Agvan Dorzhiev

Agvan Dorzhiev

Agvan Dorjiev

Agvan Dorjiev
Photographie d'Agvan Dorjiev
Photographie d'Agvan Dorjiev

Naissance 1854
Khara-Sibir, près d'Oulan-Oude, Russie
Décès 1938 (à 85 ans)
Autres activités Ambassadeur
Formation Gheshe Larampa et Tsanit Khenpo

Agvan Dorjiev, Agvan Lobsan Dorzhiev, Dorjieff, Tsenyi Khempo (1854-1938), un Khory Bouriate mongol, et un citoyen russe, est né dans le village de Khara-Shibir, près d'Oulan-Oude, à l'est du lac Baïkal[1]. Il fut un acteur majeur de la politique du Tibet des années 1890 à 1920, étant notamment l'ambassadeur du Dalai Lama auprès de la cour russe à Saint-Pétersbourg. Il fut également le confident et l'ami du 13e Dalai Lama, Thubten Gyatso.

Sommaire

Biographie

Études bouddhistes au Tibet

Le monastère de Drepung, où Agvan Dorjiev a étudié

Il quitta son domicile en 1873 à dix-neuf ans pour rejoindre le monastère Gelugpa de Drepung proche de Lhassa, le plus grand de tout le Tibet. Après avoir complété avec succès le cursus religieux traditionnel, il commença des études académiques bouddhistes de Geshe Lharampa (le plus haut niveau en philosophie bouddhiste)[2]. Il continua cette formation jusqu'au milieu des années 1880 et, après quinze années d'études, obtint le titre de Tsanit Khenpo, qui peut se traduire par Maitre de la philosophie Bouddhiste ou encore par Professeur de Métaphysique Bouddhiste[3],[4].

Il devint un des enseignants du 13e Dalaï-lama, Thubten Gyatso avec lequel il débattait et garda ce poste jusqu'à la fin des années 1910. Il contribua probablement également à protéger le jeune Dalaï-Lama des intrigues de la cour de Lhassa. Il était très proche de son disciple, avec lequel il entretenait des relations suivies[5],[6].

Représentant du Dalai Lama

En 1896, le tsar Nicolas II donna à Agvan Dorjiev une montre monogrammée de grande valeur pour les services qu'il avait rendus aux agents russes de Petr Badmaïev à Lhassa[7] Au début de l'année 1898, Dorjiev se rend à Saint-Pétersbourg afin de « récolter des fonds pour son monastère »[8]. Il se lia ainsi d'amitié avec le prince Esperovitch Oukhtomskyi, gentilhomme de la cour du tsar et orientaliste. Lors de sa quête, Dorjiev fut présenté au tsar. Avant de retourner à Lhassa, Dorjiev se rendit à Paris et peut-être à Londres[9],[10].

Dans les années 1890, Dorjiev avait commencé à répandre la légende selon laquelle la Russie était le territoire mythique de Shambhala, que le tsar était celui qui sauverait le bouddhisme, car il était une émanation de Tara blanche. Il avait également répandu chez les Tibétains l'idée selon laquelle le bouddhisme se diffusait en Russie et que cette dernière pourrait être une alliée contre les manigances britanniques.

Au printemps 1900, Dorjiev retourna en Russie avec six autres représentants de Thubten Gyatso, le 13e Dalaï-lama tibétain. Ils voyagèrent à travers l'Inde et rencontrèrent le tsar au palais Livadia, en Crimée[11] « À leur retour ils apportèrent à Lhassa des armes et des munitions russes ainsi que – assez paradoxalement – un superbe jeu de robes épiscopales comme un cadeau au Dalaï-lama »[12].

En 1901, Thubten Chökyi Nyima, le neuvième Panchen-lama, reçut une visite d'Agvan Dorjiev. Même si ce dernier ne resta que deux jours à Tashilhunpo, il reçut quelques enseignements secrets de la part du Panchen Lama, comme des lectures des Prières de Shambhala écrites par Lobsang Palden Yeshe, le sixième Panchen-lama. Chökyi Nyima fit aussi à Dorjiev quelques cadeaux, dont plusieurs statues d'or[13].

Craintes des Britanniques

La ville de Gyantse et le fort (en arrière-plan)

En 1903 Lord George Curzon, vice-roi d'Inde et Sir Francis Younghusband, devinrent tous deux convaincus que la Russie et le Tibet avaient signé des traités secrets menaçant les intérêts britanniques en Inde, et soupçonnèrent Dorjiev de travailler pour le gouvernement russe, [14],[15] ce qui servit d'excuse pour l'invasion britannique du Tibet en 1904. Des rumeurs couraient également selon lesquelles Dorjiev était en charge de l'arsenal de Lhassa et qu'il dirigeait des opérations militaires depuis le fort de Gyangzê Dong[16]. Il apparut finalement que ces rumeurs étaient fausses et il n'y a aucune preuve permettant de dire que Dorjiev était alors un agent du tsar, même s'il avait à plusieurs reprises été envoyé comme ambassadeur du Dalaï-lama pour essayer d'obtenir le soutien de la noblesse russe[17].

« Évidemment, le 13e Dalai Lama avait un vif désir d'établir des relations avec la Russie, et je pense également qu'il était quelque peu sceptique envers l'Angleterre au début. Puis vint Dorjiev. Pour les Anglais il était un espion, mais en réalité, c'était un bon savant et un moine bouddhiste sincère qui avait une grande dévotion pour le 13e Dalai Lama. » [18] dit le 14e Dalai Lama dans une déclaration à propos de Dorjiev.

Pendant l'invasion britannique du Tibet par Sir Francis Younghusband au début de l'année 1904, Dorjiev réussit à convaincre le Dalai Lama de fuir à Oulan-Bator, en Mongolie, à environ 2 500 kilomètres au nord de Lhassa. Il y passa environ un an à enseigner aux Mongols. Le 7 septembre 1904, un traité de paix entre les Britanniques et le gouvernement tibétain fut signé au palais du Potala. Alors que le Dalai Lama visitait le monastère de Kumbum et voyageait à travers le Xining vers Pékin, il fut convié à une audience avec le jeune empereur de Chine, en face duquel il refusa de se soumettre au rituel du kowtow. Il resta à Beijing jusqu'en 1908. Quand il retourna au Tibet, il commença à réorganiser le gouvernement, mais la Chine envahit le Tibet moins de deux mois plus tard, ce qui le força à la fuite vers l'Inde[19]. Au cours de l’été 1912, le 13e Dalaï Lama rencontra Agvan Dorjiev à Phari-Dzong, et ce dernier l’accompagna ensuite au monastère de Samding, avant son retour à Lhassa. [20] Il ne put retourner à Lhassa avant que les Tibétains ne chassent les Chinois deux ans plus tard. Le Tibet expérimenta une période de relative stabilité jusqu'à sa mort en 1933 et profita de bonnes relations avec les Britanniques.[21],[22]

Le communisme, son arrestation par le NKVD et sa mort

Emblème du NKVD

Après la Révolution d'Octobre, Dorjiev fut condamné à mort, mais obtint un sursis grâce à l'intervention d'amis de Saint-Pétersbourg. Malheureusement, le temple bouddhiste de Saint-Petersbourg fut pillé et ses papiers brûlés. Dorjiev n'était pas, à l'origine du moins, opposé à la conversion de monastères en sovkhozes. En 1926, les monastères bouddhistes de Bouriatie furent nationalisés. La responsabilité de la gestion des monastères fut confiée à la communauté. Le clergé fut dépossédé de son pouvoir. Malgré cette hostilité du pouvoir central, les monastères restèrent très actifs[23]. En août 1927, il organisa une conférence de docteurs tibétains à Atsagat. Des propositions furent faites pour créer un institut central ayant pour visée de superviser la production et la standardisation des médecines tibétaines. [24]

Il réussit à co-exister avec les communistes pendant les années 1920, mais fut encore arrêté pendant les Grandes Purges staliniennes le 13 novembre 1937 par le NKVD, et accusé de trahison, préparation d'un soulèvement armé et espionnage en faveur des Japonais et des Mongols. Il mourut dans un poste de police, apparemment d'un arrêt cardiaque, ce après avoir été transféré de sa cellule vers l'hôpital le 29 janvier 1938 à l'âge de 85 ans.[25],[26]

Il fut enterré dans un cimetière traditionnel secret dans la forêt, près de Chelutai. Il ne fut jamais complètement réhabilité même si, lorsque le cas fut mis à la disposition du public, le 14 mai 1990 il apparut qu'il n'y avait aucune preuve ni activité criminelle[27]. Le cimetière secret ne fut découvert que récemment et l'on estime à environ 40 000 le nombre de personnes qui y sont enterrées.[26]

Actions politiques et religieuses

Le mythe des Tsars blancs comme émanation de Tara blanche

Statue représentant Tara blanche

Depuis Catherine II de Russie, les Romanov ont été considérés par les bouddhistes tibétains comme des émanations de Tara blanche, une bodhisattva considérée comme une émanation de Chenresig et protectrice du peuple tibétain.[28],[29] 1913 vit de grandes célébrations pour le 300e anniversaire de la maison Romanov. Dorjiev fit alors un discours pour remercier le Tsar de son soutien à la communauté bouddhiste de Saint-Pétersbourg[30].

Ekai Kawaguhi, moine japonais qui voyagea au Tibet du 4 juillet 1900 au 15 juin 1902 rapporta dans son livre Trois ans au Tibet que Dorjiev faisait circuler un pamphlet dans lequel il développait l'argument que le tsar allait compléter le mythe de Shambhala en fondant un grand empire bouddhiste.[30] Ceci est possible, mais n'a néanmoins pas encore été certifié.

Le traité Tibet-Mongolie de 1913

Texte du traité

Au début de l'année 1913, Agvan Dorjiev et deux autres représentants tibétains signèrent un Traité d'amitié et d'alliance entre le Gouvernement de Mongolie et le Tibet à Oulan-Bator. ce traité proclamait la reconnaissance mutuelle des deux pays et leur indépendance par rapport à la Chine. L'autorité d'Agvan Dorjiev concernant ce traité a été, et est toujours, discutée par certaines autorités.

John Snelling dit à propos de ce traité « Même si l'on a pu douter de son existence, ce traité entre le Tibet et la Mongolie est bel et bien réel. Il fut signé le 2 février 1913 par Dorjiev et deux tibétains émissaires du Dalai Lama, ainsi que par deux mongols représentant le Jebtsundamba Khutukhtu ». Plusieurs auteurs britanniques ont en effet discuté de l'existence de ce traité en partant des dires d'un haut responsable tibétain[31], mais les savants mongols sont toujours partis du postulat selon lequel un tel traité existait. Le texte mongol du traité a par exemple été publié par l'Académie des Sciences de Mongolie en 1982[32].

Le temple bouddhiste tibétain de Saint-Petersbourg

En 1909, Dorjiev obtint du Tsar la permission de construire un important datsan au centre de Saint-Pétersbourg dont il espérait qu'il deviendrait la résidence du premier gouvernant bouddhiste de Russie. Néanmoins, l'Église orthodoxe se battit contre la construction de ce temple païen, et, si elle ne réussit pas à empêcher la construction, elle la ralentit considérablement. La première cérémonie fut donnée le 21 février 1913 et la construction complétée en 1915, lorsque Nicolas II de Russie confirma l'arrivée de neuf Lamas: trois venus de Transbaikal, quatre d'Astrakhan et deux de la région de Stavropol. Une cérémonie importante fut donnée le 9 juin 1914 pour consacrer une statue de Gautama Bouddha, cadeau du Roi Rama VI du Siam ainsi qu'une statue de Maitreya, don du Conseil Russe à Bangkok.

La consécration du datsan fut faite le 10 août 1915, lorsque lui fut donné le nom de Gunzechoinei, c'est-à-dire La source de l'enseignement religieux de Bouddha qui a une profonde compassion pour tous les êtres humains. [33]

Le bâtiment fut endommagé à de nombreuses reprises. Il fut brièvement contrôlé par l'Armée rouge, qui l'endommagea, en 1919. Quelques réparations furent faites en 1922, mais la majorité furent effectuées en 1926, hélas juste avant une période de persécution du bouddhisme pendant laquelle les monastères étaient fermés et leurs propriétés, incluant des livres sacrés, des ornements, etc. saisies. Malgré tout, le temple resta intact pendant un moment. À la fin de l'année 1933, un dernier service fut même donné en l'honneur de Thubten Gyatso, le 13e Dalai Lama, qui venait de décéder le 17 décembre 1933. Néanmoins, en 1935, un grand nombre de Lamas furent arrêtés par le NKVD et envoyés pour trois à cinq ans dans des camps de travail. En 1937, les quelques bouddhistes restant dans la ville furent arrêtés et aussitot exécutés[34].

Ce n'est qu'en 1989 que la communauté bouddhiste de Saint Petersbourg fut officiellement reconnue. Cette année là un service, le premier depuis cinquante ans, fut donné par le Lama Kushok Bakula Rinpoche du Ladakh. Le 14 juillet 2004, le 150e anniversaire d'Agvan Dorjiev fut célébré au temple bouddhiste de Saint Petersbourg. Une plaque fut posée en son souvenir et un discours fut donné par le fameux universitaire bouddhiste américain Robert Thurman.

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Agvan Dorzhiev ».
  1. (en) Guide de voyage Red Star
  2. (en) Chö-Yang: La Voix de la religion et de la culture Tibétaine'. Year of Tibet Edition, p. 80. 1991. Gangchen Kyishong, Dharamsala, Inde.
  3. (en) Ostrovskaya-Junior, Elena A. "Buddhism in Saint Petersburg."
  4. (en) John Snelling. (1990). The Sacred Mountain: The Complete Guide to Tibet's Mount Kailas. (1983). Édition augmentée (1990), p. 232. London and The Hague: East-West Publications. (ISBN 0-85692-173-4).
  5. (en) Helen Hundley. (1993). "Tibet's part in the 'great game.' (Agvan Dorjiev)." History Today, Vol. 43, pp. 45-50
  6. (en) Patrick French Younghusband: The Last Great Imperial Adventurer, p. 186. (1994). Reprint: Flamingo, London. (ISBN 0-00-637601)
  7. Martin Saxer (2004). Voyage avec la médecine Tibétaine : Comment la médecine Tibétaine arriva à l'Occident: L'histoire de la famille Badmayev, p. 35. Masters Thesis, Université de Zurich.
  8. (en) Hugh E. Richardson (1984) Tibet and its History. Second Edition, p. 81. Édition revue et augmentée, p. 106. Shambhala, Boston & London. (ISBN 0877733767).
  9. (en) Patrick French, Younghusband:The Last Great Imperial Adventurer, p. 187. (1994). Flamingo, Londres. (ISBN 000637601).
  10. (en) Martin Saxer,(2004). Journeys with Tibetan Medicine: How Tibetan Medicine came to the West: The Story of the Badmayev Family, p. 35.Thèse, Université de Zurich. [1]
  11. (en) Helen Hundley (1993). "Tibet's part in the 'great game.' (Agvan Dorjiev)." History Today, Vol. 43 (Oct. 1993), pp. 45-50. Téléchargé depuis ce lien.
  12. (en) Spencer Chapman (1940). Lhasa: The Holy City, p. 131. Readers Union Ltd., Londres.
  13. (en) John Snelling (1993). Buddhism in Russia: The Story of Agvan Dorzhiev : Lhasa's Emissary to the Tsar, p. 77. Element Books. (ISBN 1-85230-332-8)
  14. (en) Patrick French Younghusband: The Last Great Imperial Adventurer, p. 188. (1994). Flamingo, Londres (ISBN 0-00-637601).
  15. (en) Martin Saxer (2004). Journeys with Tibetan Medicine: How Tibetan Medicine came to the West: The Story of the Badmayev Family, p. 37. Université de Zurich. Consultable en ligne
  16. (en) Patrick French. Younghusband: The Last Great Imperial Adventurer, p. 233. (1994). Flamingo, Londres. (ISBN 0-00-637601).
  17. (en) Patrick French. Younghusband: The Last Great Imperial Adventurer, p. 241. (1994). Reprint: Flamingo, London. (ISBN 0-00-637601).
  18. (en)Thomas Laird (2006). The Story of Tibet: Conversations with the Dalai Lama, p. 221. Grove Press, N.Y. (ISBN 978-0-8021-827-1).
  19. (en) Spencer Chapman. (1940). Lhasa: The Holy City, p. 133. Readers Union Ltd., Londres.
  20. Soviet Russia and Tibet, Par Alexandre Andreyev
  21. (en) Helen Hundley. (1993). "Tibet's part in the 'Great Game.' (Agvan Dorjiev)." History Today, Vol. 43 (Oct. 1993), pp. 45-50. Consultable en ligne.
  22. (en) Patrick French. Younghusband: The Last Great Imperial Adventurer, pp. 258-259. (1994). Flamingo, Londres. (ISBN 0-00-637601).
  23. (en) Martin Saxer (2004). Journeys with Tibetan Medicine: How Tibetan Medicine came to the West: The Story of the Badmayev Family, p. 35. Masters Thesis, p. 50. Université de Zurich. Consultable en ligne
  24. (en) Martin Saxer (2004). Journeys with Tibetan Medicine: How Tibetan Medicine came to the West: The Story of the Badmayev Family, p. 50. Masters Thesis, p. 50. Université de Zurich. Consultable en ligne
  25. (en) Patrick French. Younghusband: The Last Great Imperial Adventurer, pp. 259-260. (1994). Flamingo, Londres.(ISBN 0-00-637601).
  26. a  et b (en) Alexandr Andreev. (1991). "Agwan Dorjiev and the Buddhist Temple in Petrograd", p. 221.
  27. (en) John Snelling. (1993). Buddhism in Russia: The Story of Agvan Dorzhiev : Lhasa's Emissary to the Tsar, p. 252. ElementBooks. (ISBN 1-85230-332-8).
  28. (en) David Snellgrove. (1987). Indo-Tibetan Buddhism: Indian Buddhists & their Tibetan successors, Vol. I, p. 151. (ISBN 0-87773-311-2).
  29. (en) Michael Mayhew. Tibet, p. 64. 6th Edition. (2005). Lonely Planet. (ISBN 1-74059-523-8).
  30. a  et b (en) Alexandr Andreev. (1991)."Agwan Dorjiev and the Buddhist Temple in Petrograd", p. 216.
  31. Cité par Sir Charles Alfred Bell, dans "Tibet and Her Neighbours", Pacific Affairs(Dec 1937), pp. 435–6, un haut responsable tibétain dit qu'il n'y avait « pas besoin d'un traité, nous nous aiderions toujours si nous le pouvions et s'il le fallait »
  32. (de) Udo B. Barkmann, Geschichte der Mongolei, Bonn 1999, p. 380f
  33. (en) Elena A Ostrovskaya-Junior, "Buddhism in Saint Petersburg." Consultable en ligne
  34. (en) Alexandr Andreev. (1991)."Agwan Dorjiev and the Buddhist Temple in Petrograd", p. 221.

Autres lectures

  • Bernstein, Anya (2006). « Pilgrims, Fieldworkers, and Secret Agents: Buryat Buddhologists and Eurasian Imaginary ». [2].
  • Snelling, John. (1993). Buddhism in Russia: The Story of Agvan Dorzhiev : Lhasa's Emissary to the Tsar. Élément Books. ISBN 978-1852303327; ISBN 1-85230-332-8.
  • Andreyev, Alexandre (1996). « Soviet Russia and Tibet: A Debacle of Secret Diplomacy ». The Tibet Journal, vol. XXI, no 3, automne 1996, pp. 4-34.
  • Bray, John (1996). Book Review of: Snelling, John. (1993). Buddhism in Russia: The Story of Agvan Dorzhiev : Lhasa's Emissary to the Tsar. Élément Books. ISBN 978-1852303327; ISBN 1-85230-332-8. The Tibet Journal, vol. XXI, no 3, automne 1996, pp. 71-73.
  • Nikolai S. Kuleshov, Russia's Tibet File, the unknown pages in the history of Tibet's independence (first édition 1996), edited by Alexander Berzin and John Bray, LTWA, ISBN 81-86470-05-0
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