HRW

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Human Rights Watch

Human Rights Watch
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Contexte général
Champs d'action défense des Droits de l'homme
Zone d'influence Monde entier
Fiche d’identité
Fondateur Robert L. Bernstein , Jeri Laber, Natan Sharansky
Forme juridique OING
Fondation 1978 (Helsinki Watch), 1988
Siège central New York, États-Unis
Origine Helsinki, Finlande
Président(e) Kenneth Roth
Affiliation
 internationale
IFEX
Méthode observation et dénonciation de gouvernements, d'institutions ou de conflits
Financement dons publics (à 99% par les pays occidentaux)
Site internet (en) www.hrw.org

Human Rights Watch (HRW) est une OING qui défend des droits humains. Son siège se trouve à New York aux États-Unis et elle possède des bureaux dans de nombreuses métropoles tout autour du monde. Elle fut fondée en 1988 après la fusion de plusieurs associations, notamment Helsinki Watch.

La mission de HRW est essentiellement politique, elle s'engage bien plus sur le plan international qu'individuel et vise à faire évoluer les mentalités ainsi que les lois de certains pays qui iraient à l'encontre de la Déclaration universelle des droits de l'homme, comme celles relatives à la liberté de la presse ou le travail des enfants. Elle intervient également dans les conflits, dénonçant entre autres les génocides ou le trafic d'armes. De ce fait, l'organisation est aujourd'hui beaucoup critiquée quant à la façon dont elle mène certaines missions et son indépendance est également remise en cause[1].

Sommaire

Historique

L'un des ancêtres de HRW, Helsinki Watch, fut fondée en 1978 pour vérifier que l'Union soviétique respectait les accords d'Helsinki. D'autres organisations furent créées pour surveiller le respect des droits humains dans d'autres régions du monde. Ces organisations fusionnèrent en 1988 pour former HRW.

Human Rights Watch est membre de l’International Freedom of Expression Exchange (IFEX), un réseau virtuel mondial d’ONG qui surveille les violations à la liberté d’expression et organise, fédère ou relaie les campagnes conjointes ou organisées par ses membres, pour la défense des journalistes, écrivains et d’autres personnes persécutées du fait de leur implication des activités liées à la liberté d'expression.

Action

HRW est impliquée dans la lutte contre les activités et problèmes sociaux suivants :

Elle lutte également pour la globalisation des causes suivantes :

HRW s'est engagée dans la lutte contre l'homophobie en condamnant divers chefs politiques et religieux[2]. Elle soutient aussi la légalisation de l'IVG dans plusieurs pays[3].

Financement

Pour l'année fiscale finissant en juin 2008, HRW a déclaré avoir perçu 44 millions de dollars de dons[4]. En 2009, elle a établi que 75% de son financement provenait d'Amérique du Nord, 25% d'Europe occidentale et moins de 1% du reste du monde[5]. HRW affirme qu'elle n'accepte aucun financement provenant des gouvernements et que les contributions sont toutes issues d'entreprises privées ou de particuliers[6].

HRW a publié en juin 2008 la liste des dépenses et recettes de l'organisation.

Programmes Dépenses 2008 en $[4]
Afrique 5 532 631 $
Amérique 1 479 265 $
Asie 3 212 850 $
Europe et Asie centrale 4 001 853 $
Moyen-Orient et Afrique du Nord 2 258 459 $
États-Unis 1 195 673 $
Droits des enfants 1 642 064 $
Justice internationale 1 385 121 $
Droits des femmes 1 854 228 $
Autres programmes 9 252 974 $
Soutien Recettes 2008 en $
Management 1 984 626 $
Collectes de fonds 8 641 358 $

La Fondation Gere, créée par l'acteur américain Richard Gere, cite HRW dans la liste des organismes qu'elle aide par des subventions[7].

Critiques

L'indépendance de HRW est contestée dans certains milieux politiques et journalistiques. Ainsi, la revue de l'essayiste et polémiste américain Lyndon LaRouche, Executive Intelligence Review, la qualifie de « boîte financée par Soros »[8],[9]. Le journaliste néerlandais Paul Treanor affirme que HRW est « une entreprise conjointe de George Soros et du Ministère américain des affaires étrangères »[10].

Le journaliste Joe Emersberger est très critique à l'égard de HRW. Entre autres griefs : non condamnation du coup d'État (temporaire) de 2002 contre Hugo Chavez, le président démocratiquement élu du Vénézuela, et du coup d'état en 2004 contre Jean-Bertrand Aristide, le président démocratiquement élu d'Haïti[11].

A contrario, d'autres dénoncent son parti pris pro palestinien : ainsi, quand Human Rights Watch a traité des opérations militaires israéliennes contre le Hezbollah au Sud Liban en 2006, le directeur national de la Anti-Defamation League, Abraham Foxman, a violemment critiqué l'immoralité de Human Rights Watch[12].

Alan Dershowitz, professeur de droit, écrivait dans The Jerusalem Post : « Quand il s’agit d’Israël et de ses ennemis, HRW manipule les faits, triche sur les interviews et met en avant des conclusions prédéterminées qui sont dictées plus par l’idéologie que par les faits »[13].

Références

  1. (en) Critiques de Human Rights Watch sur la Wikipédia anglophone
  2. (en) 'Hall of Shame' Exposes Dangers of High-Level Homophobia, Reuters (17 mai 2007). Consulté le 2008-11-05.
  3. (en) Abortion, Human Rights Watch. Consulté le 2008-11-05
  4. a  et b (en) Financial Statements. Year Ended June 30, 2008
  5. (en) Human Rights Watch Visit to Saudi Arabia, 2009-07-17
  6. (en) Financials, 2008-09-22
  7. Page d'accueil du site The Gere Foundation.
  8. (en) « Soros-funded outfit »
  9. (en) Ramtanu Maitra, Afghan Opium Pleases Taliban and Soros, Executive Intelligence Review, 22 août 2008, [lire en ligne].
  10. (en) Paul Treanor, Who is Behind Human Rights Watch?, 2004, [lire en ligne].
  11. Joe Emersberger, L’insoutenable attente près du téléphone : Human Rights Watch dénonce encore une fois Hugo Chavez, 2008, [lire en ligne].
  12. (en) Abraham Foxman, No accident, 2 août 2006.
  13. Pierre Lefebvre, HRW : d'un rapport à l'autre, 29 août 2007

Liens externes

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