Aladdin (film, 1992)

Aladdin (film, 1992)

Aladdin

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Réalisation John Musker
Ron Clements
Scénario John Musker
Terry Rossio
Ted Elliott
Ron Clements
Acteurs principaux Scott Weinger
Jonathan Freeman
Linda Larkin
Frank Welker
Gilbert Gottfried
Douglas Seale
Robin Williams
Sociétés de production Walt Disney Pictures
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Sortie 1992
Durée 87 min

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Aladdin est le 40e long-métrage d'animation et le 31e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1992, il s'inspire du conte des Mille et Une Nuits Aladin ou la Lampe merveilleuse mais aussi du film Le Voleur de Bagdad (1940)[1]. Il a été réalisé dans la période nommée Second âge d'or de Disney, débuté par la sortie de La Petite Sirène (1989). L'adaptation d'Aladdin est le film à succès le plus important de l'année 1992, récoltant 217 millions de dollars aux États-Unis et plus de 504 millions dans le monde[2].

Le film a été réalisé par John Musker et Ron Clements, qui venaient de finir d'écrire et de réaliser La Petite Sirène (1989). La bande originale musicale du film a été composée par Alan Menken, sur des paroles de Howard Ashman et Tim Rice. La version originale anglophone d'Aladdin comprend les voix des acteurs Scott Weinger, Jonathan Freeman, Linda Larkin, Frank Welker, Gilbert Gottfried, Douglas Seale, et Robin Williams dans le rôle du Génie de la lampe.

Aladdin a fait l'objet de deux suites, sorties directement en vidéo : Le Retour de Jafar (1994) et Aladdin et le Roi des voleurs (1996), ainsi qu'une série télévisée, Aladdin (1994-95), et des bandes-dessinées.

Sommaire

Synopsis

Au cœur de l'Arabie, dans la ville d'Agrabah, un jeune homme orphelin du nom d'Aladdin vit en volant de la nourriture aux marchands des souks. Même s'il chaparde, Aladdin rêve de prouver qu'il n'est pas qu'un vulgaire voleur mais bien un homme de valeur contraint à enfreindre la loi pour survivre.

Un jour, il rencontre par hasard une jeune fille dont il tombe amoureux. Celle-ci n'est autre que la fille unique du Sultan d'Agrabah, Jasmine, que la loi contraint à trouver un époux au plus vite. Mais la princesse têtue refuse de se marier par obligation et souhaite épouser un homme qu'elle aimera. N'étant qu'un misérable voleur, Aladdin se met en quête d'un moyen qui lui permettra d'impressionner la belle princesse afin de conquérir son cœur.

Au palais royal, le grand vizir du Sultan, le sombre Jafar, désire prendre le pouvoir. Pour réaliser son rêve, il a besoin d'une lampe magique qui lui assurera la réalisation de trois vœux. Mais cette lampe est dissimulée dans une fabuleuse caverne où seul un homme au cœur pur pourra entrer.

Jafar découvre bientôt que cet homme n'est autre qu'un vaurien qui parcourt les rues d'Agrabah et qui se nomme : Aladdin.

Personnages

  • Aladdin : un jeune garçon des quartiers populaires conscient de sa haute destinée. La cour qu'il fait pour obtenir les faveurs de Jasmine montre qu'il a la persévérance nécessaire. Il est un cœur pur, comme un « diamant brut », incapable d'offrir rubis et émeraudes à sa belle, mais capable en revanche de lui présenter une pomme bien brillante avec un charme qu'aucun prince ne pourrait égaler.
  • Jasmine : l'héroïne contemporaine-type des films Disney. Elle est indépendante, elle a du cran et elle suit les inclinations de son cœur. Jasmine a souffert de la vie confinée au palais et étouffe sous la tutelle de son père, le Sultan. Elle décide donc de se déguiser et de se rendre au marché. À la suite d'une altercation avec un marchand, Aladdin la tire de ce mauvais pas.
  • Le Génie : un esprit qui peut se métamorphoser à volonté et prendre toutes les formes à la vitesse de l'éclair. Il adore les calembours, les blagues, les gags visuels, les grands éclats de rire - et la liberté. Il est vieux comme le monde, entièrement bleu et ne peut s'empêcher de ridiculiser les tyrans.
  • Jafar : le méchant vizir, le fourbe conseiller du Sultan. Le sinistre Jafar est un traître qui intrigue pour se débarrasser du Sultan, prendre sa place, monter sur le trône et épouser la princesse. Dans le premier film de la série, il prend la forme d'un cobra royal et d'un génie rouge. Dans le second film, Le Retour de Jafar, il garde son aspect de génie malfaisant lorsqu'il s'irrite. Iago finira par l'éliminer en jetant sa lampe noire dans la lave incandescente.
  • Abu : l'alter ego d'Aladdin, un petit sapajou que ses chapardages mettent dans des vilains draps, mais qui s'en tire grâce à son grand cœur. C'est aussi le seul ami d'Aladdin au début du dessin animé (Je vole).
  • Iago : un perroquet proche de l'Ara macao. Initialement l'alter ego de Jafar, il rêve de pouvoir faire avaler au Sultan les gâteaux moisis qu'il lui donne. Il trahit Jafar et se repent dans le second film, notamment en jetant la lampe noire de Jafar, devenu génie, dans la lave en fusion.
  • Le Sultan : le père de Jasmine. Esprit brouillon, amateur de jouets, c'est un monarque plein de bonté qui ne rêve que de voir son unique enfant mariée et heureuse. Mais avec sa candeur, à moins qu'il se trouve quelqu'un pour lui ouvrir les yeux sur son conseiller, il ne vivra pas assez vieux pour offrir des jouets à ses petit-enfants.

Fiche technique

  • Titre : Aladdin
  • Réalisation : John Musker et Ron Clements[3]
  • Scénario : John Musker, Terry Rossio, Ted Elliott et Ron Clements, assistés de Ed Gombert (supervision), Roger Allers, Burny Mattinson, Daan Jippes, Kevin Harkey, Sue Nichols, Francis Glebas, Darrell Rooney, Brian Pimental, Larry Leker, Chris Sanders, James Fujii, Kirk Hanson, Kevin Lima, Rebecca Rees, David S. Smith et Patrick A. Ventura d'après Jeanne Marie Leprince de Beaumont d'après Les Mille et une nuits
  • Conception graphique :
    • Production designer : R.S. Vander Wende
    • Direction artistique : Bill Perkins
    • Cadrage (Layout) : Rasoul Azadani (supervision)
    • Décors: Kathy Altieri (supervision)
    • Mise au propre (Clean-up) : Vera Lanpher (supervision)
    • Coordinateur artistique : Dan Hansen ; David Bossert (restoration 2004)
  • Animation :
    • Supervision : Glen Keane, Eric Goldberg, Mark Henn, Andreas Deja, Duncan Marjoribanks, Randy Cartwright, Will Finn et David Pruiksma
    • Animation des personnages : Alexander Kupershmidt, Michael Cedeno, Anthony Derosa, David Stephan, Michael Surrey, Brad Kuha, Russ Edmonds, Tony Fucile, Ken Hettig, Mike Swofford, David Burgess, Tom Sito, Rejean Bourdages, Raul Garcia, Joe Haidar, Broose Johnson, Gilda Palinginis, Aaron Blaise, Douglas Krohn, Ron Husband, Nick Ranieri, Ken Duncan, Lou Dellarosa, Tim Allen, Michael Show, Ellen Woodbury, Rick Farmiloe, Teresa Martin, Dan Wawrzaszek, Tina Price, William Recinos, Brian Ferguson, Tony Bancroft, Tom Bancroft, Barry Temple, Larry White, Bob Bryan, Cynthia Overman, Kathy Zielinski, Daniel T. Hofstedt, Phil Young et Chris Wahl
    • Effets spéciaux : Don Paul (supervision)
    • Animation numérique (GCI) : Steve Goldberg (supervision) avec la participation de Pixar
  • Montage : H. Lee Peterson (supervision film), Kathleen Bennett (supervision musique)
  • Musique :
  • Directrice de production : Alice Dewey
  • Producteurs associés : Donald Ernst et Amy Pell
  • Producteurs délégués : John Musker et Ron Clements
  • Production : Walt Disney Pictures
  • Distribution : Buena Vista Pictures Distribution
  • Budget : 28 millions de USD
  • Format : Couleurs - 1,66:1 (1,85:1 étendu) - Dolby Stéréo
  • Durée : 87 minutes
  • Dates de sortie : Drapeau des États-Unis États-Unis : 11 novembre 1992 ; Drapeau : Québec Québec : 27 novembre 1992 ; Drapeau de France France : 24 novembre 1993

Note: La liste des "crédités" au générique étant trop longue pour être citée in extenso ici, nous n'avons repris que les principaux contributeurs.

Distribution

Voix originales

Voix françaises

Voix québécoises

Chansons du film

Article détaillé : Aladdin (bande originale du film).
  • Nuits d'Arabie (Arabian Nights) - Narrateur
  • Je vole ou Pour une bouchée d'pain au Québec (One Jump Ahead) - Aladdin et Chœurs
  • Je vole ou Pour une bouchée d'pain au Québec (One Jump Ahead), reprise - Aladdin
  • Je suis ton meilleur ami ou Un ami comme moi au Québec (Friend Like Me) - Génie
  • Prince Ali - Génie et Chœurs
  • Ce rêve bleu ou Un nouveau monde au Québec (A Whole New World) - Aladdin et Jasmine
  • Prince Ali, reprise - Jafar
  • Ce rêve bleu ou A Whole New World au Québec (A Whole New World) - Générique de fin

Distinctions

  • Oscar de la "Meilleure bande originale" (Alan Menken)
  • Grammy Award de la "Meilleure chanson" (Alan Menken & Tim Rice pour A Whole New World)
  • Golden Globes de la "Meilleure bande originale" et de la "Meilleure chanson" (Alan Menken & Tim Rice pour A Whole New World)

Sorties cinéma

Sorties vidéo

  • er octobre 1993 - VHS (Québec seulement)
  • 17 septembre 1993 - VHS avec recadrage 4/3 et Laserdisc avec format original
  • 2004 - DVD de 2 disques (Québec)
  • 6 octobre 2004 - VHS avec recadrage 4/3, Double DVD Collector et Coffret Prestige 4 DVD avec format original respecté et restauration numérique
  • 18 janvier 2005 - Coffret DVD comprenant les trois films (Québec)

Origine et production

La musique

Le compositeur Howard Ashman est crédité de l'idée d'une adaptation de l'histoire d'Aladdin en un long métrage d'animation Disney avec des séquences chantées. Il aurait proposé cette idée dès 1988 alors qu'il travaillait avec Alan Menken sur La Petite Sirène (1989)[3]. Ils ont co-écrits six chansons pour le film dont Arabian Nights, Friend Like Me et Prince Ali mais avec la mort en 1991 de Ashman, Tim Rice a co-écrit de nouvelles chansons dont One Jump Ahead et A Whole New World[3].

Dans la version originale, une partie de la chanson Arabian Nights (Nuits d'Arabie) a été censurée : les vers suivants « Where they'll cut off your ear if they don't like your face / It's barbaric, but, hey, it's home. » (« Là où ils te coupent les oreilles s’ils n'aiment pas ton visage / C'est barbare, mais, eh, c'est chez moi. ») furent changés à partir de juillet 1993 en « Where it's flat and immense and the heat is intense / It's barbaric, but, hey, it's home. » (« Là où c'est plat et immense et où la chaleur est intense / C'est barbare, mais, eh, c'est chez moi. »), suite à des protestations de l'ADC (American-Arab Anti-Discrimination Committee). La version française n'a pas souffert de ce problème (« Moi je viens d'un pays de désert infini / Où les caravanes rêvent et flânent / Où, pendant ton sommeil / Les serpents t'ensorcellent ! / C'est bizarre ça ? Mais, eh, c'est chez moi ! »), contrairement à la version québécoise (« On vous coupe les oreilles si votre air nous r'vient pas / C'est barbare mais on se sent chez soi!») dont les paroles furent changées pour la sortie DVD.

Adaptations francophones

En version originale alors que Scott Weinger et Brad Kane se partagent respectivement le chant et le dialogue d'Aladdin, la société Covitec chargée du doublage québécois, a cherché un acteur qui pouvait à la fois parler et chanter. Joël Legendre a finalement été choisi. Ron Clements, le réalisateur d'Aladdin qui a apprécié sa prestation, a par la suite demandé à l'acteur de faire le chant en français du personnage d'Hercule[4]. Dans la version française distribué en Europe, le choix s'est également porté sur un seul comédien, Paolo Domingo, pour interpréter le personnage à la fois lors des dialogues et des chansons.

Les sources d'inspiration

Scénario et décors

Les directeurs artistiques ont pris comme sources les enluminures perses et la calligraphie arabe[3].

L'intrigue est similaire à celle du Voleur de Bagdad, film muet de 1924 qui connut une seconde version en 1940. Les noms d'Abu et Jafar en sont tirés. L'intrigue s'inspire aussi d'éléments élaborés lors d'une première utilisation de l'univers d'Aladdin dans le long-métrage d'animation, La Bande à Picsou, le film : Le Trésor de la lampe perdue (1989).

Comme la plupart des films Disney, Aladdin fait référence à d'autres créations de la compagnie :

  • quand le sultan empile ses petites figurines, on peut voir parmi elles la Bête (1991) ;
  • dans la foule, Aladdin bouscule deux hommes qui sont des caricatures de John Musker et Ron Clements, les réalisateurs.
  • le nom de Razoul pour un personnage du marché provient du superviseur layout Rasoul Azadani[5]

Mais le plus grand nombre de références tournent autour des imitations faites par le génie.

Les imitations du Génie et autres références

David Koeing indique qu'une idée abandonnée pour le film Alice au pays des merveilles (1951) préfigure les métamorphoses du Génie[6] : la bouteille de poison devenue un personnage nommé Dr Bottle aurait eu une scène transformation en psychiatre, médecin de foire, chimiste et vendeur de soda.

Voici quelques unes des transformations et références[7] :

Les personnages

Le premier personnage élaboré est celui du Génie, sous le crayon de l'animateur Eric Goldberg[3]. Il a été influencée par les caricatures au style incurvée mais fluide de l'artiste Al Hirschfeld[3]. L'acteur qui fut choisi pour interpréter la voix du Génie (ainsi que celle du narrateur) est Robin Williams. Ce choix marque une première pour un grand film d'animation américain en incluant une star dans sa distribution en tant qu'élément de promotion. Le phénomène devint par la suite plus important avec, par exemple, Tom Hanks dans Toy Story (1995) ou Mike Myers et Eddie Murphy dans Shrek (2001). L'acteur avait accepté suite au succès de Good Morning, Vietnam, autre production Disney[9]. Robin Williams a tellement improvisé qu'il y eut plus de 16 heures d'enregistrement, alors que le film ne dure qu'une heure et demie. Il a cependant accepté d'être payé au plus bas salaire d'un acteur de studio, à la condition que sa voix ne soit pas utilisée pour du merchandising et que le Génie occupe moins de 25% de la place sur les affiches et dans les bandes-annonces[9]. Ces règles n'ayant pas été respectées, Robin Williams s'est brouillé avec la Walt Disney Company. Il n'apparaît donc ni dans la suite Le Retour de Jafar, ni dans la série télé Aladdin où il est remplacé par Dan Castellaneta. Ce n'est qu'après le départ de Jeffrey Katzenberg, un des producteurs d'Aladdin, que des excuses publiques et des promesses amenèrent Robbin Williams à revenir[10]. Les enregistrements déjà réalisés par Dan Castellaneta pour Aladdin et le roi des voleurs furent entièrement refaits pour permettre à Robbin Williams d'y participer.

Le personnage du Tapis magique a été élaboré en animation de synthèse, dont le motif très complexe l'ornant, tout comme l'intégralité de la scène de la Caverne des Merveilles et son entrée en forme de tête de tigre[3].

L'apparence d'Aladdin fut successivement inspirée de Michael J. Fox et Tom Cruise, celle de Jasmine de Jennifer Connelly, mais aussi de la sœur de son animateur, Mark Henn.

Jafar est basé sur le personnage de Maléfique de La Belle au bois dormant (1959) : ils ont tous deux une canne magique et un oiseau de compagnie, et se transforment tout deux en animaux gigantesques (un dragon pour Maléfique, un serpent pour Jafar).

Analyse

Sean Griffin indique qu'Aladdin est le premier des rares films de Disney avec un personnage principal masculin à avoir réussi auprès du public depuis Pinocchio (1941) et Peter Pan (1953)[11].

Autour du film

  • Dans le film, le nom d'Aladdin est écrit avec deux « d » conformément à l'orthographe anglaise, alors que selon l'orthographe française, il s'écrit avec un seul « d ».
  • Dans la version française du film, lorsqu'Aladdin réalise que Jafar l'a piégé, il le qualifie de « fils de chacal ». Ceci est un clin d'œil au fait que le chacal joue dans les folklores indiens et africains le même rôle que le renard dans le folklore européen.
  • Le film a rapporté plus de 200 millions de dollars aux États-Unis [3].

Titre en différentes langues

Suites

Bandes dessinées

Suivant l'ordre chronologique de l'histoire :

  • Que deviennent Jafar et Iago ? de John Blair Moore, comics en deux parties (1993)
  • Aladdin de Alex Simmons, Leslie McGuire, Michael Teitelbaum, Emily Jones, Page McBrier, Joanne Barkan (scénario) et Yakovetic, Phil Ortiz, Brooks Campbell, Kenny Thompkins, Raymond Zibach (illustrations), série de 6 livres
  • Le Royaume de la Magie de Bobbi J.G. Weiss, comic (1994)
  • Aladdin de David Riguard, Richard Hoover, Edouardo Savid (dessins) et Lee Nording, Dan Slott, Bobbie J.G. Weiss, Jack Enyart, Martin Powell, Oprah Casseys, Buzz Dixon (scénario), série de 11 comics (1994-1995)
  • On the road de Pat McEown (dessins), Dave Rawson (scénario), comic (1995)
  • Faking Thunderbirds de Edouardo Savid (dessins), Buzz Dixon (scénario), comic (1996)

Télévision

Jeux vidéo

Liens externes

Notes et références

  1. Dr. Ali Behdad. Aladdin: Platinum Edition (Disc 2) [DVD]. Walt Disney Home Video.
  2. Aladdin box office info, Box Office Mojo. Consulté le 2007-03-16
  3. a, b, c, d, e, f, g, h et i (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 13-14
  4. Des comédiens à l'affiche et des acteurs derrière l'écran
  5. a et b Ron Clements, John Musker, Amy Pell.Aladdin audio commentary - The Filmmaker's
  6. (en) David Koenig, Mouse Under Glass, p. 87
  7. Aladdin in-jokes. Consulté le 2006-03-17
  8. Aladdin's Magic, TIME. Consulté le 2007-03-16
  9. a et b DISNEY'S GOT A BRAND-NEW BAGHDAD, Entertainment Weekly, 1992-09-04. Consulté le 2007-03-16
  10. Hill, Jim, « Be Careful What You Wish For », Jim Hill Media, 04 2000. Consulté le 2008-03-15
  11. (en) Sean Griffin, Tinker Belles and Evil Queens, p. 148
Longs-métrages d'animation de la Walt Disney Company


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