Guerre du Péloponnèse

Guerre du Péloponnèse
Guerre du Péloponnèse
Peloponnesian war alliances 431 BC.png
Les alliances de la guerre du Péloponnèse
Informations générales
Date 431 - 404 av. J.-C.
Lieu Principalement en Grèce, en Anatolie et en Sicile
Issue Victoire de la Ligue du Péloponnèse
Dissolution de la Ligue de Délos
Belligérants
Ligue du Péloponnèse (dirigée par Sparte) Ligue de Délos (dirigée par Athènes)
Commandants
Archidamos II
Agis II
Brasidas
Lysandre
Gylippos
Périclès
Cléon
Nicias
Alcibiade
Démosthène
Forces en présence
42 000 hoplites
10 000 fantassins
? Cavaliers
300 trirèmes[1]
10 000 vieilles classes
13 000 hoplites
1 000 cavaliers
1 000 réservistes
Guerre du Péloponnèse
Batailles
Sybota — Potidée — Chalcis — Patras — Naupacte — Mytilène — Tanagra — Étolie — Olpae — Idomene — Pylos — Sphactérie — Délion — Amphipolis — Mantinée — Hysiai — Mélos — Expédition de Sicile — Symi — Érétrie — Cynosséma — Abydos — Cyzique — Notion — Arginuses — Aigos Potamos
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La guerre du Péloponnèse désigne le conflit qui opposa Athènes, qui avait transformé la Ligue de Délos (destinée à l'origine à résister aux Perses) en un empire soumis à son pouvoir, et Sparte, puissance oligarchique et conservatrice, dont l'armée terrestre était la force militaire la plus puissante de l'époque, et qui dirigeait la ligue du Péloponnèse ainsi que la Béotie.

Ce conflit a mis fin à la Pentecontaetie et dura de -431 à -404 (avec quelques périodes d'interruption, en particulier la paix de Nicias en 421),

La guerre du Péloponnèse s'est terminée par la victoire de Sparte et donc la défaite d'Athènes. On considère que cette guerre marque la fin de l'âge de la Grèce Classique, le procès de Socrate aura lieu peu de temps après la défaite. Après cela, le centre de gravité intellectuel se déplacera en Égypte et donnera naissance à Euclide, Pappus d'Alexandrie, Ptolémée...

Sommaire

Les causes du conflit selon Thucydide

Selon l'historien athénien Thucydide, l'une des causes de la guerre fut l'ascension et la grandeur croissante d'Athènes qui donna aux Spartiates des craintes pour leur propre position[2]. À quoi s'ajoute l'opposition de système entre Sparte l'oligarque, où un faible nombre de citoyens vivaient dans la crainte de la révolte de leurs hilotes, et qui apparaît comme peu florissante, et Athènes la démocrate, vivant du commerce. Sparte possédait une armée de terre puissante et nombreuse ; Athènes dirigeait une thalassocratie grâce à la Ligue de Délos, et une flotte importante. C'est d'ailleurs le jeu des alliances qui provoque le déclenchement de la guerre.

Contre Corinthe

En 433, une querelle éclata entre Épidamne et Corcyre. Bien que Corcyre ait été fondée par Corinthe, cette dernière prit le parti d'Épidamne. Athènes apporta son soutien à Corcyre, qui n'appartenait à aucune alliance, et se retrouva en position d'évincer Corinthe de la mer Ionienne.

Athènes avait déjà acquis une importante base navale occidentale en s'emparant en 456 de Naupacte, à l'entrée occidentale du golfe de Corinthe. Corinthe, membre de la Ligue du Péloponnèse, fit alors pression sur son ancienne colonie Potidée afin qu'elle quitte la ligue de Délos. Potidée, située sur l'étranglement de la pointe occidentale de la Chalcidique, sur la côte thrace, quitta la Ligue de Délos en 432 av. J.-C., après un accord secret avec Sparte. Cet accord stipulait qu'en cas de conflit entre Potidée et Athènes, Sparte envahirait l'Attique.

Les Athéniens expédièrent une seule force pour l'assiéger, tandis que Corinthe envoyait des secours.

Autre source de litige : l'affaire de Mégare

Athènes se fit une autre ennemie, Mégare, en lui interdisant l'accès aux ports de la ligue de Délos. Elle lui reprochait d'accueillir les esclaves fugitifs (Mégare est voisine d'Athènes, sur l'isthme de Corinthe) et de soutenir son adversaire Corinthe. Cette cité comme Corinthe fit appel à Sparte, qui, sous la menace de voir deux de ses principales alliées quitter l'alliance, mobilisa la ligue du Péloponnèse en vue d'une guerre contre Athènes. À Athènes, la guerre fut décidée par l'intervention de Périclès, prouvant à ses concitoyens que le conflit était inéluctable[réf. nécessaire]. Pendant l'été 431, les Spartiates envahirent l'Attique.

Carte des forces en présence au début de la guerre du Péloponnèse

La guerre d'Archidamos

Les dix premières années de guerre, connues sous le nom de « guerre d'Archidamos », du nom d'Archidamos II, roi spartiate (mort en 426) qui dirigea l'incursion en Attique, ne comportèrent aucun événement décisif. Les forces des deux camps s'équilibraient, Athènes n'ayant pas de rival sur mer, et Sparte possédant les meilleurs hoplites. Les alliés des deux cités apportaient des forces d'appoint. Néanmoins, grâce au trésor de la ligue de Délos (transféré de Délos à Athènes en - 454) et aux mines d'argent du Laurion, Athènes disposait de ressources financières bien supérieures à celles de la Ligue du Péloponnèse.

Dès son commencement, la guerre paraissait devoir durer, puisqu'aucun des deux camps ne pouvait raisonnablement espérer remporter une victoire décisive. Les stratégies se reportèrent d'une part sur les approvisionnements en blé (indispensables dans une guerre longue), et l'affaiblissement progressif de l'adversaire par les marges, c'est-à-dire les alliés les plus faibles, soit en obtenant leur défection d'une manière ou d'une autre, soit par le siège. La régularité des approvisionnements en blé était cruciale surtout pour Athènes, Sparte n'ayant pas à craindre de famine tant que les Hilotes ne se révoltaient pas. Néanmoins, Sparte pouvait craindre pour ses alliés. Les approvisionnements en blé d'Athènes venaient surtout de l'Eubée, probablement complétés par des achats en Égypte, et au début de la guerre par quelques cargaisons venues de Propontide (Crimée). Sparte disposait d'alliés en Sicile, riche productrice. Pour l'emporter, chaque camp devait maintenir ses approvisionnements tout en coupant ceux de l'adversaire.

Une guerre de coups de mains

Les Spartiates qui envahirent et ravagèrent l'Attique en 431 trouvèrent un pays déserté. Les effectifs en hoplites athéniens étant bien inférieurs à ceux de Sparte, Périclès, stratège pour la 13e fois, fit s'abriter les Athéniens derrière les Longs Murs. La ville était ravitaillée par mer. Après un mois de raid, les Spartiates rentrèrent chez eux ; les Athéniens ravageaient, grâce à leur flotte, les côtes du Péloponnèse. Sparte ravagea l'Attique cinq fois dans les sept premières années de la guerre. Athènes envahissait la Mégaride voisine deux fois par an.

Cependant, Athènes parvint à occuper Égine en 430. Platées, alliée d'Athènes, est attaquée par Thèbes en avril 431 et succombe.

En juin 430, une épidémie dévastatrice connue sous le nom de « peste d'Athènes » (probablement le typhus ou la fièvre thyphoïde) se déclara à Athènes et la cité perdit plus du quart de sa population. Périclès, élu stratège pour la 14e fois, fit faire des propositions de paix à Sparte, qui furent refusées. Il fut déposé et condamné à une amende en septembre, après la campagne d'été contre Épidaure, Trézène et Prasie.

En 430, Potidée fut forcée de capituler devant Athènes. Périclès, élu stratège pour la 15e fois, mourut de l'épidémie en 429.En 429, Phormion remporta une demi-victoire navale au large de Naupacte. En 428, son successeur portant le même nom remporte lui aussi une bataille navale à Naupacte.

La défection de Mytilène sur l'île de Lesbos, qui voulait quitter la ligue de Délos, entraîna une expédition punitive de la part d'Athènes. Mytilène fit sa reddition en 427, avant l'arrivée d'une flotte de secours spartiate. Ses murailles furent abattues, un millier d'hommes furent massacrés, et le reste de la population fut chassée de l'île et remplacée par des colons athéniens. Les autres cités de l'île passèrent également sous domination athénienne.

En 426 Démosthène infligea deux défaites aux Péloponnésiens à Amphilochia et à Olpai.

Cléon et Brasidas

Le principal succès d'Athènes fut la prise de Pylos sur la côte ouest de la Messénie en 425 ainsi que le massacre ou la capture de 420 hoplites, dont cent vingt Spartiates à Sphactérie, événement qui fit grand bruit dans toute la Grèce et ébrécha la réputation d'invincibilité des Spartiates. Parmi ces hoplites, se trouvaient de nombreux homoioi. Cependant, malgré ces succès, la situation financière d'Athènes se dégradait, et le trésor de Délos était épuisé. Le tribut des alliés fut brutalement porté à 1300 talents par an (au lieu de 450) par le décret de Thodippos, mais les défections réduisirent son produit à 1 000 talents environ. Une expédition réussie en Eubée permit une distribution de blé aux citoyens en 424.

Durant l'été de cette même année 424, les Athéniens projetèrent une invasion de la Béotie afin d'y semer le germe de la démocratie qu'ils espéraient voir se répandre à terme dans la région. L'opération comportait trois volets qui devaient se coordonner pour le même jour : des partisans présents dans les villes de Chéronée et Siphes soulevaient la population contre l'ordre en place que venait consolider l'arrivée d'une flotte athénienne d'occupation de Siphes, le troisième foyer de troubles étant prévu à Délion par une prise de la ville qu'une importante armée était chargée de fortifier, cela afin de diviser l'armée béotienne. Le projet éventé par trahison, associée à une inexplicable erreur sur la date ne donna aucun résultat à l'ouest et permit aux forces béotiennes de se rassembler et d'aller au contact de l'armée athénienne. La bataille de Délion cet hiver-là fut une défaite pour Athènes qui perdit aussi la position fortifiée et toute chance de reconquête dans cette région.

Du côté spartiate, le général Brasidas secourut Mégare assiégée par les Athéniens. Puis il surprit ses adversaires par une manœuvre rapide qui lui permit de traverser la Grèce et de s'emparer d'Amphipolis en Thrace la même année, malgré la tentative de Thucydide pour la sauver; suite à cet échec, ce dernier sera contraint à l'exil pendant 20 ans. Une trêve d'un an est conclue entre Athènes et Sparte, mais les opérations continuent contre les ennemis de moindre envergure : Nicias prend Mendé et assiège Scioné, qui avaient fait défection, alors que Brasidas fait campagne contre Arrhibaios (sans réussite).

À la fin de la trêve, Cléon se fait tuer en essayant de reprendre Amphipolis ; son armée est défaite, et le général spartiate Brasidas meurt lui aussi pendant la bataille.

Les victoires d'Athènes lui offrirent une position avancée permanente dans le territoire ennemi, mais les revers contre Brasidas et la mort de Cléon entraînèrent la victoire du parti de la paix. Sparte abandonna ses incursions annuelles en Attique et fit des propositions pour la paix.

La paix de Nicias

La paix de Nicias fut conclue en 421. Établissant une paix pour cinquante ans, elle revint au statu quo ante bellum. Ce fut un succès pour Athènes, qui conservait son empire intact tandis que ses ennemis étaient divisés, Corinthe et les autres alliés de Sparte refusant de signer la paix. La cité d'Argos créa sa propre ligue concurrente de la ligue du Péloponnèse.

La deuxième partie de la guerre

La création de la ligue d'Argos entraina la désagrégation de la ligue du Péloponnèse. Les Athéniens, sous l'influence d'Alcibiade, s'allièrent avec Élis, Mantinée et Argos, en conflit avec Sparte. Les alliés attaquèrent Épidaure et avancèrent sur Tégée, et Sparte fit mouvement contre eux.

La bataille de Mantinée (418 av. J.-C.) fut une grande victoire pour Sparte. Argos abandonna l'alliance athénienne et fut une fois de plus isolée.

En 416, Athènes attaqua et ravagea l'île de Mélos, qui était restée neutre, mais s'était montrée amicale envers Sparte.

Tel est le dernier événement de la « paix » précaire de 421-415, telle que Thucydide la décrit.

L'expédition en Sicile

Article détaillé : Expédition de Sicile.

En 415, sous l'influence d'Alcibiade, Athènes se lança dans l'expédition de Sicile, à laquelle Nicias s'opposait. Athènes répondait à l'appel de Ségeste, attaquée par Sélinonte en 416. Syracuse, colonie corinthienne, était alliée de Sélinonte. Ségeste fit appel à Athènes, offrant même de payer les frais d'expédition. À ce moment de la guerre, la perte de l'Eubée et la défection de nombreux alliés d'Athènes avaient rendu ses approvisionnements en blé précaires. La perspective de couper ceux des alliés de Sparte, tout en conquérant de nouvelles sources de ravitaillement, fut certainement un élément déterminant.

L'expédition fut conçue pour contrer la puissance grandissante de Syracuse, pour prendre pied en Sicile et s'assurer du contrôle total de la mer. Elle prit la mer sous le commandement de Nicias, d'Alcibiade et de Lamachos en juin 415.

Cependant, durant l’expédition, Alcibiade fut rappelé à Athènes pour être jugé dans le cadre de l'affaire des Hermocopides. Préférant s'exiler, il se réfugia à Sparte et leur donna le judicieux conseil d'occuper Décélie (ce qu'ils firent en 413) ainsi que de secourir Syracuse.

En Sicile, Lamachos fut tué et Nicias resta seul à la tête de l'expédition. L'arrivée à Syracuse de Gylippos, général spartiate fit perdre aux Athéniens la bataille des retranchements autour de la ville (octobre 414). La flotte athénienne fut emprisonnée dans la rade, et une force de secours commandée par Démosthène et Eurymédon dut être envoyée. En août 413 la flotte fut défaite à la bataille des Épipoles, puis l'armée fut vaincue sur terre.

Athènes perdit plus de deux cents navires dans cette expédition, et cinquante mille hommes (dont sept mille prisonniers des Latomies, carrière de Syracuse).

Le triomphe de Lysandre

Copie du décret honorifique de 405 par lequel Athènes remercie Samos de lui être restée fidèle. Le relief surmontant l'inscription représente les déesses tutélaires des deux cités, respectivement Athéna et Héra, se serrant la main. Musée de l'Acropole d'Athènes.

L'impopularité d'Athènes grandit, et seules restèrent fidèles les cités de Lesbos et Samos. C'est d'ailleurs à Samos qu'est mouillée une nouvelle flotte athénienne. En 412, les cités d'Ionie, pour lesquelles la ligue de Délos avait été constituée, firent défection, précédées en cela par Chios.

En 411, un coup d'État oligarchique a lieu à Athènes. Les Quatre-Cents demandent la paix à Sparte. Mais l'armée et la flotte refusent de reconnaître le changement et au bout de quatre mois d'existence, le régime oligarchique est renversé. L'Eubée se soulève, et les Spartiates remportent une victoire navale à Érétrie.

Alcibiade est alors rappelé et remporte trois victoires navales contre les Spartiates à Cynosséma, à Abydos en 411, puis à Cyzique en 410. Athènes refuse alors une proposition de paix spartiate. Alcibiade reprend le contrôle des Détroits en assiégeant puis prenant Byzance en 409, puis est de nouveau exilé après la défaite de Notion en 406.

Sparte obtient le soutien du roi des Perses, qui envoie son fils Cyrus. Celui-ci rencontre Lysandre, le navarque spartiate, et lui accorde une importante aide financière. En 406, Callicratidas, successeur de Lysandre, bat Conon. Athènes se reprend en un dernier sursaut, promettant la citoyenneté aux métèques et aux esclaves pour constituer une flotte qui bat Callicratidas à la Bataille des îles Arginuses. Ce succès est néanmoins terni par la mise à mort des stratèges victorieux (parmi lesquels Périclès le Jeune et Thrasyle). Athènes, dans un accès de colère, élimine donc elle-même ses meilleurs généraux.

Lysandre, remplaçant Callicratidas mort aux Arginuses, reprend le commandement de la flotte spartiate. La flotte athénienne, en position dans les Dardanelles afin de garantir la route du blé venant de mer Noire, est surprise et écrasée à Aigos Potamos. Les dernières sources de ravitaillement d'Athènes disparaissent avec sa flotte. Athènes aux abois tente de résister encore : elle offre le droit de cité aux Samiens, derniers alliés fidèles, et consolide ses fortifications. Mais, soumise au blocus terrestre et maritime, accablée par la famine, elle doit capituler en 404.

Conséquences

La paix contraint Athènes à dissoudre la Ligue de Délos, à détruire les Longs Murs et les fortifications du Pirée et à livrer sa flotte, sauf douze navires.

Elle entre dans la ligue du Péloponnèse et la démocratie est remplacée par la tyrannie des Trente.

Bibliographie

  • Olivier Battistini, La Guerre du Péloponnèse, Thucydide d'Athènes, Ellipses, « Les Textes fondateurs », 2002.
  • Victor Davis Hanson, La guerre du Péloponnèse, Flammarion, Paris, 2008 [2007]
  • Jacqueline de Romilly, Thucydide et l'impérialisme athénien : La pensée de l'historien et la genèse de l'œuvre, Les Belles Lettres, 1961.
  • Jacqueline de Romilly, Histoire et raison chez Thucydide, Les Belles Lettres, coll. Études anciennes, 2005.
  • Jacqueline de Romilly, La Construction de la vérité chez Thucydide, Julliard/Conférences, essais et leçons du Collège de France, 1999.
  • J.E.Lendon, Song of Wrath, 2010

Liens externes

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Notes et références

  1. Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, Introduction, V
  2. Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, I, 23


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Guerre du Péloponnèse de Wikipédia en français (auteurs)

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