Franc francais

Franc francais

Franc français

Ancienne unité monétaire
franc français
Pays officiellement utilisateur(s) France France (1795-2002)
Autre(s) pays utilisateur(s) Andorre Andorre
Monaco Monaco
Banque centrale Banque de France
Appellation locale franc (1963-2002)
nouveau franc (1960-1963)
Symbole local F, FF ou ₣
Code ISO 4217 FRF
Sous-unité 100 centimes
Succède à livre tournois (en métropole jusqu'en 1795)
franc CFA (aux Comores et à Mayotte jusqu'en 1960)
Remplacé par Flag of Europe.svg euro (EUR)
Taux de conversion 1 EUR = 6,55957 FRF
(1er janvier 1999)
Liste des codes ISO 4217 des monnaies

Bien qu’une pièce portant le nom de « franc » ou « franc à cheval » ait existé dès le 5 décembre 1360, le franc français ne fut l’unité monétaire unique de la France qu’entre le 7 avril 1795 et le 31 décembre 1998 (et l’unité monétaire commune en Andorre et à Monaco). Il succède en effet à la livre tournois, qui fut l’unité de compte de l’Ancien Régime, le franc n’étant alors qu’une monnaie de règlement.

Le 1er janvier 1999, le franc est devenu une division nationale de l’euro, la monnaie commune. Le 1er janvier 2002, le franc a totalement cessé d’être unité de compte, avant de cesser son cours légal le 17 février suivant (totalement remplacé par l’euro devenu monnaie unique) ; les pièces et billets en francs ont depuis été totalement démonétisés.

¤ Les symboles monétaires

Monnaies en circulation
฿ B/. ¢ $
ƒ Ft £ /
S/. P R RM Руб
R$ ¥

Anciennes monnaies
$ • Sk Kčs
I/. Lm

Currency-Symbol Regions of the World circa 2006.png

Sommaire

Évolution du pouvoir d'achat du franc français

Histoire

Sous l'Ancien Régime

Premiers francs (frappés en or).

Le 5 décembre 1360, les premiers francs sont frappés à Compiègne, pour aider à payer la rançon du roi Jean II le Bon (capturé par les Anglais le 19 septembre 1356 à la bataille de Poitiers). Dénommé le franc à cheval, il s'agit en fait d'un écu tiré à 3 millions d'exemplaires, pesant 3,87 grammes d'or fin et valant une livre tournois ou 20 sols. Le roi y est représenté sur un destrier, armé d'un écu à fleur de lys et brandissant l'épée, avec le terme « Francorum Rex » (Roi des Francs). Bien que le mot « franc » signifie « libre », il est plus probable que le nom de la monnaie vienne tout simplement de cette inscription.

En 1385, le franc est frappé à l'image du nouveau roi Charles VI. Sur une pièce de 3,06 grammes d'or, le monarque est représenté à pied. Cette pièce est appelée le franc à pied.

En 1575, le roi Henri III fait frapper un franc d'argent de 14,18 grammes à 833/1000 valant 20 sols et quatre deniers, soit une valeur légèrement supérieure à la livre tournois. En même temps, on frappe des subdivisions du franc : le demi-franc et le quart de franc. Il crée aussi un écu d'or valant 3 livres tournois en tant qu'unité monétaire de compte.

Le roi Henri IV émet, en 1586, une déclaration interdisant la frappe des francs. Seules les subdivisions peuvent continuer à être frappées. Cette décision est prise car les pièces sont souvent grattées pour récupérer un peu d'argent.

Le roi Louis XIII fait émettre des demi-francs et quart de francs respectivement de 7,094 g et 3,547 g d'argent à 833/1000. Louis XIII décide de réformer le système monétaire en 1640 et le 23 décembre 1641, le roi fait frapper une belle pièce d'or à laquelle il donne son prénom : le louis d'or. Le louis d'argent qui en découle est appelé écu; le franc devient alors une monnaie désuète. Cependant, le terme « franc » reste vivace dans les esprits ; Molière, Boileau dans leurs œuvres emploient le mot « franc » pour « livre », ainsi que Madame de Sévigné dans les lettres à sa fille.

Sous la Révolution

La loi du 18 nivôse an III (7 janvier 1795) permet l'émission des premiers assignats libellés en francs.

Suit la loi du 18 germinal an III (8 avril 1795), qui débaptise la vieille livre tournois (rappelant trop la royauté) et décide que l'unité monétaire officielle de la France est le franc. Sa contenance est de 5 grammes d'argent. La loi confirme le système décimal : un franc est subdivisé en 10 décimes et 100 centimes, mais les monnaies prévues ne seront jamais frappées.

Avec la loi du 28 thermidor an III (15 août 1795), le franc devient l'unité monétaire française et détrône la livre.

La loi du 25 germinal an IV (14 avril 1796) donne les équivalences livre/franc : la livre tournois pèse 4,505 grammes d'argent, et le franc 4,50 grammes d'argent fin. La livre tournois est donc légèrement supérieure au franc, et la loi décrète que la pièce de 5 francs soit donnée et reçue pour 5 livres tournois, 1 sou et 3 deniers. Le franc vaut donc officiellement 1 livre tournois et 3 deniers.

En fait il ne s'agit pas d'une escroquerie, car une étude sur une importante quantité de livres tournois en circulation montrait que, du fait de l'usure, le poids moyen était inférieur à 4,50 grammes d'argent et se situait à 93 % du poids théorique. Pour tenir compte de cette usure et simplifier les échanges de pièces, le franc est frappé avec 5 grammes d'argent à 900 pour 1000. Sa valeur est donc de 1 franc pour une livre tournois, ou 20 sols.

Cependant, à l'époque, cela demande du temps pour changer la monnaie. La production de pièces ne suffit pas à la demande, le pays souffre d'un manque général de métaux (or, argent mais aussi cuivre et bronze). Notamment, beaucoup d'émigrés sont sortis de France avec leurs métaux précieux. Pour accélérer la mise en place de la nouvelle monnaie, deux mesures sont mises en place :

  1. Un arrêté du 2 fructidor an IV (19 août 1796) décide que les pièces de billon de Louis XV et des règnes antérieurs peuvent circuler pour 2 sous (10 centimes) mais en pratique le public ne les accepte que pour 1 sou ½.
  2. une campagne de récupération des métaux est mise en œuvre : dons patriotiques, confiscation des biens des émigrés, fonte de la vaisselle royale, fonte de l'argenterie et de l'orfèvrerie des églises et des abbayes, 30 000 cloches sont fondues.

Enfin, à partir de 1796, les guerres vont aussi permettre de faire venir des masses de métaux de toute l'Europe (45 millions de livres en 1796).

La loi des 16-17 floréal an VII renverse le principe de la primauté de la livre tournois, et impose d'évaluer les monnaies royales en francs et centimes quand bien même elles seraient énoncées en livres/sous/deniers. Elle oblige les comptabilités et stipulations à être établies en francs à dater du 1er vendémiaire an VIII. Elle donne les valeurs relatives des monnaies de la livre tournois, fixe le paiement des engagements, rentes, provisions, etc. Elle impose que les traitements des fonctionnaires, les impôts, transactions, les actes entre les particuliers, les retraites soient exprimés en francs.

Franc Germinal

En 1800, la Banque de France est créée.

La loi du 14 germinal an XI (4 avril 1803) permet aux services de l'État de reprendre au poids les monnaies rognées ou altérées. L'arrêté du 17 Prairial An XI (6 juin 1803) publie un tarif de deux pages pour la reprise destinée à la refonte des monnaies d'or et d'argent de tous les pays d'Europe et de presque tous les pays d'Asie.

La loi du 17 germinal an XI (7 avril 1803) institue le bimétallisme. L'argent revient à l'honneur : le franc Germinal, le 2 francs, le 5 francs, le demi franc et le quart de franc sont frappés dans ce métal, mais il est aussi frappé des pièces de 20 et 40 francs en or, d'où l'appellation de « franc-or ». La Banque de France devient l'institut d'émission privilégié.

La France s'est constitué un vaste empire en Europe, et hors d'Europe, dans lequel le franc circule largement. La Belgique, les Pays-Bas, la Suisse et le nord de l'Italie y sont intégrés.

Le 23 décembre 1865, est créée l'Union monétaire latine, sous forme d'une association monétaire définissant les principes d'uniformité monétaire en termes de poids, titre de métal et cours pour les monnaies de 4 pays (France, Belgique, Suisse et Italie) auxquels se joint la Grèce en octobre 1868.

Le franc Germinal ou franc-or est une monnaie très stable jusqu'en 1914, malgré l'instabilité politique en France et accompagne le développement du pays et de sa richesse pendant 125 ans, jusqu'en 1928 et l'avènement du « franc Poincaré ». En 1915, un franc valait 2,53 Euro (valeur 2007) [1].

De 1879 à 1928, le franc-or de 0,32225 g constitua l'unité monétaire nationale.

Franc Poincaré

L'État a beaucoup dépensé pour financer la Première Guerre mondiale. La guerre devait être courte; l'ampleur des dépenses n'avait pas été prévue. Aussi, les solutions choisies ne furent pas toujours les meilleures, sans compter, pendant près de trois ans, le refus de recourir à l'impôt sur le revenu. Les dépenses prévues pour cette guerre courte étaient évaluées à 20 milliards de francs (le budget pour 1914 est de 5 milliards). Les dépenses totales liées à la guerre s'élevèrent à 140 milliards de francs. Seuls 15 % sont couverts par l'impôt (dont l'impôt sur le revenu voté en 1914 et appliqué en 1916-1917). On eut d'abord recours à l'augmentation de la masse monétaire. En 1914, il y avait 6 milliards de francs en circulation ; en 1919 25,5 milliards. En parallèle, la Banque de France utilisa le stock d'or pour couvrir les premières dépenses. La couverture d'une monnaie gagée sur l'or diminua donc fortement. Une autre solution pour couvrir les frais de guerre fut les emprunts : auprès de la population française sous forme de bons de la défense (75 milliards à court terme, mais toujours renouvelés) et 25 milliards en emprunts à long terme ; il y eut aussi des emprunts à l'étranger : 40 milliards à la Grande-Bretagne et aux États-Unis. Tout cela entraîna une hausse de l’inflation, une perte de capital pour la population française et procura un moyen de pression économico-politique à cette même population avec les bons de la Défense, mais aussi aux États-Unis et à la Grande-Bretagne au moment de la négociation de paix.

L'Allemagne, considérée comme responsable de la Première Guerre mondiale, a été condamnée à payer des réparations aux vainqueurs.

La France comptait sur les réparations pour équilibrer son budget. L'État finançait la reconstruction et les indemnisations des victimes avec un artifice comptable : les dépenses engagées étaient équilibrées dans le budget par la création d’une rentrée fictive, prenant en compte les réparations à venir. C’est ce qui a donné l’expression « L'Allemagne paiera ». Raymond Poincaré, qui voulait une application intégrale du traité de Versailles, considérait que l'Allemagne faisait tout pour ne pas payer en menant une politique de surinflation. Pour obtenir le paiement, Poincaré décida l'occupation de la Ruhr — région la plus riche d'Allemagne — à partir de janvier 1923 pour aller chercher « un gage productif ». Le gouvernement allemand décida la résistance passive. Cela créa dans le pays une hyperinflation. Mais la France était isolée diplomatiquement et sa monnaie fut attaquée sur les marchés mondiaux par les États-Unis, la Grande-Bretagne et l'Allemagne.

Cette spéculation entraîna la défaite électorale de Poincaré. Il appliqua en effet des solutions draconiennes, qui sauvèrent le franc. Sous la direction du banquier Raymond Philippe, à l'origine de la formation du comité des experts, il fut considéré comme un magicien financier grâce à ce « Verdun financier » (la bataille de Verdun étant une victoire française), mais les décrets-lois de rigueur (impôts augmentés de 20 % et économies publiques) entraînèrent le mécontentement de la population et la victoire électorale du Cartel des gauches.

Il fut cependant impossible au Cartel des gauches, pour des raisons économiques et financières, d'appliquer une véritable politique de gauche. Le Cartel avait affirmé sa volonté d'un retour à une laïcité intégrale. Les nombreuses manifestations catholiques furent soutenues par la droite et l'extrême-droite, ainsi que par la hiérarchie catholique. Les journaux catholiques demandèrent à leurs lecteurs de ne plus souscrire aux emprunts d'État, voire de ne pas renouveler leurs bons du Trésor (souvent d'anciens bons de la Défense à 3 mois, toujours renouvelés jusque là).

Le Président du Conseil Édouard Herriot dut faire marche arrière et céder à la pression financière. La droite avait découvert le point faible du gouvernement et allait en profiter. Pour financer sa politique, et couvrir les frais liés à la Première Guerre mondiale, le gouvernement n'avait pas assez avec les emprunts et les bons. Il faisait donc (depuis très longtemps) appel à la Banque de France pour qu'elle lui fît des avances sur recettes : le gouvernement touchait le montant des impôts en avance, et remboursait ensuite la Banque de France. Celle-ci avait toujours accepté, et avait toujours accepté aussi le dépassement du montant maximal fixé : le plafond des avances. Mais la Banque de France était une banque privée dirigée par les milieux d'affaires et financiers (200 actionnaires, appartenant aux 200 plus riches familles de France), très opposés au Cartel. Le 10 avril 1925 la Banque de France annonça que le Cartel avait crevé le plafond.

Herriot dit que le Cartel s'était heurté au « Mur d'Argent » et toute la gauche critiqua les 200 familles. Le gouvernement Herriot tomba. Ce fut la première fois dans l'Histoire de France qu'un gouvernement tomba sur un problème financier. L'importance politique des milieux d'affaires était à nouveau prouvée.

Le Cartel agonisa pendant presque un an. Pendant ce temps, la crise financière se creusait : la livre monta à 235 F en juillet 1926. Poincaré fut rappelé.

Il devint président du Conseil et ministre des Finances. Sa politique économique (augmentation des impôts et rationalisation de l'administration), toujours inspirée par Raymond Philippe, ramena la confiance et éloigna le danger du remboursement des bons. Pour éviter le retour d'un tel danger, on décida la création de caisses d'amortissement chargées de la gestion de la dette de l'État, financées par des taxes sur le tabac et des loteries. Le franc se redressa et revint en décembre 1926 à 122 francs pour 1 livre. L'idée du gouvernement et de la Banque de France était de stabiliser la monnaie à 120 francs pour une livre et de restaurer la convertibilité en or. Plutôt qu'une politique de revalorisation longue et coûteuse (les problèmes de la Grande-Bretagne ayant choisi cette solution pour ramener la convertibilité de la livre en or en faisaient un modèle-repoussoir), on fit le choix de la dévaluation. On attendit cependant la victoire électorale de Poincaré aux élections de 1928. Le franc Poincaré fut alors mis en place. Il valait 1/5e du franc germinal. Cette dévaluation permit la conquête de marchés extérieurs, mais mit fin à l'illusion d'un retour à la Belle Époque.

Seconde Guerre mondiale

Franc 1944 État français
Franc 1945 République française

Pendant l'occupation allemande, sous le régime de l'État français de juillet 1940 à août 1944, les monnaies furent changées : la devise de la République française « Liberté, Égalité, Fraternité » fut remplacée par « Travail, Famille, Patrie » et la francisque de Vichy remplaça les emblèmes précédents.
À la Libération les Américains, avec l'AMGOT, tentèrent d'imposer le « billet drapeau » (« US Occupation franc »)[2]. Mais le général de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française, s'y opposa et fit retirer cette monnaie de la circulation à partir du 27 juin 1944[2], la considérant comme de la « contrefaçon ».

Nouveau franc

Revenu au pouvoir en juin 1958, le général de Gaulle décide de réformer la structure économique et constitutionnelle du pays, et confie au ministre des Finances Antoine Pinay et à l'économiste Jacques Rueff la mission de créer un « franc lourd », en parallèle à une nouvelle dévaluation de 17,5 %, la septième depuis la Libération. Ce « nouveau franc » vaudra 100 « anciens francs » ; ainsi un produit à 519 (anciens) francs coûtera désormais 5,19 (nouveaux) francs, ou 5 francs et 19 centimes (division par 100). Ce franc est parfois appelé franc Pinay ou franc de Gaulle.

En 1963, le nouveau franc est simplement appelé « franc ».

Surnoms et termes populaires

Le nouveau franc fut souvent évoqué sous le surnom de « cent balles » (100 anciens francs). À la longue, le terme balle évolua lui aussi vers le nouveau franc lui-même ; ainsi « 100 balles » devint le billet de cent francs (nouveaux) ; ce dernier avait été connu comme « dix sacs » (1 sac = 1000 anciens francs). Un million d'anciens francs était « une brique », ou « un bâton ».

Passage à l'euro

Le sort du nouveau franc est scellé par la ratification du traité de Maastricht en 1992, prévoyant une monnaie unique gérée par la Banque centrale européenne. Après 44 ans d'utilisation, le nouveau franc est remplacé le 1er janvier 1999 par l'euro (le 1er janvier 2002 pour les pièces et billets) au taux de conversion de 6,55957 FRF pour 1 euro. Il n'a plus cours légal depuis le 17 février 2002[3].

Outre la France, le franc français était également usité en principauté d'Andorre et en principauté de Monaco.

Le 17 février 2005 fut l'ultime jour pour échanger ses derniers francs métalliques à la Banque de France. La semeuse d'Oscar Roty tire sa révérence. Au contraire de certains pays comme l'Allemagne ou l'Autriche qui autorisent toujours les échanges, la France ne reprend plus les vieilles pièces de son ancienne devise. Le 17 février 2012 sera le dernier jour pour échanger les billets en francs contre des euros. En trois ans le ministère des Finances a récolté quelque 30 000 tonnes de pièces revendues pour être fondues ce qui a rapporté 200 millions d'euros. Les pièces intéressantes du point de vue des collectionneurs sont rares ou extrêmement rares, parmi elles on peut citer :

  • la pièce de 1 centime épi (acier), millésime 1991 est très rare, 1980, 1986, 1997 à 2001 pour les coffrets de collection, 1981 à 1985, 1987 à 1995 rare ;
  • la pièce de 5 centimes (aluminium, bronze), millésime 1967 et 1989 sont rares, 1992, 1993, 1995, 1996 sont quatre années frappées avec des coins différents, 1999 et 2001, sont deux années frappées pour les coffrets de collection ;
  • la pièce de 10 centimes (aluminium, bronze), millésimes 1962, 1965, 1966, deux années relativement rares, 1999, 2001, sont deux années frappées pour les coffrets de collection ;
  • la pièce de 20 centimes (aluminium), millésimes 1965, 1966, deux années relativement rares, 1998, 1999, 2001, sont trois années frappées pour les coffrets de collection ;
  • la pièce de 50 centimes (nickel), millésime 1979 à 1982, 1988 à 1990 est rare, 1980, 1998, 1999, 2001, sont trois années frappées pour les coffrets de collection ;
  • la pièce de 1 franc (nickel), millésimes 1980, 1986, 1997, 1998, 2000 ont été frappée pour les coffrets de collection ; millésimes 1979 à 1984, 1986 à 1990, 1993, 1995 à 1998, 2000 rare
  • la pièce de 2 francs (nickel), millésime 1991 est très rare, frappée à seulement 2 500 exemplaires ; 1984 à 1993, 1995, 1999, 2001 rare, 1999, 2001 frappées pour les coffrets de collection.
  • la pièce de 5 francs (cupronickel, plaqué nickel), millésimes 1979 à 1986, 1988, 1989, 1996 à 2001 sont rares ;
  • la pièce de 10 francs (nickel, cuivre, aluminium), millésime 1993 a été frappée pour les coffrets de collection ;
  • la pièce de 20 francs (nickel, cuivre, aluminium), a peu circulé car thésaurisée, bien qu'elle ne soit pas rare ;
  • la pièce de 100 francs (argent), millésimes 1995 et 1996 sont rares, particulièrement thésaurisée.

Références

  1. Carnet de route , Suivi de Lettres de Maurice Genevoix : et autres documents, Table Ronde, 2008 (ISBN 2710330830) 
  2. a  et b (en) Kelly Edwards et Steven Still, « Dubious Liberators: Allied Plans to Occupy France, 1942-1944 », éd. Ted Rall, sur le site rall.com, consulté le 18 janvier 2009.
  3. Fin du cours légal du franc, passage définitif à l'euro, le 17 février 2002 à Bercy, Intervention de Laurent Fabius, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie

Bibliographie

  • D'or et d'argent. La monnaie en France du Moyen Age à nos jours , Conférences tenues par Jean Favier, Guy Antonetti, Jean Tulard, Alain Plessis, Jean-Charles Asselain, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, 2005, 156 p (ISBN 2-11-093702-5).
  • Du franc Poincaré à l'écu, Actes d'un colloque tenu à Bercy en 1992 sous la direction de Maurice Lévy-Leboyer, Alain Plessis, Michel Aglietta et Christian de Boissieu, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, 1993, 809 p (ISBN 2-11-087649-2).

Voir aussi

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