Giorgio Napolitano

Giorgio Napolitano
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Giorgio Napolitano
Presidente Napolitano.jpg
Portrait officiel du président Napolitano

Mandats
11e président de la République italienne
Actuellement en fonction
Depuis le 15 mai 2006
(&&&&&&&&&&&020175 ans, 6 mois et 7 jours)
Élection 10 mai 2006
Président du Conseil Romano Prodi
Silvio Berlusconi
Mario Monti
Prédécesseur Carlo Azeglio Ciampi
Sénateur à vie
23 novembre 200515 mai 2006
Président Carlo Azeglio Ciampi
Ministre de l'Intérieur
17 mai 199621 octobre 1998
Président du Conseil Romano Prodi
Prédécesseur Giovanni Rinaldo Coronas
Successeur Rosa Russo Jervolino
Président de la Chambre des députés
3 juin 199214 avril 1994
Législature XIe législature
Prédécesseur Oscar Luigi Scalfaro
Successeur Irene Pivetti
Biographie
Date de naissance 29 juin 1925 (1925-06-29) (86 ans)
Nationalité Flag of Italy.svg italienne
Parti politique Démocrates de gauche
Conjoint Clio Maria Bittoni
Enfants Giovanni Napolitano
Giulio Napolitano
Diplômé de Université de Naples
Résidence Palais du Quirinal, Rome

Italy-Emblem.svg
Présidents de la République italienne

Giorgio Napolitano, né le 29 juin 1925 à Naples, est un homme d'État italien.

Député de Naples de 1953 à 1963 puis de 1968 à 1996, président de la Chambre des députés de 1992 à 1994, ministre de l'Intérieur de 1996 à 1998, Giorgio Napolitano est nommé sénateur à vie par le président Carlo Azeglio Ciampi en 2005.

Giorgio Napolitano est élu président de la République le 10 mai 2006. Il entre en fonction cinq jours plus tard. Europhile, il est le premier homme politique issu de l'ancien Parti communiste italien à accéder à cette fonction.

Sommaire

Biographie

Une participation active dans la Résistance

Licencié en droit à l'Université Federico II de Naples avec une thèse d'économie politique portant sur le développement industriel de Naples, Napolitano a été un résistant actif contre les troupes fascistes, fondant en 1942 un groupe communiste antifasciste qui prit part à diverses actions contre les fascistes.

Vie familiale

Giorgio Napolitano est marié à Clio Maria Bittoni (née à Chiaravalle en 1935), magistrate spécialiste en droit du travail. Le couple a deux enfants, Giovanni et Giulio, ainsi que deux petites-filles, Sofia et Simone.

Carrière politique

Membre du PCI, puis du PDS

En 1945, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Napolitano, après avoir rejoint le Parti communiste italien, est élu député en 1953 pour la première fois.

À plusieurs reprises, Napolitano prit part au comité national du parti, devenant un de ses dirigeants les plus influents jusqu'à la mutation du parti vers 1991 ; ses idées politiques penchaient cependant à droite au sein de son parti.

Respecté à gauche comme à droite, il a été l'un des plus ardents défenseurs du virage réformiste du Parti[1].

Il a ensuite adhéré au Parti démocrate de la gauche (PDS), comme la majorité des grandes figures du communisme italien tels que Massimo D'Alema mais contrairement à Fausto Bertinotti, qui participa à la création de la Rifondazione comunista.

Député italien et européen, puis sénateur à vie

Il est élu député de 1953 à 1963 puis sans discontinuer de 1968 à 1996, année au cours de laquelle il n'est pas réélu dans sa circonscription.

Il est député européen de la délégation italienne de 1989 à 1992, puis de 1999 à 2004. Au Parlement européen, il occupe de 1999 à 2004 la présidence de la Commission des Affaires constitutionnelles.

En hommage à sa grande carrière politique, Carlo Azeglio Ciampi, président de la République italienne, nomme Giorgio Napolitano sénateur à vie le 23 novembre 2005.

Président de la Chambre des députés, puis ministre de l'Intérieur

Élu président de la Chambre des députés le 3 juin 1992, Giorgio Napolitano succède à Oscar Luigi Scalfaro, élu président de la République. Giorgio Napolitano est le quatrième communiste à accéder à la fonction de président de la Chambre des députés, après Umberto Terracini, Pietro Ingrao et Nilde Iotti. Président de la Chambre respecté par la majorité comme l'opposition[2], son mandat s'achève suite à la dissolution du Parlement par le président Scalfaro, en 1994. Irene Pivetti, membre de La Ligue du Nord et proche de Silvio Berlusconi, nouveau président du Conseil, et d'Umberto Bossi, chef historique de la Ligue, lui succède à la présidence de l'Assemblée. Il prononce un discours lors du vote de confiance de la Chambre des députés au premier gouvernement Berlusconi, représentant tous les députés PCI de l'Assemblée.

Napolitano est ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Romano Prodi I, du 17 mai 1996 au 21 octobre 1998. Il sera notamment à l'origine de la création d'une loi consacrée aux crimes commis par des immigrés sur le sol italien.

Président de la République

En 2006, Napolitano fait partie des favoris pour la succession de Carlo Azeglio Ciampi à la présidence de la République italienne. Début mai, l'Union soutient la candidature de Giorgio Napolitano à l'élection présidentielle.

Napolitano est élu, le 10 mai, au quatrième tour de scrutin, par 543 voix (la majorité requise était de 505 voix). Giorgio Napolitano est le seul homme politique italien à avoir été membre du Parti communiste italien avant d'accéder à la magistrature suprême, et le deuxième président de la République italienne le plus âgé lors de son élection.

Giorgio Napolitano prête serment devant les deux Chambres du Parlement, la Camera dei deputati et le Senato della Repubblica, le 15 mai 2006 ainsi que devant les représentants des régions et devient le 11e locataire du Quirinal.

Gouvernement Prodi (2006-2008)

Giorgio Napolitano, lors de sa prise de fonctions, nomme le politicien Donato Marra au secrétariat général de la présidence de la République et l'économiste Romano Prodi à la présidence du Conseil. Il se donne pour mission d'unir le pays, divisé après les élections générales du mois d'avril précédant.

Le 21 février 2007, le gouvernement de Romano Prodi est mis en minorité, au Senato. Romano Prodi se rend au palais du Quirinal pour remettre sa démission au président de la République. Mais celui-ci, après réflexion, la refuse et renouvelle au gouvernement Prodi sa confiance.

Crise politique, puis élections générales anticipées en 2008

Le 24 janvier 2008, le président du Conseil Romano Prodi, déjà fragilisé par la démission de son ministre de la Justice Clemente Mastella, perd un vote de confiance. Le président de la République, Napolitano, invite alors son président du Conseil à lui présenter sa démission et entame une série de consultations. Le 30 janvier, le chef de l'État charge Franco Marini, le président du Sénat de la République, de former un gouvernement de transition, dans l'espoir d'éviter la dissolution des deux chambres du Parlement et de convoquer de nouvelles élections générales[3]. Mais Marini échoue sa mission et annonce lors d'une déclaration qu'il prend finalement la décision de dissoudre le Parlement et de convoquer des élections générales anticipées pour le mois d'avril.

Gouvernement Berlusconi (2008-2011)
Le président Giorgio Napolitano, en compagnie du président du Conseil des ministres, Silvio Berlusconi, en mai 2008, au palais du Quirinal.

Après une campagne marquée par les attaques menées par l'homme d'affaires et ancien président du Conseil Silvio Berlusconi contre le bilan politique de la gauche et de la coalition de Romano Prodi, la droite italienne, menée par Berlusconi, remporte les élections générales anticipées du 14 avril. L'ancien président du Conseil dispose d'une confortable majorité à la Chambres des députés et au Sénat de la République. Le président Napolitano prend alors la décision, le 7 mai, de faire appel à Silvio Berlusconi pour la formation d'un nouveau gouvernement. Dès le lendemain, le nouveau président du Conseil des ministres et les membres de son gouvernement prêtent serment devant le président Napolitano au Quirinal.

Le 6 octobre 2009, Giorgio Napolitano est mis en cause dans son impartialité par le président du Conseil Silvio Berlusconi. Le chef du gouvernement, irrité après l'annulation par la Cour constitutionnelle d'une loi qui accordait au président de la République, des deux Chambres du Parlement et du Conseil des ministres une immunité pénale, affirme qu'il « sait comme tout le monde, de quel côté se trouve le président de la République ». Fait qualifié d'extrêmement rare dans la presse italienne, le Quirinale réplique dans un communiqué lapidaire que « le président de la République, comme tout le monde le sait, est du côté de la Constitution et travaille avec un esprit de collaboration loyale avec les institutions ».

Lors de l'agression de Berlusconi, le 13 décembre 2009 à Milan, le président de la République « condamne fermement ce grave geste d'agression »[4] et apporte son soutien à son président du Conseil.

Après la crise politique interne de 2010 opposant le président de la Chambre Gianfranco Fini au président du Conseil Silvio Berlusconi, Giorgio Napolitano sort de sa réserve et refuse, dans le quotidien de gauche l'Unità, l'éventualité d'élections législatives anticipées, craignant un « vide politique » qui mettrait en danger la reprise et la stabilité de l'Italie[5]. Ces déclarations font suite à celles de Silvio Berlusconi, qui a mis au défi Gianfranco Fini en le menaçant de demander au chef de l'État de dissoudre le Parlement. Peu avant le vote de confiance imposé au gouvernement Berlusconi par les deux chambres du Parlement, en décembre, il qualifie, lors d'un entretien avec le président autrichien Heinz Fischer d'« incertain » l'avenir de l'Italie, ironisant quant au fait que seule « une boule de cristal pourrait anticiper » la suite de l'évènement[6].

En juillet 2011, lors de la crise de la dette dans la zone euro, Silvio Berlusconi propose au Parlement un plan d'austérité, qui est rapidement adopté par le Parlement italien. Cette rapidité est alors qualifiée de « miracle » par le président Giorgio Napolitano[7]. En août, il rentre de vacances et décide de rencontrer au palais du Quirinal les principaux dirigeants de partis politiques pour discuter de la situation économique de l'Italie, alors que la situation du pays inquiète les marchés[8].

Le 12 octobre, le président Napolitano sort, une fois de plus, de sa traditionnelle réserve, pour demander « une réponse crédible » aux réformes menées par le gouvernement Berlusconi, évoquant alors un vote de confiance au Parlement. Cette demande du président de la République se fait sur un fond de tension entre le président du Conseil Silvio Berlusconi et sa majorité parlementaire, alors que le chef du gouvernement est confronté dans le même temps à un 51e vote de confiance depuis son arrivée à la présidence du Conseil en 2008[9].

Le 8 novembre, alors que les rumeurs d'une éventuelle démission du président du Conseil, le président Napolitano annonce que Berlusconi devra présenter sa démission après le vote, par le Parlement, d'une loi de finances portant notamment sur la rigeur budgétaire imposée par l'Union européenne. Tenant à rassurer les marchés européens, inquiets quant à l'importante dette de l'Italie, le chef de l'État annonce, dans un communiqué officiel qu'il « n'y a aucune incertitude sur la démission du président du Conseil », n'excluant pas la tenue d'élections générales anticipées, mais insistant quant au fait que « les craintes d'une paralysie politique ne sont pas fondées ». Le même jour, Mario Monti, ancien commissaire européen, est nommé sénateur à vie par le président Napolitano; cette nomination est qualifiée par la presse italienne de prélude à la nomination de Monti au poste de président du Conseil des ministres[10],[11]. La presse européenne, quant à elle, souligne alors le rôle important que le chef de l'État italien a occupé quant à la démission du chef du gouvernement, estimant que le président italien, qui aurait pu se contenter d'un rôle d'arbitre, est une nouvelle fois monté en première ligne[12].

Le 12 novembre, Silvio Berlusconi se rend au Quirinal afin de présenter au chef de l'État la démission de son gouvernement[13], laissant le choix au président Napolitano quant à deux solutions : dissoudre les deux Chambres du Parlement et convoquer de nouvelles élections générales ou nommer une personnalité de consensus à la présidence du Conseil. C'est cette dernière solution qui est envisagée par la presse italienne avec la nomination de l'ancien commissaire européen Mario Monti. Au lendemain de la démission du chef du gouvernement, le président de la République entame une série de consultations avec les chefs des principaux groupes politiques parlementaires, dans le but de la formation du nouveau gouvernement. Ainsi, il pourrait officiellement nommer Monti et le charger de composer un nouveau gouvernement pour le lendemain suivant[14].

Gouvernment Monti (2011-)
Le gouvernement Monti, au grand complet, en compagnie du président Napolitano, au Quirinal, le 16 novembre 2011.

Dès le lendemain suivant la démission de Silvio Berlusconi, le président Napolitano, conformément à la Constitution, consulte au Quirinal les principales figures de la vie politique (chefs des groupes parlementaires, chefs des partis politiques, anciens présidents de la République italienne…) de sorte à trouver le meilleur consensus quant à la nomination attendue de l'économiste Mario Monti. Après dix-neuf entretiens, le chef de l'État apparaît à la télévision et annonce officiellement que Mario Monti est chargé de former le nouveau gouvernement, qui devra prêter serment et être soumis au vote de confiance des députés et des sénateurs après un discours de politique générale prononcé par le président du Conseil désigné[15]. Le 16 novembre, le gouvernement Monti, composé de techniciens prête serment devant le président de la République, au palais du Quirinal.

En Europe, nombreux sont ceux qui saluent alors l'influence exercée par le chef de l'État quant à la nomination de Marion Monti et une transition politique qui n'a pas nécessité d'élections anticipées, contrairement aux demandes de l'IdV d'Antonio Di Pietro et la Ligue du Nord de l'ancien ministre populiste Umberto Bossi, uniques partis parlemantaires s'opposant à la politique qui sera menée par le gouvernement Monti.

La popularité du président Napolitano, à cet instant, s'élève à 85% de bonnes opinions[16], ce qui fait de lui l'homme politique le plus populaire du pays.

Une grande carrière politique

Au PCI

  • Coordinateur du bureau politique du PCI de 1966 à 1969
  • Responsable culturel du PCI de 1969 à 1975
  • Responsable du PCI chargé des questions économiques et syndicales de 1976 à 1979
  • Responsable du PCI chargé de la politique extérieure et des relations internationales de 1986 à 1989

À la Chambre des députés

  • Président du groupe parlementaire communiste à la Chambre des députés de 1981 à 1986
  • Membre de la Commission des Affaires étrangères de 1984 à 1992
  • Président de la Chambre des députés de 1992 à 1994
  • Membre de la Commission des Affaires étrangères de 1994 à 1996
  • Président de la Fondation de la Chambre[N 1] de 2003 à 2005

Au Parlement européen

Au gouvernement

  • Ministre de l'Intérieur de 1996 à 1998, dans le gouvernement Prodi I. Napolitano est le premier ancien communiste à accèder à ce poste régalien de la République italienne.

Au Sénat de la République

  • Sénateur à vie de 2005 jusqu'à son élection à la présidence de la République, en 2006

À la présidence de la République

  • Président de la République italienne depuis le 15 mai 2006

Bibliographie

  • Intervista sul PCI avec Eric Hobsbawm, 1975
  • la mi-stream, 1979, se référant à la période de la « solidarité nationale ».
  • Au-delà du gué, les réformistes choix, 1990, un recueil de discours politiques qui l'a marqué, prononcés entre autres par Enrico De Nicola, Luigi Einaudi et Sandro Pertini.
  • L'Europe et l'Amérique après 89, 1992, un recueil de citations très complet lors de conférences données aux États-Unis après la chute du Mur de Berlin.
  • Où est la République - une transition inachevée, 1994, une chronique consacrée aux années de la présidence de la Chambre des députés.
  • L'Europe politique, 2002, l'activité du député européen.
  • Du PCI au socialisme européen : une autobiographie politique
  • Une transition incomplète ?, 2006

Distinctions

Notes et références

Notes
  1. Nommé par le président de la Chambre des députés, Pier Ferdinando Casini à cette fonction honorifique essentiellement pour son parcours politique et pour son prestige, Giorgio Napolitano n'était plus parlementaire lorsqu'il prit ses fonctions.
Références
  1. Giorgio Napolitano, Où est la République - une transition inachevée, 1994.
  2. (fr) « Giorgio Napolitano nouveau président de la République italienne » sur euronews.net.
  3. (fr) « Archives. Franco Marini va former un gouvernement de transition », 30 janvier 2008
  4. (fr) « Monde : Silvio Berlusconi hospitalisé après une agression », 14 décembre 2009, 20minutes.fr
  5. (fr) « Le président italien sermonne la droite », Le Figaro, 13 août 2010.
  6. (fr) « Berlusconi contre Fini », ARTE, 14 décembre 2010.
  7. (fr) « Le plan d'austérité est adopté en Italie », La Dépêche du midi, 16 juillet 2011.
  8. (fr) « Rome promet des mesures d'austérité très fortes », lemonde.fr, 11 août 2011.
  9. (fr) « Berlusconi prié d'être crédible par Napolitano », Le Figaro, 13 octobre 2011.
  10. (fr) « Le président Napolitano prend les choses en main », Le Point, 9 novembre 2011
  11. (fr) « Départ de Berlusconi : le chef d'oeuvre du président Napolitano », Le Nouvel Observateur, 10 novembre 2011
  12. (fr) « Giorgio Napolitano garant de la transition en Italie », Le Monde, 11 novembre 2011
  13. (it) « Comunicato : Il Presidente Napolitano ha ricevuto il Presidente del Consiglio dei Ministri, Berlusconi », site officiel de la Présidence de la République italienne, 12 novembre 2011
  14. (fr) « Italie: le président Napolitano entame ses consultations sur le successeur de Berlusconi », Le Nouvel Observateur, 13 novembre 2011
  15. (fr) Mario Monti chargé de former le nouveau gouvernement, Le Parisien - Aujourd'hui en France, 13 novembre 2011.
  16. « En Italie, Mario Monti et ses spécialistes aux commandes », Le Figaro, 17 novembre 2011.

Voir aussi

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Giorgio Napolitano de Wikipédia en français (auteurs)

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