Guinée-Conakry

Guinée-Conakry

Guinée

7°32′17″N 8°29′50″O / 7.53806, -8.49722

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République de Guinée (fr)
Drapeau de la Guinée Armoiries de la Guinée
(Détails) (Détails)
Devise nationale : Travail - Justice - Solidarité
carte
Langue officielle Français
Capitale Conakry
9°30'N 13°43'W
Plus grande ville Conakry
Forme de l’État
 - Président
Premier ministre
république suspendue par une junte militaire[1]
Moussa Dadis Camara
Kabiné Komara[2]
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 77e
245 857 km²
Négligeable
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 85e
10 211 437 hab.
38,5 hab./km²
Indépendance
 - Date
de la France
2 octobre 1958


Gentilé Guinéens


Monnaie Franc guinéen (GNF)
Fuseau horaire UTC +0
Hymne national Liberté
Domaine internet .gn
Indicatif
téléphonique
+224


Carte de Guinée

La Guinée, nom officiel : République de Guinée, est un pays d’Afrique de l'Ouest. La Guinée est parfois appelée Guinée Conakry, du nom de sa capitale Conakry, pour la différencier de la Guinée-Bissau, de la Guinée équatoriale et de la Nouvelle-Guinée. Elle a pris son indépendance de la France en 1958.

Sommaire

Géographie

Article détaillé : Géographie de la Guinée.

La Guinée se trouve sur la côte atlantique de l’Afrique de l'Ouest et est entourée de la Guinée-Bissau (385 km de frontières), du Sénégal (330 km), du Mali (858 km), de la Côte d'Ivoire (610 km) du Libéria (563 km) et de la Sierra Leone (652 km) et de l'océan Atlantique.

On distingue quatre zones géographiques :

Ces quatre zones, parfois appelées « régions naturelles », ne correspondent pas aux régions administratives.

Hydrographie

De nombreux fleuves, tels le Niger, le Sénégal, la Gambie, ainsi que leurs principaux affluents (Tinkisso, Milo, Niandan, Falémé) trouvent leur source en Guinée, faisant de ce pays le « château d'eau » de l’Afrique de l'Ouest. Ces cours d'eau partent des massifs guinéens et se dirigent au début de leur parcours vers le nord ou vers l'est.

Il existe également un très grand nombre de fleuves côtiers descendant des massifs guinéens vers l'Ouest, comme le Konkouré ou vers le Sud, comme le fleuve Mano.

De la Guinée-Bissao à Conakry, ces fleuves forment de profonds estuaires qui ont conservé les noms donnés par les explorateurs portugais au XVe siècle. Ces estuaires constituent des voies de communications à travers la mangrove de Basse-Guinée, région qui s'appelait « Rivières du Sud » au début de la colonisation par les Français, au XIXe siècle.

Le massif du Fouta Djallon offre un potentiel de production électrique. Le fleuve Konkouré, proche des villes de Mamou, Kindia et Conakry fait l'objet d'un programme d'aménagement et un premier barrage a été inauguré en 1999[3].

Relief et géologie

Topographie de la Guinée

La Guinée est un pays qui possède de nombreuses ressources. Cette abondance des ressources, notamment minières, lui vaut l'appellation de « scandale géologique »[4]. La Guinée est le premier pays mondial pour ses réserves prouvées de bauxite, le deuxième derrière l'Australie pour la production. Le très riche gisement de Sangarédi est exploité par la Compagnie des Bauxites de Guinée. Le pays dispose également d'or, de fer, d'uranium et de diamant.

Climat

Il s'agit d'un climat tropical à deux saisons : la saison des pluies et la saison sèche. La durée de ces deux saisons varie en fonctions des régions climatiques : Il existe quatre régions climatiques distinctes en Guinée. L'ouest, au bord de l'Atlantique, est très humide. Le climat est plus tempéré au centre (deux saisons égales, pluies de mai à novembre). Au nord-est, le climat est tropical sec avec des pluies plus faibles, des températures élevées sauf de décembre à février lorsque le vent souffle (20 °C contre 40 °C). Le sud-est de la Guinée est subéquatorial avec une longue saison des pluies (8 à 10 mois) et des températures moyennes de 24 °C à 28 °C.

Environnement

Biomes :

village près de Siguiri, typique de la Haute-Guinée

L'environnement en Guinée semble préservé grâce à la faible densité de population et l'industrialisation limitée.

Les principales menaces sont la déforestation, la pollution issue de l'exploitation minière[5], l'absence de traitement des eaux usées auxquels on peut ajouter le braconnage de la faune sauvage.

Histoire

Article détaillé : Histoire de la Guinée.

Époque précoloniale

Les Nalou et les Baga peuplent la région au VIIIe siècle. Du IXe siècle au XIe siècle, le royaume mandingue, vassal de l'Empire du Ghana, s'établit du haut Sénégal au haut Niger. Ils seront rejoints par les Jalonké d'origine mandée. Au XIIIe siècle, le légendaire Sundjata Keïta forme un immense empire ayant pour capitale Niani (aujourd'hui petit village guinéen). L'Empire du Mali décline au XVe siècle. Entre-temps et jusqu'au XVIIIe siècle, les Peuls apportent l'Islam dans la région, repoussant les Soussous vers le littoral.

C'est sur les côtes que les Soussous et d'autres ethnies nouent des liens avec les commerçants européens, voulant se procurer esclaves, ivoire et malaguette. C'est le commerce triangulaire.

Samory Touré

Le village de Kiniéran est entouré de remparts de fortification, vestiges d’avant la colonisation, partiellement détruits par Samory Touré, le grand guerrier mandingue. Né dans une famille de commerçants malinké, Samory Touré s’appuya d’abord sur des populations encore largement animistes pour combattre l’influence des chefs musulmans. Puis, changeant de stratégie, voulant islamiser de force des populations animistes dans les années 1880, il provoqua leur révolte et les combattit durement. Il assit son autorité sur le Toron, s’installa à Bissandougou et prit le titre de fama. Après avoir imposé sa loi et sa religion, Samory s’empara de Kankan, captura les chefs Séré Béréma et Saghadjigi, enrôla les vaincus dans son armée et se présenta en défenseur de l’Islam. Il prit le titre d’almamy en 1884 et s’opposa pendant sept longues années à la pénétration des troupes françaises avant d’être arrêté et exilé au Gabon[6].

Colonisation

La zone côtière fut occupée au préalable par les Portugais, qui furent évincés par l'armée française, parce que affaiblis par l'occupation de la Guinée-Bissau. La Guinée est proclamée colonie française en 1891, indépendamment du Sénégal, auquel elle était précédemment rattachée. Cette nouvelle appellation remplace celle qu'elle portait, jusque-là: les Rivières du Sud. Samory Touré, relayé ensuite par les peuples de la forêt, mène une guerre organisée contre l'occupation française sur la côte et dans les massifs montagneux du sud-est avant d'être vaincu en 1898. La guerre qui oppose les français au Fouta-Djallon, à Porédaka, s'achève par la victoire des premiers. L'Almamy Bocar Biro Barry est assassiné près des bords du Bafing, à Kollen. Il a choisi cette option pour ne pas être soumis ou réduit en vassal de la puissance colonisatrice. Ses guerriers s'éparpillent ou préfèrent se donner la mort à ses côtés. Les régions du Haut-Niger sont annexées l'année suivante. En 1901, la Guinée devient une partie intégrante de l'Afrique occidentale française (AOF), administrée par un gouvernorat général.En 1904, dans le cadre de l'Entente cordiale entre la France et l'Angleterre, les îles de Los deviennent françaises en échange de l'abandon de droits sur le séchage de la morue à Terre-neuve.

Lors du référendum de septembre 1958, la Guinée est le seul pays d'Afrique francophone à rejeter la proposition du général de Gaulle concernant l'intégration des colonies de l'AOF au sein d'une Communauté française, ce qui entraîne une rupture immédiate des relations politiques et économiques avec la France[7].

L’indépendance fut proclamée le 2 octobre 1958. La France n’y mit aucun obstacle mais retira dans le mois qui suivit son armée, ses fonctionnaires et ses crédits. De Gaulle ignora la demande d’association à la Communauté que lui adressa Sékou Touré après la proclamation de l’indépendance. La Guinée, en perdant les cadres qui faisaient fonctionner son administration et son économie, fut déstabilisée. Le départ des fonctionnaires civils et militaires se fit rapidement sentir au plan économique.

La Guinée sous Sékou Touré

Article détaillé : Ahmed Sékou Touré.

Le pays accède à l'indépendance le 2 octobre 1958, et Ahmed Sékou Touré, en devient le président à 36 ans. Il cherche à construire une Union Africaine avec Kwame Nkrumah, apôtre du panafricanisme ; La Guinée et le Ghana forment une union le 1er mai 1959 , rejoints le 24 décembre 1960 par le Mali. [8]. Officiellement non-aligné, le régime s'appuie sur l'Union soviétique sans rejeter l'aide des États-Unis.

Ahmed Sékou Touré vit dans la peur du complot, dont il accuse alternativement la France, le Portugal ou les Peuls. Le régime devient une dictature, pratiquant une répression violente dont le Camp Boiro reste le symbole.

La Guinée sous Lansana Conté

Article détaillé : Lansana Conté.

Après la mort de Touré en 1984, le gouvernement intérimaire est rapidement renversé par Lansana Conté. Sous la pression des bailleurs de fond, il introduit le multipartisme en 1993 et organise des élections, qui l'ont confirmé par deux fois à la présidence, en 1993 et en 1998. Bien que globalement épargnée par les conflits des pays voisins, la Guinée est confrontée à l'afflux de plusieurs centaines de milliers de réfugiés venus du Libéria et de Sierra Leone.

Après avoir révisé la Constitution pour pouvoir se présenter une troisième fois en décembre 2003, le chef de l'État, pourtant gravement malade, est réélu avec 95,63 % des suffrages face à un candidat issu d'un parti allié, les autres opposants ayant préféré ne pas participer à un scrutin joué d'avance. Fin avril 2004, le premier ministre François Lonsény Fall profite d'un voyage à l'étranger pour démissionner, arguant que « le président bloque tout »[9]. Le poste reste vacant plusieurs mois avant d'être confié à Cellou Dalein Diallo, qui sera démis de ses fonctions en avril 2006.

Le pouvoir du président, sous influence d'hommes d'affaires comme Mamadou Sylla, est de plus en plus contesté. Début 2007 éclate une grève générale réprimée dans le sang[10].

Le 22 décembre 2008, Lansana Conté décède des suites d'une longue maladie (leucémie et diabète aigu) à l'âge de 74 ans. Au cours de la nuit suivante, les proches du régime s'affairent pour organiser l'intérim suivant les procédures prévues par la Constitution mais le 23 décembre 2008 au matin, suite à l'annonce du décès de Lansana Conté, des dignitaires de l'armée annoncent unilatéralement la dissolution du gouvernement ainsi que la suspension de la Constitution, dans un discours à teneur résolument sociale. Ces événements laissent planer le doute sur l'effectivité d'un nouveau coup d'État. Le même jour, le capitaine Moussa Dadis Camara est porté à la tête du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) et devient le troisième président de la République de Guinée le lendemain[11].

La Guinée sous Moussa Dadis Camara

Article détaillé : Moussa Dadis Camara.

Arrivé au pouvoir, le capitaine précise que le nouveau régime est provisoire et qu'aucun membre de la junte ne se présentera aux élections présidentielles prévues en 2010.

Au fil de ses interventions médiatiques, Moussa Dadis Camara envisage de se présenter, déclenchant des mouvements de protestation[12].

Le 28 septembre 2009, les militaires tuent et violent plus d'une centaine d'opposants dans le stade du 28 septembre de Conakry.[13]

Politique et administration

Article détaillé : Politique de la Guinée.

La Guinée est une république avec comme chef de l'État le président, élu par le peuple pour un mandat de cinq, initialement, puis de 7 ans depuis la modification de la Constitution en 2003. La fonction de président a été occupée par Lansana Conté du 5 avril 1984 au 22 décembre 2008. Le Premier ministre est désigné par le chef de l'État.

Depuis l'instauration du multipartisme en avril 1992, une quarantaine de nouveaux partis ont été reconnus.

Le pouvoir législatif est assuré par un parlement composé d'une seule chambre, l'Assemblée nationale, où siègent 114 députés élus par le peuple pour un mandat de 5 ans.

L'ONG Transparency International classe régulièrement la Guinée parmi les pays où la perception de la corruption est la plus forte. Le thème de la corruption est récurrent dans les revendications des opposants et des organisations syndicales en Guinée.

Cour suprême

La plus haute autorité judiciaire est la Cour suprême, qui dispose de trois chambres :

  1. une chambre constitutionnelle et administrative ;
  2. une chambre judiciaire (civile, pénale et économique) ;
  3. une chambre des comptes.

Le premier président de la cour suprême est en même temps président de la chambre constitutionnelle et administrative.

Administration nationale

Article détaillé : Subdivisions de la Guinée.

La Guinée est subdivisée en 8 régions, 33 préfectures, 33 communes urbaines (chefs-lieux des préfectures) et 303 communautés rurales de développement. Avant septembre 2008, la capitale Conakry était divisée en 5 communes (Kaloum, Dixin, Matam, Ratoma et Matoto). Elle n'en constitue plus aujourd'hui qu'une seule.

Démographie

Article détaillé : Démographie de la Guinée.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

Les populations guinéennes ont presque été décimées par la traite commencée au XVIe siècle et menée au-delà de 1850, par la conquête coloniale française et les travaux forcés qu'elle a apportés. La deuxième guerre mondiale (1939-1945) a fragilisé la France colonisatrice et poussé celle-ci à abolir finalement les travaux forcés en 1945. Avec cette date commence l´essor démographique, la population doublant tous les 20 ans.

La France ne pouvant tenir militairement toutes ces colonies en effervescence nationaliste, celle-ci lâche la Guinée en 1958. L´amélioration du niveau de vie après l´indépendance a augmenté l´espérance de vie. Cependant la misère et la dictature de Sékou Touré ont poussé de nombreux guinéens, notamment des élites, à émigrer vers les pays développés.

Le taux de natalité est élevé. Le taux de sida est bien sûr inquiétant (1%) mais reste encore bien inférieur à d´autres pays africains (Afrique du Sud 12%, Mozambique 16%, Zimbabwe 23%). Enfin la population reste très jeune : 44% de moins de 15 ans.

Selon le World Refugee Survey 2008 publié par le Comité américain pour les réfugiés et les immigrants, la Guinée abritait près de 29,300 réfugiés et demandeurs d'asile à la fin de 2007, provenant surtout de la Libéria, de la Sierra Leone, et de la Côte d’Ivoire. En décembre 2007, 11 900 réfugiés vivaient dans un des trois camps, Lainé, Kouankan I et Kouankan II, et au moins 9 300 réfugiés vivaient dans des endroits urbains[14].

Économie et développement

Agriculture

La majorité des Guinéens travaillent dans le secteur agricole. Le mil et le fonio sont les principales cultures de la Haute-Guinée, tandis que l'on produit de l'arachide dans la région de Koundara. Le riz est cultivé dans les zones inondées en bordure de rivière et de fleuve, mais la production locale est insuffisante et le pays importe du riz asiatique. Les cultures vivrières traditionnelles comme celle du manioc restent largement pratiquées autour des habitations.

Secteur industriel et minier

Énergie

un barrage comme symbole d'avenir

La Guinée est dépendante sur le plan énergétique, important la totalité de sa consommation d'hydrocarbures. L'exploitation de gisements au large des côtes est à l'étude.

Le potentiel en production hydro-électrique est considérable en raison du relief et de la pluviométrie. Les premiers barrages ne suffisent pas à alimenter Conakry en totalité.

Tourisme

Le pays accueille très peu de touristes étrangers, et ce malgré une grande diversité de paysages et de centres d'intérêts potentiels.


Culture

Article détaillé : Culture de la Guinée.
Article détaillé : Personnalités de la Guinée.

Langues

Article détaillé : Langues de Guinée.

Le français est langue officielle. Les langues principales sont le poular en Moyenne-Guinée (Fouta-Djalon), le malinké en Haute-Guinée, le soussou et le baga, le landouma en Guinée-Maritime, le manon, le kpelle, le toma, le kissi, le guerzé et le kono en Guinée-Forestière.

Artistes Guinéens

Musiciens

  • Ba Cissoko, chanteur et musicien guinéen. Maître de kora.
  • Bill de Sam, chanteur et musicien guinéen.
  • Fodé Baro, le maestro de la musique guinéenne.
  • Mamady Keïta, musicien guinéen, percussionniste et plus particulièrement djembéfola (joueur de djembés) de renommée internationale.
  • Fadouba Oulare, djembéfola (joueur de djembés) de renommée internationale. né dans les années 30 en Haute-Guinée. Le président Sékou Touré le recrute en 1959 comme chef-tambour et premier soliste dans les Ballets Africains. Il sera ensuite appelé dans le Ballet de l'Armée par Fodéba Keïta.
  • Famoudou Konate, percussionniste.
  • Momo Wandel, Saxophoniste et chanteur de jazz guinéen[15].
  • Mory Kanté, chanteur et musicien guinéen.
  • Bembeya Jazz, groupe phare des années 1960 et 1970 avec son guitariste Sékou Diabaté.
  • Sékouba Bambino, chanteur guinéen.
  • Lama Sidibe, chanteur guinéen.
  • Binta Laly Sow, chanteuse guinéenne.maitresse de la musique peul.
  • Kill Point, groupe de rap et hip-hop guinéen, fondateur du mouvement hip-hop dans ce pays.
  • Deep J Force, groupe de rap guinéen.
  • Seyni, chanteur guinéen.
  • Les espoirs de Coronthie musiciens de Conakry.
  • Les Amazones de Guinée
  • Maciré Sylla, chanteuse et danseuse guinéenne
  • Seny Lamah, chanteuse guinéenne: la Reine de la forêt
  • Takana Zion

Auteurs

Universitaires

Sportifs

Divers

Statistiques

Population : 9 788 000 habitants (estimation en janvier 2007). 0-14 ans : 44,4% ; 15-64 ans : 52,4% ; + 65 ans : 3,2%
Frontières terrestres : 3 399 km Littoral : 320 km
Espérance de vie des hommes : 48,28 ans (en 2003)
Espérance de vie des femmes : 50,83 ans (en 2003)
Taux de change: 6,938.14 GNF pour 1€(le 30/08/2009)
Taux de croissance de la population : 2,37% (en 2003)
Taux de migration : - 3,14 ‰ (en 2003)
Taux de mortalité : 15,7 ‰ (en 2003)
Taux de mortalité infantile : 96,3 ‰ (en 2003)
Taux de natalité : 42,5 ‰ (en 2003)
Taux de fécondité : 5,9 enfants/femme (en 2003)
Lignes téléphoniques : 40 000 (en 2004)
Téléphones portables : 2 455 618 (en 2005)
Utilisateurs d'Internet : 15 000 (en 2002)
Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 3 (en 2004), 4 (en 2001)
Routes : 30 500 km (dont 533 km goudronnés) (en 1996)
Voies ferrées : 1 086 km
360 km en 2006 Voies navigables : 1 295 km
Nombre d'aéroports : 15 (dont 5 avec des pistes goudronnées) (en 2000)

Codes

La Guinée a pour codes :

Jours Fériés

Fêtes et jours fériés
Date Nom Remarques
2 octobre 1958 Jour de l'indépendance

Notes et références

  1. http://www.24heures.ch/actu/monde/coup-etat-guinee-2008-12-23
  2. Guinée:la junte nomme un 1er ministre, Le Figaro (30-12-2008).
  3. allocution de Jacques Chirac sur wikisource : Discours prononcé lors de l'inauguration du barrage de Garafiri en Guinée
  4. Kaba Bachir, « Guinée: C'est parti pour le symposium des Mines », août 2008. Consulté le 24 octobre 2008
  5. Exploitation de l'or en Afrique : une bombe à retardement
  6. Extrait de Souvenirs de Guinée Édilivre
  7. 1958: L’accueil fait à De Gaulle fut trompeur. Des foules considérables, massées tout le long du parcours qui reliait l’aéroport de Gbessia au centre-ville, l’accueillirent au son des tam-tams sous les acclamations et les youyous. Mais Sékou Touré ne tarda pas à clarifier sa position. Dans un discours enflammé, il affirma « préférer la pauvreté dans la liberté à la richesse dans l’esclavage ». En réponse, de Gaulle, ulcéré et blessé dans son orgueil, prit acte de la volonté des Guinéens et clama, dans son style théâtral : « Eh bien, si vous voulez l’indépendance, prenez-la ! […] La France ne s’y opposera pas mais en tirera toutes les conséquences. » Dès lors, tout était dit. La Guinée voterait non. Les Français croyaient encore à un possible retournement de situation et votèrent oui. Le résultat fut un non massif à 95 % des suffrages. (cf. : Fernandez (José Maria), Souvenirs de Guinée et d'autres voyages, Édilivre.)
  8. Les initiatives d’intégration en Afrique
  9. dépêche AFP du 7 mai 2004
  10. 137 morts dans les violences de janvier-février, Afp, 3 mai 2007
  11. « Guinée : décès du président Conté et tentative de coup d'État», dans France Info du 23/12/2008, [lire en ligne]
  12. http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2541p020-026.xml0/-arrestation-justice-gouvernance-greve-Docteur-Dadis-et-Mister-Camara.html
  13. Lemonde.fr[lire en ligne]
  14. U.S. Committee for Refugees and Immigrants. 2008. World Refugee Survey 2008
  15. Biographie de Momo Wandel

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (fr) Comité scientifique international pour la rédaction d'une Histoire générale de l'Afrique-Unesco, Histoire générale de l’Afrique, en 8 volumes (existe en édition abrégée) :
    • Vol. 1 : J. Ki-Zerbo (dir.), Méthodologie et préhistoire africaine, Éditions Unesco, 1980, 893 p. (ISBN 92-3-201707-5)
    • Vol. 2 : G. Mokhtar (dir.), L'Afrique du VIIe au XIe siècle, Éditions Unesco/NEA, 1980, 926 p. (ISBN 92-3-201708-3)
    • Vol. 3 : M. El Fasi et I. Hrbek (dir.), L'Afrique du VIIe au XIe siècle, Éditions Unesco/NEA, 1990, 956 p. (ISBN 92-3-201709-1)
    • Vol. 4 : D. T. Niane (dir.), L'Afrique du XIIe au XVIe siècle, Éditions Unesco/NEA, 1986, 812 p. (ISBN 92-3-201710-5)
    • Vol. 5 : B. A. Ogot (dir.), L'Afrique du XVIe au XVIIIe siècle, Éditions Unesco/NEA, 1999, 1 200 p. (ISBN 92-3-201711-3)
    • Vol. 6 : J.F. Ade Ajayi (dir.), Le XIXe siècle jusque vers les années 1880, Éditions Unesco, 1996, 936 p. (ISBN 92-3-201712-1)
    • Vol. 7 : A. A. Boahen (dir.), L'Afrique sous domination coloniale, 1880-1935, Éditions Unesco/NEA, 1987, 940 p. (ISBN 92-3-201713-X)
    • Vol. 8 : A. A. Mazrui et C. Wondji (dir.), L'Afrique depuis 1935, Éditions Unesco, 1998, 1 190 p. (ISBN 92-3-201714-8)

Liens externes

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Éducation

Presse

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