FC Barcelone (football)

FC Barcelone (football)
Page d'aide sur les redirections Cet article concerne la section football du FC Barcelone. Pour les autres sections, voir FC Barcelone (homonymie).
Page d'aide sur l'homonymie Ne pas confondre avec l'Espanyol de Barcelone, un autre club de football basé à Barcelone.
FC Barcelone
Logo du FC Barcelone
Généralités
Nom complet Futbol Club Barcelona
Surnom(s) le Barça, les Blaugranas
Autre(s) nom(s) Club de Fútbol Barcelona (1940-1973)
Fondation 29 novembre 1899
(&&&&&&&&&&040899111 ans, 11 mois et 22 jours)
Couleurs Bleu et grenat
Stade(s) Camp Nou
(99 354 places)
Siège Arístides Maillol
08028 Barcelone
Championnat actuel Primera División
Président Drapeau : Espagne Sandro Rosell
Entraîneur Drapeau : Espagne Josep Guardiola
Joueur le plus capé Drapeau : Espagne Xavi Hernández (595)
Meilleur buteur Drapeau : Espagne César Rodríguez (235)
Site web www.fcbarcelona.cat
Palmarès principal
National[note 1] Championnat d'Espagne (21)
Coupe d'Espagne (25)
Supercoupe d'Espagne (10)
Coupe de la Ligue d'Espagne (2)
International[note 1] Coupe du monde des clubs (1)
Ligue des champions (4)
Supercoupe de l'UEFA (4)
Coupe des coupes (4)
Coupe des villes de foires (3)
Maillots
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Domicile
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Extérieur
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Troisième
Actualités
Pour la saison en cours, voir :
Saison 2011-2012 du FC Barcelone
Dernière mise à jour : 19 novembre 2011.

La section football du FC Barcelone (dont le nom officiel en catalan est Futbol Club Barcelona et le diminutif Barça) est un club de football espagnol fondé en 1899, qui évolue dans le championnat d'Espagne de football.

L'histoire du FC Barcelone en a fait un des porte-drapeaux de la Catalogne et du catalanisme, un rôle souligné par sa devise « més que un club » (en français : « plus qu'un club »). De ce fait, il nourrit une très ancienne et profonde rivalité avec le Real Madrid, le club de la capitale espagnole. Leur duel, connu comme el Clásico, décide régulièrement de l'issue du championnat d'Espagne dont les deux clubs dominent largement le palmarès. Les deux institutions sont d'ailleurs les seules, avec l'Athletic Bilbao, à avoir participé à toutes les éditions de la Primera División depuis sa création en 1929.

Établis dans le stade du Camp Nou, qui remplace en 1957 le stade des Corts, les Blaugranas (en français : « les bleus et grenats ») ont remporté vingt-et-un championnats, vingt-cinq Coupes d'Espagne, quatre Ligues des Champions, quatre Coupes des vainqueurs de coupe, trois Coupes des villes de foire et une Coupe du monde des clubs. Le FC Barcelone a remporté 76 compétitions officielles nationales ou internationales, ce qui en fait le club le plus titré d'Espagne[1],[2]. Ce palmarès vaut au Barça d'apparaître au troisième rang européen du classement des clubs de football du XXe siècle et au premier rang mondial pour la décennie 2001-2010 selon l'IFFHS[3].

Le club est dirigé par Sandro Rosell, élu président le 13 juin 2010 pour un mandat de six ans, en succession de Joan Laporta. Son entraîneur est depuis 2008 Josep Guardiola, ancien joueur international espagnol formé au Barça, qui mène pour sa première saison le club à un inédit sextuplé (championnat, coupe et supercoupe d'Espagne, Ligue des champions, supercoupe de l'UEFA et Coupe du monde des clubs).

Sommaire

Histoire

Article détaillé : Histoire du FC Barcelone.

Construction sous l'aune de Joan Gamper (1899–1930)

Article détaillé : Hans Gamper.
extrait d'annonce dans un journal
Petite annonce publiée par Gamper en 1899 dans Los Deportes

La pratique du football tarde à conquérir l'Espagne, et la Catalogne en particulier[4]. À la fin du XIXe siècle, Barcelone est cependant en plein essor industriel et attire les étrangers, dont Hans Gamper, un expert comptable suisse amateur de football[5]. Il cherche d'abord à intégrer l’équipe du Gimnasio Tolosa, mais devant le refus du club d'intégrer des étrangers, il décide de créer un nouveau club de football[5]. Le 22 octobre 1899, il fait publier une annonce dans le journal Los Deportes[6]. Les réponses positives justifient la tenue d'une réunion le 29 novembre 1899 au Gimnasio Solé. Le groupe des onze jeunes hommes présents, composé en majorité d'Anglais, de Suisses et d'Allemands, fonde à cette occasion le Foot-Ball Club Barcelona[6]. On choisit comme couleurs du nouveau club le bleu et le grenat, et Walter Wild, le doyen du groupe, en devient le premier président[7].

Le premier match est disputé au Vélodrome de Bonanova contre des Anglais expatriés[8] et se solde par une défaite 1-0[7]. Le club organise ses matchs d'abord à l'Hôtel Casanovas en 1900, déménage à la ruelle d'Horta en 1901, puis à la rue Muntaner à partir de 1905[7],[8]. Fort de ses nombreux joueurs étrangers[4], l'équipe obtient très vite de bons résultats, que ce soit en championnat de Catalogne (connue initialement comme la Copa Macaya) dont la première édition a lieu en 1900, qu'en coupe d'Espagne (la « Coupe du Roi »), première compétition nationale lancée en 1902, et connaît un succès rapide auprès du public local de classe moyenne[4]. Dauphins du Hispania Athletic Club lors de la première édition du championnat catalan, les Barcelonais menés par Gamper prennent leur revanche dès la saison suivante[9] et remportent ainsi leur premier trophée officiel. Inscrits à la première édition de la Coupe du Roi, ils battent le Madrid FC, futur Real Madrid, avant de s'incliner en finale (1-2) face au Club Vizcaya de Bilbao, qui donnera naissance à l'Athletic Bilbao[10].

la pose d'une équipe de onze joueurs de football
Le Barça Vainqueur de la Copa Barcelona en 1903

Vainqueur de la Copa Barcelona en 1903 puis du championnat de Catalogne en 1905, le club connaît pourtant d'importantes difficultés financières et sportives les années suivantes. Son fondateur Hans Gamper, retiré des terrains en 1903, est devenu un homme d'affaires intégré à la vie barcelonaise, si bien qu'il se fait appeler « Joan », un prénom catalan[11]. Le 2 décembre 1908, il prend la présidence pour éviter la dissolution du club, son prédécesseur Vicenç Reig ayant démissionné au bout de 22 jours seulement devant la situation désastreuse du club[12].

portrait d'un homme en costume
Joan Gamper en 1910.

Joan Gamper entreprend de structurer le club. Le 14 mars 1909, le stade de la rue Indústria, premier terrain appartenant au club et dont la capacité initiale est de 6 000 spectateurs, est inauguré[7], tandis que l'équipe retrouve le succès en remportant le championnat de Catalogne en 1909, un titre qu'il conserve trois ans[9], puis sa première Coupe du Roi en mars 1910 (face au Club Español de Madrid 3-2). Il remporte également la première édition de la Coupe des Pyrénées, une compétition de football franco-espagnole réputée[13] dont il conserve le titre les trois années suivantes[14]. C'est à cette époque que le club, qui opte pour la langue catalane au lieu du castillan, commence à se forger en symbole de l'identité et des aspirations catalanes. Pour de nombreux supporters, soutenir le club est davantage une question de revendication identitaire qu'une passion pour le jeu lui-même[15],[16]. Ce caractère contribue à nourrir la rivalité avec l'Español de Barcelone, un club d'ouvriers bâti en opposition au Barça et ses tendances séparatistes, dont l'allégeance au roi Alphonse XIII d'Espagne est marquée par l'ajout du mot « Real » à son nom en 1912[4].

Gamper, qui a abandonné la présidence le 14 octobre 1909 pour des raisons professionnelles, revient aux affaires le 17 novembre 1910 à la demande des membres du club et en poursuit la restauration économique. Il recrute notamment en 1912 Paulino Alcántara, qui deviendra le meilleur buteur de l'histoire du Barça avec 357 buts[17]. Les Barcelonais remportent une nouvelle fois la Coupe du Roi en 1912 (2-0 sur Gimnástica Madrid) puis en 1913 (2-1 sur la Real Sociedad), au cours d'éditions marquées par un schisme du football espagnol. Gamper part en 1913 puis revient entre 1917 et 1919, recrute l'Anglais Jack Greenwell comme entraîneur à plein-temps, fait venir le célèbre gardien de but Ricardo Zamora, le milieu de terrain Agustín Sancho et l'attaquant Josep Samitier, complément parfait d'Alcántara dont il prendra bientôt la relève. Champion de Catalogne de 1919 à 1921[9], le club remporte une nouvelle fois la Coupe du Roi en 1920, face à l'Athletic Bilbao (2-0).

Devant l'affluence grandissante les jours de match, il apparaît nécessaire de se trouver un stade plus spacieux. Gamper, redevenu président en 1921, verse un million de pesetas pour la construction d’un grand stade dans le quartier Les Corts, situé à l’ouest de la ville, qu'il inaugure le 20 mars 1922. L'enceinte, décrite à son inauguration comme la « cathédrale du football »[18], est connue comme le stade des Corts. Sa capacité initiale de 22 000 spectateurs sera portée à 60 000 à son plus haut[18]. Les Barcelonais fêtent ce déménagement en réalisant le doublé championnat catalan et Coupe du Roi, grâce à une victoire en finale sur Real Unión de Irún (5-1).

Des querelles internes au club conduisent Joan Gamper à redevenir président le 1er juin 1924[19]. Pour ses 25 ans, le Barça compte un record de 12 207 socis (en français : « adhérents », en espagnol : « socios »)[18], avant de réaliser à nouveau le doublé Coupe du Roi-championnat de Catalogne en 1925. En juin 1925, au cours d'un match donné en hommage à l'Orféo catalan, les spectateurs du stade des Corts signifient leur opposition à la dictature de Primo de Rivera, installée depuis 1923, en sifflant la Marcha Real, l'hymne espagnol. Les autorités ferment le stade six mois pour activités anti-espagnoles[19]. Accusé de militer pour l'indépendance de la Catalogne, Gamper doit quitter le pays en décembre[11].

Au départ de son fondateur emblématique, le FC Barcelone compte six Coupes du Roi et onze titres de champion de Catalogne à son palmarès, et s'apprête à connaître un véritable âge d'or sportif : il remporte toutes les éditions du championnat de Catalogne entre 1924 et 1932 (sauf en 1929)[9] et la Coupe du Roi en 1925 (face à l'Arenas Club de Getxo 2-0), 1926 (face à l'Atlético Madrid 3-2) et 1928 (face à la Real Sociedad 3-1, après deux matchs d'appui). Cette dernière finale épique inspire au poète Rafael Alberti son Ode à Platko, hommage au match extraordinaire du légendaire gardien hongrois du Barça[20],[21].

une coupe
Trophée de la Primera División 1929

Logiquement, le Barça participe à la première édition du Championnat d'Espagne de football en 1929, qui rassemble les dix principaux clubs du pays. Un début de championnat poussif provoque la démission en mars du président Arcadi Balaguer et de l'entraîneur Romà Forns, qui accepte de devenir l'adjoint de l'Anglais James Bellamy[22], venu de Brescia. Ce dernier parvient à faire remonter les Blaugranas au classement, jusqu'à remporter la compétition avec deux points d'avance sur le Real Madrid et cinq sur l'Athletic Bilbao[22].

Déclin sur fond de dictature et de guerre civile (1930-1945)

À la suite du décès par suicide de Joan Gamper le 30 avril 1930, ruiné par la crise de 1929 et tenu à l'écart du club par les autorités, la ville donne son nom à une rue du quartier des Corts et le club lui réserve le numéro 1 de soci. Les Blaugranas s'apprêtent dès lors à connaître une période difficile longue de nombreuses années. Malgré des joueurs du niveau de Martín Ventolrá, Josep Raich ou Josep Escolà, le club est ballotté par les tensions politiques qui traversent la société espagnole, et son déclin est patent que ce soit sur le plan financier, social (marqué par une forte diminution du nombre des membres) ou sportif[18].

Un mois après le début de la Guerre civile espagnole en 1936, qui voit plusieurs joueurs barcelonais prendre les armes dans le camp républicain, le président du Barça Josep Sunyol est arrêté par l'armée de Franco près de Madrid et fusillé[23]. Alors que les compétitions nationales sont interrompues, le club effectue en 1937 une tournée en Amérique du Nord, où il est reçu comme un ambassadeur de la Seconde République espagnole[4]. Cette tournée améliore la santé financière du club mais de nombreux joueurs en profitent pour demander l'asile politique, notamment au Mexique et en France[24],[25].

vue d'une rue en ruine
Destruction de Granollers, à proximité de Barcelone, en 1938.

Dans la nuit du 16 mars 1938, l'armée de l'air italienne, du côté des nationalistes, bombarde Barcelone, faisant plus de 3 000 morts et détruisant en partie le local social du club, où sont entreposés ses trophées et documents d'archive[18]. Quelques mois plus tard, Barcelone tombe aux mains de l'armée franquiste. Franco s'attache à supprimer les particularismes culturels et politiques d'Espagne, et notamment ceux de la Catalogne ; le club va alors faire face à de nombreuses difficultés. En mars 1940, un collaborateur de Franco, Enrique Piñeyro Queralt, est imposé comme président[18]. Le nom du club est « espagnolisé » pour devenir le Club de Fútbol Barcelona (le Barça ne reprendra son nom d'origine qu'en 1973), et sur l'écusson le drapeau catalan à quatre bandes rouges est remplacé par le drapeau espagnol jusqu'en 1949[26]. De cette période d’oppression culturelle, le club acquiert une nouvelle dimension et devient l'un des symboles du catalanisme.

Premier club non relégable du championnat d'Espagne en 1942, le club remporte pourtant cette année-là sa neuvième Coupe d'Espagne, devenue la « Copa del Generalísimo », face au Club Atlético de Bilbao. La saison suivante, le FC Barcelone affronte le Real Madrid en demi-finale. Après leur large victoire à domicile (3–0), les Blaugranas sont battus 11-1 au retour, à l'issue d'un match dont l'arbitrage fait polémique et qui voit le directeur de la police de Franco intervenir auprès d'eux dans les vestiaires[27]. Malgré la proximité avec le pouvoir, le président Piñeyro démissionne en protestation contre le traitement infligé à son club[28].

Par la suite, le régime veillera à normaliser ses relations avec le club et à ne pas le défavoriser sportivement, afin de ne pas en faire un facteur de désunion nationale. De grandes cérémonies de « loyauté » au pouvoir vont ainsi être organisées avant les matchs dans les années 1940 et 1950[4].

Ambitions retrouvées (1945-1957)

Le club remonte la pente sportivement au cours des années 1940. Sous la direction de l'entraîneur Josep Samitier, les coéquipiers de l'attaquant César Rodríguez et du gardien de but Velasco remportent enfin la Liga en 1945, seize ans après le premier titre du club, et la Copa de Oro Argentina, ancêtre de la supercoupe d'Espagne. Nommé en 1947, l'entraîneur uruguayen Enrique Fernández mène le Barça, renforcé par le recrutement du jeune Estanislao Basora, à deux nouveaux titres nationaux, en 1948 et 1949, et remporte la coupe Eva Duarte, qui remplace la Copa de Oro Argentina. Qualifiés à ce titre pour la première édition de la Coupe Latine, qui oppose les champions italien, espagnol, portugais et français, les Barcelonais l'emportent en finale face au Sporting Clube de Portugal (2-1)[29]. Quand le FC Barcelone fête ses 50 ans, il compte 24 893 adhérents, et à son palmarès vingt-et-un championnats de Catalogne, neuf Coupes d'Espagne et quatre Liga[18].

Avec le recrutement de l'attaquant hongrois László Kubala[30], accompagné des espagnols Moreno et Eduardo Manchón, l'éclosion du gardien Ramallets à la place de Velasco, le club atteint un sommet sportif sous la direction du tchèque Ferdinand Daučík. Après avoir remporté la coupe d'Espagne en 1951, le club catalan réalise le doublé coupe - championnat d'Espagne deux années d'affilée, en 1952 et 1953. Les Blaugranas remportent également une seconde fois la coupe latine en 1952 (face à l'OGC Nice 1-0, après avoir écarté la Juventus de Turin) et la coupe Eva Duarte en 1952 et 1953.

portrait d'Alfredo Di Stéfano
Di Stéfano, sujet de conflit entre Real et Barça (en 1947).

En mai 1953, les dirigeants sont très proches de recruter l'attaquant argentin Alfredo Di Stéfano, qui « appartient » au club colombien de Millonarios de Bogota, où il joue, et au CA River Plate, son club précédent. Tandis que le joueur participe à plusieurs matchs amicaux avec le Barça, les dirigeants s'accordent avec le club argentin mais ne parviennent pas à trouver un arrangement avec les Colombiens, ce dont profitent les responsables du Real Madrid pour intervenir dans la négociation[31]. À l'issue d'un imbroglio dénoué par la FIFA puis par les autorités espagnoles, le joueur rejoint finalement le Real[32]. Le rôle du régime de Franco dans ce transfert fait polémique[33] et ravive les tensions entre les deux clubs[4], d'autant qu'il initie une historique période de domination madrilène (le Real Madrid remporte huit titres de champion en onze ans et les cinq premières Coupes des clubs champions européens). Le président Enric Martí Carreto est contraint de démissionner, tandis que le club obtient du régime le droit d'organiser de nouveau des élections présidentielles auprès de ses socis[34].

Francesc Miró-Sans, candidat favori des autorités, est élu en septembre 1953, avec pour programme la construction d'un nouveau stade, rendue nécessaire par les succès et la popularité croissante du club[34]. Entre décembre 1955 et mars 1956, le Barça du coach hongrois Franz Platko connaît une série inédite de onze victoires consécutives en championnat et en Coupe des villes de foires (un record qui ne sera battu qu'en 2006 par l'équipe de Rijkaard). Malgré tout, à l'issue de la saison 1955-1956, le Barça emmené par Kubala et Luís Suárez doit se contenter de la deuxième place de la Liga, à un point de l'Athletic Bilbao.

vue aérienne d'un stade
Vue aérienne du Camp Nou

Suite à l'insurrection de Budapest et à l'intervention soviétique de 1956, plusieurs footballeurs du « Onze d'or hongrois » émigrent en Europe de l'Ouest et rejoignent Ladislao Kubala sur les terrains espagnols. Sándor Kocsis et Zoltán Czibor rallient le Barça, et Ferenc Puskás le Real Madrid. Le 24 septembre 1957, le Barça quitte le stade des Corts, surnommé sur sa fin le Camp Vell, et inaugure le Camp Nou, une enceinte de 90 000 places à la mesure d'un club comptant 49 000 socis et qui ambitionne de rivaliser avec le grand Real Madrid d'Alfredo Di Stéfano. Les dirigeants souhaitent le baptiser « stade Joan Gamper » mais le régime franquiste l'en empêche[11].

Le Camp Nou, siège du catalanisme (1957-1978)

Le Barça, entraîné par le Franco-argentin Helenio Herrera à partir de 1958, parvient progressivement à ses fins. Après la quête de la coupe d'Espagne en 1957 et 1959 et des deux premières éditions de la Coupe des villes de foires en 1958 (face à une sélection londonienne en finale) et 1960 (face à Birmingham City), les Suárez, Kubala, Kocsis, Czibor, Evaristo, Eulogio Martínez, Villaverde, Olivella, Gensana, Segarra, Gràcia, Vergés et autres Tejada parviennent à briser la domination du Real sur la scène nationale en remportant le championnat en 1959 et 1960 (à la différence de buts)[35]. Mais battu en demi-finale de la coupe d'Europe des clubs champions 1960 par le Real Madrid (1-3, 1-3), le Barça voit son rival remporter un cinquième titre de champion d'Europe.

Les Barcelonais prennent leur revanche l'année suivante en devenant le premier club à éliminer les Merengues en coupe des clubs champions. Kubala, âgé de 34 ans, mène le club en finale, où malgré son statut de favori, il s'incline face au Benfica Lisbonne (3-2) lors d'un match spectaculaire et indécis[36]. Cette cruelle défaite marque profondément le club, qui ne parvient plus à remporter de titre majeur dans la décennie, que ce soit en championnat, où il subit la domination du Real Madrid, que lors des compétitions européennes. Les Blaugranas, qui terminent au sixième rang en Liga en 1963 et 1965, remportent malgré tout la coupe d'Espagne en 1963 et la Coupe des villes de foire en 1966[35].

En 1968, le FC Barcelone vit une année symbolique forte. C'est d'abord Narcís de Carreras, président nouvellement élu, qui dans son discours en janvier déclare « el Barça es més que un club » (en français : « le Barça est plus qu'un club »), en référence à l'identité catalane dont le club se pose en porte-drapeau[35]. La sentence devient la devise du club. Quelques mois plus tard, les Barcelonais dirigés par Salvador Artigas, ancien pilote de l'armée républicaine, s'offrent une nouvelle coupe d'Espagne en l'emportant en finale (1-0) sur le Real[10], à Madrid et devant Franco.

Le président suivant, Agustí Montal i Costa, poursuit l'œuvre d'affirmation du catalanisme de son prédécesseur, poussant les limites imposées par la dictature de Franco ce qui conduira à un certain nombre de frictions avec les autorités[35]. Sur le plan sportif, il fait signer en 1971 l'entraîneur néerlandais Rinus Michels, le théoricien du « football total » qui vient de mener l'Ajax Amsterdam à la victoire lors de la Coupe des clubs champions européens 1970-1971. Celui-ci fait venir à l'été 1973 son ancien meneur de jeu Johan Cruijff, vainqueur du Ballon d'or en 1971 et considéré comme le meilleur joueur d'Europe, contre une indemnité de 60 millions de pesetas, un record mondial à l'époque[37].

Portrait d'un homme.
Cruijff en 1982.

La venue de Cruijff à Barcelone suscite un grand émoi chez les supporteurs catalans. Le Néerlandais est d'autant plus apprécié qu'il a déclaré avoir préféré signer pour le Barça plutôt que pour le Real Madrid, parce que celui-ci était soutenu par Franco[20]. Cette prise de position donne une aura extraordinaire à celui que les socis appelleront El Salvador (en français : « le Sauveur »)[38]. Le club, qui s'apprête à fêter son 75e anniversaire, n'a plus gagné la Liga depuis 1960, ce qui rend la pression populaire énorme. L'équipe barcelonaise ne peut cependant compter sur sa recrue qu'à partir du 28 octobre, pour de sombres problèmes politico-administratifs. L'impact est immédiat : l'équipe, qui compte dans ses rangs Juan Manuel Asensi, Carles Rexach ou encore Hugo Sotil, ne perd alors plus aucun match et remporte finalement le championnat, en signant notamment une écrasante victoire le 17 février 1974 sur le terrain du Real Madrid (5-0)[39]. L'aura de Cruijff est encore accrue par son adaptation à la vie catalane, illustrée par sa sélection en équipe de Catalogne en novembre 1973. Ses performances lui valent de remporter le Ballon d'or à deux reprises, en 1973 et 1974[40], devenant le premier joueur à le remporter trois fois.

Cruijff, dont le niveau se normalise les années suivantes[41], quitte finalement le Barça en 1978 sur une victoire en Coupe du Roi. Si d'un point de vue sportif le bilan de son passage au Barça est maigre avec deux titres, son talent individuel et son catalanisme assumé[42] lui valent de rester une idole aux yeux des « culers », les supporteurs barcelonais.

Stabilisation et développement sous la présidence Núñez (1978–2003)

En 1978, quelques mois après la fin du régime franquiste, le mouvement de démocratisation connu par le pays conduit le club à organiser pour la première fois une élection présidentielle, remportée par Josep Lluís Núñez[43]. Son programme est de porter le club au plus haut niveau mondial, en assurant notamment sa stabilité sur le terrain et en dehors, notamment sur un plan financier. En vingt-deux ans, Núñez se fera fort de conserver ce credo, en s'évertuant à modérer la masse salariale quitte à entraîner le départ des stars de l'équipe[44].

Pour sa première saison, il voit son équipe remporter sa première compétition européenne de l’UEFA avec la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe. Après avoir écarté les Belges d'Anderlecht, tenants du titre, elle bat les Allemands du Fortuna Düsseldorf en finale, 4-3 après prolongation, à Bâle devant 30 000 supporters barcelonais[43].

Sur les conseils de Cruijff, Núñez inaugure quelques mois plus tard la Masía[45], le centre de formation du club, installé dans les locaux du siège. Pour autant, les résultats des Barcelonais en Liga restent décevants. Vainqueur en 1981 de la Coupe du Roi, le Barça remporte la saison suivante pour la deuxième fois la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe. Après avoir écarté Tottenham Hotspur en demi-finale, le Barça bat, au Camp Nou, les Belges du Standard de Liège (2-1).

un maillot dans une vitrine
Maillot de Maradona exposé au musée du Barça.

En juin, juste avant la Coupe du monde pour laquelle la capacité du Camp Nou est portée à 120 000 spectateurs, le club annonce le recrutement du meneur de jeu argentin de Boca Juniors, Diego Maradona, contre une indemnité record de 1,2 milliard de pesetas[37] dont le montant provoque une importante polémique[46]. Pour sa première saison, il est le meilleur buteur de l'équipe dirigée par Udo Lattek, avec laquelle il remporte la Coupe du Roi. Agressé par le défenseur de l'Athletic Bilbao Andoni Goikoetxea en septembre 1983, il est arrêté plusieurs mois. Ses frasques, sur et en dehors du terrain, notamment lors de ses retrouvailles avec Bilbao en finale de Coupe du Roi, provoquent finalement son départ en 1984 au SSC Naples.

L'entraîneur anglais Terry Venables, nommé en 1984, mène pour sa première saison le Barça de l'Allemand Bernd Schuster et du capitaine José Ramón Alexanko à la conquête du championnat, onze ans après le dernier titre. La saison suivante, le club termine deuxième de Liga, est battu en finale de Coupe du Roi, et surtout s'incline de nouveau en finale de la Coupe des clubs champions européens, face au Steaua Bucarest lors de la séance de tirs au but[43], le gardien roumain Helmuth Duckadam arrêtant les quatre tirs espagnols. Le recrutement du buteur anglais Gary Lineker et du gardien Andoni Zubizarreta ne permet pas à Venables de remporter le titre, ce qui provoque son remplacement par Luis Aragonés. Quelques semaines avant leur victoire en Coupe du Roi face à la Real Sociedad (1-0), les joueurs, menés par un Schuster sur le départ, convoquent une conférence de presse au cours de laquelle ils réclament une augmentation des salaires et le départ du président Núñez[47],[48]. Cet épisode, connu comme la « mutinerie de l'Hesperia » (en espagnol : el motin del Hesperia), est mal reçu par les supporters, qui soutiennent majoritairement les dirigeants.

portrait d'un homme en polo
L'entraîneur Johan Cruijff.

En fin de saison, le président Núñez annonce le retour de Johan Cruijff en tant qu'entraîneur, dont l’ambition est de faire revivre le « football total » connu sous l’ère Rinus Michels[49] et à qui il est demandé de renouveler profondément l'effectif[50]. Cruijff construit progressivement une équipe répondant à ses attentes[51], avec un mélange de joueurs espagnols, en majorité basques ou catalans, comme Josep Guardiola, José Mari Bakero et Txiki Begiristain et de joueurs internationaux de grand talent comme Ronald Koeman, Michael Laudrup, Romário ou Hristo Stoitchkov[52],[50].

Coupe d'Europe 1991-1992.

Le Barça bat la Sampdoria en finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe en 1989, puis remporte la Coupe du Roi devant le Real Madrid la saison suivante, au cours de laquelle le mandat du Néerlandais paraît menacé[53]. Les résultats arrivent lors de la saison 1990-1991, au cours de laquelle Cruijff est victime d'un infarctus[50], quelques mois avant que son équipe ne remporte finalement son premier titre de champion et mette ainsi fin à l'hégémonie de la « Quinta del Buitre » du Real sur le football espagnol. La Dream Team, référence à l'imbattable sélection américaine de basket-ball, est en place : elle conserve son titre de champion la saison passée puis remporte à Wembley, face à la Sampdoria encore, sa première Coupe des clubs champions européens (1-0 a.p.). Vainqueur dans la foulée de la Supercoupe de l'UEFA puis de deux nouveaux titres de champion, le Barça pratique un football spectaculaire qui fait l'admiration des observateurs[51]. La sévère défaite en finale de la Ligue des champions en 1994 face au Milan AC (4-0) marque la fin de cette glorieuse génération[54].

Avec onze trophées en huit saisons, Cruijff est alors l'entraîneur le plus titré de l'histoire du club, et celui qui est resté le plus longtemps en poste. Cependant, après deux dernières saisons sans titre et des désaccords de plus en plus marqués avec le président Núñez[50], Cruijff quitte le club en 1996[43].

Le Néerlandais est remplacé par l'Anglais Bobby Robson, qui fait venir Ronaldo du PSV et réalise le triplé des Coupes dès sa première saison en remportant Coupe du Roi, supercoupe d'Espagne et Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe, la troisième au palmarès des Catalans, face au Paris SG (1-0). Malgré ces bons résultats, le style de jeu « pragmatique » de son équipe[55] ne lui permet pas de faire oublier son prédécesseur, d'autant que les dirigeants se sont accordés depuis plusieurs mois avec Louis van Gaal[54], jeune entraîneur ayant mené l'Ajax Amsterdam à la conquête de l'Europe.

Malgré le départ de Ronaldo, Van Gaal dispose d'une équipe brillante et offensive composée de Luís Figo, Luis Enrique et Rivaldo, bientôt rejoints par son ancien attaquant Patrick Kluivert. Le Néerlandais réalise pour sa première saison le doublé Coupe du Roi-championnat. Cette même année, le président Núñez doit faire face à une motion de censure connue comme l'« Elefant Blau », conduite par Lluis Bassat et Joan Laporta, en réaction au licenciement de Johan Cruyff et à l'augmentation des dettes du club[56]. En 1999, le club fête son centenaire en conservant son titre de champion, tandis que Rivaldo devient le quatrième joueur du Barça à remporter le Ballon d'or. Pourtant, la décevante saison 1999-2000, où le club perd son titre et est éliminé par le Valence CF en demi-finale de la Ligue des champions, provoque le départ de van Gaal, puis du président Núñez, démissionnaire et affaibli par les divisions symbolisées par le mouvement Elefant Blau[54].

Lluis Bassat prend la tête de la liste d’opposition, mais c’est finalement Joan Gaspart, vice-président de Núñez, qui est élu[57]. Gaspart nomme Lorenzo Serra Ferrer entraîneur de l'équipe première. Le club se sépare de sa star et capitaine Luis Figo, cédé au Real Madrid pour 61 millions d'euros, un record mondial à l'époque[58], à la grande colère des supporters. Le Barça termine à une décevante quatrième place en championnat. Josep Guardiola quitte le club, remplacé par le jeune Catalan Xavi Hernández.

Malgré le recrutement de nombreux joueurs sud-américains, la saison 2001-2002 n'est pas plus réussie que la précédente, tandis que la suivante voit le Barça terminer à une piètre sixième place, se qualifiant seulement lors de la dernière journée pour la Coupe UEFA. Face à un bilan sportif et financier désastreux, Joan Gaspart démissionne finalement[57].

L'âge d'or des présidents Laporta et Rosell (depuis 2003)

portraits de deux hommes en polo
Rijkaard et Ronaldinho.

Opposé à son ancien associé Luis Bassat, Joan Laporta, secondé par Sandro Rosell, remporte les élections présidentielles à la surprise des observateurs[57]. Conseillé par Johan Cruijff, le nouveau président nomme Frank Rijkaard comme entraîneur pour la saison 2003-2004[57] et fait venir l'attaquant brésilien Ronaldinho. Rijkaard cherche à mettre en place un jeu ambitieux, mélangeant le football total de Cruijff et l'art du pressing de son ancien entraîneur Arrigo Sacchi. Après une première moitié de saison décevante son poste est menacé, mais le prêt d'Edgar Davids permet à l'équipe de trouver un certain équilibre et de remonter finalement à la deuxième place en championnat[57].

Ligue des champions 2005-2006.
des joueurs de football se congratulent dans un stade
Célébration d’un but du Barça en 2005

Efficacement renforcés la saison suivante, notamment par les arrivées de Deco et d'Eto'o, les Barcelonais dominent de bout en bout le championnat[57], qu'ils remportent brillamment après six saisons sans succès. Malgré un début de saison difficile, l'équipe, renforcée par l'éclosion de Lionel Messi, conserve son titre la saison suivante avec douze points d'avance sur le rival madrilène. Le FC Barcelone réussit même le doublé en remportant pour la deuxième fois de son histoire la Ligue des champions au Stade de France face aux Anglais d'Arsenal (2-1).

Au début de la saison suivante, l'équipe de Rijkaard remporte sa septième supercoupe d'Espagne face à l'Espanyol Barcelone et égale au passage le record détenu par le Real Madrid de victoires dans cette compétition. En supercoupe de l'UEFA, les Barcelonais s'inclinent contre le FC Séville, vainqueur de la coupe UEFA, puis sont éliminés dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions contre le FC Liverpool. En championnat, le Barça est longtemps en tête mais perd en fin de saison des points importants, ce qui permet au club madrilène de remporter finalement la Liga à la faveur d'une meilleure différence de buts dans les confrontations directes (2-0 et 3-3). Handicapé par le niveau déclinant de ses joueurs majeurs, le Barça connaît une saison 2007-2008 décevante : éliminés en demi-finale de Ligue des champions par Manchester United, les Blaugranas ne terminent qu'au 3e rang en Liga. Frank Rijkaard est finalement limogé par le président Laporta, et remplacé par Josep Guardiola, 37 ans, capitaine emblématique du club sous l'ère Johan Cruijff.

L'ère Guardiola : les saisons 2008-2009, 2009-2010 et 2010-2011 du FC Barcelone.
portrait d'un homme en costume dans un stade
Josep Guardiola, entraîneur depuis 2008.
Onze initial en finale de la Ligue des champions 2008-2009.

À son arrivée, Guardiola se sépare de Deco et Ronaldinho mais conserve le schéma de jeu de son prédécesseur, en imposant aux joueurs une discipline de fer[59],[60]. Après deux matchs inauguraux sans victoire, son équipe enchaîne onze succès de rang en Liga. Guardiola mène finalement le club barcelonais dès sa première saison à un retentissant triplé Coupe du Roi-championnat-Ligue des champions, grâce à une victoire le 27 mai 2009 face à Manchester United (2-0). Cette performance est une première dans l'histoire du football espagnol[16]. Tout au long de la saison, Pep remet au goût du jour le « football total », alliant pressing, engagement, récupération et fluidité[61].

des joueurs de football regardent d'autres joueurs monter dans un tribune chercher leur trophée
Les Barcelonais après la finale de la Ligue des champions 2009.

En 2009, le Barça crée la sensation en recrutant l'attaquant suédois de l'Inter Milan Zlatan Ibrahimovic, pour un montant record de 46 millions d'euros plus le transfert de Samuel Eto'o[62]. Vainqueur de la supercoupe d'Espagne et de la Supercoupe d'Europe, contre respectivement l'Athletic Bilbao et le FC Chakhtar Donetsk, le Barça remporte enfin la Coupe du monde des clubs le 19 décembre en battant Estudiantes de La Plata (2-1 a.p.), son sixième titre de l'année 2009, ce qui constitue une première dans l'histoire du football[63]. L'attaquant Lionel Messi remporte logiquement le Ballon d'or 2009.

Éliminé par l'Inter Milan en demi-finale de la Ligue des champions début 2010, le Barça conserve sa couronne nationale avec un record de 99 points. Malgré ce succès le départ d'Ibrahimovic est engagé et le club recrute l'attaquant international espagnol David Villa pour 40 millions d'euros[64]. Un mois plus tard, l'Espagne remporte la finale de la Coupe du monde avec sept joueurs du Barça dans le onze initial, dont six formés à La Masía.

Onze initial en finale de la Ligue des champions 2010-2011.

Le Barça débute la saison 2010-2011 en remportant une nouvelle supercoupe d'Espagne. Le 6 décembre, la FIFA et France Football annoncent que les trois finalistes du Ballon d'or 2010 sont Andrés Iniesta, Xavi Hernández et Lionel Messi, tous trois formés dans le centre de formation de la Masía, une première dans l'histoire du trophée. Messi remporte finalement son second Ballon d'or consécutif.

Sur le terrain, le club réalise une série record de seize victoires d'affilée en championnat, dont une manita (un succès par cinq buts à zéro) sur le Real Madrid, qui lui permet de remporter finalement un vingt-et-unième titre de champion d'Espagne. L'équipe catalane remporte ensuite sa quatrième Ligue des champions en battant en finale Manchester United (3-1). Il s'agit du dixième trophée de l'ère Guardiola.

La beauté du jeu déployé[65], la facilité avec laquelle l'équipe vient à bout de la plupart de ses adversaires[60], les trophées remportés et le talent de ses joueurs font du Barça de Pep Guardiola l'une des formations emblématiques de l'histoire du club.

Symbole de l'importance qu'il accorde aux joueurs formés au club, Pep Guardiola fait débuter en équipe première dix-huit joueurs de la réserve en trois saisons[66],[67].

Palmarès

Compétitions nationales et internationales

Palmarès du club dans les compétitions nationales et internationales
Compétitions nationales Compétitions internationales
Compétitions actuelles
Anciennes compétitions
Compétitions actuelles
Anciennes compétitions

Compétitions catalanes

Avant la création du championnat d'Espagne en 1928, le Barça dispute comme compétition régulière le Championnat de Catalogne, dont la Coupe Macaya (remportée en 1902) et la Copa Barcelona (remportée en 1903) sont les précurseurs[9]. De 1904 à 1940, les Blaugranas remportent le championnat à 21 reprises[80] (1905, 1909, 1910, 1911, 1913, 1916, 1919, 1920, 1921, 1922, 1924, 1925, 1926, 1927, 1928, 1930, 1931, 1932, 1935, 1936 et 1938), loin devant les onze couronnes de l'Espanyol de Barcelone.

En 1984, une nouvelle compétition catalane est créée, la Copa Generalitat, qui s'ouvre aux clubs professionnels en 1990. Le Barça la remporte d'abord en 1991 et 1993, puis en 2000, 2004, 2005 et 2007 après qu'elle a été renommée officiellement Coupe de Catalogne[81].

Trophées amicaux

Le Barça a remporté en outre de nombreux tournois amicaux, disputé généralement en préparation de pré-saison. Le plus emblématique d'entre eux est le Trophée Joan Gamper, que le club organise chaque année en hommage à son fondateur[82] et qu'il a remporté à 35 reprises entre 1966 et 2011. Plus tôt, les Blaugranas organisaient également la Coupe Martini Rossi dont ils remportent les six éditions de 1948 à 1953.

Historiquement, le premier tournoi amical de prestige auquel le club catalan participe est la Coupe des Pyrénées, dont il remporte les quatre premières éditions entre 1910 et 1913[14].

Parmi les classiques espagnols, le club enlève le Trophée Ramón de Carranza en 1961, 1962 et 2005[83], et le Trophée Semana del Sol-Ciudad de Marbella en 1993[84].

Enfin, au niveau international, on peut considérer comme notables les victoires en Pequeña Copa del Mundo en 1957, en Coupe Mohamed V en 1969, ou plus récemment au Tournoi d'Amsterdam en 2000, en Saitama City Cup en 2005, en Audi Cup (devenue Trophée Franz Beckenbauer) en 2007 et 2011.

Trophées individuels

Meilleurs joueurs Meilleurs buteurs Meilleurs gardiens de but
Ballon d'or (8)[40],[note 2] 
Joueur FIFA de l'année (6)[85] 
Soulier d'or européen (meilleur buteur d'Europe) (2) 
Pichichi (meilleur buteur de Liga) (11)[88] 
Trophée Zamora (meilleur gardien de Liga) (18)[89] 

Records

six trophées dans une vitrine
Trophées du sextuplé 2009.

Parmi les records détenus par le club, les suivants sont représentatifs de sa dimension sportive :

Identité

Style de jeu

Le style de jeu du FC Barcelone est marqué par l'exigence de ses socis de voir l'équipe gagner en jouant un jeu attractif[95],[16]. L'affirmation de cette exigence est attribuée à l'ère de László Kubala, qui pendant une décennie (1951-1961) mène avec brio le jeu blaugrana[96],[97]. Helenio Herrera, qui se fera paradoxalement connaître dans les années 1960 en adaptant le catenaccio, une tactique basée sur une défense très solide, aligne au Barça entre 1958 et 1960 une équipe disposée en 4-2-4 particulièrement portée sur l'attaque et le beau jeu, qui compte en fers de lance des joueurs rapides et techniques : Kubala, Sándor Kocsis et Luis Suárez[98], le premier Espagnol à remporter le Ballon d'or en 1960.

schéma tactique de football
Disposition en 4-3-3.

En 1971, après une décennie d'insuccès, le président Agustí Montal Costa fait venir l'entraîneur néerlandais Rinus Michels, qui vient de mener l'Ajax Amsterdam à la victoire en Coupe des clubs champions européens. Ce dernier importe à Barcelone ses principes de jeu connus comme le « football total », caractérisés par quelques fondamentaux techniques et tactiques : conservation du ballon, mobilité et jeu à une touche de balle[99]. Davantage une façon de jouer qu'une stratégie, le football total vient d'une exigence : que les joueurs attaquent et défendent. Michels demande à ses joueurs d'ajuster leurs placements et leurs courses de façon à exploiter l'espace libre laissé par l'équipe adverse, grâce à des mouvements réfléchis, des automatismes travaillés et une excellente endurance. L’équipe évolue généralement en 4-3-3, tous les joueurs devant être en capacité de monter et descendre à volonté. Les ailiers, soutenus par des arrières latéraux offensifs, animent les couloirs et doivent pouvoir exploiter toute la largeur du terrain pour créer des failles dans la défense adverse[100].

Avec la signature du Ballon d'or néerlandais Johan Cruijff en 1973, le Barça trouve un joueur capable d'appliquer parfaitement ces principes de jeu et de mener son équipe à la conquête du championnat. Malgré un palmarès relativement restreint à leur départ en 1978, l'équipe de Michels et Cruijff est mythique aux yeux des supporters barcelonais car elle leur aura rendu leur fierté sportive, en parallèle de la renaissance de l'identité catalane après la chute de Franco[97].

Après les passages peu convaincants de Lucien Muller et Rife (qui mènent malgré tout le club à sa première victoire en Coupe des coupes) et les retours décevants d'Herrera et de Kubala en 1980-1981, le président Núñez fait venir l'Allemand Udo Lattek, l'un des plus glorieux entraîneurs du moment. Tacticien réputé cherchant à exploiter au mieux les failles de l'adversaire, il impose un jeu direct et agressif aux Barcelonais, dont il exige un travail athlétique astreignant et une culture de l'effort[101], qui plait peu au meneur blaugrana Maradona. Malgré la conquête de trois coupes, dont une Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe, lors de sa première saison, Lattek est remplacé avant la fin de sa deuxième saison par l'Argentin César Luis Menotti, vainqueur de la Coupe du monde 1978. Ce dernier met en place un jeu plus construit et technique, visant la conservation du ballon, mais toujours basé sur une importante agressivité de la part de ses joueurs. Cette agressivité trouvera son apogée lors de la bagarre opposant les Barcelonais, Maradona en tête, aux joueurs de l'Athletic Bilbao en finale de la coupe du Roi 1984.

En 1984, c'est au tour de l'Anglais Terry Venables de tenter sa chance. Il met en place un bloc compact disposé en 4-4-2[102], solide voire rugueux, mais terriblement efficace[97], qui permet au Barça de remporter le championnat pour la première fois depuis 1974, puis d'atteindre la finale de Coupe des clubs champions européens la saison suivante. Mais la défaite du Barça aux tirs au but face au Steaua Bucarest, sans que son équipe ne parvienne à marquer une fois (0-0, 0-2 t.a.b.), puis son échec face au Real Madrid en championnat la saison suivante, malgré les arrivées de Lineker et Hughes, lui vaudront d'être licencié en 1987[97].

Quelques mois plus tard, Johan Cruijff fait son retour au club, cette fois comme entraîneur. Il cherche à appliquer les mêmes recettes que son mentor Michels[49] : circulation rapide du ballon, mouvement perpétuel des joueurs[102], couverture mutuelle et utilisation des ailes pour une occupation maximale du terrain[97]. Il renouvelle profondément l'effectif en associant les jeunes du centre de formation à des stars étrangères de talent, qui adhèrent au système de jeu proposé. Les joueurs bénéficient d'une grande liberté, dont ils doivent faire usage pour trouver les meilleures solutions collectives[102]. Le 4-3-3 de base, proche de celui de Michels, se mue en 3-4-3 lorsque le libéro Koeman monte prêter main forte à ses milieux de terrain. Josep Guardiola est l'homme de base du milieu, capable de distribuer le jeu aux ailiers Laudrup et Stoitchkov et au buteur Salinas, bientôt remplacé par Romário. Après quatre saisons de domination, marquées par la première victoire du club en Coupe des clubs champions européens, l'équipe explose en finale de la Ligue des champions 1994 face au Milan AC. Cruijff est finalement licencié deux ans plus tard[97].

Après un intermède réussi de l'Anglais Bobby Robson, le Néerlandais Louis van Gaal, auréolé de sa victoire en Coupe d'Europe des clubs champions en 1995 avec l'Ajax Amsterdam, est recruté. Il met en place le même système qui lui a tant réussi, un 3-4-3 assez rigide pratiquant un pressing haut et jouant sur les ailes[97], assez proche dans sa disposition de la Dream team de Cruijff. Porté par le talent offensif des Figo, Rivaldo et Luis Enrique, bientôt rejoints par Kluivert et de nombreux autres joueurs néerlandais, l'équipe remporte brillamment le championnat en 1998 et 1999, mais peine à concrétiser sa domination en Coupe d'Europe, où sa défense trop démunie lui coûte des éliminations précoces. N'ayant pas su s'adapter à la vie catalane, van Gaal est finalement licencié en 2000.

En 2003, le nouveau président Laporta engage Frank Rijkaard. L'entraîneur s'inspire largement des leçons de Cruijff, son ancien entraîneur à l'Ajax et conseiller de Laporta, et de celles de son ancien entraîneur italien Arrigo Sacchi - pressing très haut et resserrement des lignes, pour une récupération du ballon la plus rapide possible[97]. Le jeu barcelonais rappelle également le toque sud-américain, fait de passes courtes et rapides[97]. Il opte pour une composition en 4-3-3 proche de celles de Michels, avec pour pierre angulaire un milieu à trois joueurs techniques, endurants et dotés d'une excellente vision du jeu (Deco, Xavi, Edmilson, etc.) chargés de donner le rythme à leur équipe et d'ouvrir sur les ailiers Messi et Ronaldinho, soutenus par les défenseurs latéraux, ou sur le buteur Eto'o[95]. Du fait de leur très haut niveau individuel, ces deux derniers sont volontairement laissés très libres dans leurs mouvements, le reste de l'équipe étant chargé de les couvrir[95]. L'équipe obtient d'excellents résultats de 2004 à 2006, année de la consécration européenne, puis s'effondre avec la baisse du niveau de ses joueurs majeurs.

L'équipe du Barça en 2008-2009.

Rijkaard est remplacé en 2008 par Josep Guardiola, qui comme joueur fut le cœur de la Dream Team de Cruijff avant de terminer sa carrière en Italie. Il reprend largement les principes de jeu de son prédécesseur[103], auquel il ajoute une discipline de fer et une grande exigence[59]. Iniesta et Busquets rejoignent Xavi au milieu, tandis que le départ de Ronaldinho est compensé par l'éclosion des jeunes Pedro et Bojan qui mènent le club à des résultats exceptionnels la première saison[61]. Carlos Alberto Parreira, sélectionneur du Brésil vainqueur de la Coupe du monde 1994, considère en décembre 2010 que le FC Barcelone est la meilleure équipe du monde car elle a inventé avec le temps une nouvelle façon de concevoir le football. Pour Parreira, les succès du Barça sont basés sur six aspects essentiels : le leadership du capitaine Carles Puyol sur le terrain de jeu, le leadership de Pep Guardiola en dehors du terrain, le talent de deux meneurs de jeu comme Xavi et Iniesta, l'efficacité face aux buts de Messi et Villa, le travail de Pedro Rodríguez et finalement le fait d'imposer son jeu quel que soit l'adversaire[104].

Couleurs

trois maillots du club présentés dans un magasin
Le maillot de la saison 2010-2011.

Les couleurs bleu et grenat sont portées pour la première par les joueurs barcelonais lors d'un match contre Hispania en 1900[105].

Plusieurs versions existent pour expliquer ce choix : le fils du premier président, Arthur Witty, expliquera que son père avait eu l'idée de reprendre les couleurs de l'équipe de la Merchant Taylors' School, une école anglaise dont il était originaire. L'auteur Toni Strubell explique que ces couleurs sont celles de la Première République française de Robespierre. Enfin, l'explication la plus communément admise est que le choix est celui de Joan Gamper, qui reprend les couleurs de son ancien club le FC Bâle[105].

Le maillot blaugrana est longtemps réalisé par l'entreprise textile catalane Meyba, remplacé en 1992 par l'Italien Kappa, puis depuis 1998 par l'Américain Nike. Il reste longtemps vierge de tout sponsor, alors que cet usage se généralise à travers le monde du football professionnel depuis les années 1970. Pendant les années 2000, les difficultés économiques connues par le club alimentent les rumeurs sur la fin de cette spécificité[106], qui disparaît finalement en 2006, lorsque le président Laporta annonce la signature d'un contrat de cinq ans avec l'Unicef[106]. Quatre ans plus tard, Sandro Rosell signe finalement le premier contrat de sponsoring du maillot avec la Fondation du Qatar, dont le nom apparaîtra sur le maillot à partir de la saison 2011-2012[107].

Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Maillot original
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Centenaire (1999)
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
2008-2009
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
2009-2010

Écusson

dessin d'un drapeau
Drapeau de Barcelone.

Le blason du Barça s'inspire depuis toujours du drapeau de Barcelone, qui associe la croix de saint Georges et le drapeau catalan[105]. Le premier écusson du maillot blaugrana est d'ailleurs un simple losange encadrant le drapeau de Barcelone, surmonté de la couronne d'Aragon, avec sa chauve-souris, et entouré de deux branches de laurier et de palme[26].

En 1910, le club organise un concours pour réaliser son nouveau blason ; le joueur Carles Comamala l'emporte avec un dessin en forme de marmite, composé d'une croix de saint Georges en haut à gauche, les rayures rouges et jaunes de la couronne d'Aragon à ses côtés (remplacé dans les années 1940 par le drapeau espagnol), et les couleurs de Barcelone en dessous[26]. Sous Franco, les initiales « F. C. B. » sont remplacées par un « C. F. B. » répondant au nouveau nom castillan du club[5]. En 1974, à l’occasion des 75 ans du club et alors que le régime franquiste touche à sa fin, l’emblème du club retrouve ses initiales catalanes.

En 2002, l’écusson est modernisé par le designer Claret Serrahima[26], qui rajoute des pointes à la marmite, et supprime les points entre les lettres F, C et B.

Hymne

Le club a connu plusieurs hymnes officiels au cours de son histoire[108]. Celui qui est actuellement utilisé, connu comme El Cant del Barça (en français : « le chant du Barça »), est écrit en 1974 pour les célébrations du 75e anniversaire du club[5]. Josep Maria Espinás et Jaume Picas sont chargés d'en écrire les paroles en catalan, tandis que la composition musicale est confiée à Manuel Valls[108]. L'hymne rappelle le caractère ouvert et intégrateur du club : « Peu importe d’où nous venons, du sud ou du nord, [...] Un drapeau nous rassemble ».

Identité socio-politique

vue intérieure des tribunes
La devise du club écrite dans les tribunes du Camp Nou.

Le club rassemble officiellement des supporters de toutes origines, sans distinction politique ou religieuse. Cependant, les historiens et sociologues s'accordent à dire que la majorité des sympathisants du FC Barcelone ne l'est pas devenue pour de simples raisons sportives mais également pour ce que représente le club sur le plan politique et social[4],[16].

De fait, le club nourrit traditionnellement une attache très forte au catalanisme et plus généralement à tout ce qui se rattache à sa région de Catalogne[96], en opposition au centralisme de Madrid[16]. Organisation catalane parmi les plus célèbres dans le monde, le club est vu comme un héros de la défense de la culture et de la langue catalane, utilisée dans tous les documents officiels du club. Comme un symbole, le drapeau de la Catalogne apparaît sur l'écusson, sur le maillot ou encore sur le brassard de capitaine... Enfin, le club a publiquement apporté son soutien à l'adoption de la loi sur le statut d'autonomie de la Catalogne, en 1932, 1979 et 2006. Cet engagement continu est reconnu officiellement le 21 décembre 1992 par la Généralité de Catalogne présidée par Jordi Pujol, qui lui attribue la Creu de Sant Jordi (en français : « Croix de Saint-Georges »), la plus haute distinction de la région[109].

Certains historiens, comme Manuel Vázquez Montalbán, considèrent que le FC Barcelone est pour de nombreux Catalans l'alternative d'une sélection catalane sur la scène internationale[110]. Dans cette optique, le club a soutenu la mise en place de sélections sportives catalanes, et notamment l'équipe de Catalogne de football relancée depuis la fin des années 1990. La sélection, dont Johan Cruijff prend la direction en novembre 2009, a pu compter récemment sur la participation de nombreux joueurs du club (Víctor Valdés, Carles Puyol, Gerard Piqué, Xavi Hernández, Sergio Busquets, Cesc Fàbregas ou encore Bojan Krkić). Le président Laporta, catalaniste militant, déclare pendant son mandat : « La Catalogne est une nation à part entière. Un jour viendra où l’oppression espagnole touchera à sa fin. J’espère voir de mon vivant un match de coupe du monde entre la Catalogne et l’Espagne »[111].

Par ailleurs, le Barça a également servi de point de ralliement aux républicains espagnols, notamment lors de la première moitié du XXe siècle[112]. Cette spécificité est illustrée par le fait que le club n'a jamais demandé la reconnaissance ou le patronage de la monarchie espagnole, contrairement à de nombreux clubs (et particulièrement ses rivaux traditionnels du Real Madrid CF et du Reial Club Deportiu Espanyol de Barcelona). Cette défiance envers le centralisme espagnol atteint son paroxysme en juin 1925, lorsque les supporters du club sifflent avant un match la Marcha Real, l'hymne espagnol, ce qui vaudra au stade d'être fermé six mois par les autorités. Cette dimension politique disparaît en partie avec le rétablissement de la démocratie et la fin de l’Espagne franquiste en 1977, le club normalisant par la suite ses relations avec la couronne d'Espagne. Ce rapprochement est symbolisé en 1997 par le mariage du joueur de handball du club Iñaki Urdangarin avec l'infante Cristina de Borbón, fille du roi Juan Carlos, ou encore lorsque le roi se déplace à Paris pour soutenir le Barça en finale de la Ligue des champions 2005-2006, aux côtés de José Luis Zapatero, Premier ministre espagnol et supporter notoire du club barcelonais. Les supporters marquent cependant encore volontiers leur rejet du centralisme espagnol, comme lors de la finale de la Coupe du Roi 2009 opposant le Barça à l'Athletic Bilbao au cours de laquelle l'entrée du roi et l'hymne espagnol sont sifflés[113].

Infrastructures

Le Camp Nou et les autres stades

vue extérieure d'un stade
Façade du Camp Nou.
Articles détaillés : Camp Nou, stade des Corts et Mini Estadi.

Le club est résident et propriétaire du Camp Nou, un stade de 99 354 places[114] parmi les plus célèbres au monde, situé dans le quartier Les Corts, à l'ouest de Barcelone[115].

Le Camp Nou est considéré comme l'enfant de László Kubala : c'est en effet le formidable élan donné au club catalan par l'arrivée du célèbre joueur hongrois en 1950 qui oblige les dirigeants de l'époque à se lancer dans la construction d'un nouveau stade[115] pour remplacer le vieillissant stade des Corts, surnommé le « Vell Camp » (en français : « le vieux stade »). Ce dernier, inauguré en 1922 pour remplacer le précédent Camp de la Indústria[8], atteint une capacité de 60 000 places après plusieurs agrandissements successifs, mais apparaît trop vétuste par rapport aux ambitions du club[115].

vue intérieure et de nuit d'un stade
Présentation des équipes au Camp Nou

Fin 1950, le club achète des terrains près du stade, dans le quartier Les Corts mais des divergences font traîner le début des travaux pendant plus de trois années[115]. En mars 1954, le président Francesc Miró-Sans pose la première pierre du futur stade dessiné par les architectes catalans Fransec Mitjans, Josep Soteras et Lorenzo Garcia Borbon[115], devant 60 000 supporters venus pour l'événement[115]. Le 24 septembre 1957, la nouvelle enceinte est finalement inaugurée en grande pompe lors d'un match contre une équipe de Varsovie, remporté 4-2 devant 93 053 spectateurs[115].

Agrandi pour la Coupe du monde de 1982, le Camp Nou atteint alors sa capacité maximale de 120 000 places. Elle est réduite en 1998-1999 à un peu moins de 100 000, afin de pouvoir répondre au plus haut niveau des normes de sécurité édictées par l'UEFA, soit le niveau « élite ». En septembre 2007, un projet de transformation du stade est présenté sous l'égide de Joan Laporta et de l'architecte anglais Norman Foster[116] pour 250 millions d'euros[117]. En 2010, le nouveau président Sandro Rosell juge le projet Foster trop coûteux[118] et propose en contre partie un projet de modernisation du Camp Nou et de ses alentours, baptisé Espai Barça[119].

Maillot de Stoitchkov exposé au musée du club.

Une très grande partie du stade est réservée aux abonnés, officiellement au nombre de 86 200 lors de la saison 2008-2009[120]. Ces derniers ont la possibilité de libérer leur place s'ils ne l'utilisent pas grâce au système Seient Lliure, ce qui permet d'augmenter au club de vendre plus de places que les 8 000 systématiquement mises en vente aux guichets[120].

Par ailleurs, le Camp Nou abrite également le siège social du club, ses bureaux administratifs et son musée, qui doit déménager à la Masía en 2011. Le musée du FC Barcelone, ouvert en 1984, est l'un des plus populaires de la région, avec plus d'un million de visiteurs en 2009[121].

À proximité se trouve enfin le Mini Estadi, enceinte d'environ 15 000 places où évolue le FC Barcelone B, l’équipe de football réserve.

La Masía

Vue d'un mas catalan
La Masía du FC Barcelone.
Article détaillé : La Masía.

La Masía (en français : « le mas ») est un mas traditionnel catalan datant de 1702, appartenant au club et situé à proximité du Camp Nou[122]. De 1966 à 1979, le bâtiment héberge le siège du club avant que son président Josep Lluís Núñez ne le transforme en centre de formation[122] sur les conseils de Rinus Michels, qui souhaite mettre en place une structure sur le modèle de celle existant à l'Ajax Amsterdam.

Le centre de formation du Barça vise à former des joueurs polyvalents[99], dont le talent permet d'appliquer au mieux les principes de jeu barcelonais : conservation du ballon, mobilité et jeu à une touche de balle[99]. Le recrutement de la cinquantaine de pensionnaires se fait avant tout sur la Catalogne, puis sur le reste de l'Espagne, l'Afrique et l'Amérique du Sud[99]. Le centre de formation est dirigé par Carles Folguera depuis 2002[123], Guillermo Amor étant spécifiquement directeur technique de la formation des footballeurs depuis juillet 2010.

Parmi les anciens pensionnaires célèbres de la Masía, la première génération compte Luis Milla, puis Josep Guardiola, Guillermo Amor et Albert Ferrer, qui intègrent la fameuse Dream team de Cruijff… Depuis la fin des années 1990, la « cantera » (en français : « la mine ») a formé de nombreux joueurs du meilleur niveau mondial, dont les Espagnols Carles Puyol, Xavi Hernández, Andrés Iniesta, Gerard Piqué, Sergio Busquets et Pedro Rodríguez, tous les six titulaires lors de la victoire de l'Espagne en finale de la Coupe du monde 2010, et l'Argentin Lionel Messi, double vainqueur du Ballon d'or en 2009 et 2010[99].

Cité sportive Joan Gamper

vue d'un bâtiment moderne
Cité sportive Joan Gamper.
Article détaillé : Cité sportive Joan Gamper.

La cité sportive Joan Gamper est le centre d'entraînement du club, baptisé en hommage au fondateur du club Joan Gamper. Inauguré le 1er juin 2006, c'est un ensemble ultramoderne de quatorze hectares, situé à Sant Joan Despí. Il compte notamment une salle omnisports, un terrain d'entraînement pour les gardiens de but et neuf terrains de football.

La cité reçoit les pensionnaires du centre de formation à partir de 2011[124], tandis que la Masía accueillera le musée du club[99].

Aspects juridiques et économiques

Statut juridique et légal

De la même façon que le Real Madrid, l'Athletic Bilbao et le CA Osasuna, le FC Barcelone est une société civile sans but lucratif[125], dont il n'est pas possible d'acheter la propriété, comme c'est le cas des autres clubs enregistrés en tant que sociétés anonymes, mais seulement d'en devenir adhérent, pour un montant minimum de 157 euros annuels[126].

Ces adhérents (en catalan : socis, en espagnol : socios), au nombre de 170 000 en 2010[127], forment une assemblée de délégués qui détient le pouvoir sur le club et élit le président depuis 1978, pour des mandats de deux ans et demi. En novembre 2010, face à l'augmentation exponentielle du nombre d'adhérents, le club décide de réserver la procédure d'adhésion aux membres des familles des adhérents actuels[128].

Éléments financiers

Évolution du budget prévisionnel du club depuis 1970[129]

En 2010, le magazine Forbes évalue le club à hauteur d'un milliard de dollars (752 millions d'euros) pour la saison 2008-2009, au quatrième rang derrière Manchester United, Real Madrid et Arsenal FC[130]. D'après le cabinet Deloitte, le FC Barcelone génère cette même saison un revenu de 365,9 millions d'euros, au deuxième rang derrière le Real Madrid (à 401 millions d'euros)[131].

Ce montant, calculé hors indemnités de transferts, provient de trois sources :

  • les droits de télévision pour 158,4 millions d'euros (soit 43 %), issus d'une part du contrat individuel signé par le club avec le groupe catalan Mediapro à hauteur d'un milliard d'euros pendant sept ans[132],[133], et d'autre part du parcours triomphal du club en Ligue des champions[134]. Notons que le Real Madrid et le FC Barcelone bénéficient à plein de la vente individuelle des droits de télévision des matchs de Liga[135]: pour la saison 2008-2009, ces deux clubs captaient plus de 50% des droits de retransmission des matchs du championnat espagnol ;
  • le marchandisage (ou merchandising) pour 112 millions d'euros, dont 27 % provient de l'accord avec son équipementier Nike. Cette performance économique, seulement dépassée par le Real Madrid et le Bayern Munich lors de la saison 2008-2009[134], sera significativement améliorée à partir de 2011 à la suite de l'accord de sponsoring du maillot signé avec la Fondation du Qatar ;
  • enfin, les recettes au guichet, pour 95,5 millions d'euros. Comme pour les droits télévisés, ce montant profite du parcours réalisé en coupe d'Europe par le club[134]. Ces recettes pourraient encore augmenter avec la rénovation et l’agrandissement du Camp Nou annoncés par le président Laporta puis gelés par son successeur en 2010, qui permettraient au club d'augmenter l'affluence moyenne au stade.

Les revenus du club connaissent une très forte hausse sous le mandat du président Laporta, portés notamment par l'explosion du montant des droits de diffusion télévisée. Cela permet au club de maintenir depuis 2003 la masse salariale à un niveau de 50 à 55 % du revenu du club hors transferts, contre 39 % à la fin du mandat de Núñez[136], réputé pour sa modération salariale, et 77 % à la fin de celui de Gaspart[137] :

Evolution des revenus du FC Barcelone[137]
2002-2003 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010
Revenus hors transferts 123,4 169,2 207,9 259,1 290 308 366,5 398,1
Revenus totaux - 174,2 246,4 266,9 298,5 333,8 384,8 445,1

Pour autant la situation financière du club n'est pas si brillante. À son départ en 2010, le président Laporta annonce un revenu record de 445,5 millions d'euros pour sa dernière saison[138] et un bénéfice de neuf millions[126]. Quelques mois plus tard, le cabinet Deloitte conduit à la demande du nouveau président un audit qui indique que le club n'a généré la dernière saison « que » 409 millions d'euros de revenu et enregistré surtout un déficit de 79 millions d'euros[138] portant la dette à un montant de 442 millions d'euros, soit 58 % de la valeur évaluée par Forbes. Cette découverte provoque le dépôt d'une plainte du club contre son ancien président[126]. Cette situation économique difficile, qui pourrait s'accentuer avec le rééquilibrage des droits télévisés exigé par les autres clubs espagnols[133], conduit le club à rechercher à l'été 2010 un prêt de 150 millions d'euros auprès des banques[139].

Sponsors

Longtemps, les dirigeants du Barça se sont fait fort de ne pas signer de contrat de sponsoring avec des entreprises privées, en dépit de la généralisation de cette pratique à travers le monde du football professionnel depuis les années 1970. Le maillot blaugrauna, porte-drapeau de la Catalogne, était ainsi placé à l'égal de ceux des sélections nationales restés également vierges de publicité commerciale[106].

portrait d'un joueur portant son maillot
Sponsor Unicef sur le maillot de 2007.

Au début des années 2000, les difficultés économiques connues par le club alimentent les rumeurs sur la fin de cette spécificité[106]. En 2003, devant les difficultés financières du club, ses dirigeants du club soumettent officiellement la question aux socis, qui en valident le principe, ouvrant ainsi la porte aux spéculations des médias sur le sujet[106].

Trois ans plus tard, après avoir largement amélioré la situation du club, le président Laporta surprend les observateurs en annonçant la signature d'un contrat de sponsoring inversé avec l'Unicef[106], qui prévoit l'inscription du nom de l'agence sur les maillots barcelonais et une donation du club à son sponsor à hauteur de 7 millions d'euros sur cinq ans[140]. En communiquant leur projet d'aider à mettre en place des programmes de coopération internationale et de soutenir ainsi les Objectifs du millénaire pour le développement, les dirigeants annoncent vouloir inscrire le Barça dans une perspective plus large que celle d'un simple club de football, « sociale et universelle », en écho à sa devise[140].

Finalement, le président Sandro Rosell annonce en 2010 la signature d'un contrat de sponsoring, de 165 millions d'euros sur cinq ans, avec la Fondation du Qatar dont le nom apparaîtra sur le maillot à partir de la saison 2011-2012[107], tandis que la marque Unicef est transférée en bas au dos du maillot. Cette fondation est une organisation non gouvernementale à but non lucratif qui promeut l'éducation, la recherche et le développement au Qatar, pays organisateur de la Coupe du monde 2022[141]. Le maillot du Barça devient du même coup le plus « cher » au monde devant ceux du Bayern Munich, de Manchester United, de Liverpool FC et du Real Madrid[142].

Par ailleurs, en 2010, le FC Barcelone est en contrat avec les entreprises suivantes en tant que sponsors[143] : Nike (l'équipementier a signé en 2008 un contrat estimé à 30 millions d'euros par an, plus une part variable[144]), Estrella Damm (boisson), TV3 (télévision), Audi (automobile), La Caixa (banque) et Turkish Airlines (transport aérien), rejoints en cours de saison par la Fondation du Qatar, Seiko et Telefonica[145].

Personnalités historiques du club

Joueurs emblématiques

Article détaillé : Liste des joueurs du FC Barcelone.

Fondé par un groupe d'étrangers installés à Barcelone, l'équipe comporte à l'origine une majorité de joueurs anglais, suisses et allemands, parmi lesquels Hans Gamper, le fondateur. Le club s'intègre cependant rapidement à la vie locale, et très vite ce sont surtout des joueurs espagnols qui marquent l'histoire du club, tels que les attaquants Paulino Alcántara (1912-1927)[20] et Josep Samitier (1919-1937)[146] ou le gardien de but Ricardo Zamora (1919-1922), bientôt remplacé par le Hongrois Ferenc Platko (1923-1930)[20], et qui le mènent notamment à une grande période de succès à la fin des années 1920. En 1926, l'Uruguayen Héctor Scarone joue une vingtaine de matchs avec le Barça.

Après une période de grande instabilité due entre autres aux événements politiques, le retour du club au plus haut niveau au cours des années 1940 est notamment le fait des internationaux espagnols Josep Escolà (1934-1937 puis 1940-1948)[146], César Rodríguez (1939-1955)[146], Mariano Martín (1939-1948)[146], du gardien de but Juan Velasco (1942-1954). Dans les années 1950, l'éclosion de l'attaquant Estanislao Basora (1946-1958)[146] et du gardien de but Antoni Ramallets (1947-1962, vainqueur à cinq reprises du Trophée Zamora)[146], le recrutement du célèbre attaquant hongrois László Kubala (1951-1961)[20] et des Espagnols Moreno (1951-1955) et Eduardo Manchón (1950-1957), assurent au Barça une longue période d'invincibilité en 1952-1953, où il remporte championnats, coupes et Coupe Latine (deux fois).

À la fin de la décennie, le talent du milieu de terrain espagnol Luis Suárez (1954-1961)[146], premier Blaugrana vainqueur du Ballon d'or en 1960, la rigueur du défenseur Ferran Olivella (1956-1969)[20] et le recrutement de l'attaquant brésilien Evaristo de Macedo (1957-1962)[146] puis des ailiers du Onze d'or hongrois Sándor Kocsis (1958-1966)[146] et Zoltán Czibor (1958-1961) conduisent le club à de nouveaux titres nationaux et à la victoire lors des deux premières éditions de la Coupe des villes de foires.

joueur de football en action
Cruijff en 1974, sous le maillot des Pays-Bas.

C'est à partir des années 1970, lorsque le recrutement de joueurs étrangers se généralise dans le football espagnol, que le club, qui compte déjà dans ses rangs les internationaux espagnols Carles Rexach (1965-1981)[146], Miguel Reina (1966-1973)[146] (gardien détenteur du record d'invincibilité sous les couleurs du Barça jusqu'au 1er novembre 2011[147]), Juan Manuel Asensi (1970-1980)[146] et Migueli (1973-1989)[20], fait signer de grandes figures internationales, et notamment les milieux de terrain néerlandais Johan Cruijff (1973-1978)[20], triple ballon d'or en 1971, 1973 et 1974, et Johan Neeskens (1974-1979)[146], ou encore le buteur péruvien Hugo Sotil (1973-1976).

À la fin des années 1970 et dans les années 1980, le club recrute régulièrement des joueurs du meilleur niveau international, tels que l'attaquant autrichien Johann Krankl (1978-1981)[146], Soulier d'or européen en 1978, le Danois Allan Simonsen (1979-1982), Ballon d'or 1977, le caractériel milieu de terrain allemand Bernd Schuster (1980-1988)[146], le meneur de jeu argentin Diego Maradona (1982-1984)[146], objet du transfert le plus cher de l'histoire à son arrivée puis à son départ, ou le buteur anglais Gary Lineker (1986-1989), meilleur buteur de la Coupe du monde 1986. Ces vedettes étrangères viennent renforcer un groupe formé des internationaux espagnols Francisco José Carrasco (1978-1989), Quini (1980-1984)[146], Víctor Muñoz (1981-1988), Urruti (1981-1987)[146], Julio Alberto Moreno (1982-1991), Luis Milla (1984-1989) ou José Ramón Alexanko (1980-1993).

trois joueurs entourent un homme en costume
Amor, Ferrer et Guardiola, formés à la Masía.

Ce dernier fera le lien avec la génération connue comme la « Dream team » de Cruijff, qui réunit Andoni Zubizarreta (1986-1994)[146], gardien de but et capitaine, le défenseur Albert Ferrer (1990-1998), les milieux Eusebio Sacristán (1988-1995), Guillermo Amor (1988-1998)[146], Josep Guardiola (1990-2001)[20] et Jon Andoni Goikoetxea (1990-1994), les ailiers Txiki Begiristain (1988-1995)[146] et José María Bakero (1988-1997) et l'attaquant Julio Salinas (1988-1994), auxquels sont adjoint le meneur de jeu danois Michael Laudrup (1989-1994)[20], le libero néerlandais Ronald Koeman (1989-1995)[20], l'attaquant bulgare Hristo Stoitchkov (1990-1995 et 1996-1998)[146], vainqueur du Ballon d'or en 1994, puis l'attaquant brésilien Romário (1993-1995)[146], élu la même année Meilleur footballeur de l'année FIFA.

Avec l'arrêt Bosman, le nombre d'étrangers européens n'est plus limité dans les équipes européennes. Aux côtés des internationaux espagnols, tels que le défenseur gauche Sergi Barjuán (1993-2002) ou le polyvalent Luis Enrique (1996-2004)[146], on voit briller au Camp Nou le meneur de jeu portugais Luis Figo (1995-2000), les attaquants brésiliens Ronaldo (1996-1997)[20] et Rivaldo (1997-2002)[146] (élus Meilleurs footballeurs de l'année FIFA respectivement en 1996 et 1999, le second étant également Ballon d'or cette même année), puis plusieurs internationaux néerlandais venus avec l'entraîneur Louis Van Gaal tels que le milieu de terrain Philip Cocu (1998-2004) et l'avant-centre Patrick Kluivert (1998-2004).

Le début des années 2000 voit l'éclosion en équipe première de trois joueurs espagnols de grand talent issus de La Masía : le défenseur Carles Puyol (1999- ?) et les milieux de terrain Xavi Hernández (1998- ?), 3e du Ballon d'or en 2009 et 2010, et Andrés Iniesta (2002- ?), 2e du Ballon d'or 2010. Ils connaîtront l'ère Rijkaard, avec pour coéquipiers étrangers le meneur de jeu brésilien Ronaldinho (2003-2008)[146], Ballon d'or 2005 et Meilleur footballeur de l'année FIFA en 2004 et 2005, le milieu de terrain portugais Deco (2004-2008)[146], le buteur camerounais Samuel Eto'o (2004-2009)[146] ou encore l'ailier français Ludovic Giuly (2004-2007). Les champions du monde français Lilian Thuram (2006-2008) et Thierry Henry (2007-2010) viendront également y terminer leur carrière. La fin des années 2000 est enfin marquée par l'explosion de l'attaquant argentin Lionel Messi (2004- ?)[20], également issu de la Masía, élu meilleur footballeur de l'année FIFA et vainqueur du Ballon d'or en 2009 et 2010.

Les joueurs blaugranas ayant remporté le plus de titres de champion d'Espagne sont Antoni Ramallets[148] (de 1948 à 1960), Josep Guardiola[149] (de 1991 à 1999) et Xavi (1999-2011) avec six couronnes chacun[150]. Suivent avec cinq titres Juan Velasco, Josep Seguer, Gonzalvo III et César (entre 1945 et 1953), les membres de la génération de la Dream Team - Guillermo Amor, Albert Ferrer, Hristo Stoitchkov et Miguel Ángel Nadal (1991-1998) - et enfin Víctor Valdés, Carles Puyol, Andrés Iniesta et Lionel Messi (2005-2011)[150].

Par ailleurs, Víctor Valdés, Carles Puyol et Andrés Iniesta sont les seuls joueurs à avoir remporté la Ligue des champions à trois reprises, en 2006, 2009 et 2011. En 2006, Xavi Hernández et Lionel Messi faisaient partie de l’effectif, mais, blessés, n'avaient pas pu disputer la finale.

Joueurs internationaux

Avec le Real Madrid, Barcelone a historiquement accueilli les meilleurs joueurs espagnols et fait partie des clubs qui fournissent le plus de footballeurs à l'équipe d'Espagne. Le joueur du FC Barcelone qui a le plus souvent évolué avec la sélection nationale est le gardien Andoni Zubizarreta qui, avec 126 matchs, est également l'Espagnol le plus capé. Xavi Hernández et Carles Puyol sont, avec plus de 90 rencontres internationales chacun, les autres Barcelonais les plus sélectionnés.

homme en costume portant un trophée
Romário portant la Coupe du monde.

Par conséquent, un certain nombre de joueurs du Barça ont remporté des titres majeurs avec leur sélection. En 1964, l'équipe espagnole qui remporte le Championnat d'Europe des nations compte trois joueurs du Barça, tous titulaires : le défenseur et capitaine Ferran Olivella, ainsi que les milieux de terrain Josep Maria Fusté et Jesús Pereda, buteur en finale. La sélection compte également l'ancien attaquant blaugrana Luis Suárez, parti quelques années plus tôt en Italie[151].

En 1980, l'Allemand Bernd Schuster remporte le Championnat d'Europe des nations quelques semaines avant son transfert à Barcelone. Le premier blaugrana à remporter une Coupe du monde est l'attaquant brésilien Romário en 1994, imité huit ans plus tard par son compatriote Rivaldo.

Enfin, le FC Barcelone est largement représenté au sein dans la génération dorée du football espagnol de la fin des années 2000 : le défenseur Carles Puyol et les milieux de terrain Andrés Iniesta et Xavi Hernández, tous trois formés au club, remportent le Championnat d'Europe 2008 comme titulaires. Lors du triomphe de la Coupe du monde de football de 2010, ils sont rejoints dans l'équipe de départ par le défenseur Gerard Piqué, le milieu de terrain Sergio Busquets et l'ailier Pedro, également formés au club, ainsi que par l'attaquant David Villa, recruté quelques semaines avant la compétition. Enfin, le gardien de but Víctor Valdés, resté sur le banc, complète le groupe champion du monde. En août 2011, un autre champion du monde en la personne de Cesc Fàbregas rejoint les rangs du Barça.

Le FC Barcelone est le seul club à avoir apporté à l'équipe d'Espagne des joueurs de son équipe réserve, le FC Barcelone B (Thomas Christiansen et Martín Montoya)[152].

Meilleurs buteurs en compétitions officielles

Le meilleur buteur de l'histoire du FC Barcelone est César Rodríguez, avec 235 buts inscrits dont 195 en Liga. Le joueur le mieux classé jouant actuellement au club, à la 2e place, est Lionel Messi[153].

Si le meilleur buteur du club en matchs officiels est César Rodríguez, le meilleur buteur du club en incluant les matchs amicaux est Paulino Alcántara avec 357 buts en 357 matchs (1912-1927)[17],[154], et le meilleur buteur en Coupe d'Espagne est Josep Samitier avec 63 buts.

Les meilleurs buteurs en une saison de Liga sont Ronaldo (1996-1997) et Lionel Messi (2009-2010) avec 34 buts inscrits. Tous les deux inscrivent 47 buts au total lors de ces saisons ce qui représente alors la meilleure performance pour un joueur barcelonais. Messi dépasse les 47 buts en cours de saison 2010-2011[155] battant le record de Ferenc Puskás concernant les buts inscrits en une saison en compétition officielle par un joueur d'un club espagnol[156]. Messi, ainsi que Cristiano Ronaldo, portent ce record à 53 buts[157].

Classement des dix meilleurs buteurs du FC Barcelone en compétitions officielles
Pos° Nom[note 3] Carrière au club Liga Copa Europe[note 4] Autres[note 5] Total
1 César Rodríguez 1942-1955 195 (287) 36 (57) 0 (0) 4 (7) 235 (351)
2 Lionel Messi 2004- 134 (189) 17 (26) 43 (64) 10 (9) 204 (288)
3 Ladislao Kubala 1950-1961 131 (186) 49 (48) 13 (20) 1 (2) 194 (256)
4 Samuel Eto'o 2004-2009 108 (145) 2 (10) 18 (41) 2 (4) 130 (200)
5 Rivaldo 1997-2002 86 (157) 13 (20) 31 (54) 0 (4) 130 (235)
6 Mariano Martín 1940-1948 97 (112) 27 (31) 0 (0) 0 (1) 124 (144)
7 Patrick Kluivert 1998-2004 90 (182) 5 (12) 26 (61) 2 (2) 123 (257)
8 Carles Rexach 1965-1981 81 (328) 16 (61) 25 (63) 0 (0) 122 (452)
9 Josep Escolà 1934-1949 86 (152) 30 (38) 0 (0) 2 (1) 118 (191)
10 Hristo Stoitchkov 1990-1998 83 (175) 5 (21) 22 (47) 7 (11) 117 (254)

Statistiques au 19 novembre 2011.

Joueurs les plus capés en compétitions officielles

Le 5 janvier 2011, Xavi joue son 550e match pour le Barça, battant ainsi le précédent record de Migueli[158]. Le troisième au classement est le capitaine Carles Puyol[159], suivi de Carles Rexach et Víctor Valdés[160]. Si l'on prend en compte tous les matchs, même amicaux, alors Migueli reste, en 2011, le tenant du record avec 664 rencontres[89].

Classement des dix joueurs ayant joué le plus de matchs pour le FC Barcelone en compétitions officielles
Pos° Nom[note 3] Carrière au club Liga Copa Europe[note 4] Autres[note 5] Total
1 Xavi Hernández 1998- 394 51 134 16 595
2 Migueli 1973–1989 391 60 85 13 549
3 Carles Puyol 1999- 353 41 118 12 524
4 Carles Rexach 1965–1981 328 58 63 0 449
5 Víctor Valdés 2002- 307 12 92 14 425
6 Guillermo Amor 1988-1998 311 35 60 15 421
7 Andoni Zubizarreta 1986-1994 301 32 68 9 410
8 Joan Segarra 1949-1964 299 69 34 0 402
9 Joaquim Rifé 1964-1976 290 62 49 0 401
10 Alexanko 1980-1993 274 49 53 23 399

Statistiques au 19 novembre 2011.

Entraîneurs

Le premier entraîneur appointé du FC Barcelone est l'Anglais John Barrow, nommé en 1917 et remplacé après seulement quatre mois par son compatriote Jack Greenwell, qui conserve la fonction pendant sept ans[161]. Ce dernier initie la longue tradition de reconversion d'anciens joueurs emblématiques du Barça au sein du club, notamment comme entraîneur (Forns, Samiter, Platko, Kubala, César, Cruijff, Rexach, Guardiola, etc.).

Il faut attendre décembre 1926 pour voir un Espagnol et Catalan, Romà Forns, également ancien joueur du club, prendre le poste et mener les Blaugranas, avec l'aide de l'Anglais James Bellamy, à leur premier titre de champion en 1929[22]. À la fin des années 1940, l'ancien attaquant emblématique Josep Samitier fait remporter au club une deuxième couronne espagnole[162], avant que l'Uruguayen Enrique Fernández Viola[163] puis le Slovaque Ferdinand Daučík, beau-frère du meneur de jeu Kubala[164], ne le mènent de plus à ses premiers titres internationaux en Coupe Latine.

Lors des décennies 1960 et 1970, le Barça traverse une longue période d'insuccès. Seuls deux entraîneurs d'exception parviennent à mener le club au titre de champion : le Franco-Argentin Helenio Herrera en 1959 et 1960[165] d'abord, dont les exigences physiques, les compétences tactiques et la capacité à motiver ses joueurs passent pour être révolutionnaires[166] ; le Néerlandais Rinus Michels en 1973 ensuite, théoricien du « football total », élu en 1999 meilleur entraîneur du XXe siècle par la FIFA[167]. Quelques années plus tard, l'Allemand Udo Lattek, un des entraîneurs les plus glorieux des années 1970, remporte la Coupe des coupes 1982 pour sa première saison sur le banc, ce qui ne l'empêche pas d'être licencié au cours de sa deuxième saison[168].

portrait d'un homme en costume
Portrait de Louis van Gaal (1997-2000 et 2002-2003).

En 1988, l'ancienne idole barcelonaise Johan Cruijff entame un mandat de huit ans à la tête d'une équipe qu'on appellera bientôt Dream team. Pratiquant un jeu offensif et attrayant, l'équipe remporte un nombre de trophées inédit dans l'histoire du club : quatre Liga, la première Coupe des clubs champions européens du club en 1992, une Coupe des coupes, une Supercoupe d'Europe, etc[50]. Au départ de Cruijff, le vétéran anglais Bobby Robson est recruté. Il réalise un triplé de coupes (coupe et supercoupe d'Espagne, et Coupe des coupes) mais doit malgré tout laisser sa place la saison suivante[169] au Néerlandais Louis van Gaal qui remporte notamment deux fois la Liga en trois ans mais ne parvient pas à concrétiser ces succès sur la scène continentale[170].

Après une certaine instabilité politique et plusieurs saisons blanches sur le plan sportif, le succès revient avec l'arrivée du Néerlandais Frank Rijkaard en 2003, qui mène le club à deux nouveaux titres de champion et surtout à une deuxième victoire en Ligue des champions en 2006[171]. Après deux dernières années plus difficiles, il laisse sa place en 2008 à Josep Guardiola, le quarante-neuvième entraîneur de l'histoire du FC Barcelone. L'ancien joueur formé à la Masía amasse lors de ses trois premières saisons un palmarès exceptionnel, avec trois Liga, deux nouvelles Ligue des champions en 2009 et 2011 ainsi que la première Coupe du monde des clubs du Barça[172].

Liste des entraîneurs du FC Barcelone
Nom Période
Drapeau : Angleterre John Barrow 1917
Drapeau : Angleterre Jack Greenwell 1917-1924
Drapeau : Hongrie Jesza Poszony 1924-1925
Drapeau : Angleterre Ralph Kirby 1925-1926
Drapeau : Autriche Richard Kohn, alias Jack Domby 1926-1927
Drapeau : Espagne Romà Forns 1927-1929
Drapeau : Angleterre James Bellamy 1929-1931
Drapeau : Angleterre Jack Greenwell (2) 1931-1933
Drapeau : Autriche Richard Kohn (2) 1933-1934
Drapeau : Hongrie Ferenc Platko 1934-1935
Drapeau : Irlande Patrick O'Connell 1935-1940
Drapeau : Espagne Josep Planas 1940-1941
Drapeau : Espagne Ramon Guzmán 1941-1942
Drapeau : Espagne Joan Nogues 1942-1944
Drapeau : Espagne Josep Samitier 1944-1947
Drapeau : Uruguay Enrique Fernández Viola 1947-1950
Drapeau : Espagne Ramon Llorens 1950
Drapeau : Slovaquie Ferdinand Daučík 1950-1954
Drapeau : Italie Sandro Puppo 1954-1955
Drapeau : Hongrie Ferenc Platko (2) 1955-1956
Nom Période
Drapeau : Espagne Domènec Balmanya 1956-1958
Drapeau : Argentine Helenio Herrera 1958-1960
Drapeau : Espagne Enric Rabassa 1960
Drapeau : Serbie Ljubisa Brocic 1960-1961
Drapeau : Espagne Enrique Orizaola 1961
Drapeau : Espagne Luis Miró 1961-1962
Drapeau : Hongrie Ladislao Kubala 1962
Drapeau : Espagne Josep Gonzalvo 1962-1963
Drapeau : Espagne Cesar Rodriguez 1963-1964
Drapeau : Espagne Vicenç Sasot 1964-1965
Drapeau : Argentine Roque Olsen 1965-1967
Drapeau : Espagne Salvador Artigas 1967-1969
Drapeau : Espagne Josep Seguer 1969-1970
Drapeau : Angleterre Vic Buckingham 1970-1971
Drapeau : Pays-Bas Rinus Michels 1971-1975
Drapeau : Allemagne Hennes Weisweiler 1975-1976
Drapeau : Espagne Laureano Ruiz 1976
Drapeau : Pays-Bas Rinus Michels (2) 1976-1978
Drapeau : France Lucien Muller 1978-1979
Drapeau : Espagne Joaquim Rifé 1979-1980
Nom Période
Drapeau : Hongrie Ladislao Kubala (2) 1980
Drapeau : Argentine Helenio Herrera (2) 1980-1981
Drapeau : Allemagne Udo Lattek 1981-1983
Drapeau : Espagne José Luis Romero 1983
Drapeau : Argentine César Luis Menotti 1983-1984
Drapeau : Angleterre Terry Venables 1984-1987
Drapeau : Espagne Luis Aragones 1987-1988
Drapeau : Pays-Bas Johan Cruijff 1988-1996
Drapeau : Angleterre Bobby Robson 1996-1997
Drapeau : Pays-Bas Louis van Gaal 1997-2000
Drapeau : Espagne Lorenzo Serra Ferrer 2000-2001
Drapeau : Espagne Carles Rexach 2001-2002
Drapeau : Pays-Bas Louis van Gaal (2) 2002-2003
Drapeau : Serbie Radomir Antic 2003
Drapeau : Pays-Bas Frank Rijkaard 2003-2008
Drapeau : Espagne Josep Guardiola 2008-

Présidents

nombreuses photos accrochées à un mur
Les présidents du FC Barcelone, musée du club.
portrait d'un homme en costume
Joan Laporta (2003-2010).
Article détaillé : Les présidents du FC Barcelone.

Le président du FC Barcelone a la responsabilité de l'ensemble de la gestion du club, et notamment de la signature des contrats des joueurs et du personnel, sur les différentes sections. Le premier président de l'histoire du club est Walter Wild, le doyen du groupe des fondateurs, désigné le 29 novembre 1899. Alors que le club vit des heures agitées sur le plan sportif et financier, le Suisse Joan Gamper, initiateur et fondateur du club, en devient pour la première fois président en 1908 et réalise finalement cinq mandats à la tête du club, œuvrant ardemment et généreusement pour son développement et son autonomie financière, jusqu'à son exil forcé en 1925 pour son adhésion à la cause catalaniste[11]. Gamper est le dernier président non-espagnol qu'ait connu le club. Jusqu'à la guerre civile de 1936, la charge de président est confiée au cours d'une assemblée générale des socis, généralement par consensus, sans processus électoral[173].

Dans les premières années de la dictature de Franco, le club est vu comme un facteur potentiel d'instabilité par les autorités, qui imposent donc leur choix de président. En 1953, le président Enric Martí démissionne pour protester contre le rôle joué par les autorités dans le transfert au Real Madrid d'Alfredo Di Stéfano, pressenti au Barça. Des élections, ouvertes à tous les socis majeurs et de sexe masculin, sont organisées, sous le contrôle discret des autorités. Francesc Miró-Sans, ancien adjoint de Martí i Carreto et favori du régime, remporte la majorité des votes après un scrutin marqué par un certain nombre d'irrégularités[34]. Son programme prévoit la construction d'un nouveau stade : le Camp Nou. Les élections suivantes sont contrôlées de façon plus visible : le suffrage est indirect, seuls les socios compromisarios, considérés comme des représentants des socios, ayant le droit de vote[173]. De 1928, année de création du championnat d'Espagne, à 1978, le club connaît vingt présidents (soit la longévité moyenne de deux ans et demi) sans parvenir à disputer la domination domestique du Real Madrid.

Avec la chute du régime franquiste, le club met en place en 1978 un système d'élection du président par les socis majeurs, hommes et femmes, ayant au moins un an d'ancienneté[173]. Pour pouvoir se présenter, les candidats doivent rassembler un certain nombre de signatures de parrainage parmi les adhérents (1 804 en 2006, 2 095 en 2010). La durée du mandat est fixée à quatre ans, sans limitation du nombre de réélections. Le premier élu est Josep Lluís Núñez, dont l'objectif est d'élever le club au plus haut niveau mondial en lui apportant de la stabilité, sur et en dehors du terrain[43]. Il réalise finalement un mandat d'une durée record de 22 ans, marqué par une gestion rigoureuse et couronné de nombreux succès, en particulier sous la direction sportive de Cruijff avec lequel il nourrit pourtant des relations orageuses[174]. Avec le licenciement de Cruijff et un certain décrochage économique par rapport aux principaux clubs européens, la fin de son règne est cependant plus difficile, comme l'illustre la motion de censure menée par ses opposants en 1998 connue comme l’Elefant Blau. Son adjoint Joan Gaspart prend sa succession en 2000, mais ses résultats catastrophiques sur les plans sportifs et financiers le conduisent à quitter son poste avant la fin de son mandat[175]. Sous sa direction, le club limite le nombre maximum de mandats présidentiels à deux.

En 2003, Joan Laporta, ancien porte-parole de l’Elefant Blau, est élu à la surprise des observateurs. Il mène une politique audacieuse, qui conduit le club à une période de succès et de développement économique inédite dans son histoire, avec douze trophées majeurs en sept ans (2003-2010) (dont le célèbre sextuplé de l'année 2009[176],[177]). Par ailleurs, il réaffirme la dimension politique du club, comme vitrine du catalanisme à travers le monde[178], ce qui ne va pas sans engendrer un certain nombre de polémiques[106].

Sandro Rosell, l'ancien adjoint de Laporta avec lequel il s'est brouillé, devient le trente-neuvième président du FC Barcelone en 2010 avec plus de 60 % des voix[179],[180]. Depuis une réforme actée en 2009, son mandat est de six ans.

Effectif professionnel actuel (2011-2012)

Josep Guardiola est l'entraîneur de l'équipe première depuis juillet 2008, tandis que le directeur sportif est Andoni Zubizarreta depuis juillet 2010[123].

L'effectif actuel de l'équipe première est le suivant :

Effectif de la saison 2011-2012 au 1 septembre 2011[181]
Joueurs Encadrement technique
P. Nat.[note 6] Nom Date de naissance Sélection[note 7] Club précédent
1 G Équipe d'Espagne de football Valdés, VíctorVíctor Valdés &0000000000010903.00000010 903 14 janvier 1982 (29 ans) Espagne 0 Formé au club
13 G Équipe d'Espagne de football Pinto, José ManuelJosé Manuel Pinto &0000000000013162.00000013 162 8 novembre 1975 (36 ans)
Celta Vigo
2 D Équipe du Brésil de football Alves, DaniDani Alves &0000000000010426.00000010 426 6 mai 1983 (28 ans) Brésil Séville FC
3 D Équipe d'Espagne de football Piqué, GerardGerard Piqué &0000000000009058.0000009 058 2 février 1987 (24 ans) Espagne Manchester United FC (Formé au club)
5 D Équipe d'Espagne de football Puyol, CarlesCarles Puyol lettre C &0000000000012275.00000012 275 13 avril 1978 (33 ans) Espagne 0 Formé au club
19 D Équipe du Brésil de football , MaxwellMaxwell &0000000000011043.00000011 043 27 août 1981 (30 ans)
Inter Milan
21 D Équipe du Brésil de football , AdrianoAdriano &0000000000009887.0000009 887 26 octobre 1984 (27 ans) Brésil Séville FC
22 D Équipe de France de football Abidal, ÉricÉric Abidal &0000000000011821.00000011 821 11 juillet 1979 (32 ans) France Olympique lyonnais
24 D Équipe d'Espagne de football Fontàs, AndreuAndreu Fontàs &0000000000008042.0000008 042 14 novembre 1989 (22 ans) Espagne Espoirs 0 Formé au club
4 M Équipe d'Espagne de football Fàbregas, CescCesc Fàbregas &0000000000008967.0000008 967 4 mai 1987 (24 ans) Espagne Arsenal FC (Formé au club)
6 M Équipe d'Espagne de football , XaviXavi &0000000000011623.00000011 623 25 janvier 1980 (31 ans) Espagne 0 Formé au club
8 M Équipe d'Espagne de football Iniesta, AndrésAndrés Iniesta &0000000000010055.00000010 055 11 mai 1984 (27 ans) Espagne 0 Formé au club
11 M Équipe d'Espagne de football , ThiagoThiago &0000000000007529.0000007 529 11 avril 1991 (20 ans) Espagne 0 Formé au club
14 M Équipe d'Argentine de football Mascherano, JavierJavier Mascherano &0000000000010027.00000010 027 8 juin 1984 (27 ans) Argentine Liverpool FC
15 M Équipe du Mali de football Keita, SeydouSeydou Keita &0000000000011632.00000011 632 16 janvier 1980 (31 ans) Mali Séville FC
16 M Équipe d'Espagne de football , SergioSergio &0000000000008528.0000008 528 16 juillet 1988 (23 ans) Espagne 0 Formé au club
20 M Équipe des Pays-Bas de football Afellay, IbrahimIbrahim Afellay &0000000000009364.0000009 364 2 avril 1986 (25 ans) Pays-Bas PSV Eindhoven
7 A Équipe d'Espagne de football Villa, DavidDavid Villa &0000000000010945.00000010 945 3 décembre 1981 (29 ans) Espagne Valence CF
9 A Équipe du Chili de football , AlexisAlexis &0000000000008372.0000008 372 19 décembre 1988 (22 ans) Chili Udinese
10 A Équipe d'Argentine de football Messi, LionelLionel Messi &0000000000008916.0000008 916 24 juin 1987 (24 ans) Argentine 0 Formé au club
17 A Équipe d'Espagne de football , PedroPedro &0000000000008882.0000008 882 28 juillet 1987 (24 ans) Espagne 0 Formé au club
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
  • Drapeau d'Espagne Tito Vilanova
Préparateur(s) physique(s)
  • Drapeau d'Espagne Paco Seirul•lo
    Drapeau d'Espagne Lorenzo Buenaventura
    Drapeau d'Espagne Aureli Altimira
    Drapeau d'Espagne Francesc Cos
Entraîneur(s) des gardiens
Médecin(s)
  • Drapeau d'Espagne Ricard Pruna
    Drapeau d'Espagne Daniel Medina



Légende

Effectif sur le site officiel Consultez la documentation du modèle


Les joueurs suivants sont sous contrat avec le FC Barcelone mais sont en prêt à d'autres clubs :

Nom Poste Naissance Nat. sportive Fin du contrat Arrivée au club Équipe Condition du prêt
Henrique Défenseur 14 octobre 1986 Drapeau : Brésil Brésil 30 juin 2013 2008 (Drapeau : Brésil SE Palmeiras) Drapeau : Brésil SE Palmeiras 1 an sans option d'achat
Keirrison Attaquant 3 décembre 1988 Drapeau : Brésil Brésil 30 juin 2014 2009 (Drapeau : Brésil SE Palmeiras) Drapeau : Brésil Cruzeiro EC 6 mois sans option d'achat
Aliaksandr Hleb Milieu 1 mai 1981 Drapeau de Biélorussie Biélorussie 30 juin 2012 2008 (Drapeau : Angleterre Arsenal) Drapeau : Allemagne VfL Wolfsbourg 1 an sans option d'achat

Autres équipes

Équipe réserve

Article détaillé : FC Barcelone B.

L'équipe réserve du FC Barcelone, connue de 2008 à 2010 comme le FC Barcelona Atlètic et renommée depuis FC Barcelona B[182], évolue au Mini Estadi, une enceinte de 15 276 places située à proximité du Camp Nou à Barcelone[183].

Championne de la Segunda División B (la troisième division espagnole) à quatre reprises (1982, 1991, 1998 et 2002), cette équipe est un passage obligé pour les meilleurs éléments issus du centre de formation du club[182]. L'équipe obtient en juin 2010 sa promotion en Segunda División, le deuxième échelon du football espagnol, sous la direction de l'ancien capitaine blaugrana Luis Enrique, en poste depuis 2008[182]. À partir de juillet 2011, Eusebio Sacristán succède à Luis Enrique comme entraîneur du FC Barcelone B[184].

Équipe féminine

Article détaillé : FC Barcelone (football féminin).

La section de football féminin du FC Barcelone est créée en 2001, sur les bases du Club Femení Barcelona, fondé dans les années 1980 et vainqueur de la Coupe de la Reine en 1994.

L'équipe, qui réside à la cité sportive Joan Gamper, participe lors de la saison 2011-2012 à la Primera División Femenina, la première division du Championnat d'Espagne de football féminin.

Culture populaire

Rivalités

nombreux joueurs de football pendant un match
Scène du Clásico 2008-2009.
Article détaillé : El Clásico.

El clásico (en français : « le classique ») oppose le Barça au Real Madrid CF, l'autre grand club espagnol. Cette rencontre entre deux des clubs les plus titrés au monde est un évènement en Espagne mais aussi dans le monde entier[185]. L'opposition historique entre les clubs de ces deux villes est à trouver dans l'histoire de l'Espagne, et particulièrement à sa période franquiste, où Madrid est le siège du gouvernement d'une Espagne que Franco voulait unitaire, tandis que Barcelone luttait pour l'indépendance de la Catalogne.

Le Barça nourrit également une grande rivalité historique avec l'autre club important de la ville de Barcelone, l'Espanyol de Barcelone, avec lequel il dispute El derbi barceloní (en français : « le derby barcelonais »). Outre la proximité géographique, les deux clubs s'opposent dès leur création sur l'origine et l'orientation politique de leurs fondateurs (des étrangers acquis au catalanisme pour le Barça, des Espagnols fidèles à la couronne d'Espagne de l'autre)[4]. Cependant la rivalité n'existe pas sur un plan strictement sportif, l'Espanyol n'ayant jamais pu prétendre concurrencer son glorieux voisin aussi bien en termes de palmarès que de popularité[186].

Supporters

spectateurs dans un stade
Supporters pendant un match au Camp Nou

Les supporters du club ont joué un rôle dans le développement du club et l'affirmation de son identité catalane. Sous les régimes autoritaires et centralistes de Primo de Rivera puis de Franco, le club apparaît comme un symbole de rébellion à l'oppression culturelle. Après la transition démocratique de 1978, plusieurs groupes de supporters se créent, et notamment les Boixos Nois (en français : « Garçons fous »). Cette organisation devient un groupe de supporters hooligans revendiquant ouvertement son nationalisme catalan et rejetant violemment les symboles du centralisme de Madrid, tel que le drapeau espagnol[4], au point d'être exclus du stade en 2003 par le président Laporta. Les excellents résultats sportifs connus par le club depuis 2003, et le recrutement de Ronaldinho notamment, accroissent fortement le nombre de supporters, bien au-delà de la Catalogne, ce qui ne va pas sans provoquer des frictions auprès des supporters historiques.

Selon son implication, le supporter du Barça appartient à l'une ou l'autre des trois catégories suivantes :

  1. le « soci » est un adhérent du club, qui bénéficie notamment du droit de vote lors des élections présidentielles. En novembre 2010, face à l'explosion de leur nombre (passés de 100 000 à 170 000 entre 2003 et 2009[187]), le club réserve l'adhésion à la famille des adhérents actuels[128] ;
  2. le « penysta » est un membre d'un des nombreux groupes de supporters officiels (appelés penyes, au singulier penya) existants à travers le monde. Ces groupes de soutien, lancés en 1944 par le club[56], sont au nombre de 1 335 en juin 2010[188]. Leur rôle dans l'histoire du club, par exemple lors du financement de la construction du Camp Nou, leur assure encore aujourd'hui un prestige et une influence importants[56] ;
  3. enfin, le sympathisant qui ne possède pas de lien formel avec le club est le « culer » (ou « culé » en castillan). Le surnom vient du catalan « cul » (en français : « cul »), en référence à la façon dont étaient assis les spectateurs sur la balustrade du premier stade du club, le Camp del Carrer Indústria[56].

En Espagne, environ un quart de la population se dit sympathisant du Barça, ce qui en fait le deuxième club le plus soutenu du pays derrière le Real Madrid CF[189].

L'affluence moyenne au Camp Nou en championnat est comprise entre 50 000 et 75 000 spectateurs, soit entre 55 et 80 % de la capacité maximale du stade. Il apparaît logiquement au cours de la dernière décennie que l'affluence dépend largement des résultats de l'équipe première :

Classement et affluence moyenne en championnat
1999-2000 2000-2001 2001-2002 2002-2003 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011
Affluence moyenne 65 526[190] 62 632[190] 53 306[191] 65 309[191] 66 603[191] 73 015[191] 73 199[191] 74 391[191] 67 560[190] 69 864[192] 77 033[192] 79 390
Classement 2e 4e 4e 6e 2e 1er 1er 2e 3e 1er 1er 1er

Lors des matchs prestigieux, en Coupe d'Europe ou lors du Clasico notamment, l'affluence peut dépasser les 90 000 spectateurs[191], un seuil de capacité qu'il n'est possible de dépasser en Europe qu'au Camp Nou, le plus grand stade du continent. Le record d'affluence du FC Barcelone s'élève à 120 000 spectateurs, réunis face à la Juventus de Turin en quart de finale de la Coupe des clubs champions européens 1985-1986[191].

Relations avec les médias

L'actualité du FC Barcelone est couverte généralement par tous les médias catalans, et en particulier les deux journaux quotidiens sportifs El Mundo Deportivo[143], fondé en 1906, et Diario Sport[143], fondé en 1979, diffusés chacun à une centaine de milliers d'exemplaires (ce qui en fait les titres les plus lus en Espagne après les Madrilènes As et Marca). Les quotidiens généralistes catalans El Punt[143], fondé en 1979, et La Vanguardia, fondé en 1881, consacrent également une part importante de leur actualité au Barça.

En ce qui concerne la télévision, le groupe a vendu ses droits de diffusion au groupe catalan Mediapro, propriétaire de la chaîne de télévision LaSexta, qui diffuse ses rencontres à domicile et crée avec le club une chaîne de télévision officielle, baptisée Barça TV. À l'extérieur, le club est diffusé soit par LaSexta, soit par les chaînes de Prisa TV.

Par ailleurs, la chaîne catalane TV3, du groupe Televisió de Catalunya, est un partenaire officiel du club, ainsi que la station de radio publique catalane Catalunya Ràdio[143].

Annexes

Notes

  1. a et b Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. Ronaldo et Luis Figo ont remporté le Ballon d'or quelques mois après avoir quitté le club. Par ailleurs d'autres joueurs du Barça ont obtenu des places d'honneur tels que Hans Krankl (2e en 1978), Bernd Schuster (2e en 1980, 3e en 1981 et 1985), Gary Lineker (2e en 1986), Deco (2e en 2004), Andrés Iniesta (2e en 2010) et Xavi Hernández (3e en 2009 et 2010).
  3. a et b Les noms qui apparaissent en gras indiquent les joueurs qui évoluent actuellement en équipe première.
  4. a et b Dans la colonne « Europe » sont inclus les tous les matchs disputés dans les compétitions UEFA.
  5. a et b Dans la colonne « Autres » sont inclus les matchs disputés en Coupe intercontinentale, Coupe du monde des clubs FIFA, Coupe de la Ligue, Coupe Latine et Supercoupe d'Espagne.
  6. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
  7. Seule la sélection la plus importante est indiquée.

Références

  1. Le Barça passe devant le Real en nombre de titres, sport.es, 31 mai 2011
  2. Barça, 76 - Madrid 75, sport.es, 27 août 2011
  3. Classement Mondial des Clubs du 21e Siècle (2001-2010), International Federation of Football History & Statistics (IFFHS). Consulté le 15 février 2011
  4. a, b, c, d, e, f, g, h, i et j (en) John Goddard, The economics of football, Cambridge, 2001 [lire en ligne (page consultée le 17 janvier 2001)], p. p. 335-338 
  5. a, b, c et d Javier Prieto Santos, « Barca : statistiques, particularismes, et curiosités », So Foot, 4 mai 2006. Consulté le 26 janvier 2011
  6. a et b Ball, Phill 2003, p. 89
  7. a, b, c et d (en) History : Origins (1899-1922) sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 4 janvier 2011
  8. a, b et c Camp Nou : histoire du stade du FC Barcelone sur fcbarcelonaclan.com. Consulté le 16 avril 2010
  9. a, b, c, d et e (en) Spain - Final Tables Catalonia, Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation (RSSSF). Consulté le 4 janvier 2011
  10. a, b et c (en) Spain – List of Cup Finals, Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation (RSSSF). Consulté le 4 janvier 2011
  11. a, b, c et d Ivan Turmo, « Hans Gamper, ce Suisse qui a créé le FC Barcelone » sur swissinfo.ch, 21 octobre 2008. Consulté le 19 septembre 2009
  12. (en) Predisents : Vicenç Reig sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 19 janvier 2011
  13. Murray, Bill; Murray, William J. 1998, p. 30.
  14. a et b (en) Ferrer, Carles Lozano, « Coupe des Pyrénées – Copa de los Pirineos », Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation (RSSSF). Consulté le 4 janvier 2011
  15. Spaaij, Ramón. p. 279.
  16. a, b, c, d et e François Musseau, « Etre un "socio" du Barça, c’est avoir un passeport catalan (entretien avec Enrique Murillo) », Libération, 25/05/2009. Consulté le 28 janvier 2011
  17. a et b Barcelone, bien plus qu'un club, FIFA. Consulté le 4 janvier 2011
  18. a, b, c, d, e, f et g (en) History : From Les Corts to Camp Nou (1922 – 1957) sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 4 janvier 2011
  19. a et b (en) Predisents : Hans Gamper sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 5 janvier 2011
  20. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l et m (en) Dream Teams: Barcelona, The Independent. Consulté le 19 janvier 2011
  21. (es) 75 años de la Oda a Platko, de Alberti sur laredcantabra.com. Consulté le 27 janvier 2011
  22. a, b et c (en) Eighty years since league debut sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 2 février 2011
  23. (en) Presidents : Josep Sunyol (1935-1936), site officiel du FC Barcelone. Consulté le 9 février 2011
  24. Murray, Bill; Murray, William J. 1998, p. 70
  25. Ball, Phill 2003, p. 118–120
  26. a, b, c et d (en) The crest, site officiel du FC Barcelone. Consulté le 7 janvier 2011
  27. (es) Visión culé del 11-1 (13-6-1943), El Banquillo Visitante. Consulté le 5 janvier 2011
  28. (en) Presidents : Enrique Piñeyro (Marquès de la Mesa de Asta) (1940-1942 / 1942-1943), site officiel du FC Barcelone. Consulté le 1er février 2011
  29. a et b (en) Latin Cup, Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation (RSSSF). Consulté le 5 janvier 2011
  30. (en) Mythical Players : Ladislau Kubala, FC Barcelone. Consulté le 5 janvier 2011
  31. (es) El día de La Saeta, As. Consulté le 30 avril 2010
  32. Ball, Phill 2003, p. 246
  33. Burns 2000
  34. a, b et c (es) Xavier García Luque et Jordi Finestres, El caso Di Stéfano, Edicions 62, Barcelone, 2006 (ISBN 84-297-5887-9) 
  35. a, b, c et d (en) History : From the construction of the Camp Nou to the 75th anniversary (1957-1974) sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 5 janvier 2011
  36. 1960/61 : Benfica brise l'hégémonie madrilène, FIFA. Consulté le 5 janvier 2011
  37. a et b (es) De Cruyff a Cristiano, de 60 millones a 16.000, Marca, 11/06/09. Consulté le 8janvier 2011. Voir en:World football transfer record pour des montants actualisés en livres sterling.
  38. Stéphane Alliès, « Happy birthday Mister Cruyff », 20 minutes, 25 avril 2007. Consulté le 28 janvier 2011
  39. Fiche du match Real Madrid-FC Barcelone du 17 février 1974, Liga de Fútbol Profesional (LFP). Consulté le 7 janvier 2011
  40. a et b (en) Moore, Rob; Stokkermans, Karel, « European Footballer of the Year ("Ballon d'Or") », Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation (RSSSF). Consulté le 7 janvier 2011
  41. (es) (en) Mythical Players : Johan Cruijff sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 7 janvier 2011
  42. (ca) [PDF] Johan Cruyff, Federació Catalana de Futbol. Consulté le 28 janvier 2011
  43. a, b, c, d et e (en) History : From the 75th Anniversary to the European Cup (1974-1992) sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 7 janvier 2011
  44. (es) La puerta de atrás del Camp Nou, Marca, 15 juillet 2008. Consulté le 28 janvier 2011
  45. Masia vs Fabrica : l’incroyable vérité, So Foot. Consulté le 7 janvier 2011
  46. Maradona vaut 48 millions de francs, c'est indécent, lesdessousdusport.fr. Consulté le 8 janvier 2011
  47. (es) 20 años del 'Motín del Hesperia', El mundo deportivo, 27 avril 2008
  48. Alexandre GONZALEZ, « Aragonés et banderilles », Libération, 27/06/2006
  49. a et b Johan Cruyff ou l'axe Amsterdam-Barcelone, FIFA. Consulté le 9 janvier 2011
  50. a, b, c, d et e (en) Managers : Johan Cruyff (1988-96) sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 9 janvier 2011
  51. a et b (es) Hace 20 años nació el Dream Team de Cruyff, Diario Sport, 4 mai 2008. Consulté le 9 janvier 2011
  52. Ball, Phill 2003, p. 106-107
  53. (es) Cruyff, el Barça y la revolución, Marca, 22 novembre 2007. Consulté le 9 janvier 2011. Traduction : Cruyff, le Barça et la révolution sur fcbarcelonaclan.com. Consulté le 9 janvier 2011
  54. a, b et c History : Consolidation in Europe. From Wembley to Rome (1992-2009), FC Barcelona, 15 juin 2003. Consulté le 9 janvier 2011
  55. (en) Giga Popescu à propos de Bobby Robson : « He showed how to win with a smile », FC Barcelona, 31.07.2009. Consulté le 26 janvier 2011
  56. a, b, c et d Ball, Phill 2003, p. 110-112
  57. a, b, c, d, e et f Joan Laporta, l'inamovible président, Le Matin du Sahara et du Maghreb, 25 août 2006. Consulté le 23 janvier 2011
  58. Figo fait sauter la banque royale, Libération, 25 juillet 2000. Consulté le 23 janvier 2011
  59. a et b Alexandre Gonzalez, Simon Capelli Welter et Stéphane Regy, « Pepsi Barça », dans So Foot, no 62, février 2009, p. 48-51 
  60. a et b François Musseau, « Guardiola aime le jeu et hait le je », Libération, 11/03/2009. Consulté le 27 janvier 2011
  61. a et b (en) Barcelona's Pep Guardiola prepares to unveil his vision of total football at Nou Camp, The Daily Telegraph, 27 avril 2009. Consulté le 7 janvier 2011
  62. Eto'o-Ibrahimovic, retrouvailles suite et fin, FIFA date=27 avril 2010. Consulté le 9 janvier 2011
  63. Jonathan Murciano, « Rétro 2009 - Le Barca a tout raflé cette année », France Soir, 29/12/09. Consulté le 9 janvier 2011
  64. Football : le FC Barcelone s'offre David Villa, Le Monde, 19.05.10. Consulté le 9 janvier 2011
  65. Le Barça, c'est toujours ça, L’Équipe, 12 décembre 2010. Consulté le 9 janvier 2011
  66. (en)[1] Montoya: 17th B Team player to debut, fcbarcelona.com, 28 février 2011
  67. Gil Baudu, « Cuenca tisse sa toile » sur eurosport.fr, 30 octobre 2011
  68. (en) Spain - List of Champions, Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation (RSSSF). Consulté le 14 janvier 2011
  69. a, b, c et d (en) Spain - List of Super Cup Finals, RSSSF. Consulté le 14 janvier 2011
  70. (en) Spain - List of League Cup Finals, RSSSF. Consulté le 14 janvier 2011
  71. (en) FIFA Club World Championship, RSSSF. Consulté le 14 janvier 2011
  72. (en) FIFA Club World Championship 2009, RSSSF. Consulté le 14 janvier 2011
  73. (en) European Champions' Cup, RSSSF. Consulté le 14 janvier 2011
  74. (en) Champions' Cup 1991-92, RSSSF. Consulté le 14 janvier 2011
  75. (en) UEFA Champions League 2005-06, RSSSF. Consulté le 14 janvier 2011
  76. (en) UEFA Champions League 2008-09, RSSSF. Consulté le 14 janvier 2011
  77. (en) European Cup Winners' Cup, RSSSF. Consulté le 14 janvier 2011
  78. (en) European Cup Winners' Cup, RSSSF. Consulté le 14 janvier 2011
  79. (en) Fairs' Cup, RSSSF. Consulté le 14 janvier 2011
  80. (en) Spain - List of Champions of Catalonia, RSSSF. Consulté le 14 janvier 2011
  81. (en) Spain - List of Cup Winners of Catalonia, RSSSF. Consulté le 14 janvier 2011
  82. (en) Trofeo Joan Gamper (Barcelona-Spain) 1966-2008, RSSSF. Consulté le 14 janvier 2011
  83. (en) Trofeo Ramón de Carranza (Cádiz-Spain) 1955-2008, RSSSF. Consulté le 14 janvier 2011
  84. (en) Trofeo Semana del Sol-Ciudad de Marbella (Marbella, Málaga-Spain) 1962-1997, RSSSF. Consulté le 14 janvier 2011
  85. (en) World Player of the Year - Winners, RSSSF. Consulté le 14 janvier 2011
  86. (en) Golden Boot ("Soulier d'Or") Awards, RSSSF. Consulté le 14 janvier 2011
  87. Messi, Soulier d'Or européen, L’Équipe, 16/05/2010. Consulté le 14 janvier 2011
  88. (en) Spain - List of Topscorers ("Pichichi"), RSSSF. Consulté le 14 janvier 2011
  89. a, b, c, d, e, f et g (en) FC Barcelona Records sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 7 janvier 2011
  90. (en) Champions' Cup Trivia : Domestically Best Winners, RSSSF. Consulté le 14 janvier 2011. Seul Linfield FC fait mieux en 1921-1922 avec sept trophées nord-irlandais : (en) Beyond Trebles, RSSSF. Consulté le 14 janvier 2011
  91. (es)El Barça gana su cuarta Supercopa de Europa sur mundodeportivo.com, 26 août 2011. Consulté le 27 août 2011
  92. (fr) FC Barcelone: une 17e finale européenne, record du Real Madrid dépassé, chronofoot.com. Consulté le 27 mai 2011
  93. (fr) Messi, Messi, Messi, eurosport.fr. Consulté le 6 février 2011
  94. (fr) Fin de série pour le Barça, lequipe.fr. Consulté le 12 février 2011
  95. a, b et c Vincent Coulaud et Sébastien Prieto, « Rijkaard et la manière (entretien) », dans So Foot, no 32, avril 2006, p. 42-43 
  96. a et b Vincent Machenaud, « Entretien avec Sandro Rosell : « Un Ballon d'or, ça vaut la Ligue des champions. » », dans France football, no 3379 (supplément), 11 janvier 2011, p. 26-27 
  97. a, b, c, d, e, f, g, h et i Ghérif Ghemmour, Alexandre Gonzalez et Javier Pietro Santos, « Barça : gustar y gagnar », dans So Foot, no 32, avril 2006, p. 34-40 
  98. Entretien avec Luis Suarez, So Foot, 25 avril 2006. Consulté le 26 janvier 2011
  99. a, b, c, d, e et f Vincent Machenaud, « La Masía : « Le seul critère c'est le talent ! » », dans France football, no 3379 (supplément), 11 janvier 2011, p. 24-25 
  100. Biographie de Rinus Michels, FIFA. Consulté le 13 janvier 2011
  101. Entretien avec Jose Ramon "Tatin" Alexanco, So Foot, 21 avril 2006. Consulté le 26 janvier 2011
  102. a, b et c Entretien avec Andoni Zubizarreta, So Foot, 19 avril 2006. Consulté le 26 janvier 2011
  103. Guardiola, gardien du temple blaugrana, FIFA, 2010. Consulté le 13 janvier 2011
  104. (es) Parreira: "Hace 30 ó 40 años que el Barça creó un estilo" (en français : « Cela fait 30 ou 40 ans que le Barça a inventé une façon de jouer »), Marca, 8 décembre 2010. Consulté le 9 janvier 2011
  105. a, b et c Ball, Phill 2003, p. 90-91
  106. a, b, c, d, e, f et g LESAY Jean-Damien, « Le Barça et l'Unicef, la morale du maillot », Libération, 29/09/2006. Consulté le 15 janvier 2010
  107. a et b Barcelone: un sponsor maillot pour 165 millions d'euros, L'Express (avec AFP), 10/12/2010. Consulté le 15 janvier 2010
  108. a et b (en) The anthems sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 15 janvier 2011
  109. (ca) Décret 162/1992, du 20 juillet 1992, de concessió de la Creu de Sant Jordi de la Generalitat de Catalunya al Futbol Club Barcelona
  110. (es) Cien años y un día, Manuel Vázquez Montalbán, El País, 6 décembre 1999. Consulté le 19 janvier 2011
  111. (es) Laporta du paradis, So Foot, 14 avril 2006. Consulté le 26 janvier 2011
  112. Sobrequés i Callico, Jaume ; Rovira, Antoni 1998
  113. Hymne sifflé et coupé : la télé publiquelicencie le chef des sports, La Dernière Heure/Les Sports, 14/05/2009. Consulté le 27 janvier 2011
  114. (en) FC Barcelona Information sur fcbarcelona.cat. Consulté le 5 juin 2011
  115. a, b, c, d, e, f et g (en) Camp Nou : Brief history sur fcbarcelona.cat. Consulté le 16 avril 2010
  116. (en) Camp Nou Stadium for FC Barcelona, Foster + Partners, 2007. Consulté le 18 janvier 2011
  117. CHESSA Milena, « Foster rhabille le stade Camp Nou aux couleurs du FC Barcelone », Le Moniteur, 01/10/2007. Consulté le 18 janvier 2011
  118. (es) Rosell vería como una "muy mala noticia" vender los terrenos del Miniestadi, La Vanguardia.es, 20/05/2010. Consulté le 18 janvier 2011
  119. (ca) Rosell propone reurbanizar el entorno del Camp Nou con un coste 150 millones, Diario Sport, 11 juin 2010. Consulté le 28 janvier 2011
  120. a et b (es) O. Domènech/S. Solé, « Más de 36.000 abonados ausentes en el Estadi », El Mundo Deportivo, 25/11/2008. Consulté le 28 janvier 2011
  121. (ca) El Museu del Barça estrena un espacio interactivo, El Mundo Deportivo, 16/01/2010. Consulté le 28 janvier 2011
  122. a et b (en) la Masía, FC Barcelone. Consulté le 17 janvier 2011
  123. a et b (en) Organigram, FC Barcelone. Consulté le 13 janvier 2011
  124. Le Barça va inaugurer son nouveau centre de formation sur rtbf.be, 19 octobre 2011
  125. Entretien avec José Maria Minguella, So Foot, 13 avril 2006. Consulté le 26 janvier 2011
  126. a, b et c (en) Alex Duff, « Barcelona Soccer Club Members Vote to Sue Former President After Loss », Bloomberg LP, 16 octobre 2010. Consulté le 24 janvier 2011
  127. (es) Víctor Aznar, « El FC Barcelona ya tiene 170.000 socios », Diario Sport, 19 sept. 2009. Consulté le 11 janvier 2011
  128. a et b (en) New Membership Registration Process sur site officiel, FC Barcelone, 2 novembre 2010. Consulté le 18 janvier 2010
  129. (es) [PDF] Evolucion del presupuesto (en français : « évolution du budget ») sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 26 janvier 2011
  130. (en) The Business Of Soccer, Forbes, 21 avril 2010. Consulté le 11 janvier 2011 et (en) Soccer Team Valuations, Forbes, 21 avril 2010. Consulté le 11 janvier 2011
  131. (en) Real Madrid becomes the first sports team in the world to generate €400m in revenues as it tops Deloitte Football Money League, Deloitte. Consulté le 11 janvier 2011
  132. Le jackpot anglais sur Dhnet.be, La Dernière Heure/Les Sports, 06/12/2008. Consulté le 24 janvier 2011
  133. a et b (en) Alex Duff, « Real Madrid, Barcelona Face Pressure on Television Contracts », Bloomberg LP, 30 déc. 2009. Consulté le 24 janvier 2011
  134. a, b et c (en) [PDF] Spanish Masters Football Money League, cabinet Deloitte, mars 2010. Consulté le 24 janvier 2011
  135. Economie du football professionnel
  136. (en) [PDF] FC Barcelona case study : changing the rules of the game sur needocs.com, Instituto de Empresa, 2 décembre 2008. Consulté le 27 janvier 2011
  137. a et b (es) [PDF] FC Barcelona - resultados económicos - temporada 08/09 sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 26 janvier 2011
  138. a et b (en) Barcelona audit uncovers big 2009/10 loss (27 juillet 2010). Consulté le 11 janvier 2011.
  139. (en) Alex Duff, « Barcelona, World Cup Top Scorer's Club, Seeks Loan to Pay Players' Wages », Bloomberg LP, 6 juillet 2010. Consulté le 24 janvier 2011
  140. a et b Le sport au service du développement : le FC Barcelone sur unicef.org, Unicef. Consulté le 27 janvier 2010, traduction incomplète de (en) International partnerships: FC Barcelona sur business.un.org, Organisation des Nations unies. Consulté le 18 janvier 2010
  141. Un sponsor maillot pour 33 millions !, L'Équipe, 10 décembre 2010. Consulté le 15 janvier 2010
  142. (en) Football's most expensive shirt sponsorship deals, The Daily Telegraph, 10 décembre 2010. Consulté le 18 janvier 2010
  143. a, b, c, d et e (en) Sponsorship sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 18 janvier 2011
  144. (es) El Barça ingresará de Nike casi 40 millones de euros gracias al triplete, Diario Sport, 8 juin 2009. Consulté le 27 janvier 2011
  145. (en) FC Barcelona has two new sponsors, totalbarca.com, 24/12/2010. Consulté le 17 janvier 2010
  146. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q, r, s, t, u, v, w, x, y, z, aa et ab (en) Legendary Players sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 19 janvier 2011
  147. Record pour Valdes sur eurosport.fr, 1er novembre 2011
  148. (en) Mythical Players : Antoni Ramallets, FC Barcelone. Consulté le 28 janvier 2011
  149. (en) Mythical Players : Josep Guardiola, FC Barcelone. Consulté le 28 janvier 2011
  150. a et b (es) Xavi, en el podio de las Ligas en azulgrana, FC Barcelone, 11 mai 2011. Consulté le 21 mai 2011
  151. (en) European Championship 1964 - Details Final Tournament, RSSSF. Consulté le 27 janvier 2011
  152. (es)Montoya suit les pas de Lángara, Elícegui, Zoco y Christiansen, mundodeportivo.es, 25 août 2011
  153. (ca) [PDF] Maxims golejadors en partits oficials, FC Barcelone, 18 mai 2010. Consulté le 27 janvier 2011
  154. (es) [PDF] Maximos goleadores en partidos oficiales y amistosos, FC Barcelone, 18 mai 2010. Consulté le 27 janvier 2011
  155. Le Barça reprend une demie sur lequipe.fr. Consulté le 13 avril 2011
  156. Villa retrouve le sourire sur lequipe.fr. Consulté le 25 avril 2011
  157. Liga: Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, même nombre de buts, mais pas les mêmes titres sur chronofoot.com. Consulté le 2 juin 2011
  158. Xavi a battu le record, L'Équipe, 6 janvier 2011. Consulté le 27 janvier 2011
  159. Puyol, dix ans déjà, L'Équipe, 3 octobre 2009. Consulté le 27 janvier 2011
  160. (es) [PDF] Jugadores con mas partidos oficials, FC Barcelone, 18 mai 2010. Consulté le 27 janvier 2011
  161. (en) Jack Greenwell (1917-24,1931-33) sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 12 février 2011
  162. (en) Josep Samitier (1944-47) sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 12 février 2011
  163. (en) Enrique Fernández (1947-50) sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 12 février 2011
  164. (en) Ferdinand Daucik (1950-1954) sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 12 février 2011
  165. (en) Helenio Herrera (1958-60, 1980 and 1980-81) sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 12 février 2011
  166. (en) Football’s Greatest Managers: #4 Helenio Herrera, The Equaliser, 11 octobre 2010. Consulté le 25 janvier 2011
  167. (en) Michels - a total footballing legend, UEFA. Consulté le 13 janvier 2011
  168. (en) Udo Lattek (1981-83) sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 12 février 2011
  169. (en) Bobby Robson (1996-97) sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 12 février 2011
  170. (en) Louis Van Gaal (1997-00 / 2002-03) sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 12 février 2011
  171. (en) Frank Rijkaard (2003-2008) sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 12 février 2011
  172. (en) Josep Guardiola (2008-) sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 12 février 2011
  173. a, b et c (ca) Santiago Codina, Els presidents del Barça, Editorial Barcanova, La Col•lecció del Centenari, 1998 (ISBN 84-95184-60-5) 
  174. (en) Presidents : Josep Lluís Núñez (1978-2000), FC Barcelone. Consulté le 13 janvier 2011
  175. (en) Barca boss Gaspart steps down immediately, CNN, 12 février 2003. Consulté le 13 janvier 2011
  176. Laurent DUYCK, « Le Barça en quête de son sextuplé », 18/12/2009. Consulté le 13 janvier 2011
  177. (en) Kings, queens and a young prince, FIFA, 23 déc. 2009. Consulté le 13 janvier 2011
  178. Le président du FC Barcelone pour l'indépendance de la Catalogne, Le Monde, 04.01.10
  179. (en) Presidents, FC Barcelone. Consulté le 13 janvier 2011
  180. Rosell entre en fonction, L'Équipe, 01/07/2010
  181. (en) FC Barcelona 2011/12 sur fcbarcelona.com. Consulté le 3 juillet 2011
  182. a, b et c (en) Luis Enrique to continue as coach of Barça B, totalbarca.com, 4 juillet 2010. Consulté le 27 janvier 2011
  183. (en) FC Barcelona B official website sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 27 janvier 2011
  184. (en) Eusebio Sacristan handed Barca B reins sur espnstar.com. Consulté le 18 août 2011
  185. Real Madrid VS FC Barcelona, FIFA. Consulté le 3 janvier 2011
  186. L'Espanyol, mal-aimé. Le club catalan, délogé de son stade fétiche, vivote, Libération, 21/09/1998. Consulté le 27 janvier 2011
  187. (es) El FC Barcelona ya tiene 170.000 socios, Diario Sport, 19 septembre 2009. Consulté le 8 août 2010
  188. (es) Penyes sur site officiel, FC Barcelone. Consulté le 18 janvier 2011
  189. (es) [PDF] Ficha Técnica, Centro de Investigaciones Sociológicas, mai 2007. Consulté le 11 janvier 2011, page 17.
  190. a, b et c (en) Historical attendances (Spain, 1999-2009) sur www.european-football-statistics.co.uk, European Football Statistics. Consulté le 26 janvier 2011
  191. a, b, c, d, e, f, g et h (en) Camp Nou attendances continue to rise sur site officiel, FC Barcelone, 11.06.2007. Consulté le 24 janvier 2011
  192. a et b (es) La asistencia media al Camp Nou crece un 13% sur site officiel, FC Barcelone, 18.05.2010. Consulté le 26 janvier 2011

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Cette bibliographie présente quelques ouvrages de référence. Ceux utilisés pour la rédaction de cet article sont suivis du symbole Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

  • (en) Murray, Bill ; Murray, William J., The world's game: a history of soccer, University of Illinois Press, 1998 (ISBN 0252067185)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Ball, Phill, Morbo: The Story of Spanish Football, WSC Books Limited, 2003 (ISBN 0954013468) [lire en ligne]  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Histoire du Barça :
    • (ca) Sobrequés i Callico, Jaume ; Rovira, Antoni, FC Barcelona: cent anys d'historia, Edi-Liber, janvier 1998 (ISBN 9788475890401) 
    • (es) Vilagut, Miquel ; Briansó, Matías, Barça: Centenario de Emociones: Libro Oficial Del Centenario Del FC Barcelona, Lunwerg editores, 1999 (ISBN 8477824746) 
    • (en) Jimmy Burns, Barça: A People's Passion, Londres, Bloomsbury Publishing PLC, 2000 (ISBN 0747545545) 
    • (es)(ca)(en) Ouvrage collectif, Joan Gamper 1877-1930. L'home, el club, el pais, livre trilingue, éditions FC Barcelone, 2002.
    • (es) David Salinas, El Barça en Europa (1955-2005), Meteora, 2005.
    • (es) Josep Maria Casanovas, La Catedral del Barça, inclut un DVD, éditions Edecasa (Grupo Z), Colección Sport, 2007.
      Ce livre retrace les cinquante ans d'histoire du Camp Nou.
    • (es) Ouvrage collectif, Las cuatro Champions del Barça, éditions Edecasa (Grupo Z), Colección Sport, 2011.
      Ce livre retrace les quatre premières Ligues des Champions remportées par le Barça.
    • (es) Martí Perarnau, Senda de campeones : De La Masía al Camp Nou, 10 Books (Grup 62), 2011.


  • Ouvrages sur le Barça de Pep Guardiola :
    • (es) Ouvrage collectif, Barça de las 6 Copas, éditions Edecasa (Grupo Z), Colección Sport, 2009.
      Ce livre fait revivre l'épopée qui vit le Barça remporter six titres en 2009.
    • (es) Ouvrage collectif, El álbum de las 6 Copas, Mundo Deportivo, 2010.
    • (en)(es)(ca) Miguel Ruiz et Jordi Finestres, El Millor Any de la nostra vida (Our Best Year Ever), Angle editorial, 2010.
      Retrospective photographique de la saison 2008-2009.
    • (en)(es)(ca) Miguel Ruiz et Raül Llimós, Barça, Estem fent història (Making history), Angle editorial, 2010.
      Retrospective photographique de la saison 2009-2010.

Filmographie

  • (es) (ca) Jordi Feliú, Barça, 75 años de historia del Fútbol Club Barcelona, 1974.


Cet article est reconnu comme « article de qualité » depuis sa version du 13 mars 2011 (comparer avec la version actuelle).
Pour toute information complémentaire, consulter sa page de discussion et le vote l’ayant promu.


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article FC Barcelone (football) de Wikipédia en français (auteurs)

Regardez d'autres dictionnaires:

  • FC Barcelone (Football) — « FC Barcelone » redirige ici. Pour les autres significations, voir FC Barcelone (homonymie). FC Barcelone …   Wikipédia en Français

  • Fc barcelone (football) — « FC Barcelone » redirige ici. Pour les autres significations, voir FC Barcelone (homonymie). FC Barcelone …   Wikipédia en Français

  • FC Barcelone (football féminin) — Cet article concerne la section football féminin du FC Barcelone. Pour les autres sections, voir FC Barcelone (homonymie). Infobox club sportif FC Barcelone …   Wikipédia en Français

  • Football Aux Jeux Olympiques De 1992 — Football aux Jeux olympiques d été de 1992 Football aux Jeux olympiques d été de 1992 …   Wikipédia en Français

  • Football aux Jeux olympiques de 1992 — Football aux Jeux olympiques d été de 1992 Football aux Jeux olympiques d été de 1992 …   Wikipédia en Français

  • Football aux jeux Olympiques de 1992 — Football aux Jeux olympiques d été de 1992 Football aux Jeux olympiques d été de 1992 …   Wikipédia en Français

  • Football aux jeux olympiques de 1992 — Football aux Jeux olympiques d été de 1992 Football aux Jeux olympiques d été de 1992 …   Wikipédia en Français

  • Football Club De Metz — FC Metz Gén …   Wikipédia en Français

  • Football club de metz — FC Metz Gén …   Wikipédia en Français

  • Football Club — Football Pour les articles homonymes, voir Football (homonymie). Football Soccer …   Wikipédia en Français

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”