer l’opération, du moins l’occupation liégeoise. Finalement un accord est trouvé, croit-on, en 1549. Le prince-évêque obtient la souveraineté sur la rive gauche, la rive droite (l'actuel Wandre) restant sous la souveraineté de l’Empereur. « Croit-on », car de fait le Taciturne refusera toujours d’honorer ce compromis et la cour de Bruxelles se gardera bien de l’y contraindre[36].

C’est sous un descendant du Taciturne, Guillaume III d'Angleterre que le culte protestant est autorisé (9 juin 1691).

Ce n’est qu’en 1740 que le prince évêque de Liège Georges-Louis de Berghes rachète au prix fort cette seigneurie à Frédéric II de Prusse[37]. C'est à ce moment qu’Herstal fait partie de la principauté de Liège.

Le 7 août 1914, les 89e RI et 90e RI de l'armée impériale allemande y passent par les armes 27 civils et y détruisent 10 maisons lors des atrocités allemandes commises au début de l'invasion.

Institutions d'Ancien Régime

Vue de l'ancien château de Herstal en 1850, par Alexandre Schaepkens, Seule subsiste encore la tour de gauche dite "Tour Pépin"[38]

Herstal est une seigneurie libre, et une baronnie à partir des Hanxheller (entre 1558 et 1609)[39], qui dépend de la cour féodale de Brabant pour les procédures d'appel mais dont la gestion quotidienne est confiée à un drossard[note 4] chargé de garantir les intérêts, notamment fiscaux, du seigneur. Les seigneurs d'Herstal ont un droit de haute et de basse justice. Les exécutions et les châtiments corporels ont lieu en public sur la plaine de Pontisse.

Pour maintenir l’ordre, le seigneur peut compter sur les arbalétriers, les gardes bourgeoises, et les forestiers. Les forestiers ou sergents ont surtout une fonction de police, là où les autres peuvent avoir une fonction administrative et de prestige. C’est ainsi le cas des chefs des gardes bourgeoises qui sont consultés dans toute une série d’affaires relevant de la gestion de la seigneurie.

À partir de 1657, l’habitude se prend d’élire un conseil de régence dont les membres vont volontiers se parer du titre de bourgmestres et de députés. D’autre part, les membres de ce conseil ont vite fait d’omettre de se soumettre à l’élection et de considérer leur charge comme acquise à vie.

Enfin, trois fois par an, les plaids généraux sont réunis à la Licourt. Le peuple est censé y être assemblé pour qu’on rende justice et pour entendre les décisions administratives, mais en pratique les hautes charges sont systématiquement monopolisées par les quelques grandes familles herstaliennes (les Renotte, Namotte, Maisse, Lovinfosse, Closset) que l’on retrouve à la tête des cabarets, des fosses, des moulins et bien sûr des compagnies bourgeoises. Grandes familles qui de plus bénéficient d’un droit d’immunité qui leur garantit d’être jugées par leurs pairs.

La population de l'an 1000 jusqu'au début du XIXe

La population apparaît en creux à travers des actes notariés, des registres de baptêmes ou de décès et à l’occasion de guerre ou d’épidémie.

Herstal est essentiellement une terre rurale jusqu’au début du XIXe, cependant on constate que le quartier de Coronmeuse se développe à partir du XIIIe grâce aux bateliers qui doivent y faire une halte avant d’entrer dans Liège et grâce aux ouvriers houilleurs[40]. De nombreuses brasseries s’y implantent d’autant plus volontiers que la gabelle n’y est pas prélevée avant 1741. À côté de cette activité commerciale, l’autre grande activité non-agricole demeure la houillerie. Il est difficile de dater les débuts de l’exploitation de la houille dans la région (on parle communément du XIIeXIIIe siècle). Ce qui est sur c’est que dès le XIVe, c’est devenu une activité suffisamment importante que pour nécessiter la création des Voirs Jurés, instance liégeoise toute puissante en matière de juridiction et de législation minière. A l’origine, le propriétaire de la terre est également propriétaire du sous-sol, ce qui facilite la multiplication des exploitations non sans faire courir des risques aux ouvriers[41].

Progressivement, les principaux maîtres des fosses vont se regrouper pour faire face aux investissements que nécessitent l’approfondissement des galeries de mine notamment le développement des machines d'Exhaure.

À côté de cette activité, Herstal se caractérise par le développement d’une industrie de quincaillerie et d’armement. Encore convient-il d’être prudent car il y a peu de traces de véritables manufactures d’armes à Herstal avant le XVII-XVIIIe. Néanmoins l’activité métallurgique se développe vite, à tel point quelle représentera la plus grosse activité industrielle herstalienne au début du XIXe, devant la houillerie.
La principale activité des Herstaliens demeure cependant l’agriculture. À côté des champs céréaliers, on trouve des vergers, des vignes et du houblon. La pêche joue aussi le rôle d’appoint pour l’alimentation de la population avec des pêcheries le long de la Meuse et de son affluent La Laye.

La meunerie est également bien développée, profitant des nombreux cours d’eau qui se jettent dans la Meuse ou la Laye comme le rieu des Moulins qui descend du Patar, passe par l’actuelle place Jacques Brel (il suit donc l’actuelle rue des Meuniers) et atteint Laixheau où il se subdivise, l’un de ses bras rejoignant La Laye au Ponçet (petit pont qui enjambait le Faurieu) et l’autre la Meuse en Licourt. Les moulins sont essentiellement des moulins à eaux même si on connaît deux cas de moulins à vent en Marexhe et à Tillice.

Herstal rapporte peu à ses seigneurs et la vie des populations est loin d’être simple. La terre et les rivières sont aux mains de quelques propriétaires ; qu'ils soient des monastères (Vivegnis ou Prémontrés liégeois) ou des bourgeois ne change rien pour les paysans qui doivent travailler dur et dans des conditions pas toujours optimales pour nourrir leur famille. De loin en loin, les archives révèlent des mouvements de protestations.

Les épidémies n'ont pas non plus épargnées la cité. Ainsi en 1520, les archives signalent une épidémie de peste. Durant le XVIIe, les registres paroissiaux portent souvent la mention « mort de la contagion » et les autorités édictent des ordonnances visant à isoler les malades[42].

De 1629 à 1785[43]

Des séries à peu près continues de l'effectif de la population ont été reconstituées à partir du relevé annuel du nombre de bourgeois. En effet sous l'Ancien Régime, les habitants de la seigneurie de Herstal et de Wandre jouissaient du statut de bourgeois auxquels étaient attachés les privilèges de la Bulle d'Or[44] de 1349. Toutefois ce droit de bourgeoisie n'était accordé qu'aux chefs de ménage résidant à Herstal ou Wandre depuis au moins 5 ans et qui s'acquittaient d'une taxe annuelle [note 5]. Quelques privilégiés échappaient au paiement du droit de bourgeoisie: les hommes de fiefs et les "arbalestriers". Les pauvres étaient exclus de la bourgeoisie[note 6]. Après une croissance soutenue de 1629 à 1720, la fin du XVIIe siècle est en proie à une longue stagnation entre 1670 et 1696. Malgré une brusqu'augmentation du nombre de bourgeois en 1697/1698, les effectifs demeurent constants jusqu'en 1740. Cette période représente quand même une augmentation de 56%. Dès 1740, plusieurs catastrophes se succèdent: mauvaise récolte de 1739, crise industrielle de 1741, guerre de succession d'Autriche qui a la Basse-Meuse pour théâtre en 1746-1748, logements de militaires à Herstal en 1758-1759, et ruine de houillères. Si les suicides semblent très rares, les meurtres sont beaucoup plus fréquents, on compte 5 cas à Herstal entre 1750 et 1757. Le milieu des houilleurs est connu par sa violence quotidienne, et redouté pour sa promptitude à la bagarre. La Justice réprime aussi la violence par la violence, Pierre Martini, de Herstal est décapité[note 7] Pendant la décennie 1760, on observe une reprise qui correspond à une période de paix et de prospérité relative dans la houillerie et le travail des métaux. Après 1770, il devient difficile de cerner l'évolution, une désaffection manifeste pour le droit des Herstaliens à l'égard du droit de bourgeoisie.

De 1755 à 1769, la population va augmenter de 1% l'an et se maintenir jusqu'en 1785[45].

Population et société

Démographie

La ville de Herstal a une population de quelque trente-huit mille habitants à fin 2008 ce qui en fait la quatrième agglomération de la Province de Liège. L'essentielle de cette population se concentre dans sa bande sud-est.

La majorité de la population étrangère est d'origine italienne suivie par les populations d'origine ibérique (espagnole et portugaise) et ensuite les populations françaises, turcs et maghrébines[46]. Cette structuration reflète assez bien les vagues successives d'immigration liées au développement de l'industrie charbonnière.

Les données de l'État civil font apparaître une population composée à 44 % de personnes mariées et de 39 % de personnes déclarées célibataires. Comme ailleurs en Belgique, on constate un vieillissement important de la population (avec même une sur-représentation des plus de soixante ans par rapport à la moyenne belge) dont l'âge moyen se situe à 41 ans. Globalement la part de la population active tend à diminuer.

La part de la population ayant un diplôme de l'enseignement supérieur de type court ou universitaire est de 6,33% (pour 10,94% à l'échelle belge) ce qui en fait un des taux les plus bas de Belgique.

La majorité des logements ont été construits avant 1980 et peu ont été rénovés depuis[47]. 13% des logements sont considérés comme relevant du Logement social et gérés par la Société Régionale de Logement. Les cités de Liers, Préalle haut et Vottem concentrent les populations les plus défavorisées.

Évolution démographique depuis 1830.

D'après, Schéma de structure communal de la commune de Herstal, association momentanée ULB-CRAU-ULg, 2004. Attention, les données ont été fortement lissées pour la présente présentation.

Sports, activités ludiques et culture

Herstal possède deux halls omnisport communaux, l'un dans le quartier de la Préalle, le complexe sportif Emile Muraille, et l'autre dans le centre de la commune, la salle la Ruche. Si le premier a été récemment rénové et doté d'une zone d'escalade, le second est par contre en très mauvais état.

Le complexe Emile Muraille comporte outre la zone d'escalade, un vaste hall, des salles d'entrainement, une piste d'atlétisme, deux terrains de footbal et plusieurs terrains de tennis.

La ville gère également une piscine située en son centre.

La pratique du sport est exclusivement (à l'exception de la natation) aux mains de clubs sportifs, essentiellement de football et de sports de combat d'inspiration asiatique (judo, karaté).

La ville ne possède pas d'infrastructures sportives ouvertes à tous. Le Ravel, Liège-Maestricht y est interrompu, par contre un itinéraire permet de rejoindre le Ravel, Juprelle-Saint-Nicolas, au départ de Liège et entraversant l'ancienne entité de Vottem. Il n'y a aucune piste cyclable.

Il n'y a pas de plaines de jeux à destination des plus jeunes, pas plus que d'espace vert d'envergure.

A côté de la bibliothèque centrale "René Hénoumont", la commune dispose de bibliothèques décentralisées en cours de rénovation.

Il n'y a pas de salle publique à destination des manifestations culturelles. La vie culturelle herstalienne se concentre essentiellement autour du Musée communal et d'infrastructures privées.

Une académie de musique non reconnue par la Communauté française de Belgique.

La commune possède sept centres de délassement pour pensionnés.

Justice et Sécurité publique

La ville de Herstal est une zone de police unicommunale ce qui signifie que le conseil communal fait également office de conseil de police. Celle-ci a comme priorité de surveiller les quelque 147 km de voiries réparties sur le territoire et de veiller à la sécurité des biens.

Elle dépend du tribunal de première instance de Liège et du Procureur du Roi Danièle Reynders. La commune est également un canton judiciaire et possède son propre siège de Justice de Paix.

Les opérations de votes y sont réalisées par des moyens électroniques ce qui permet un dépouillement rapide aux différents scrutins.

Gravure d'art sur la carcasse d'un pistolet FN GP35.

Économie

L'industrie manufacturière représente la part la plus importante de l'activité économique de la commune (61.6 % en 2005) suivie du commerce (19.3% en 2005)[note 8].

Les pôles principaux de l'économie Herstalienne sont le parc industriel des Hauts-Sarts pour l'activité industrielle et le récent complexe commercial voisin du grand magasin « carrefour » pour le commerce. Ces deux pôles sont en croissance constante tandis que les petites surfaces commerciales et industrielles situés aux centres ont souvent été abandonnée ou déclassifiée.

Herstal est également le siège de la FN Herstal, principale usine d'armement du pays. Cette entreprise qui était un des principaux employeurs de la commune jusque dans les années 1980 n'emploie plus que environ 600 personnes.

Herstal fut un grand centre de production motocycliste, puisque trois constructeurs de motos y cohabitaient : FN, Saroléa et Gillet Herstal.

Vie politique

Les Bourgmestres de Herstal

Article détaillé : Liste des Bourgmestres de Herstal.
Collège des Bourgmestre et échevins actuel
Bourgmestre Frédéric Daerden (PS)
Échevins Franco Ianeri (PS)
Marc Haeken (PS)
Jean-Louis Lefebvre (PS)
Christian Laverdeur (PS)
Léon Campstein (PS)
André Namotte (E.P.H.)
Isabelle Thomsin (PS)

Élections 2006

Cinq partis ont déposé une liste pour les élections communales : Écolo - EPH - MR - PS- PTB. La formation EPH (ensemble pour Herstal) est un rassemblement de membre du CDH et des anciens élus communaux dissidents de ce même parti.

La campagne électorale est marquée par les dissensions au sein du PS qui voit s'opposer les partisans du Bourgmestre sortant[note 9] Frédéric Daerden à ceux de l'échevin Léon Campstein[note 10]. S'appuyant notamment sur les jeunes, les populations d'origine immigrée[48] et un discours politique faisant valoir sa capacité à jouer un rôle de relais entre le local et le régional, le Bourgmestre s'impose. Parallèlement, et en profitant de l'opposition d'une partie de la population à l'accession au mayorat de Frédéric Daerden, les principaux partis d'opposition améliorent globalement leurs scores avec une belle progression du MR mené par la jeune tête de liste Jennifer Maus et la baisse d'Écolo.

Avec 50,86 % des suffrages, le PS conserve une majorité absolue qu'il décide néanmoins d'élargir à un partenaire. C'est le second parti de la commune qui est choisi : EPH. Sa tête de liste, André Namotte, obtient l'échevinat de la culture et du commerce. D'autre part, et en jouant la carte de l'apaisement, Frédéric Daerden maintient des compétences scabinales à son compétiteur lors de l'installation du collège communal.

Parti Résultat % Diff. 2000 Siège Diff 2000 Chef de Groupe
PS[49] 50,86 -1,14 20 -1 Albert Crépin
EPH (PSC) 18,99 +2,59 6 +1 Norbert Weytjens
MR[50] (PRL) 14,14 +3,24 4 +1 Jennifer Maus[1]
PTB[51] 9,38 +2,18 2 0 Nadia Moscufo
ECOLO[52] 6,62 -2,28 1 -1 Anne-Marie Meunier-Balthasart

Budget

Le budget[note 11] de la ville de Herstal en 2011 s'élève à 80 000 000 euros[note 12]. Comme pour la plupart des communes wallonnes, les recettes sont issues des additionnels à l'Impôt des Personnes Physiques, au précompte immobilier (41,10 % des recettes), de la dotation du fond des communes (23,10 %)et de recettes fiscales liées à l'activité économique (12,63 %), le supplément est composé grâce au recours à des subsides et à l'emprunt. À cela s'ajoute une aide du plan dit Tonus de la Région Wallonne.
Les dépenses concernent principalement des frais de personnel et de fonctionnement(+/- 60 %) ; pour le reste, en travaux de voirie et d'égouttage ainsi qu'en un vaste projet de rénovation urbaine dans le bas de la commune financé en partie par des fonds européens dans le cadre du Fonds européen de développement régional (Feder).

Infrastructures publiques

La commune de Herstal doit à son riche passé industriel et à l'importance de sa population de bénéficier de nombreuses infrastructures publiques dont :

  • Bureau des Contributions.
  • Justice de Paix cantonale.
  • Trois gares voyageurs et une gare marchandise.
  • Quatre sorties d'autoroutes.
  • Deux infrastructures hospitalières (clinique André Renard et polyclinique du Château Rouge).
  • Crèche communale.
  • Piscine communale.
  • Hall omnisport « Émile Muraille ».
  • Maison de l'Emploi de la Basse-Meuse.

À cela s'ajoute une offre scolaire importante des 4 principaux réseaux (officiel, provincial, communal et catholique) couvrant les besoins des classes de la maternelle à la fin du secondaire dans les principales options disponibles.

Jumelages

Art et culture

Culture

Musée communal
  • Maison des Associations culturelles de Herstal asbl : embryon d'un éventuel centre culturel herstalien .
  • Musée Communal : bâtiment du 17e siècle de style mosan, le bâtiment ainsi que la cour avant faite par la famille avec de petits galets venant de la Meuse est classé. Musée généraliste retraçant l'histoire de la commune. Sis dans une ancienne (1664) maison bourgeoise dite « Maison de Lovinfosse ».
  • La tour dite la « Tour Pépin » : reste de l'ancien château des Hanxheller improprement attribué aux restes du palais pippinide.
  • Musée Saroléa : musée sis dans les anciennes usines du même nom et orienté sur l'histoire industrielle.
  • Musée de la Fraise : musée sis dans l'ancienne administration communale de Vottem.
  • Académie de Musique.
  • Bibliothèque communale « René Henoumont ».

Lieux de culte

  • Église Notre-Dame de la Licourt. On y trouve quelques éléments remontant à l'époque carolingienne et une chaire de vérité du XVIIe.
  • Église Saint-Lambert.
  • Église de la Vierge des Pauvres.
  • Église de Notre Dame du Bon Secours.
  • Église de l'Immaculée Conception.
  • Église Saint-Étienne.
  • Église Saint-Hubert.
  • Église Saint-Rémy.
  • Chapelle Saint-Orémus. L'une des plus anciennes de la région datée du XIe.
  • Chapelle du Bouxthay (en ruine).
  • Temple protestant. Particularité intéressante : les maisons du « carré », délimité par les rues du Temple, Jean Vercheval et Large Voie, communiquent par une vaste cour centrale, où se rejoignent l'arrière du Foyer et du Temple protestant (lieux de vie de la communauté protestante de Herstal).
  • Mosquée turque.

Confréries

  • La confrérie de la Fraise.
  • Les Compagnons de Charlemagne.
  • Les Filles de Berthe.

Artistes et célébrités locales

  • Le graveur Léonard Jéhotte (Herstal 1772 - Maestricht 1851).
  • L'architecte Jean-Charles Delsaux (Herstal, 1821 - Uccle, 1893).
  • Le poète wallon Jean Lamoureux meurt à Herstal en 1918.
  • Le peintre Richard Heintz (Herstal 1871 - Tohogne 1929)[53].
  • La peintre Fanny Germeau (Herstal, 1911)[54].
  • Le dessinateur et scénariste Greg résida et fit ses études secondaires à Herstal.
  • L'écrivain René Hénoumont (Herstal, 1922 - Steenkerque, 2009) situe une partie de l'action de certains de ses romans dans le quartier de la Préalle.
  • L'écrivain Serge Delaive (1965) a grandi et suivi ses études primaires et secondaires à Herstal.

Notes et références

Notes

  1. Un autre gué à Maastricht, en latin Trajectum ad Mosam, (gué de la Meuse), était encore moins praticable.
  2. toponyme Vivegnis: vielles vignes
  3. Vaste enclos destiné à la poursuite du gibier
  4. Bailli, officier de justice
  5. de 10 patars à Herstal et de 13 patars 1/4 à Wandre
  6. Archives de l'Ètat à Liège, Comptes des domaines de Herstal
  7. Archives de l'État à Liège, reg. 19.
  8. SPF ECONOMIE, PME, CLASSES MOYENNES ET ENERGIE DIRECTION GÉNÉRALE STATISTIQUE ET INFORMATION ECONOMIQUE
  9. De fait le Bourgmestre en place de 2000 à mi 2006 demeure Jean Namotte qui totalisa 18 années à la tête de la commune mais ce dernier s'éclipsa quelques mois avant les élections afin de placer Frédéric Daerden en Bourgmestre sortant et d'afficher face à la population son choix pour l'avenir de la commune.
  10. Les deux protagonistes ont du reste affirmé depuis que cet affrontement avait été largement orchestré pour garantir le maintien d'une majorité au PS.
  11. Budget communal 2011, séance du 27/I/2011
  12. il s'agit du cumul des dépenses à l'ordinaire et à l'extraordinaire pour l'exercice propre.

Références

  1. a et b Haust J. - Dictionnaire Wallon-Liégeois, Vaillant-Carmanne, 1933, p. 319
  2. Demarteau, J. E.Le vase planétaire de Jupille, Ciel et Terre, Vol. 30, p. 373-381 sur le web: dans Astrophysics Data System (ADS)
  3. François de Villenoisy, Le Vase gallo-belge de Jupille, Impr. de La Meuse, 1894
  4. Moutschen Jean-Philippe, Bruno Dumont & all - Visages d'Olne, Annexes; 2009
  5. [PDF] cdh-wallonie.be,rtlinfo.be
  6. Herstal un patrimoine pour une nouvelle commune, Herstal, 1980, p. 15.
  7. Maurits Gysseling et A.C.F. Kosh, Diplomata Belgica ante annum millesium centesimum scripta, volume 1, 1950, n° 173 p.  304-306
  8. André Joris, Villes, Affaires, Mentalités Autour du pays mosan, Bibliothèque du Moyen Âge, Tome 2, Modèle:P. 78, et note 92 p. 79, in De Boek-Université, Bruxelles, 1993
  9. Cet acte n'est connu que par une confirmation d'Arnulf de Carinthie du 13 juin 888 in MGH, DD. Arnulfi, Ed P. Kehr, n° 31
  10. La liste des actes est publiée in Joris, André , op. cit. p.  61.
  11. André Collart-Sacré, La Libre Seigneurie de Herstal, Liège, G. Thorne, 1927, T.1, p. 32-34
  12. Franz Petri, Germanische Volkserbe in Wallonien und Nordfrankreich, Bonn, 1937 p. 61
  13. Albert Joseph Carnoy, Origine du nom des Communes, volume 1, 1948, p. 311
  14. Maurice Gysseling, Toponymisch woordenboek voor België, Nederland, Luxemburg, Noord Frankrijk en West-Duitsland (voor 1226), Bruxelles, 1960
  15. Jules Herbillon, Herstal, toponyme germanique, et hareng, Bulletin de la Société Royale Le Vieux-Liège, n° 107, p. 420 note 3
  16. Albert Dauzat, Jean Dubois, Henri Mitterand, Dictionnaire étymologique et historique. Édition 6ème - 1989 - 805 pages
  17. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, 1979, 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1) (OCLC 6403150), p. 66 
  18. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, éditions PUC, 1994.
  19. Albert Dauzat, Jean Dubois, Henri Mitterand, Op. cité. p. 425.
  20. Herstal. Un patrimoine pour une nouvelle commune, op. cit., p. 19-21.
  21. Moutschen JPh, Dumont Br. et all, 2009, Annexes
  22. Moutschen Jean Philippe, Dumont Bruno et allii Visages d'Olne, op. cit, Annexes, Pirlet H. Ulg, Com. pers, 2003
  23. M. Amand, M.-E. Mariën, La Tombe de Herstal, 1976.
  24. voir toponymie
  25. Moutschen, Jean-Philippe, Dumont, Bruno & allii, Visages d'Olne, Annexes 2009
  26. A. Collard-Sacré, op. cit..
  27. André Joris, Villes: affaires-mentalités : autour du pays mosan, De Boeck, 1993 [lire en ligne], p. 72 
  28. A. Joris, Le palais carolingien de Herstal, extr. de la revue Le Moyen Âge, t. 79, 1973
  29. Joris A., op.cit. p.  78
  30. A. Barbero, Charlemagne. Un père pour l'Europe, Paris, 2004
  31. Boretius Krause, Capitularia regum francorum T.II, n° 281, p. 361, c32
  32. Vanderkindere L; La formation territoriale des principautés belges, t2, 2e éd., Bruxelles 1902, p. 117.
  33. Poncelet E. Hestal et Vivegnis, pp 90-92.
  34. Duning, Memoires U, Nancy, Ch IX, Raybois, 1868
  35. Histoire de la principauté de Liège, B. Dumoulin J.L. Kupper, édition Érivat, 2002 (ISBN 2708947753)
  36. P. Harsin, M. Yans, C. Le Paige, Trois études sur le rattachement de Herstal à la Principauté de Liège, Herstal, s.d.
  37. Histoire de la principauté de Liège, op. cit.
  38. Dasnoy A, Duby G. - Villes affaires Mentalité De Boek 1972
  39. A. Collart, La Seigneurie de Herstal sous les Hanxeller. 1568-1604, Herstal, 1923.
  40. Herstal. Un patrimoine pour une nouvelle commune, op. cit.
  41. Collectif: Herstal avant les usines. Houillerie, brasserie, horlogerie et autres métiers du 18e siècle. Catalogue de l'exposition, Ed. Musée communal de Herstal, Herstal, 1982
  42. A. Collart-Sacré, op. cit., p. 68-69.
  43. René Leboutte, Reconversions de la main-d'oeuvre et transition démographique, 1988, Les Belles Lettres Ed., Paris
  44. (Vide: Pirenne, Histoire de la Belgique, T1, pp. 345-346
  45. ibidem, Leboutte
  46. source IWEPS, http://statistiques.wallonie.be/dyn/14/fichiers/pop%20etr%202007%20li590.xls
  47. 9146 logements sur 15259, source IWEPS
  48. in Anadolu, 14/04/2003, http://www.anadolu.be/2003-14/22.html
  49. Le Parti Socialiste de Herstal vous souhaite la bienvenue
  50. MR : Section de HERSTAL
  51. liege.ptb.be: Actuel
  52. Ecolo - Groupe local de Liège
  53. Richard Heintz, un Van Gogh heureux ? par Christine Messens
  54. [M. GEELKENS, Un siècle de peinture et de luttes sociales, in Le Soir du 18/02/2011 http://www.lesoir.be/regions/liege/2011-02-14/un-siecle-de-peinture-et-de-luttes-sociales-821883.php]

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