Gilbert Gilles

Gilbert Gilles, né en 1922^[1], décédé le 31 décembre 2009, est un militant d'extrême droite français.

En 1939, à 17 ans, il s'engage comme volontaire dans l'armée française^[2]. Fait prisonnier pendant la Seconde Guerre mondiale, il intègre la Waffen SS (au sein de la Division Charlemagne, avec le grade de Oberscharführer), et combat notamment en Ukraine du Nord. ATTENTION A CETTE INFO : Gilbert Gilles n'a jamais été reconnu par les anciens de la Waffen SS Charlemagne, cette période de sa vie ne serait que pure romance... voir l'article ici que le mentionne également : aucune preuve ne permet d'affirmer ces dires d'autant plus que Gilbert Gilles n'a jamais eu son groupe sanguin de tatoué, chose pour le moins troublante lorsqu'on rejoint une unité allemande Waffen SS dès 1942 http://suede.uk.free.fr/interview-des-waffen-ss-francais.htm#interview de gilbert gilles^[3].

Capturé en 1944, et condamné à la prison pendant l'épuration, il est libéré en 1948^[2] et se reconvertit dans le cyclisme: licencié à la Fédération française de cyclisme, il travailla dans la manufacture Vendéenne de cycles Origan, et participa au Tour d'Algérie en 1949^[2].

Gilbert Gilles a ensuite appartenu à l'OAS^[3], puis adhéra au Front national (FN) de Jean-Marie Le Pen: il fut chargé de mission par ce dernier en 1984 afin de récolter des fonds en Afrique, mais fut écarté par Jean-Pierre Stirbois^[3]. Il s'est consacré dès lors à l'écriture de ses mémoires (dont la véracité a parfois pu être mise en doute).

Ouvrages

• Un ancien Waffen SS raconte (2 tomes), GM International, 1989
• SS Kommando, 1994
• Bielgorod: Dernière victoire du SS Panzer-Korps, 1995
• Citadelle, la bataille de Koursk, 1997
• Shitomir, 1998
• Waldtaube. Protection des convois, 1999
• 20 juillet 44 : attentat contre "Jules", mort de Lehner et d'Ingrid, 2003
• La France, la taule, l'Afrique, 2005

Notes et références

1. ↑ Présentation sur le site de la BNF
2. ↑ ^{a, b et c} Interview donnée à la revue Historia n°356 bis (1976)
3. ↑ ^{a, b et c} « Le Pen et ses fantômes », Le Point n°1546, 3 mai 2002