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Anglais

Page d'aide sur l'homonymie Cet article concerne la langue anglaise. Pour les autres significations du nom anglais, voir Anglais (homonymie).
Anglais
English
Parlée au Lang-en.gif Royaume-Uni, Canada, Irlande, États-Unis, Afrique du Sud,Inde, Singapour, Australie, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Kenya, Tanzanie, Ouganda, Nigeria,Gambie, Liberia, Sierra Leone,dans l'Afrique australe et dans 45 autres pays
Nombre de locuteurs Langue maternelle : 309–400 millions

Total: 3 ou 4 [1]

Classement 1
Typologie SVO Flexionnelle Accentuelle
Classification par famille
(Dérivée de la classification SIL)
Statut officiel
Langue officielle de Irlande
Union européenne
Codes de langue
IETF (en) en
ISO 639-1 en
ISO 639-2 eng
ISO/DIS 639-3 (en) eng
type : L (langue vivante)
étendue : I (langue individuelle)
SIL ENG
Échantillon

Article premier de la Déclaration des droits de l'homme (voir le texte en français)

Article 1

All human beings are born free and equal in dignity and rights. They are endowed with reason and conscience and should act towards one another in a spirit of brotherhood.

L’anglais (English en anglais, prononcé : /ˈɪŋɡlɪʃ/) est une langue germanique originaire d'Angleterre. C'est la langue maternelle ou l'une des langues des habitants de plusieurs pays, surtout du Royaume-Uni et de ses anciennes colonies, dont les États-Unis, l'Afrique du Sud, l'Irlande, le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Inde (collectivement : le monde anglo-saxon ou anglophone). L'anglais est l'une des langues les plus parlées au monde : en nombre de locuteurs natifs, les estimations varient de 3e, après le chinois (mandarin) et l'hindoustani, à 4e, après l'espagnol. Considérée par beaucoup comme l'actuelle « langue internationale » [2], elle est sans contredit la seconde langue la plus apprise et étudiée à travers le monde. Elle est la langue la plus utilisée sur internet. Elle est une des six langues officielles et une des deux langues de travail — avec le français — de l'Organisation des Nations Unies (ONU).

Sommaire

Histoire

Article détaillé : Histoire de la langue anglaise.

L’anglais est une langue germanique occidentale dont les origines proviennent des dialectes anglo-frisons qui ont été apportés sur l’île de Bretagne par les tribus germaniques venues s’y installer, et fortement influencée ensuite, surtout au plan lexical, par les langues des envahisseurs scandinaves et normands. Il existe aussi une autre tendance, plus récente (cf. Stephen Oppenheimer)[3], qui défend la thèse que l'anglais provient de l'Angleterre, via les tribus belges installées en Angleterre du sud, lequelles étaient un peuple germanique comme l'écrit César.

Classification

L'anglais est une langue germanique, famille au sein de laquelle les langues vivantes les plus proches sont le frison et le scots, mais qui a néanmoins subi à plusieurs reprises l'influence d'autres langues germaniques comme le vieux norrois, de diverses langues romanes, surtout le français, influence latino-romane que l'on remarque non seulement dans les mots qui sont a priori des emprunts lexicaux (déjà vu ou rendez-vous, expressions françaises utilisées en anglais ; embargo de l'espagnol ; cupola, folio ou stiletto de l'italien), mais encore dans de très nombreux mots à étymon latin (comme expectexspectare, schoolschola, ou scuttlescutella).

Répartition géographique

L’anglais dans le monde. En bleu foncé, les pays où l'anglais est officiel ou de facto officiel. En bleu clair, pays où il est langue officielle (sauf pour le Québec, une province) mais pas la première langue parlée.
Camembert donnant les proportions relatives des locuteurs dont l'anglais est la langue maternelle dans les grands pays anglophones du monde.

Statut officiel

Article détaillé : Anglais (langue officielle).
Les pays où l'anglais est la première langue.

L'anglais est aussi la langue officielle de certains villages de la République dominicaine, proche de la frontière haïtienne (où l'on parle un anglais du XIXe siècle, issu d'anciens esclaves des états du sud des États-Unis ayant fui la guerre de sécession).

L'anglais est aussi l'une des premières langues du Belize (avec l'espagnol), du Canada (anglais canadien, avec le français), de l'Inde (hindi et anglais ainsi que 21 autres langues d'État), de l'Irlande (avec l'irlandais), du Singapour (avec le malais, le mandarin, le tamil et d'autres langues asiatiques), de l'Afrique du Sud (avec le zoulou, le xhosa, l'afrikaans, et le sotho du nord) et de l'Égypte. C'est la langue non officielle la plus utilisée en Israël et aux Émirats arabes unis (langue de communication de la population à 74 % étrangère). C'est la langue usuelle dans l'île de Saint-Martin relevant pour partie de la France et pour partie du royaume des Pays-Bas.

À Hong-Kong, c'est une langue officielle et largement utilisée dans le monde des affaires. Apprise dès le jardin d'enfants, elle est la langue d'instruction de quelques écoles primaires, de nombreuses écoles secondaires et de toutes les universités. Un nombre important d'étudiants acquièrent un niveau de locuteur natif. Cette langue y est si largement utilisée qu'il est inadéquat de dire qu'elle n'est qu'une seconde langue ou une langue étrangère. En Thaïlande, l'anglais est également utilisé pour les affaires mais après le chinois.

Les pays où l'anglais est une langue officielle.

Langues dérivées

L'anglais a donné naissance :

  • à de nombreux pidgins et créoles ;
  • au Basic English, langue artificielle créée par C. K. Ogden et I. A. Richards en 1930. Celle-ci ne comporte pas plus que 850 mots : ceux qui sont indispensables à la vie quotidienne (expression de sentiments inclus) plus ceux nécessaires pour définir les autres le temps d'une conversation ;
  • au special English (anglais spécial), composé de 2000 mots environ, excluant les idiotismes et parlé à vitesse réduite (25 % moins vite qu'une diction normale) ; cette variété d'anglais est une des langues utilisées par la radio VOA (The Voice of America) pour la diffusion de ses émissions dans le monde entier ;
  • au simple English, une langue de Wikipédia où sont transcrits des articles écrits originellement dans un anglais plus riche mais plus difficile d'accès.

Diffusion de l'anglais

L'influence de l'anglais croît depuis plusieurs décennies du fait de la mondialisation des échanges commerciaux et technologiques, dominés par de grandes puissances parlant cette langue, le Royaume-Uni et les États-Unis notamment. Écrivant en 1989, Maurice Pergnier [4], évoque cette situation en ces termes :

« La suprématie socio-économique des États-Unis, d'où découle une puissante hégémonie culturelle, a fait de l'anglais, en quelques décennies, la langue de communication universelle incontestée. Il n'y a guère de précédents (...) si on excepte le cas (...) du latin, de la fin de l'Antiquité à la Renaissance ».

Dans les sciences et les techniques

L'emploi de mots anglais est notable dans des secteurs comme l'informatique, les télécommunications comme le fut (et l'est toujours, d'ailleurs) l'italien pour la musique. Mais les nouvelles technologies (DVD multi-langues, mondialisation de l'internet) et l'adaptation des entreprises à leurs clients (CNN diffusant en plusieurs langues, Microsoft fabriquant le logiciel Windows en plusieurs langues) ont porté un coup relatif à cette domination de l'anglais. L'anglais est depuis 1951 la langue utilisée dans l'aviation, sur décision de l'OACI. De plus en plus de travaux de recherches scientifiques (thèses, études, etc.) sont rédigés en anglais ou font l'objet d'une traduction dans cette langue. Dans certains États non anglophones (comme la Suisse), l'anglais est devenu langue officielle dans une partie de l'enseignement supérieur.

Dans les relations internationales

L'anglais a par ailleurs acquis dans le monde la place de langue la plus fréquemment utilisée dans les rencontres internationales, même si le multilinguisme reste la norme. Alors que le français était la langue privilégiée des relations diplomatiques et des relations contractuelles, l'importance croissante des États anglophones dans les relations internationales a favorisé l'emploi de l'anglais au détriment du français.

Extension de la base de locuteurs

L'anglais est la seconde langue, officielle ou de facto, de très nombreux États, dont certains à forte croissance démographique (Inde ou Nigeria par exemple). C'est la langue étrangère la plus apprise au monde[réf. nécessaire], avec un nombre toujours croissant d'apprenants[réf. nécessaire] ; il bénéficie ainsi d'une diffusion dans tous les pays sur tous les continents, avec une base toujours croissante de locuteurs[réf. nécessaire].

Certains chercheurs[réf. nécessaire] s'inquiètent du risque d'évolution non maîtrisée de la langue (changement de sens des mots, simplifications grammaticales, modification de la prononciation) en constatant le poids croissant du nombre de locuteurs maîtrisant peu ou mal la langue par rapport au nombre de locuteurs natifs éduqués.

Selon le service de la recherche pédagogique de Hanovre, il existe un décalage important dans l'apprentissage de l'anglais comme seconde langue entre le niveau qu'estiment posséder les utilisateurs et leur véritable maîtrise. Ainsi, il a été demandé à des élèves qui pratiquaient depuis 8 à 10 ans d'estimer leur niveau de compétence : 34% ont répondu très bien, 38% ont répondu bien; par contre, à la suite d'un test d'évaluation on s'est rendu compte que seulement 1% des étudiants maîtrisaientt très bien l'anglais, et seulement 4% le maîtrisaient bien [5],[6].

Dans le cadre d’une étude réalisée en 2000 et publiée dans le numéro 26-27, 2002, de Läkartidningen, revue spécialisée destinée aux médecins suédois, 111 médecins généralistes danois, suédois et norvégiens ont lu le même article synoptique pendant 10 minutes. La moitié l’a lu dans sa langue maternelle, l’autre moitié en anglais. Des questions étaient posées tout de suite après la lecture. En général, tous les médecins danois, norvégiens et suédois sont relativement à l’aise avec la langue anglaise grâce à l’enseignement reçu à l’école et grâce également à la télévision, aux films. De plus, leur langue est une parente de l’anglais. Ils lisent également des ouvrages d’études en anglais, sont abonnés à des revues médicales en anglais. Dans le cadre de cette étude, les médecins avaient indiqué qu’ils comprenaient tous l’anglais. 42 % d’entre eux avaient même signalé qu’ils lisaient chaque semaine des communiqués en anglais. Cette étude a révélé que les médecins qui avaient lu le texte en anglais avaient perdu 25 % des informations par rapport au même texte lu dans leur langue maternelle.

Polémique sur cette diffusion

Dans un discours prononcé aux États-Unis en 2000, Margaret Thatcher liait la domination de l'anglais à la domination politique et économique de ce pays [7] : « Au XXIe siècle, le pouvoir dominant est l'Amérique, le langage dominant est l'anglais, le modèle économique dominant est le capitalisme anglo-saxon » [8].

Certains chercheurs dénoncent cette domination croissante [9], qu'ils qualifient d'impérialisme linguistique [10], et les risques qui, selon eux, peuvent en découler, notamment le risque d'hégémonie (l'anglais prend la place d'autres langues) ou de sélection sociale (il faut parler anglais pour faire partie de l'élite).

En particulier depuis le 1er mai 2008, le Protocole de Londres impose de connaître l'anglais ou l'allemand pour ne pas enfreindre la loi sur les brevets[réf. nécessaire], ce qui contreviendrait à la constitution française qui définit le français comme langue nationale.

Il existe des études, telles le rapport Grin, qui cherchent à quantifier cette influence et à évaluer les alternatives.

Écriture et orthographe

L'anglais utilise l'alphabet latin (avec, anciennement, des lettres comme ð ou þ ; voir l'histoire de la langue anglaise). Il n'utilise des signes diacritiques que pour écrire les mots d'origine étrangère. Son orthographe découle d'un long processus historique et il n'y a souvent plus de correspondance exacte entre celle-ci et la prononciation actuelle.

Plusieurs personnes ont proposé de simplifier l’orthographe de l’anglais ; quelques-unes, dont Benjamin Franklin [11] et George Bernard Shaw, ont même proposé une écriture phonétique, mais sans succès. Le mot fictif ghoti a été utilisé comme exemple de l’inadéquation de l’orthographe actuelle.

Prononciation

Voyelles

Les symboles dans la liste ci-dessous sont ceux de l'Alphabet phonétique international tels qu'ils sont utilisés pour la transcription de l'anglais par la plupart des dictionnaires, spécialisés ou non, depuis la fin des années 1970.

Voyelles brèves

ɪ : fifteen (quinze), fish (poisson), chips (frites, croustilles)

e : men (hommes), to let (laisser)

æ : man (homme), cat (chat)

ɒ : dog (chien)

ʊ : goods (des biens), put (mettre en passé simple)

ʌ : sun (soleil), drunk (boire en passé composé)

ə : sister (sœur), the dog (le chien)

Voyelles longues

iː : sea (mer), to read (lire)

ɑː : car (voiture), dark (sombre)

ɔː : wall (mur), law (loi)

uː : moon (lune)

ɜː : first (premier), bird (oiseau)

Diphtongues

aɪ : five (cinq), high (haut)

eɪ : snake (serpent), name (nom), Shakespeare

ɔɪ : oil (huile), boy (garçon)

aʊ : cow (vache), to count (compter)

əʊ : road (route), old (vieux)

eə : hair (cheveux), teddy bear (ours en peluche)

ɪə : beer (bière)

ʊə : poor (pauvre)

ɔː : door (porte)

Triphtongues

aɪə : fire (feu)

aʊə : flower (fleur)

Les séquences appelées triphtongues sont en fait constituées de deux syllabes :

à savoir une diphtongue suivie de ə.

Consonnes

Le tableau ci-dessous présente le système des consonnes de l'anglais avec les symboles de l'Alphabet Phonétique International (API).

Lorsqu'une case contient deux sons, celui du haut est "voiceless" (consonne sourde ou non-voisée, comme lorsque l'on chuchote) celui du bas est "voiced" (consonne sonore ou voisée).

  bilabiale labio-
dentale
dentale alvéolaire post-
alvéolaire
palatale vélaire glottale
occlusive p : pie (tarte)
b : to bring (apporter)
    t : tear (larme)
d : hard (dur)
    k : cat (chat)
ɡ : glass (verre)
 
nasale m : mother (mère)     n : no (non)     ŋ : song (chanson)  
battue       ɾ        
fricative   f : fly (voler)
v : living (vivant)
θ : bath (le bain)
ð : then (ensuite)
s : to sleep (dormir)
z : nose (nez)
ʃ : shoe (chaussure)
ʒ : usual (habituel)
c x h
affriquée         tʃ : church (église)
dʒ : bridge (pont)
     
spirante       ɹ   j : year (année)    
latérale spirante       l : labour (travail)        
  labio-vélaire
spirante ʍ
w : to wash (laver)

Grammaire

Voir article détaillé : Grammaire anglaise

Conjugaison

Voir article détaillé : Conjugaison anglaise

Lexique

Nombre de mots

Contrairement à d’autres langues, il n'existe pas d’organisme qui recense officiellement les mots anglais. Comme par ailleurs l’importance actuelle de cette langue dans la recherche scientifique fait que de nombreux mots sont créés tous les jours (certains promis à une large diffusion, d’autres restant d’usage confidentiel), il n’existe pas de liste complète. Le dictionnaire Oxford English Dictionary, un des plus complets, recense plus de 600 000 entrées, y compris des mots désuets, des mots techniques et des mots de dialectes locaux. Ce nombre semble confirmé par le Webster's Third New International, qui recensait 450 000 mots en 1961. Cependant, leurs entrées ne coïncident pas entièrement et on estime qu’en les combinant on atteindrait 750 000 mots, total qui est supérieur à celui constaté dans d'autres langues [12].

Cette large base lexicale provient en grande partie de l'emprunt par l'anglais, à partir de la conquête normande, de nombreux mots franco-normands. On a pu estimer qu'au XIIIe siècle 10 000 de ces mots environ avaient été importés[13]. Souvent ils dupliquaient les mots d'origine anglo-saxonne déjà existants : dans certains cas l'un des deux mots supplanta l'autre, alors dans de nombreux autres cas les deux continuèrent à coexister, amenant à une juxtaposition de mots différents relatifs à une même notion mais avec des sens légèrement différents. Ainsi, à côté de house, mot d'origine germanique (à rapprocher de l'allemand Haus), qui signifie « maison », on trouve mansion, mot d'origine franco-normande qui désigne une « grande demeure », un « manoir » [14], ou encore freedom et liberty, deux mots très proches, le premier ayant un sens général et le second faisant référence à un système politique de droits et de devoirs [15]. De même on trouvera des paires de mots d'origines linguistiques différentes, telles que moon et lunar, tooth et dentist, weapon et disarmament.

Origine des mots

En 1973, Thomas Finkenstaedt et Dieter Wolff, en se basant sur les 80 000 mots du Shorter Oxford Dictionary (3e édition), ont établi dans Ordered Profusion la répartition suivante : [16].

Ces estimations doivent être prises avec beaucoup de prudence car de nombreux mots sont entrés dans l'anglais par l'intermédiaire d'une autre langue (par exemple des mots latins via le franco-normand). Ces problèmes de définition conduisent à des appréciations différentes. Ainsi la linguiste française Henriette Walter affirme de son côté que plus des deux tiers des mots anglais sont d'origine française, alors que les emprunts du français à l'anglais ne dépassent guère plus de 4 % [18].

L'apport du vieux norrois, consécutif aux raids et aux peuplements vikings ayant eu lieu de la fin du VIIIe siècle à la fin du Xe siècle, est assez faible numériquement mais a donné à l'anglais moderne certains de ses mots les plus courants : skirt, sky, skin, both, same, get, give, again, cake, knife, etc. [19].

Les emprunts aux langues celtes sont extrêmement peu nombreux : David Crystal estime qu'ils ne dépassent pas deux douzaines, ce qui est curieux s'il est vrai que ces langues dominaient les îles Britanniques avant l'arrivée des Saxons. Quelques mots subsistent en anglais moderne, comme crag (rocher) ou galore (en abondance), parfois dans des dialectes régionaux et surtout dans des noms de lieux (London, Thames, Kent). On retrouve des racines celtes comme bre et pen (colline), coombe ou combe (vallée), tor (rocher) (dans Torquay), don (rivière) (dans Doncaster), etc. [20].

Bien que l'anglais ait absorbé de nombreux mots d'origine étrangère, le cœur du lexique reste anglo-saxon : les 100 premiers mots du Corpus d'anglais américain de l'université Brown, assemblé dans les années 1960, sont anglo-saxons. Les mots les plus courants de la langue anglaise (mots grammaticaux comme in, the, be, ou lexicaux comme father, love, name, etc.) sont des mots d'origine anglo-saxonne [21].

Notes et références

  1. (en) Languages of the World (Charts), Comrie (1998), Weber (1997), and the Summer Institute for Linguistics (SIL) 1999 Ethnologue Survey. Available at The World's Most Widely Spoken Languages.
  2. (en) David Crystal, English as a Global Language, Cambridge University Press, 2nd Edition.
  3. (en) Stephen Oppenheimer, The Origins of the British: A Genetic Detective Story, Constable & Robinson, 2006.
  4. Maurice Pergnier, Les anglicismes, Presses universitaires de France.
  5. Voir Claude Piron, Les langues : un défi - chap. 6 Les langues... ça coûte.
  6. http://claudepiron.free.fr/articlesenfrancais/orban.htm
  7. Discours rapporté par l'hebdomadaire français "Marianne" du 31 juillet 2000.
  8. http://www.esperanto-sat.info/IMG/pdf/Imite2.pdf
  9. Voir les travaux du professeur britannique Robert Phillipson, notamment son livre Linguistic imperialism (« impérialisme linguistique »), 1992, Oxford University Press.
  10. Cet impérialisme linguistique a ses apologistes, tel David Rothkopf, directeur général du cabinet de conseil Kissinger Associates, qui écrivait, en 1997, dans Praise of Cultural Imperialism (« Éloge de l'impérialisme culturel ») : « Il y va de l'intérêt économique et politique des États-Unis de veiller à ce que, si le monde adopte une langue commune, ce soit l'anglais ; que, s'il s'oriente vers des normes communes en matière de télécommunications, de sécurité et de qualité, ces normes soient américaines; que, si ses différentes parties sont reliées par la télévision, la radio et la musique, les programmes soient américains; et que, si s'élaborent des valeurs communes, ce soient des valeurs dans lesquelles les Américains se reconnaissent ».
  11. Benjamin Franklin's Phonetic Alphabet
  12. David Crystal, op. cit., p. 119.
  13. David Crystal, op. cit., p. 46.
  14. David Crystal, op. cit., p. 46.
  15. (en) Geoffrey Nunberg, New York Times 24 mars 2003.
  16. (en) Site AskOxford.com (consulté le 19 décembre 2007).
  17. N.B. : le total de ces pourcentages n'atteint que 95,17 %.
  18. Voir cet interview.
  19. David Crystal, op. cit., p. 25.
  20. David Crystal, op. cit., p. 8.
  21. David Crystal, op. cit., p. 124.

Voir aussi

Liens internes

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Voir « anglophone » sur le Wiktionnaire.

Liens externes

Aspects culturels, sociologiques et linguistiques

Bibliographie

  • Henriette Walter, L'aventure des langues en occident, éditions Robert Laffont, 1994, le chapitre concernant les langues germaniques
  • Henriette Walter, Honni soit qui mal y pense, éditions Robert Laffont, 2001, sur les allers-retours de mots entre l'anglais et le français
  • J-P Vinay et J. Darbelnet, Stylistique comparée du français et de l'anglais, Paris, Didier, 1958
  • David Crystal, The Cambridge Encyclopedia of the English Language, Cambridge University Press, 1995


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