Françoise Hardy

Françoise Hardy
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Françoise Hardy
Françoise Hardy05.JPG
Françoise Hardy en 1992

Naissance 17 janvier 1944 (1944-01-17) (67 ans)
Paris, Drapeau de France France
Activité principale Auteur-compositeur-interprète
Genre musical Variété française Chanson Française Pop Slow Twist Bossa Nova Ballade
Années d'activité Depuis novembre 1961
Site officiel francoise-hardy.com

Entourage Jacques Dutronc
Thomas Dutronc
Étienne Daho

Françoise Madeleine Hardy (née le 17 janvier 1944 à Paris[1]) est une chanteuse française.

Auteur-compositrice-interprète, Françoise Hardy débute dans le monde musical à 18 ans et rencontre un succès immédiat. Après s’être produite pendant six années sur scène, elle abandonne cet aspect démonstratif du métier. Depuis, elle poursuit une carrière essentiellement discographique. Parallèlement à l’écriture de chansons, elle porte un intérêt certain pour l’astrologie qu’elle appréhende comme complément à la psychologie. Sur des mélodies mélancoliques qu’elle affectionne, son répertoire est en grande partie le reflet des doutes, des interrogations, de l’anxiété que suscitent en elle les tourments des relations sentimentales.

Françoise Hardy partage sa vie avec le chanteur et acteur de cinéma, Jacques Dutronc depuis 1967. Ils ont un enfant, Thomas, né le 16 juin 1973. Ils se sont mariés le 30 mars 1981 à Monticello en Corse.

Sommaire

Biographie

Les débuts

Sa jeunesse se passe en vase clos dans le 9e arrondissement de Paris auprès d’une mère, aide-comptable, restée célibataire[2], et d’une sœur, sa cadette d’un an et demi[3]. Son père, directeur d'une fabrique de machines à calculer, marié à une autre femme, est rarement présent. Adolescente complexée et sentimentale, c’est son goût pour la chanson et la découverte du rock’n’roll sur son poste de radio, qui lui font choisir à seize ans, une guitare en récompense de sa réussite au baccalauréat, en juin 1961. Aidée d’une méthode sommaire, elle s’essaye à poser quelques accords sur des mots qui traduisent ses états d’âme et se met à rêver d’un métier ayant un rapport, de près ou de loin, avec le milieu musical. Après une première année d’études supérieures à la Sorbonne, une annonce dans le journal France-Soir retient toute son attention : une maison de disques souhaite auditionner de jeunes chanteurs[4]. Françoise obtient un rendez-vous et passe un essai qui reste sans suite. Avant de contacter d’autres sociétés, elle s'inscrit au Petit conservatoire de la chanson de Mireille (elle y restera deux ans). Elle se présente ensuite chez les disques Vogue, un label qui possède Johnny Hallyday dans son catalogue et qui souhaite trouver son pendant féminin. Intéressé par son style, le responsable des auditions l’invite à se perfectionner et lui donne des cours de solfège. Quelques mois après, à la mi-novembre 1961, le directeur artistique de Vogue lui signe un contrat.

Les années Vogue

Les cours prodigués par le Petit conservatoire de la chanson font l’objet d’une émission télévisée hebdomadaire intitulée En attendant leur carrosse ; diffusée sur l’unique chaîne en noir et blanc de l’ORTF, « Mademoiselle Hardy » y fait sa première apparition le 6 février 1962. L’enregistrement de son premier 45 tours est bouclé le 25 avril[5]. Il y a l’adaptation française d’une chanson américaine (Oh oh chéri), sur laquelle mise la production, et trois de ses propres compositions. Peu avant sa sortie chez les disquaires, la chanteuse le présente avec fierté à Mireille dans l’émission du 5 juin. Les quatre titres ne tardent pas à être diffusés par la radio. Bien accueillis par la jeunesse ; 2000 exemplaires du 45 tours sont achetés en trois mois.
Pour le grand public, la chanteuse se révèle dans la soirée du dimanche 28 octobre 1962. Ce soir-là de nombreux téléspectateurs attendent les résultats du référendum sur l'élection au suffrage universel du président de la République : Dans l’un des intermèdes musicaux, Françoise Hardy apparaît pour chanter Tous les garçons et les filles. Dès le lendemain et les jours suivants, ce titre va se démarquer des trois autres sur les ondes radios et dans les juke-boxes et devenir un « tube » incontournable. À la fin de l’année, 500 000 exemplaires du 45 tours ont déjà été vendus[6]. La presse s'empare du phénomène. Paris Match la met en couverture de son numéro du 5 janvier 1963 et la consacre nouvelle « idole » de la chanson. Ce succès, porté par la vague « yéyé », lui vient également de ses talents d’écriture et de composition, peu courants chez les nouveaux interprètes de ce début des sixties. La chanteuse enregistre d’autres disques et, Claude Lelouch, alors inconnu, la filme pour un des tout premiers Scopitones. Le 23 mars 1963, à Londres, elle défend les couleurs de Monaco au Concours Eurovision de la chanson avec une de ses nouvelles compositions : L’Amour s’en va (qui se classe à la 5e place). Remarquée par le cinéaste Roger Vadim, celui-ci la fait débuter au cinéma dans Château en Suède, une adaptation de la pièce de théâtre écrite par Françoise Sagan. Après divers galas et tournées, elle fait ses premiers pas sur la scène de l'Olympia, à partir du 7 novembre — cela durant 8 semaines, en co-vedette avec Richard Anthony, pour un « Musicorama », organisé par Europe 1[7].

Fin 1963, le 45 tours, en tête des ventes durant onze semaines, atteint le million de disques vendus. La chanson Tous les garçons et les filles, franchit alors les frontières. Traduite par Quelli della mia età, elle connaît sensiblement le même succès en Italie. Dans une moindre mesure, L'amore va (L’Amour s’en va) est le second titre qui séduit le public transalpin. Suite à ces succès, la chanteuse sera sollicitée pour participer en chanson à quelques films musicaux, genre très prisé du public italien.
Ses interprétations en anglais sont également bien accueillies Outre-Manche ; principalement la reprise d’un standard américain, Catch a Falling Star en 1964.

Sa popularité atteint le Canada, le Danemark, l'Espagne, le Japon, les Pays-Bas[8]... D’autres succès suivent : Le Temps de l'amour (mis en musique par Jacques Dutronc), Le Premier Bonheur du jour, Mon amie la rose, L’Amitié, La maison où j'ai grandi, Rendez-vous d'automne, Des ronds dans l'eau... Des chansons certes, mais l’image aussi : les minijupes, les boots blanches et le visage sous la frange des cheveux. Image qui évolue sous l’influence de son compagnon Jean-Marie Périer, photographe de la revue Salut les copains — des couturiers d’avant-garde, comme André Courrèges, Yves Saint-Laurent et Paco Rabanne, lui emboîteront le pas en la choisissant comme ambassadrice d'une mode préfigurant la femme de l'an 2000. Jean-Marie Périer la conseille dans tout ce qui touche à sa carrière, l’incitant aussi à accepter d'autres rôles au cinéma. Par ailleurs, il lui fait découvrir et aimer la Corse et lui suggère d’y faire construire une maison sur les hauteurs du village de Monticello.

L’année 1965 débute par une tournée française avec Hugues Aufray[9], où elle étrenne une tenue de scène créée par le couturier André Courrèges[10]. Cette année-là, elle conforte sa renommée en Grande-Bretagne où deux adaptations de ses compositions, However Much (Et même) et surtout All Over the World (Dans le monde entier), sont honorablement classées au Hit-parade pendant plusieurs semaines de janvier et mars 1965.
Il en est de même en Allemagne où la chanson, Frag’ den Abendwind gagne la faveur du public au lendemain d’un show télévisé qui lui est consacré fin avril[11].
Après une courte participation dans la dernière scène du film, Quoi de neuf, Pussycat ? (What's New Pussycat ?) de Clive Donner[12], elle se produit pendant deux semaines de juin, au cabaret de l’hôtel Savoy à Londres.
Suivent, le tournage en Grèce, d’Une balle au cœur — un film réalisé par le jeune cinéaste Jean-Daniel Pollet, une tournée estivale de juillet à mi-septembre (France, Espagne, Allemagne, Suisse, Italie) et le deuxième passage à l’Olympia, en « vedette américaine » des Compagnons de la chanson[13], à partir du 28 octobre. L'année se clôt le 26 décembre avec un divertissement télévisé tourné à Londres, qui lui est entièrement consacré : Piccadilly Show[14].

Du 27 au 29 janvier 1966, elle participe au 16e Festival de la chanson de Sanremo[15] puis fait une tournée en Allemagne de l’Ouest du 27 février au 3 avril (Berlin, Munich…).
En juin, deuxième tour de chant au Savoy — sa tenue de scène : un smoking créé par Yves Saint-Laurent.
Reconnaissant en elle l’un des personnages qu'il a en tête pour son futur film, le metteur en scène John Frankenheimer l'engage sur le tournage de Grand Prix, une superproduction sur les courses automobiles. Cinq mois durant, elle est présente sur tous les circuits de Formule 1 : Monaco, Spa-Francorchamps, Zandwoort, Monza
Pour la première projection publique, elle est invitée par la Metro Goldwyn Mayer avec la vedette française du film, Yves Montand, à se rendre à New York, le 21 décembre 1966. À cette occasion, la Warner, en accord avec Vogue, diffuse ses disques sur le marché américain. Pour les promouvoir, Françoise Hardy participe à quelques Shows télévisés et fait l'objet de reportages dans les magazines.

En 1967 elle crée « Asparagus », sa propre maison de production et signe un nouveau contrat avec Vogue pour la distribuer. En mars, elle chante à nouveau pendant trois semaines au cabaret du Savoy à Londres. Le chanteur Jacques Dutronc entre alors dans sa vie en été mais leurs longues séparations lui sont éprouvantes. Les tournées se font à un rythme soutenu : 73 récitals en France, 15 galas au Canada (ces derniers, en compagnie d'Udo Jürgens) et une tournée africaine en Guinée, au Gabon, en Côte d’Ivoire avec Jean-Jacques Debout en vedette américaine.

En février 1968, Françoise Hardy se produit dans les universités britanniques : Brighton, Cambridge, Liverpool, Durham, Birmingham, Southampton.
Périple en Afrique du Sud du 26 février au 16 mars : Prétoria, Johannesburg, Durban, Le Cap.
Devant le succès remporté à l’étranger, il est décidé d’interrompre momentanément les tournées pour enregistrer de nouvelles chansons en anglais, en italien et en allemand.
Avant cela, elle honore ses derniers contrats : un gala à Kinshasa et, à partir du 22 avril, un dernier tour de chant au Savoy de Londres. Le couturier, Paco Rabanne lui « façonne » pour l’occasion une impressionnante combinaison métallique qui fait sensation[16]. Le couturier poursuivra sa collaboration avec la chanteuse et créera l’événement en lui faisant porter « la minirobe la plus chère du monde » - faite de plaquettes d’or incrustées de diamants -, lors de l’inauguration de l'Exposition internationale de diamants, le 15 mai, alors que la révolte étudiante gagne le pays.
Face aux « événements » qui prennent de l’ampleur, sa maison de disques lui conseille de s’éloigner de la capitale. Elle regagne alors sa maison en Corse en compagnie de Jacques Dutronc.

La rumeur sur son désir de délaisser la scène au profit du disque, se propage. En effet, la chanteuse y songe sérieusement et cette pause dans les tournées est l’opportunité qu’elle saisira pour franchir le pas.

Pour son prochain album, Serge Gainsbourg lui compose Comment te dire adieu ?. C'est un des gros succès de l'année 1969. Ce retour au sommet du hit-parade redonne un coup de fouet à sa carrière. Cependant, sa décision d'abandonner la scène est maintenant irrévocable. Elle ne donnera désormais que des prestations télévisées. Quant au cinéma… faire l’actrice ne l’intéresse plus.

Son temps libre est mis à profit pour suivre un temps, des cours de psychologie avant de se tourner vers l'astrologie traditionnelle. Ce choix est guidé par sa première expérience, faite cinq ans auparavant, où un concours de circonstances lui avait fait consulter un astrologue. Les révélations qu’il avait faites sur sa personnalité secrète l’avaient troublée et piqué sa curiosité. Son intérêt dans ce domaine est vite connu et elle reçoit rapidement des propositions de travail qu’elle accepte pour se perfectionner auprès d’astrologues confirmés. Côté musique, elle rompt avec les disques Vogue.

Messages personnels

En 1970, Françoise Hardy crée une nouvelle société de production : Hypopotam. Un contrat de trois ans confie à Sonopresse la distribution de sa production. Pendant cette période, pas un an ne passe sans sortir de disque : Soleil, La Question, Et si je m'en vais avant toi et If You Listen, un album de chansons en anglais. Un 45 tours sort également, avec un duo avec le comédien Patrick Dewaere : T’es pas poli. Malgré leur qualité, ces albums n'emporteront pas l'adhésion du public et resteront confidentiels.

Un nouveau contrat est signé en 1973 avec WEA. La chanteuse, qui aspire à changer de registre, se met en quête de mélodistes. La collaboration avec l'auteur-compositeur Michel Berger, sera une étape marquante dans sa carrière. Après la naissance de son fils Thomas, le 16 juin, elle entre en studio pour l'enregistrement de l'album Message personnel. L'important succès qu'il rencontre, lui permet de faire un retour remarqué.

Fin 1974 l’astrologue Jean-Pierre Nicola lui demande de travailler avec lui pour une revue spécialisée[17]. Elle tracera ainsi son chemin en experte qui l’amènera à ce que le directeur de Radio Monte-Carlo lui confie en 1980, une émission hebdomadaire qu'elle animera avec son mentor, Jean-Pierre Nicola. Parallèlement, sont enregistrés : son unique album-concept, “Entr’acte” et trois 45 tours dont celui de la bande originale du film de Claude Lelouch, Si c'était à refaire dans lequel elle apparaît le temps de chanter, Femme parmi les femmes.

Musiques saoules

L’éducation de son enfant lui fait délaisser l’écriture de chansons. Chez EMI le tandem Gabriel Yared / Michel Jonasz lui concoctent trois albums aux colorations funky et jazzy. Nous sommes en 1978, en pleine période « Disco » et le succès de J'écoute de la musique saoûle lui attire un plus jeune public. Le 30 mars 1981 le couple Hardy-Dutronc se marie devant le maire de Monticello en Corse. Tamalou est sur toutes les ondes. Françoise Hardy renoue, certes, avec le succès mais ces chansons ne la satisfont guère.

« J’ai toujours été la même, j’aime les belles chansons lentes sur fond de violons. Je n’aime que les chansons tristes[18]. »

En 1982, la graphologie éveillant son intérêt depuis quelque temps, Françoise Hardy la conjugue avec l’astrologie, avec la collaboration de la graphologue Anne-Marie Simond, dans une nouvelle émission radiophonique : « Entre les lignes, entre les signes ». Au printemps, son album, Quelqu'un qui s'en va est chez les disquaires[19]. La chanson, Tirez pas sur l'ambulance déboule en vidéo-clip à la télévision. La silhouette est inchangée mais les cheveux sont courts maintenant. Le cap de la quarantaine est proche et elle ne se voit pas « pousser la chansonnette » au-delà. Cependant, elle reprend la plume et sort deux 45 tours : Moi vouloir toi, sur une musique de Louis Chédid, en 1984 et V.I.P. sur une composition de Jean-Noël Chaléat, en 1986. Entre temps, elle écrit aussi des chansons pour Diane Tell (Faire à nouveau connaissance) pour Julien Clerc (Mon ange) et chante en duo Et si je m'en vais avant toi avec Étienne Daho pour une émission spéciale que Les enfants du rock consacrent à ce dernier.

Partir…

En 1988, au bout de vingt six ans de carrière, sa décision est prise : elle arrête la chanson et déclare que Décalages est son dernier album. Elle en a écrit tous les textes. Porté par le titre Partir quand même (sur une musique de Jacques Dutronc), cet album devient disque d’or en peu de semaines.

À la fin de l’année, son contrat avec RMC n’étant pas renouvelé, la voilà désormais libre de tout engagement. Françoise Hardy tient cependant à garder un pied dans le milieu de la chanson. elle écrit pour Julien Clerc (Fais-moi une place), Patrick Juvet, Viktor Lazlo, Jean-Pierre Mader (En résumé, en conclusion) et Guesch Patti. Crée des versions nouvelles pour une compilation de ses chansons. Participe à des disques caritatifs ou collectifs. En 1992, elle s'investit dans la production et la promotion du premier album de son poulain, le compositeur Alain Lubrano, en chantant en duo Si ça fait mal, dans des show cases et dans l’émission télévisée Taratata. Répond aux sollicitations de Malcolm McLaren (Revenge of the Flower), en 1994 et de Damon Albarn du groupe Blur (To The End), en 1995.
D’autre part, son activité d’astrologue est menée de front : co-signe quelques ouvrages, collabore à des revues spécialisées et tiendra durant cinq années une rubrique quotidienne sur la station de radio RFM.

Revenir quand même

Stimulée par le directeur artistique Fabrice Nataf et le chanteur Étienne Daho, qui voudraient la voir enregistrer de nouveau, Françoise Hardy se met en quête de maisons de disques prêtes à l’accueillir. Mûrement réfléchi, son choix se porte sur la société Virgin. Le contrat est signé en décembre 1994[20].
Intitulé, Le Danger, l’album du retour, composé sur des mélodies rock d’Alain Lubrano et de Rodolphe Burger, paraît en avril 1996 et confirme que la plus grande source d’inspiration de la chanteuse a été et sera toujours la souffrance et la douleur des sentiments. Malgré les critiques positives de la presse, elles auront peu de répercussion sur les ventes.

Le 4 octobre 1997, Julien Clerc fête ses cinquante ans au Palais des sports. Invite quelques grands noms de la chanson française et réussit à la faire chanter à ses côtés[21].

L’an 2000 voit la sortie de Clair-obscur. Son fils Thomas l'accompagne à la guitare sur quelques morceaux de cet album composé de duos et de reprises. La chanson Puisque vous partez en voyage[22] chantée en duo avec Jacques Dutronc, contribue à le propulser disque d’or et être nommé aux Victoires de la musique 2001, dans la catégorie « Meilleur album de l’année ».
Aussitôt après, l'astrologue se substitue à la chanteuse pour se mettre à la rédaction d’un exposé sur l’astrologie. Les Rythmes du Zodiaque est dans les librairies à la fin mars 2003 et rencontre un certain succès.

Quand l’artiste reprend le chemin des studios d’enregistrement, Thomas Dutronc fait à nouveau partie de l’aventure en tant que musicien et réalisateur de quelques titres. À l’automne 2004 le CD Tant de belles choses donne l’opportunité à Françoise Hardy de faire un come-back dans les pays voisins (plus particulièrement en Allemagne) et au Canada. Grâce à cet album, certifié disque d’or un mois après sa sortie, elle est distinguée comme artiste interprète féminine de l'année aux 20e Victoires de la musique, le 5 mars 2005[23].

Dans les médias, le mot « idole » est depuis longtemps tombé en désuétude. Celui d’« icône » l’a remplacé. Françoise Hardy est devenue une référence reconnue et une inspiratrice revendiquée, aussi bien en France qu’en Grande-Bretagne ou au Québec. Pour couronner une carrière d’auteur et d'interprète depuis plus de quarante ans, la chanteuse est reçue le 30 novembre 2006 sous la coupole de l’Institut de France pour lui remettre la Grande Médaille de la Chanson française, décernée par l'Académie française. À ce moment sort (Parenthèses...), album composé de duos où sont présents, entre autres invités, la chanteuse Maurane, la pianiste Hélène Grimaud, le chanteur Julio Iglesias, l’acteur Alain Delon. Cinq mois plus tard, il est certifié disque de platine[24].

En 2007, poussée par les Éditions Robert Laffont, Françoise Hardy s'attelle à la rédaction de ses mémoires. Le livre paraît en octobre 2008 sous le titre Le Désespoir des singes… et autres bagatelles[25]. Certains aspects de sa vie professionnelle et privée sont ainsi révélés.

« Je me suis évertuée à restituer la vérité avec autant d'exactitude et de sensibilité que possible[26] J’espère seulement avoir été impudique… avec pudeur[27]. »

Placé dans le peloton de tête des ventes au cours des 3 mois suivant sa parution, l’ouvrage se trouve être l’un des plus lus en 2008 selon le palmarès L'Express-RTL[28] et fait partie des 6 titres en lice pour le Prix Essai France Télévisions 2009[29].

Dès le début de l’année 2009, la chanteuse commence à chercher des chansons pour un prochain album. Intitulé, La Pluie sans parapluie, ce dernier paraît au printemps 2010. Pour cet album, Françoise Hardy est nominée aux Victoires de la musique 2010 dans la catégorie « Artiste interprète féminine de l’année ».

Cinquante ans après

Depuis la signature de son premier contrat (à la mi-novembre 1961), cinquante années ont passées et, mi-novembre 2011, la chanteuse est en pleine préparation d’un nouvel album. Ce sera son 27e (y compris les 3 albums en anglais qui furent distribués en France).

Discographie

Abréviations 

Albums édités en France et à l’étranger

Albums édités à l’étranger

Avertissement : Ne sont retenus ci-dessous que les albums composés entièrement de chansons chantées en langues étrangères.

Compilations éditées en France

Avertissement : Face aux nombreuses et diverses compilations, qui ont été et seront encore éditées en France, ne sont retenues ci-dessous, que celle qui fut produite par la chanteuse, en 1970, et celles sous coffret et longbox.

Chansons hors albums

Chansons écrites pour d'autres chanteurs

Participations

Vidéographie

Télévision

Filmographie

Musique de films

Publicité

Prix et distinctions

Précédée par Françoise Hardy Suivie par
Carla Bruni
Victoire de la musique de l'artiste interprète féminine
2005
Juliette

Hommages et références

Bibliographie

Autobiographie

Biographies

Écrits sur l'astrologie et la graphologie

Documents et témoignages

Album de photographies, faites au cours des années 1970, accompagnées de textes de chansons manuscrits.
Conversations entre mères et fils célèbres, dont F. Hardy et Thomas Dutronc.
Il a été tiré de cet album de photographies une édition de luxe numérotée de 1 à 1900 avec deux tirages photographiques tirés à part ; le tout mis sous coffret 266 x 322 mm.

Notes et références

  1. Françoise Hardy est née sous le signe du Capricorne, ascendant Vierge.
  2. Madeleine Hardy (19201991).
  3. Michèle Hardy (23 juillet 1945 – mai 2004)
  4. Devant les succès rencontrés par Richard Anthony et surtout Johnny Hallyday par le truchement des radios et de la télévision, les producteurs de disques, flairant l’essor de leur industrie, sont à la recherche de jeunes talents.
  5. Françoise Hardy, Le Désespoir des singes… et autres bagatelles, éd. Robert Laffont, 2008, page 47.
  6. Paris Match n° 717, 5 janvier 1963.
  7. Salut les Copains n° 31, février 1965.
  8. On en parle également aux États-Unis où le magazine de mode, Vogue publie un reportage du photographe William Klein.
  9. Avec Ronnie Bird et Christine Lebail en « vedettes anglaises ».
  10. Jours de France n° 542 du 3 avril 1965.
  11. Portrait in Musik, réalisé par Truck Branss, diffusé le vendredi 28 avril 1965 (magazine Leg Auf und Sieh Fern, n° 4, avril 1965).
  12. Mensuel l’Avant-Scène Cinéma n° 59 mai 1966 : « Par amitié pour Donner et l’équipe du film, Françoise Hardy a accepté ce rôle très court, mais a refusé de figurer au générique. »
  13. Avec Guy Mardel en « vedette anglaise ».
  14. Télé 7 jours n° 301 du 25 décembre 2005.
  15. Lors de ce séjour, elle fut l’héroïne d’un roman-photo au côté d'Edoardo Vianello (it), le compositeur de la musique de Parla mi di te, la chanson qu’elle défendit à ce festival et qui donna son titre à ce photo-roman. Épisodes parus à partir du n° 9 du 24 février 1966 dans le magazine Sogno.
  16. Jours de France n° 705, 18 mai 1968.
  17. Jean-Pierre Nicola est étranger à tout horoscope ou prédiction et l’initie à une astrologie différente, plus cohérente, qui la passionne et qu’elle considère comme un complément intéressant à la psychologie.
  18. Best, n° 62, janvier 1982.
  19. La photo de la pochette a été prise par Serge Gainsbourg.
  20. Françoise Hardy, Le Désespoir des singes… et autres bagatelles, éd. Robert Laffont, 2008, page 317.
  21. Mon ange, un duo écrit par Françoise Hardy pour l’album de Julien Clerc paru en 1987 : Les Aventures à l'eau, Crécelles et Sidonie/Virgin (VI 877872).
  22. Puisque vous partez en voyage a été créée en 1936 par Mireille et Jean Sablon.
  23. La chanteuse se sépare de son trophée en avril 2006 au profit d’une vente aux enchères organisée par l'Association française et internationale de protection animale qui milite contre l'utilisation de la fourrure de chiens et de chats.
  24. Certification faîte par le Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP).
  25. Dans un entretien accordé au Figaro Magazine du 2 décembre 2006, la chanteuse confiait : « J’aime aller à Bagatelle où il y a des arbres extraordinaires, en particulier un qui s'appelle le désespoir des singes ». Planté en 1907, ce conifère (Araucaria araucana) est le plus gros (1,50 m de circonférence), le plus haut (10 m) et le plus vieux des Araucarias parisiens.
  26. Yann Plougastel, Le Monde, mardi 14 octobre 2008.
  27. . Propos recueilli par Sébastien Catroux, Le Parisien, jeudi 9 octobre 2008.
  28. France-Soir, samedi 28 février 2009. 20 minutes, 16 janvier 2009 : 151.500 exemplaires vendus.
  29. Sélection faite par un jury composé des animateurs et journalistes spécialistes du livre au sein des différentes chaînes du groupe France Télévisions (France 2, France 3, France 5 et RFO). Le prix a été décerné à Ramon (éd. Grasset), de Dominique Fernandez le 13 mars 2009 au Salon du livre de Paris.
  30. Chanson originale interprétée par The Majors, en 1962.
  31. Chanson originale interprétée par Johnny Crawford, en 1962.
  32. Chanson originale interprétée par Joe Brown and the Bruvvers, en 1962.
  33. Chanson originale interprétée par Dusty Springfield, en 1963.
  34. Chanson originale interprétée par Tommy Kent, en 1960.
  35. a et b Chanson originale interprétée par le groupe folk-pop, Nirvana, en 1967.
  36. Chanson originale interprétée par Perry Como, en 1957.
  37. Enregistrée en français sur l’album Soleil.
  38. Chanson originale interprétée par Samantha Jones (en), en 1964.
  39. Chanson originale interprétée par Vera Lynn, en 1954.
  40. a et b Chanson originale enregistrée par Françoise Hardy sur l’album One-Nine-Seven-Zero
  41. Chanson originale interprétée par Phil Ochs puis par Joan Baez, en 1964.
  42. Chanson originale interprétée par Françoise Hardy sur l’album If You Listen.
  43. Victoire de la musique 1986 pour l’album francophone de l'année.
  44. Catégorie des chansons canadiennes jouées 25 000 fois ou plus à la radio canadienne, depuis leur lancement.
  45. Enregistrement du concert donné, le samedi 4 octobre 1997 au Palais des Sports de Paris, pour fêter les 50 ans de Julien Clerc. « Le chanteur a réussi l'impossible : faire monter Françoise Hardy sur scène.» (Véronique Mortaigne, Le Monde, 7 octobre 1997)
  46. Duo extrait de l’émission Sheila : « Mes 40 ans », diffusée sur France 2, le samedi 28 septembre 2002.
  47. Dixit Mireille.
  48. Ce sont les extraits de cette émission qui seront souvent montrés tout au long de sa carrière.
  49. La semaine radio télé n° 15 du 8 avril 1967.
  50. Télé 7 jours n° 446 du 9 au 15 novembre 1968. Censuré à cause d’une scène suggestive où Françoise Hardy et Udo Jürgens étaient couchés dans un lit.
  51. Cérémonie diffusée sur la Deuxième chaîne de télévision dans l’émission, Provence actualité, du 26 juillet 1967.
  52. Page 1383, éd. Larousse, (ISBN 978-2-03-584089-9).
  53. Jacques Prévert, Œuvres complètes, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1992
  54. Dessin animé pilote de Pravda la survireuse.
  55. Images extraites d'un reportage réalisé en 1965 par Pierre Koralnik : Françoise Hardy, journal de Londres (voir section Télévision).
  56. Ce 4e tome a été publié aux États-Unis : With Ivan, The Funniest Living American, Fantagraphics, décembre 2005. Cet ouvrage a reçu l’Ignatz Award 2006 du meilleur album de bande dessinée, lors de la Small Press Expo (en) (SPX), du 14 octobre 2006 à Bethesda.
  57. Biographie non autorisée.
  58. Anne-Marie Simond, diplômée de la Société française de Graphologie a collaboré avec Françoise Hardy dans l'émission « Entre les lignes, entre les signes » sur RMC.

Article connexe

Précédée par Françoise Hardy Suivie par
François Deguelt
Représentante monégasque au Concours Eurovision de la chanson
1963
Romuald

Liens externes


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