Henry Kissinger

Henry Kissinger
Henry Kissinger
Henry Kissinger.jpg
Henry Kissinger
Photographie prise le 3 mars 1976 par Marion S. Trikosko pour le compte de l'U.S. News and World Report

Mandats
56e Secrétaire d'État des États-Unis
22 septembre 197320 janvier 1977
Président Richard Nixon
Gerald Ford
Prédécesseur William P. Rogers
Successeur Cyrus Vance
Prix Nobel de la paix de 1973
avec Lê Đức Thọ
Prédécesseur Willy Brandt (1971)
Successeur Seán MacBride
Eisaku Satō
Biographie
Date de naissance 27 mai 1923 (1923-05-27) (88 ans)
Lieu de naissance Drapeau de l'Allemagne Fürth, Allemagne
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain
Conjoint Ann Fleisher (1949-1964)
Nancy Maginnes (depuis 1974)
Diplômé de City College of New York
Université Harvard
Profession diplomate
Signature Henry Kissinger Signature.svg

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Prix Nobel de la paix de 1973
Secrétaires d'État des États-Unis

Henry Kissinger, né Heinz Alfred Kissinger le 27 mai 1923 à Fürth en Allemagne, est un politologue et diplomate américain. Juif et Allemand de naissance, il émigre en 1938 pour fuir les persécutions nazies et est naturalisé en 1943. Interprète pour les services secrets durant la Seconde Guerre mondiale, il devient administrateur d'une bourgade allemande.

De retour aux États-Unis en 1946, il étudie à Harvard avant de se lancer en politique. D'abord conseiller à la sécurité nationale américaine, il devient secrétaire d'État du gouvernement républicain de Richard Nixon, poste qu'il occupe ensuite sous Gerald Ford. Promoteur de la Realpolitik, il joue un rôle important dans la diplomatie américaine au cours de la Guerre froide de 1968 à 1977, en étant notamment l'un des artisans de la signature des Accords de paix de Paris. Il inspire la politique de la détente avec l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et joue un rôle crucial dans le rapprochement avec la Chine à partir de 1971.

Kissinger reçoit le Prix Nobel de la paix en 1973 pour son action dans la résolution de la Guerre du Viêt Nam et de la Guerre du Kippour. Figure médiatique et personnage controversé, sa politique étrangère lui crée de nombreuses inimitiés, aussi bien du côté de la gauche pacifiste, de certaines associations humanitaires que de la droite anticommuniste. La justice de nombreux pays souhaite aujourd’hui l’interroger et il limite pour ces raisons ses voyages à l’étranger.

Il est actuellement président de Kissinger Associates dont il est également le fondateur. Entreprise de conseil en relations internationales, elle a pour clients des firmes multinationales qu'elle assiste dans leurs négociations de contrats commerciaux avec des États.

Sommaire

Biographie

Enfance et éducation

Henry Kissinger est né en Bavière à Fürth, dont il est plus tard devenu citoyen d'honneur, dans une famille juive allemande. Son père, Ludwig Kissinger (né en 1887 et décédé en 1982) était instituteur. Sa mère, Paula Stern Kissinger (1901 - 1998) était femme au foyer. Henry a un frère cadet, nommé Walter. Le nom Kissinger est issu du choix fait en 1817 par l'arrière-arrière-grand-père d'Henry, Meyer Löb, de changer de patronyme. Il se serait pour cela inspiré du nom de la ville allemande de Bad Kissingen[1]. En 1938, sa famille, fuyant les persécutions nazies, part pour New York. Il est naturalisé américain le 19 juin 1943.

Écolier à Manhattan, il ne perd pas son accent allemand malgré une assimilation rapide de la culture américaine du fait d'une certaine timidité enfantine qui l'empêche de prendre la parole en classe[2],[3]. Il suit l'école la nuit à la George Washington High School pour travailler dans les usines le jour. Il entre ensuite dans le supérieur au City College of New York où il étudie la comptabilité.

Expérience militaire

En 1943, il arrête temporairement ses études pour recevoir un entrainement militaire basique à Camp Croft (Spartanburg, Caroline du Sud) suite à sa naturalisation en 1943. Il est d'abord envoyé au Collège Lafayette en Pennsylvanie pour étudier l'ingénierie mais le programme est annulé et Kissinger est réassigné à la 84e division d'infanterie. Il y fait la connaissance de l'universitaire Fritz Kraemer, comme lui immigré allemand. Ce dernier remarque l'aisance d'Henry avec l'allemand et son intellect peu commun. Il s'arrange alors pour qu'il soit envoyé à la section de renseignement militaire de la division. Kissinger part ensuite en Europe avec sa division alors que la Seconde Guerre mondiale bat son plein, et est volontaire pour assurer des missions de renseignement non sans risques, notamment durant la bataille des Ardennes[4].

Suite à l'avancée de l'armée américaine sur le territoire allemand, Kissinger est assigné à la dénazification de la ville de Krefeld du fait du manque de germanophones dans l'équipe de renseignement de la division. Ses origines et sa connaissance de la société allemande lui sont utiles dans sa tâche, il parvient à supprimer tous les symboles nazis et mettre en place une nouvelle administration civile en seulement huit jours[5]. Il est ensuite muté au Counter Intelligence Corps avec le rang de sergent. Il prend la tête d'une équipe à Hanovre chargée de pourchasser notamment les officiers de la Gestapo, mission pour laquelle il reçoit la Bronze Star[6]. En juin 1945 Kissinger passe commandant d'un détachement du CIC dans l'arrondissement de Bergstrasse dans le land de Hesse. Alors qu'il possède l'autorité et les pouvoirs nécessaires pour procéder à des arrestations immédiates, il prend toujours soin de ne pas en abuser et de ménager la population locale[7].

En 1946, Kissinger est réassigné en tant que professeur à l'European Command Intelligence School à Camp King, où il continuera de travailler même après son départ de l'armée[8],[9].

Cursus académique et débuts en tant que conseiller

Henry Kissinger obtient en 1950 une licence en science politique à l'Université Harvard avec la mention summa cum laude après avoir suivi les cours de William Yandell Elliott[10]. Il obtient sa maîtrise en 1952. La même année il devient consultant auprès du directeur du Psychological Strategy Board en marge de ses études[11]. En 1954, il devient docteur en science politique à l'Université Harvard, sa thèse sur la diplomatie entre 1812 et 1822 (Peace, Legitimacy, and the Equilibrium (A Study of the Statesmanship of Castlereagh and Metternich)) étant réputée la plus longue de l'histoire de l'université. Il y devient alors professeur au département des études gouvernementales, dont il devient directeur adjoint en 1957.

Henry Kissinger est également nommé consultant à l'Operations Coordinating Board du Conseil de sécurité nationale (États-Unis) en 1955[11]. La même année et en 1956 il est directeur d'étude des Affaires étrangères et Armes Nucléaires au Conseil des relations étrangères. Il écrit l'année suivante un livre sur le sujet, Nuclear Weapons and Foreign Policy[12].

Ayant une grande ambition politique, il entretient des relations avec Nelson Rockefeller, alors Gouverneur de New York et conseille occasionnellement Dwight Eisenhower, John Fitzgerald Kennedy et Lyndon Baines Johnson. Kissinger devient ensuite conseiller du candidat Richard Nixon pour l'élection de 1968 qui le nomme Conseiller à la sécurité nationale. Du point de vue théorique, c'est un fervent partisan de la Realpolitik, comme il l'expose dans son œuvre majeure, Diplomacy, parue en 1995. Il y oppose le réalisme politique à l'idéalisme wilsonien dont les néo-conservateurs se veulent être les héritiers.

Il est ensuite administrateur de Rockefeller Brothers Fund[11] et de Gulfstream Aerospace, directeur du Programme d'études de Défense de Harvard de 1958 à 1971, directeur du Séminaire International de la même académie de 1951 à 1971. Il conseille aussi de nombreuses agences gouvernementales telles l'Operations Research Office, l'Arms Control and Disarmament Agency ou le Département d'État des États-Unis ainsi que des think-tank comme Rand Corporation[11].

Situation matrimoniale

Henry et Nancy Kissinger au Metropolitan Opera en 2008.

Henry Kissinger est d'abord marié à Ann Fleischer, avec qui il a eu deux enfants, Elizabeth et David. Ce dernier a travaillé comme cadre supérieur à NBC Universal avant d'être nommé à la tête de Conaco, société de production de Conan O'Brien. Henry divorce en 1964. Dix ans plus tard, il se remarie avec Nancy Maginess[13], avec qui il vit toujours. Ils partagent leur temps entre New York et Kent dans le Connecticut.

Administration Nixon et Prix Nobel de la Paix

Lorsque Richard Nixon prend ses fonctions, Henry Kissinger est nommé conseiller à la Défense nationale, en 1969, puis en 1973 Secrétaire d'État.

Henry Kissinger en entretien avec Mao Zedong.

Dans l'équipe de Richard Nixon, Henry Kissinger met au point la politique de la détente avec l'Union soviétique. Il négocie ainsi le traité SALT I limitant le nombre de bombes nucléaires des deux superpuissances. De même, en juin et en octobre 1971, pour la première fois, il entre secrètement en contact avec la Chine communiste puis accompagne Nixon lors de sa visite officielle (la première d'un président américain) en 1972. Des documents récemment déclassifiés montrent qu'il était alors fortement question de Taïwan.

Ayant promis, lors des élections de 1968, une issue rapide au problème de la guerre du Viêt Nam, l'administration américaine doit faire face à une escalade du conflit. Celle-ci est marquée par la décision américaine de bombarder illégalement des positions (elles-mêmes illégales) du Việt Cộng au Laos et au Cambodge. À la suite des accords de Paris du 23 janvier 1973, jetant les bases du retrait américain du Viêt Nam, il reçoit le prix Nobel de la paix. Il reçoit le prix conjointement au vietnamien Lê Đức Thọ qui le décline car selon lui « […] la paix n'a pas réellement été établie ».

En 1973, il joue un rôle important dans la fin de la guerre du Kippour en négociant le cessez-le-feu entre Israël et l'Égypte.

Dans son livre Les Crimes de M. Kissinger, le journaliste Christopher Hitchens accuse Kissinger d'avoir pris part au coup d'État du 11 septembre 1973 au Chili dirigé par le général Pinochet contre le gouvernement de Salvador Allende. Des éléments déclassifiés ont montré que la CIA avait soutenu un projet de coup de force en 1970, ce que Kissinger détaille lui-même dans ses mémoires, mais ce dernier précise que les États-Unis ne fomentaient plus de tels projets en 1973 et qu'ils n'ont joué aucun rôle dans le putsch de 1973. La commission Church du Sénat des États-Unis, qui a enquêté sur les opérations au Chili, dit dans son rapport n'avoir trouvé aucune preuve d'implication directe des États-Unis[14].

En dépit d'accusations sur des liens jugés trop serrés avec des pays étrangers, Kissinger est alors l'un des rares personnages de l'administration Nixon à être réellement populaire. Il n'est pas mis en cause lorsque éclate le scandale du Watergate, gagnant ainsi une réputation d’« homme propre » (« clean man »).

Administration Ford

Ford, Nixon et Kissinger en réunion à la Maison Blanche.

À la suite de la démission de Richard Nixon, Henry Kissinger reste à son poste de Secrétaire d'État mais quitte celui de conseiller à la sécurité nationale, sous l'autorité du nouveau président Gerald Ford en 1974.

En décembre 1975, Gerald Ford et Henry Kissinger, rencontrent le président de l'Indonésie Soeharto. Ils auraient approuvé, à la suite de la déclaration d'allégeance de quatre parties du Timor oriental à l'Indonésie, l'imminente annexion par celle-ci de ce territoire, en vue d'unifier l'île de Timor, dont les Indonésiens possèdent déjà l'autre moitié. Cette annexion conduisit au massacre de 200 000 habitants par les soldats indonésiens. Kissinger a toujours affirmé son ignorance à l'égard de cette invasion, à l'encontre de documents soutenant le contraire.

En 1976, Kissinger revient sur la politique de détente avec les régimes « blancs » d'Afrique (établie en 1969). En échange d'une relaxation des relations avec l’Afrique du Sud sur les questions relatives au Sud-Ouest africain/Namibie et à l’apartheid, il se rend à Pretoria où il demande à John Vorster, le premier ministre sud-africain, de faire pression sur Ian Smith, le premier ministre de Rhodésie afin d’obtenir de lui le retour à la légalité internationale et l’application du principe de majorité One man, one vote (« Un homme, un vote ») en Rhodésie. Il obtient gain de cause et en septembre 1976, Ian Smith cède sur le principe du gouvernement dirigé par la majorité noire, ouvrant ainsi la voie à une solution politique en Rhodésie.

Mais la victoire du démocrate Jimmy Carter aux élections présidentielles de novembre 1976 ne lui permet pas de poursuivre les pourparlers en vue d'un règlement négocié (elles seront reprises par son successeur Cyrus Vance et déboucheront sur un échec).

Henry Kissinger quitte son poste de Secrétaire d'État en janvier 1977.

Influence ultérieure

Par la suite, Henry Kissinger joue un rôle relativement mineur dans les gouvernements américains qui suivent (ayant de mauvaises relations avec George Bush), participant à de nombreux groupes politiques, des commissions, etc. Il exprime régulièrement son point de vue en tant que consultant ou lors de discours, d'articles ou de livres.

En 2002, George W. Bush le nomme à la commission d'enquête sur les attentats du 11 septembre 2001, qu'il doit quitter à la suite de dissensions avec les Démocrates.

Accusations

En sa qualité de responsable des affaires internationales des États-Unis, chargé de défendre les intérêts internationaux de ce pays, Henry Kissinger a été la cible d’accusations.

Accusations personnelles

En juin 1975, le journal American Opinion publie un article qui le dénonce comme un ancien agent soviétique[15]. Aucune preuve formelle n'a jamais été montrée pour justifier cette accusation[16] mais la rumeur circule encore dans des milieux américains hostiles à Kissinger[réf. nécessaire].

Coup d’État au Chili

Il est cité comme témoin dans des enquêtes sur des crimes de guerres par des juges au Chili et en Espagne, au sujet du coup d'État du 11 septembre 1973 au Chili. Henry Kissinger aurait déclaré : « Je ne vois pas pourquoi il faudrait s'arrêter et regarder un pays devenir communiste du fait de l'irresponsabilité de son peuple. »[17] Kissinger n'a pas déféré aux requêtes de ces juges et les a invités à s'adresser au département d’État des États-Unis. L'hostilité des États-Unis au gouvernement de l'Unité Populaire au Chili ne faisait aucun doute.

L'intervention dans le coup d'État est controversée. Par exemple selon le journaliste et écrivain Christopher Hitchens[18] : « Nous pouvons affirmer, sans crainte d'être démentis, qu'il est coupable, prima facie, d'intervention directe dans le meurtre d'un officier supérieur d'un pays pacifique et démocratique » (à propos du meurtre du général Schneider).

Guerre du Viet Nam

Plusieurs essais lui reprochent la première phase du bombardement secret du Cambodge par les États-Unis, de 1969 à 1975, lors de la guerre du Viêt Nam. Certains[Qui ?] lui ont imputé la mort de 200 000 personnes. Des convois nord-vietnamiens empruntaient la « piste Ho-Chi-Minh », à travers des forêts cambodgiennes peu peuplées, pour ravitailler le Viêt-Cong au Sud-Vietnam. Les Américains, en guerre contre le Viêt-Cong, bombardèrent ces convois lors de leur passage illégal à travers le Cambodge.

Invasion du Timor oriental

On lui a reproché son soutien formel au président indonésien Suharto durant l'invasion du Timor oriental par ce pays, entraînant par la suite 200 000 morts. Kissinger se serait exclamé à propos du président Suharto : « c'est peut-être un fils de pute, mais c'est notre fils de pute ». (« He may be son of a bitch, but our own son of bitch »)[19].

Amérique latine

Kissinger, en tant que conseiller à la Défense nationale de 1969 à 1974 et Secrétaire d'État de 1973 à 1977, a souhaité apporter le soutien de son pays à la junte militaire d'Argentine suite au putsch, malgré les risques de répression sanglante[20].

À propos de l'opération Condor, organisée par plusieurs dictatures sud-américaines pour éliminer physiquement leurs opposants politiques jugés « subversifs », la journaliste Marie-Monique Robin écrit : « Ainsi que le prouve l'enquête minutieuse de mon confrère John Dinges, le gouvernement américain, et en particulier son secrétaire d'État Henry Kissinger, est parfaitement informé des méthodes et objectifs de l'opération Condor, quasiment dès sa création » mais « ne bouge pas »[21].

Publications

  • Diplomatie, Fayard, Paris, 1996, 860 pages, ISBN 2-213-59720-0
  • A World Restored: Metternich, Castlereagh and the Problems of Peace 1812-22. Boston: Houghton Mifflin, 1957 (thèse de doctorat)
  • À la Maison Blanche, 1968-1973, 2 vol. Fayard, Paris, 1979.
  • Les Années orageuses, 2 vol. Fayard.
  • La Nouvelle Puissance américaine, 2003.

Notes et références

  1. (de)Erreur dans la syntaxe du modèle Article« Die Kissingers in Bad Kissingen », dans , Bayerischer Rundfunk, 2 juin 2005 [texte intégral (page consultée le 2007-02-03)] 
  2. (en) 1992. Isaacson, Walter. Kissinger: A Biography. New York. Simon & Schuster. ISBN 0-671-66323-2
  3. Erreur dans la syntaxe du modèle Article« Bygone Days: Complex Jew. Inside Kissinger's soul », dans , Jerusalem Post [texte intégral (page consultée le 2008-09-04)] 
  4. Isaacson, pages 39 à 48.
  5. Isaacson, page 48
  6. Isaacson, page 49
  7. Isaacson, page 53
  8. Isaacson, page 55.
  9. (en)Erreur dans la syntaxe du modèle Article« Henry Kissinger at Large, Part One », dans , PBS, 29 janvier 2004 [texte intégral] 
  10. Theodore Draper, « Little Heinz And Big Henry », dans New York Times, 6 septembre 1992 [texte intégral (page consultée le 12/06/2010)] 
  11. a, b, c et d Erreur dans la syntaxe du modèle Article« Biographie d'Henry Kissinger », dans nobelprize.org [texte intégral (page consultée le 12/06/2010)] 
  12. Henry Kissinger, Nuclear weapons and foreign policy, Harper & Brothers, 1957, 455 p. 
  13. (en) « Somebody to Come Home To », dans Time Magazine, 8 avril 1974 [texte intégral (page consultée le 2 mai 2010)] 
  14. « Was the United States DIRECTLY involved, covertly, in the 1973 coup in Chile? The Committee has found no evidence that it was. » dixit le rapport Church
  15. William P. Hoar, « Henry Kissinger: This Man Is On The Other Side », in American Opinion, juin 1975 : en ligne sur free.public
  16. Walter ISAACSON, Kissinger : a biography, New York, Simon & Schuster, 1992, 893 pages.
  17. The problem with Bush's pursuit of democracy. - By Michael Kinsley - Slate Magazine
  18. Les Crimes de Monsieur Kissinger, Editions Saint-Simon
  19. Yemen Times, The al-Jazeera interview with Jane Novak
  20. (en) « March 26, 1976 - Staff Meeting Transcripts Secretary of State Henry Kissinger, Chairman, Secret, pages 1, 19-23 regarding Argentina » sur le site de la National Security Archive.
  21. Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'école française, La Découverte, 2004, p. 376-377.

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Larry Berman, No peace, no honor. Nixon, Kissinger, and Betrayal in Vietnam, New York, Free Press, 2001, ISBN 0-684-84968-2
  • (de) Stephan Fuchs, Dreiecksverhältnisse sind immer kompliziert. Kissinger, Bahr und die Ostpolitik, Hamburg, Europäische Verl.-Anst., 1999, ISBN 3-434-52007-4
  • (en) Jussi Hanhimäki, The Flawed Architect. Henry Kissinger and American foreign policy, Oxford, Oxford University Press, 2004, ISBN 0-19-517221-3
  • (en) Seymour Hersh, The Price of Power: Kissinger in the Nixon White House, 1983.
  • (fr) Christopher Hitchens, Les crimes de Monsieur Kissinger, Saint-Simon, 2001, 203 pages, ISBN 2-9516597-0-9
  • (en) Holger Klitzing, The Nemesis of Stability. Henry A. Kissinger’s Ambivalent Relationship with Germany, WVT, Trier, 2007, ISBN 978-3-88476-942-3.
  • (en) Robert D. Schulzinger, Henry Kissinger. Doctor of diplomacy, Columbia Univ. Pr., New York, 1989, ISBN 0-231-06952-9.

Filmographie

  • Nixon
  • 9 m 11s 01 september 11, court métrage de Ken Loach sur un exilé chilien vivant à Londres.
  • On le voit aussi parodié dans un épisode de la saison 2 des Simpsons.
  • Il apparaît dans le faux documentaire Opération Lune.
  • Il apparait aussi dans un épisode de Futurama "La guerre c'est l'enfer".

Musique

  • Henry Kissinger est une chanson comique des Monty Python, composée par Eric Idle. Elle apparaît dans l'album Monty Python's Contractual Obligation (1980) puis l'album Monty Python Sings.

Articles connexes

Liens externes

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Secrétaire d'État
1973-1977
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