Gilgamesh dans la culture populaire

Gilgamesh dans la culture populaire

Gilgamesh

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Gilgamesh (Bilgamesh dans les textes sumériens anciens) est un personnage héroïque de la Mésopotamie antique, roi de la cité d'Uruk où il aurait régné vers 2700 av. J.-C., ainsi qu'un dieu des Enfers dans la mythologie mésopotamienne. Il est le personnage principal de plusieurs récits épiques, dont le plus célèbre est l'Épopée de Gilgamesh, qui a rencontré un grand succès durant la Haute Antiquité.

Masse d'armes dédiée à Gilgamesh divinisé, Girsu, période d'Ur III.

Sommaire

Les sources : mythes et autres textes

Les récits sumériens

Plusieurs récits épiques rédigés en sumérien vers la fin du IIIe millénaire racontent les exploits de Gilgamesh en tant que héros, qui est la forme la plus courante sous laquelle il est attesté dans les textes[1] :

  • Gilgamesh et Agga raconte l'affrontement du roi d'Uruk avec Agga, roi de la cité voisine de Kish.
  • Deux récits de combats, dits Gilgamesh et le Taureau céleste et Gilgamesh et Huwawa qui opposent le héros, aidé de son ami Enkidu, à des monstres : le taureau envoyé par la déesse Inanna ou le terrible géant Huwawa (Humbaba), gardien de la Forêt des cèdres, épisodes repris plus tard dans l'Épopée.
  • La mort de Gilgamesh est un récit mal conservé de l'agonie du héros, auquel les dieux confèrent le rôle de juge des morts. Ces deux pièces n'ont pas été intégrées aux versions akkadiennes des exploits de Gilgamesh.
  • Dans Gilgamesh, Enkidu et les Enfers, Enkidu descend aux Enfers pour y chercher les insignes de royauté donnés par Inanna à Gilgamesh, que celui-ci y a laissé tomber ; Enkidu est alors retenu aux Enfers, mais son esprit revient raconter à Gilgamesh ce qui se passe dans le monde des morts.

L'Épopée

Article détaillé : Épopée de Gilgamesh.
Tablette de la version ninivite de l'Épopée de Gilgamesh.

Le début du IIe millénaire av. J.-C. voit le début de la rédaction de récits en akkadien mettant en scène Gilgamesh, qui aboutissent finalement dans l'élaboration d'un seul récit massif, appelé Épopée de Gilgamesh par ses traducteurs contemporains[2]. Elle rencontre un très grand succès dans tout le Proche-Orient ancien : des versions sont retrouvées jusqu'à Megiddo au Levant, Tell el-Amarna en Égypte, et Hattusha en Anatolie centrale. Sur ce dernier site, on a même retrouvé des fragments de traduction de l'œuvre en hittite et en hourrite. La version la plus complète est celle retrouvée à Ninive, appelée parfois « version standard »[3]. Elle se compose de douze tablettes, et est notre meilleure source pour connaître le déroulement du texte.

L'Épopée se divise en deux parties principales. Le début présente Gilgamesh, roi tyrannique d'Uruk. Pour faire cesser ses excès, les dieux créent Enkidu, un être capable de le combattre. L'affrontement qui a finalement lieu entre les deux ne voit aucun vainqueur, et au contraire les deux deviennent des camarades. Ils accomplissent ensuite deux grands combats, repris des anciens mythes sumériens : ils défont le géant Humbaba dans la Forêt de cèdres, puis le Taureau Céleste envoyé par le dieu Anu à la demande de sa fille Ishtar que Gilgamesh avait éconduit brutalement. En représailles, les dieux provoquent la mort d'Enkidu. C'est le tournant de l'œuvre. Mortifié par le décès de son ami, Gilgamesh décide de partir pour trouver un moyen d'éviter la mort. Cela l'amène sur l'île où vit Ut-napishtim, survivant du Déluge, qui lui apprend qu'il ne pourra jamais obtenir la vie éternelle. Gilgamesh rentre alors à Uruk, cherchant à mener une vie heureuse jusqu'à sa mort.

Les autres sources

Plusieurs autres sources sumériennes et akkadiennes fournissent des informations sur Gilgamesh, parfois en tant que divinité des Enfers et pas seulement en tant que personnage héroïque[4] :

  • D'après la Liste royale sumérienne[5], Gilgamesh est le cinquième roi de la première dynastie d'Uruk, présenté comme le fils d'un démon-lilū, seigneur de Kullab (un village qui devient un des deux quartiers principaux d'Uruk), qui aurait régné 126 années.
  • Un hymne du roi Shulgi de la Troisième dynastie d'Ur (2094-2047 av. J.-C.) mentionne les exploits de Gilgamesh[6] Il évoque notamment les combats de Gilgamesh contre la cité rivale de Kish, dont il défait le souverain Enmebaragesi.
  • Plusieurs tablettes retrouvées sur des sites de la période archaïque (Fara, Girsu) et de la Troisième dynastie d'Ur mentionnent Gilgamesh comme étant un dieu recevant des offrandes[7].
  • D'après la Chronique de Tummal, un texte racontant la reconstruction d'un temple d'Enlil à Nippur, Gilgamesh et son fils Ur-lugal feraient partie des anciens rois ayant fait restaurer cet édifice[8].
  • Une prière akkadienne est dédiée à Gilgamesh en tant que divinité infernale[9].
  • La Ballade des héros des temps jadis, une prière datant de la première moitié du IIe millénaire av. J.-C., mentionne Gilgamesh ainsi qu'Enkidu et Humbaba parmi une liste d'illustres personnages héroïques de la Mésopotamie[10].
  • Gilgamesh apparaît dans des listes de présages et des incantations du IIe et du Ier millénaire[11].
  • Une « Lettre de Gilgamesh » datant du VIIe siècle av. J.-C. a été exhumée à Sultantepe : il s'agit peut-être de l'œuvre d'un scribe se mettant dans la peau du héros, au ton légèrement humoristique[12]. Gilgamesh demande à un autre roi de lui envoyer des pierres précieuses pour faire réaliser une statue d'Enkidu après la mort de ce dernier, allusion à un passage de l'Épopée.
  • Des passages de l'Épopée de Gilgamesh font probablement l'objet de représentations iconographiques, mais en l'absence d'inscriptions, il est difficile de savoir avec certitude si c'est bien ce héros qui est représenté[13]. On a longtemps pensé que le héros nu aux longs cheveux représenté souvent sur des sceaux-cylindres et accompagné d'un homme-taureau représentait Gilgamesh accompagné d'Enkidu, mais il s'est avéré qu'il s'agissait probablement de la divinité protectrice Lahmu. Seuls quelques plaques d'argile voire quelques sceaux-cylindres pourraient représenter des passages de combats de l'Épopée, à savoir ceux contre Humbaba et contre le Taureau Céleste.
  • Une œuvre grecque de l'époque romaine mentionne le héros : il s'agit du De natura animarum d'Élien le sophiste (début IIIe siècle)[14]. Un passage de l'œuvre (XII, 21) parle du roi Seuchoros de Babylone, auquel il est fait le présage que sa sœur enfantera un garçon qui le détrônera. Il décide donc de l'enfermer dans une tour, où elle accouche d'un fils, nommé Gilgamos, que des gardes précipitent du haut de l'édifice pour le tuer. Mais un aigle le rattrape, et le confie à un jardinier qui l'élève, ce qui permet à la prophétie de s'accomplir, Gilgamos devenant roi de Babylone. Ce mythe semble faire référence à une légende relative à la naissance de Sargon d'Akkad.

Le personnage : un roi, un héros, un dieu

Un roi-héros

« Masque d'Huwawa », représentation possible du monstre vaincu par Gilgamesh et Enkidu.

Gilgamesh est présenté dans tous les récits épiques où il apparaît comme un personnage hors du commun, de par sa stature et par les exploits qu'il accomplit. Il est grand, beau et fort, et sa seule apparition sur les murailles d'Uruk suffit à effrayer l'armée de Kish dans Gilgamesh et Agga. D'après les titres donnés par les Anciens mésopotamiens à l'Épopée, qui sont en fait leur incipit, Gilgamesh est tantôt « Celui qui surpasse les autres rois » (šutur eli šarrī, dans la version du début du IIe millénaire) ou « Celui qui a tout vu » (ša naqba imuru, dans la version de Ninive)[15]. Il est même capable de séduire une déesse, Inanna/Ishtar.

Il est généralement présenté comme étant le descendant d'un être surnaturel, y compris une divinité. Dans la Liste royale sumérienne, c'est un démon-lilū, et dans l'Épopée, c'est la déesse Ninsun. Dans ce dernier récit, son père est Lugalbanda, roi d'Uruk ayant également accomplit plusieurs exploits. D'après la version hittite de l'Épopée, qui est la seule à mentionner la naissance de son héros, Gilgamesh aurait été créé par les grands dieux, notamment le Dieu-soleil et le Dieu de l'Orage, qui lui donnent force et courage[16]. La version standard mentionne aussi le fait que les dieux aient façonné son allure[17].

Par son ascendance, Gilgamesh est donc déjà supérieur aux autres hommes. Les exploits qu'il accomplit dans les différents mythes qui le mettent en scène illustrent cela : il porte le coup fatal au terrible Huwawa/Humbaba et au Taureau Céleste, se rend dans des lieux inaccessibles au commun des mortels. De fait, Gilgamesh est devenu un personnage important du folklore mésopotamien, et a même été reçu dans plusieurs civilisations voisines.

Une divinité des Enfers

Un autre thème récurrent des mythes mettant en scène Gilgamesh est la mort[18]. Deux mythes sumériens tournent autour de ce sujet : La mort de Gilgamesh et Gilgamesh, Enkidu et les Enfers. Ils ne sont pas repris dans l'Épopée, mais cette dernière est bâtie autour de la quête de Gilgamesh pour éviter la mort. Gilgamesh est donc un personnage obsédé par la mort, qui cherche à comprendre ses mystères, et à savoir comment sont les Enfers dans le récit où Enkidu y est envoyé. Il est effrayé par sa mort future, qu'il cherche à éviter. Mais même lui qui a accomplit tant d'exploits surhumains ne peut éviter cette fatalité. Les Anciens mésopotamiens avaient une vision pessimiste de la mort, qui touchait de façon égale les puissants et les pauvres, et les envoyait mener une existence de tristesse dans l'Au-delà. La morale de l'Épopée est qu'on ne peut échapper à la mort, symbole de la condition humaine, et qu'il vaut mieux chercher à profiter au maximum de son existence sur Terre.

Héros humain pour qui la mort est une obsession, Gilgamesh est aussi un être divin, une divinité infernale du pays de Sumer[19]. C'est d'ailleurs sous cette forme qu'il apparaît dans les sources les plus anciennes le concernant qui sont à notre disposition. La mort de Gilgamesh est certes un texte pessimiste, présentant comme un échec la quête d'immortalité du héros, mais finalement il devient une des divinités des Enfers, ce qui peut être vu comme une sorte de compensation. Plus précisément, plusieurs textes semblent indiquer que Gilgamesh joue le rôle de juge des Enfers. Sa fonction est détaillée dans l'hymne paléo-babylonien qui lui est dédié[20], mais elle reste à expliciter dans la mesure où il ne semble pas y avoir de croyance en un jugement après la mort en Mésopotamie. Le tribunal qu'il dirige serait plutôt destiné à juger des affaires liées seulement au monde des morts[21]. C'est donc en tant que divinité chthonienne, liée aux Enfers, qu'il est vénéré et reçoit des offrandes dans plusieurs temples de basse Mésopotamie, où il dispose de statues à son effigie comme les autres dieux[22].

Un homme derrière les mythes ?

Il est courant de trouver dans les ouvrages spécialisés que Gilgamesh est un personnage qui a probablement existé[23]. Mais pourtant il manque une preuve déterminante de la réalité de son existence, qui reste toujours non prouvée. Il est donc à classer au même titre que Moïse ou le Roi Arthur dans la catégorie des personnages dits « semi-légendaires », apparaissant comme des héros dont le contexte des exploits est vraisemblablement historique. Mais quant à savoir s'il a bien vécu, s'il s'agit de l'amalgame de différents personnages, ou les deux, la question reste posée[24].

Si l'on se fie à de nombreuses traditions le concernant, il est un ancien roi d'Uruk passé à la postérité. La plus ancienne allusion à ce personnage le mettant en rapport avec cette cité est datée du temps du roi Utu-hegal d'Uruk (2120-2112 av. J.-C.)[25], mais il s'agit alors du dieu. C'est sous ses successeurs de la Troisième dynastie d'Ur que ce personnage apparaît dans les textes en tant que roi d'Uruk. Les souverains d'Ur III Ur-nammu (2112-2094) et Shulgi (2094-2047) se présentent comme étant ses « frères et amis »[26], cherchant à se faire voir comme ses héritiers (leur dynastie semble être originaire d'Uruk).

Gilgamesh est généralement présenté comme étant le troisième d'une lignée de rois de cette cité ayant fait l'objet de récits épiques, après Enmerkar et Lugalbanda. Il est un modèle de roi, qui mène ses troupes au combat, et la tradition lui attribue la construction de l'impressionnante muraille d'Uruk. Si l'on suit la Liste royale sumérienne, on peut dater le règne de Gilgamesh du XXVIIe siècle av. J.-C. environ. Agga, l'adversaire de Gilgamesh d'après un récit sumérien, est présenté par cette liste comme le dernier roi de la première dynastie de Kish, supplantée par celle d'Uruk. Le passage du témoin se ferait donc sous le règne de Gilgamesh. D'après la liste royale Agga est précédé à la tête de sa cité par Enmebaragesi, personnage connu par des inscriptions de son époque, et qui a donc vécu avec certitude[27]. Dans l'hymne du roi Shulgi mentionnant Gilgamesh, c'est ce dernier roi de Kish qui est l'adversaire du roi d'Uruk. Cela rend donc plus envisageable son existence en tant qu'être humain. Mais il est possible que le personnage héroïque de Gilgamesh se soit développé à partir d'une divinité vénérée particulièrement dans la région d'Uruk, car c'est sous sa forme divine que Gilgamesh apparaît dans nos sources les plus anciennes le mentionnant, à la période tardive des Dynasties archaïques (soit deux ou trois siècles après son existence supposée).

La cité d'Uruk est l'une des plus importantes villes de basse Mésopotamie durant la période où aurait vécu Gilgamesh, le début de l'époque dite des Dynasties archaïques. C'est sans doute la plus grande ville de cette région, avec des murailles et des monuments impressionnants. Le cycle épique de ses souverains, ainsi que la Liste royale sumérienne en font une des grandes puissances politiques de cette époque. Les récits relatifs aux prédécesseurs de Gilgamesh mettent souvent en scène leur rivalité avec la ville d'Aratta, sans doute localisée dans le Plateau iranien, tandis que Gilgamesh semble s'être opposé à Kish, la grande puissance du nord de la basse Mésopotamie. Les rois d'Uruk ont tous un lien particulier avec la divinité Inanna/Ishtar, déesse de la ville d'Uruk, où elle a son grand temple, l'Eanna, principal complexe monumental de la ville, avec Kullab, le quartier de son père le dieu Anu (d'où vient peut-être Gilgamesh, si on suit la Liste royale). Mais alors qu'Enmerkar et Lugalbanda ont un très bon rapport avec la déesse, Gilgamesh semble avoir des relations plus conflictuelles avec elle.

Gilgamesh dans la culture populaire contemporaine

Littérature

  • Gilgamesh est le héros du roman Jusqu'aux portes de la vie (1990) de Robert Silverberg. Dans cette histoire, s'ennuyant de l'enfer, Gilgamesh décide de retrouver la porte du monde des vivants ; ce roman fait suite à Gilgamesh, roi d'Ourouk (1989) qui reprend les principaux éléments de l'Épopée.
  • Gilgamesh est également le personnage central de la bande dessinée du même nom, de Gwen de Bonneval et Frantz Duchazeau (2 tomes parus : Le tyran et Le sage) ;
  • Il apparaît comme un personnage secondaire dans Le Labyrinthe magique (1980), quatrième tome du Fleuve de l'éternité, un roman de science-fiction écrit par Philip José Farmer.
  • Gilgamesh est aussi un des héros de l'univers Marvel, membre des Éternels.
  • Gilgamesh est encore une des plus importantes âmes gardiennes dans le manga Fate Stay Night. Référence directe à l'histoire réelle puisque les âme gardiennes du manga sont celles de héros légendaires réels (le Roi Arthur, Jeanne d'Arc, etc.).
  • Gilgamesh est le titre d'un long poème d'Anne-Marie Beeckman, publié aux éditions Pierre Mainard en décembre 2008. L'auteur reprend différents épisodes de la légende en les irisant du prisme lyrique de sa voix singulière.
  • Il est mentionné dans la Trilogie de Bartiméus de Jonathan Stroud.

Film / Télévision

  • C'est également un personnage de la série d'animation japonaise Fate/stay night (Type-Moon).
  • L'Épopée de Gilgamesh sert de trame de fond au populaire épisode Darmok de Star Trek : La nouvelle génération ;
  • C'est aussi une série animée japonaise de 26 épisodes de 24 minutes réalisée en 2003 par Masahiko Murata et diffusée depuis le samedi 10 mars 2007 sur le canal Europe 2 TV de la TNT.
  • Gilgamesh est cité dans la série Highlander comme un être devenu immortel après qu'un akkadien l'a tué, c'est aussi à ce moment de l'histoire que la société secrète « les Guetteurs » a été créée.
  • Un court-métrage d’animation en volume intitulé « Cet innommable petit balai » réalisé par les frères Stephen et Timothy Quay en 1985 s’inspire de Gilgamesh ; c'est un conte macabre qui met en scène de façon théâtrale des mannequins grotesques et des machines vindicatives en articulation avec l'univers horrifique des contes de fées.

Musique

  • Gilgamesh est le nom d'un groupe de rock progressif britannique formé en 1972, dissous en 1978 et affilié à l'Ecole de Canterbury.
  • Gilgamesh (prononcé Girugamesh) désigne également un groupe de Visual Kei japonais.

Jeux vidéos

  • dans Final Fantasy I, un mini-boss d'un donjon dans la version game boy advance.
  • dans Final Fantasy V, un ennemi récurrent ayant son propre thème musical,
  • dansFinal Fantasy VI, un nouvel esper dans la réedition GBA
  • dans Final Fantasy VIII, un allié faisant figure de Guardian Force qui prend la place d'Odin. Il apparaît aléatoirement au fil des combats et dispose de quatre attaques différentes,
  • dans Final Fantasy IX, un personnage qui est aventurier et cherche les trésors. Il donne au joueur un objet une fois que celui-ci a trouvé quasiment tous les coffres à l'aide des chocographes.
  • dans Final Fantasy XI, un des serveurs hébergeant le monde de Vana'diel,
  • dans Final Fantasy XII, un ennemi puissant faisant partie d'une quête secondaire, accompagné du molosse Enkidu, aussi tiré de la mythologie sumérienne.
  • Gilgamesh est également un dirigeant de Civilization IV: Beyond the Sword
  • Gilgamesh figure dans le jeu vidéo Empire Earth.
  • Gilgamesh est également le nom d'une arme du héros Dante dans le jeu Devil May Cry IV, obtenue suite à un combat contre le boss de la forêt.
  • Il y a également une allusion au héros Gilgamesh dans le jeu Tales of Symphonia ; Zélos obtient ce titre lorsqu'il combat avec l'armure de ce roi de jadis.
  • Il est aussi mentionné comme héros légendaire ayant battu un dragon surpuissant dans le jeu Tales of Phantasia

Notes

  1. (en)Transcription et traduction sur le site de l'ETCSL
  2. J. Bottéro, L’épopée de Gilgameš, Paris, 1992 ; R.-J. Tournay et A. Shaffer, L’épopée de Gilgamesh, Paris, 1994 ; (en) A. R. George, The Epic of Gilgamesh. The Babylonian Epic Poem and Other Texts in Akkadian and Sumerian, Harmondsworth, 1999
  3. (en) S. Parpola, The Standard Babylonian Epic of Gilgamesh, Helsinki, 1997
  4. (en) W. G. Lambert, « Gilgameš in Religious, Historical and Omen Texts and the Historicity of Gilgameš », dans P. Garelli (dir.), Gilgameš et sa légende, Paris, 1960, p. 39-56 ; R.-J. Tournay et A. Shaffer, op. cit., p. 19-27
  5. (en) Traduction sur le site de l'ETCSL
  6. ; R.-J. Tournay et A. Shaffer, op. cit., p. 19-20
  7. (en) W. G. Lambert, op. cit., p. 39-42
  8. (en) E. Sollberger, « The Tummal Inscription », dans Journal of Cuneiform Studies 16/2, 1962, p. 40-47
  9. R.-J. Tournay et A. Shaffer, op. cit., p. 21-22
  10. Ibid., p. 24-26
  11. (en) W. G. Lambert, op. cit., p. 43-46 ; R.-J. Tournay et A. Shaffer, op. cit., p. 22-24
  12. (de) F. R Kraus, « Der Brief des Gilgameš », dans Anatolian Studies 30, 1980, p. 109-121 ; (de) B. R. Foster, « A Postscript to the “Letter of Gilgamesh” », dans Anatolian Studies 32, 1982, p. 43-44 ; R.-J. Tournay et A. Shaffer, op. cit., p. 276-281
  13. G. Offner, « L'Épopée de Gilgameš a-t-elle été fixée dans l'art ? », dans P. Garelli, op. cit., p. 169-173 ; R.-J. Tournay et A. Shaffer, op. cit., p. 28-30  ; (en) J. Black et A. Green, Gods, Demons and Symbols of Ancient Mesopotamia, An Illustrated Dictionary, Londres, 1998, p. 91 ; (en) B. Salje, « Uruk and the World of Gilgamesh », dans J. Aruz (éd.), Art of the first cities, the Third millennium B.C. from the Mediterranean to the Indus, New Haven et Londres, 2003, p. 482-484
  14. R.-J. Tournay et A. Shaffer, op. cit., p. 27 ; discussion conséquente dans (en) W. Henkelman, « The Birth of Gilgameš (Ael. NA XII.21), A case-study in literary receptivity », dans R. Krautkraemer (dir.), Tagungsband Halle/Saarbruecken, 2005 (version prépublication))
  15. Ibid., p. 38-39 et 43
  16. Ibid., p. 46-47
  17. Ibid., p. 44
  18. (en) W. G. Lambert, op. cit., p. 51
  19. Ibid., p. 39-40
  20. R.-J. Tournay et A. Shaffer, op. cit., p. 21-22
  21. (en) J. A. Scurlock, « Death and the Afterlife in Ancient Mesopotamian Thought », dans J. M. Sasson (dir.), Civilizations of the Ancient Near East, New York, 1995, p. 1887-1888
  22. (en) W. G. Lambert, op. cit., p. 42-43
  23. (en) J. Black et A. Green, op. cit., p. 89 ; B. Lion, « Épopée de Gilgameš », dans F. Joannès (dir.), Dictionnaire de la civilisation mésopotamienne, Robert Laffont, 2001, p. 294
  24. (en) W. G. Lambert, op. cit., p. 48-52 reste malgré son ancienneté la meilleure mise au point sur les différents arguments pouvant être mobilisés pour discuter de l'historicité de Gilgamesh
  25. (en) J. Black et A. Green, op. cit., p. 89
  26. R.-J. Tournay et A. Shaffer, op. cit., p. 19
  27. D. O. Edzard, « Enmebaragesi, contemporain de Gilgameš », dans P. Garelli (dir.), op. cit., p. 57

Bibliographie

  • (en) J. Black et A. Green, Gods, Demons and Symbols of Ancient Mesopotamia, An Illustrated Dictionary, Londres, 1998
  • J. Bottéro, L’épopée de Gilgameš, Paris, 1992 ;
  • R.-J. Tournay et A. Shaffer, L’épopée de Gilgamesh, Paris, 1994 ;
  • (en) A. R. George, The Epic of Gilgamesh. The Babylonian Epic Poem and Other Texts in Akkadian and Sumerian, Harmondsworth, 1999 ;
  • P. Garelli (dir.), Gilgameš et sa légende, Paris, 1960.
  • ''Gilgamesh'', adaptation de Martine Laffon d'après la traduction de Jean Bottéro, Belin-Gallimard, coll. "Classico", 2009. (ISBN 2-7011-5149-6).


Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Etude de la figure mythique de Gilgamesh

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