Déols

Déols

46° 49′ 51″ N 1° 42′ 24″ E / 46.8308333333, 1.70666666667

Déols
La mairie.
La mairie.
Armoiries logo
Administration
Pays France
Région Centre
Département Indre
Arrondissement Châteauroux
Canton Châteauroux-Est
Code commune 36063
Code postal 36130
Maire
Mandat en cours
Michel Blondeau
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération castelroussine
Site web www.ville-deols.fr
Démographie
Population 8 677 hab. (2008)
Densité 273 hab./km²
Gentilé Déolois
Géographie
Coordonnées 46° 49′ 51″ Nord
       1° 42′ 24″ Est
/ 46.8308333333, 1.70666666667
Altitudes mini. 140 m — maxi. 165 m
Superficie 31,74 km2

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Voir la carte administrative

Déols est une commune française, située dans le département de l'Indre, en région Centre.

Sommaire

Géographie

Situation

La commune est située dans le centre du département dans la région naturelle de la Champagne berrichonne.

Hydrographie

La rivière Indre.
La rivière Indre.

Le territoire communal est traversé par les rivières Indre et Ringoire. La Ringoire rejoint sont confluent (L'Indre) sur le territoire de la commune.

Hameaux de la commune

Communes limitrophes

Déols est situé[1] à environ 2 km de Châteauroux.

Transports et voies de communications

Réseau routier

L'autoroute A20 (L’Occitane) et la route nationale N151 passent par le territoire communal, ainsi que les routes départementales : 64, 80, 151, 151a, 920, 925 et 956. La commune dispose d'un échangeur sur l'A20, numéroté 12.

Desserte ferroviaire

La ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon passe par le territoire communal. La commune possédait autrefois une petite gare ferroviaire sur cette ligne.

La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Châteauroux, située à 2,8 km.

Bus

La commune est desservie par :

Aéroport

La commune possède sur son territoire communale un aéroport.

Sentier de randonnée

Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée 46.

Réseau électrique

La commune possède un poste source[2] sur son territoire qui est situé à proximité du lieu-dit Bitray.

Histoire

Étymologie

Voici les différents noms portés par la commune au fil des siècles :

  • Dolensis vicus au VIe siècle ;
  • Dolus VIe siècle[3] ;
  • Céréales, nivôse an 2[4].
  • Villa Dolis en 917 ;
  • Dominus Rodulfus puis princeps Dolensis en 980 ;
  • Odonem Dolensem en 1012 et 1112[5] ;
  • Omne jus districtionis mee Odo, senior Dolis quod habeam in burgo Sancte Marie integerrime, vers mars 1030[6] ;
  • Odoni Dolensis vers 1040[7] ;
  • Solidi Dolenses 1243 ;
  • In Burgo Dolensi en décembre 1275[8] ;
  • Bourg de Deolz vers 1250[9] ;
  • De marcha argenti de Burgo Dolensi au XIIIe siècle[10] ;
  • Priores exempti de Burgo de Deux vers 1330[11] ;
  • Déolz en février 1351[12] ;
  • Déols en novembre 1380[13] ;
  • Déols, Bourg Dieu au XVIIIe siècle[14] ;

Dodilus, nom de personne d’origine germanique.

Héraldique

Armes de Déols

Les armes de Déols se blasonnent ainsi :
De gueules aux trois fascés d’or ; au chef d’argent chargé d’une couronne de marquis d’or.

Moyen Âge

La porte du Pont-Perrin.
La porte du Pont-Perrin.

C’est aux environs de 469 que Déols rentre l'histoire en étant le lieu de la bataille de Déols, qui opposa les Bretons du roi Riothamus, alliés d’un Empire romain d'Occident en pleine déliquescence, aux Wisigoths d'Euric qui menaçaient l'Aquitaine restée romaine, et qui terminent vainqueurs de l'affrontement.

La famille des Ebbes de Déols apparaît dans les décennies 920-930 : ils s’implantent d’abord à Déols au voisinage duquel ils construisent un château. Ils fondent l’abbaye de Déols en 917, donnée à Cluny, et fondent le château de Châteauroux, qui devient leur résidence principale et le centre de leur « principauté »[15]. Ils s’appuient également sur l’abbaye de Déols, puissante à cette époque. À la fin du XIIe siècle, cette principauté s’étend sur les deux tiers sud de l’actuel département de l’Indre[16]. Les seigneurs de Déols-Châteauroux deviennent vassaux du comte Alphonse de Poitiers (prince apanagiste) au début du XIIIe siècle[17]. Bourg-de-Dieu prospère néanmoins, avec la création de trois paroisses[18].

Révolution française

La porte Saint-Étienne.
La porte Saint-Étienne.

Déols décline après 1790, qui voit Châteauroux choisi pour être le chef-lieu du département de l'Indre. Toujours durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Céréale[19].

XXe siècle

Déols s’industrialise suite au plan de nationalisation de l’industrie aéronautique française. Afin de garantir la production en cas de guerre contre l’Allemagne, les usines sont réparties sur le territoire. La SNCASO choisit Déols, loin des frontières, pour fabriquer le Bloch MB.150[20]. L’usine est construite de 1936 à 1939 le long de la RN 20, au milieu des champs[21], sous la direction de Marcel Bloch et sur les plans de Georges Hennequin[20]. Elle construit des chasseurs MB 151/152, à la cadence de 50 appareils par mois début 1939, et des bombardiers MB 131 RB4[22]. Détruite par un bombardement dans la nuit du 10 au 11 mars 1944, elle est reconstruite quasiment à l’identique par Hennequin en 1945-1946[23].

L’usine Marcel-Bloch est louée à l’US Air Force de 1951 à 1967, dans le cadre des activités de l'OTAN[23]. Dans ce cadre, est créé Brassioux, cité de la commune de Déols, construite en 1957 pour les officiers américains de la base de l’OTAN.

Les Américains quittent la base aérienne de Déols en 1967, après la décision du général de Gaulle de quitter le commandement intégré de l’OTAN. Les Américains laissent et transfèrent les installations aux autorités civiles du département et de la ville.

Politiquement, la ville fut un bastion communiste avant de passer à droite en 1989 avec l'élection de Michel Blondeau.

Administration

Maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1989 en cours Michel Blondeau[24] NC Cadre retraité de l'Equipement

Services publics

La commune dispose des services suivants :

Démographie

Évolution démographique

En 2008, Déols comptait 8 677 habitants (soit une augmentation de 8 % par rapport à 1999). La commune occupait le 1 083e rang au niveau national, alors qu'elle était au 1 103e en 1999, et le 3e au niveau départemental sur 247 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Déols depuis 1793.

Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[25], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.

Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[26]. Pour Déols, le premier recensement a été fait en 2005[27], les suivants étant en 2010, 2015, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour Déols, est une évaluation intermédiaire[28].

Le maximum de la population a été atteint en 2006 avec 8 736 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 1 424 1 515 1 561 1 759 2 113 2 280 2 344 2 507 2 575
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 2 355 2 415 2 564 2 564 2 650 2 757 2 773 2 657 2 665
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 2 737 2 681 2 760 3 275 3 042 3 616 3 617 3 863 4 453
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 6 340 4 834 8 431 7 639 7 875 8 066 8 736 8 677 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[29], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[30],[31]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (29,3 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,5 % contre 48,4 % au niveau national et 48,5 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 51,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 16,4 %, 15 à 29 ans = 25,2 %, 30 à 44 ans = 19,3 %, 45 à 59 ans = 19,8 %, plus de 60 ans = 19,2 %) ;
  • 48,5 % de femmes (0 à 14 ans = 16,9 %, 15 à 29 ans = 16,5 %, 30 à 44 ans = 20,3 %, 45 à 59 ans = 20,9 %, plus de 60 ans = 25,5 %).
Pyramide des âges à Déols en 2007 en pourcentage[32]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
1,1 
4,9 
75 à 89 ans
8,9 
14,0 
60 à 74 ans
15,5 
19,8 
45 à 59 ans
20,9 
19,3 
30 à 44 ans
20,3 
25,2 
15 à 29 ans
16,5 
16,4 
0 à 14 ans
16,9 
Pyramide des âges du département de l'Indre en 2007 en pourcentage[33]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,6 
90  ans ou +
1,8 
9,1 
75 à 89 ans
13,3 
16,5 
60 à 74 ans
17,2 
22,0 
45 à 59 ans
20,5 
19,8 
30 à 44 ans
18,4 
15,5 
15 à 29 ans
13,8 
16,6 
0 à 14 ans
15,1 

Économie

Enseignement

La commune possède[34] :

Sport

Lieux et monuments

Le Tarmac.
Le Tarmac.
L'église Saint-Étienne.
L'église Saint-Étienne.
  • Abbaye de Déols.
  • L'église Saint-Étienne des Xe et XVIe siècles.
  • La porte de l'Horloge du XVe siècle.
  • La porte du Pont-Perrin.
  • L'éco-Parc des Chènevières.
  • Un chantier est actuellement en cours pour dégager la crypte du XIIe siècle et ses sept chapelles.
  • L’usine Marcel-Bloch, à l’architecture soignée des années 1930, est classée monument historique depuis 1991 : architecture de béton peint en blanc et à pans d’acier avec hourdis de brique. Elle est saluée par la critique architecturale dès son achèvement[35].
  • Le Tarmac[36] Châteauroux se trouve à Déols. C'est une salle multi-activités du type Zénith achevée en 2007 par le cabinet d'architectes Blond & Roux (M.-A. Blond, S. Roux, S. Henrat) pouvant accueillir 5100 spectateurs. Le bâtiment est situé près de l'aéroport de Châteauroux-Déols. Il a été conçu avec une structure métallique extérieure avec une peau en aluminium en forme de bulle. La charpente métallique a été réalisée par l'entreprise Baudin-Châteauneuf et la couverture par l'entreprise Franzen.

Activités festives

Pèlerinage

Étape précédente
Issoudun
Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle
Coquille Saint-Jacques
Via Lemovicensis
Étape suivante
Châteauroux

Le miracle de Notre Dame de Déols eut lieu le 31 mai 1187 et fit grand bruit à l'époque. En cette époque troublée, un soldat fou furieux d'avoir perdu au jeu, lança une pierre contre une statue de la vierge à l'enfant dont il rompit le bras. "De la statue sortit une grande abondance de sang et le malheureux soldat tomba tout roide mort". Ce miracle donna lieu à une grande dévotion envers Notre Dame de Déols, qui se perpétua jusqu'au XXe siècle.

Voici ce qu'en dit Jacques des Gachons dans son livre Le Berry (1936) : « Un des cottereaux du roi Richard, qui jouait aux dés devant une des chapelles, furieux de perdre, lança une pierre contre la statue de la Vierge sculptée au tympan d'un portail de la basilique et cassa un bras à l'enfant Jésus. Du sang jaillit de la pierre et le misérable mourut dans la journée.... La statue miraculeuse se trouve à l'église Saint-Étienne et près d'elle on peut voir quatre tableaux du XVIIe siècle siècle qui représentent cette légende. »

Personnalités liées à la commune

Notes et références

  1. La distance entre la commune et : la préfecture, le chef-lieu d'arrondissement et le chef-lieu du canton avec Mappy.fr.
  2. La Nouvelle République (Édition du 28/10/2009).
  3. monnaies mérovingiennes.
  4. Délibération du Conseil Général de la Commune, application du décret du 16 octobre 1793 = 25 vendémiaire an 2.
  5. Actes de Philippe 1er, charte 145.
  6. B.N.-Ms Latin 12.820, fol. 63.
  7. Cartulaire de Saint-Sulpice de Bourges, Suppl. V.
  8. Archives Nationales-K 34.
  9. Archives Départementales du Cher-1 G 3, Pouillé de Bourges, p. 146.
  10. Archives Départementales du Cher-1 G 3, Pouillé de Bourges, p. 9.
  11. Pouillé de Tours, p. 268.
  12. Archives Nationales-JJ 80, n° 279, fol. 195.
  13. Archives Nationales-JJ 118, n° 128, fol. 68.
  14. Carte de Cassini.
  15. Archives départementales de l’Indre, Berry médiéval : à la découverte de l’Indre au Moyen Âge, catalogue d’exposition, Châteauroux, Archives départementales de l’Indre, 2009, p. 10.
  16. Berry médiéval, p. 11.
  17. Berry médiéval, p. 14.
  18. Berry médiéval, op. cit., p. 53.
  19. Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002 , consulté le 18 novembre 2008.
  20. a et b Nelly Alletru, L’Usine d’aviation Marcel Bloch à Déols, Inventaire général du patrimoine culturel du Centre, coédition Lyon : Lieux-dits éditions/Orléans : AREP Centre, 2007, p. 9.
  21. Nelly Alletru, op. cit., p. 5.
  22. Belhoste & Smith, op. cit., p. 123.
  23. a et b Nelly Alletru, op. cit., p. 13.
  24. Résultats des élections municipales de mars 2008 sur le site officiel de la préfecture de l'Indre.
  25. Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
  26. Insee : Les grandes étapes : 2002 – 2009.
  27. Calendrier des recensements des communes du département de l'Indre sur www.insee.fr, Insee. Consulté le 29 juillet 2011.
  28. Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 d’afficher dans le tableau des recensements : la population 2006, première population légale connue post-1999, les populations légales suivantes correspondant aux années réelles de recensement et enfin la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 29 juillet 2011.
  30. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 29 juillet 2011.
  31. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 29 juillet 2011.
  32. Évolution et structure de la population à Déols en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 29 juillet 2011.
  33. Résultats du recensement de la population de l'Indre en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 29 juillet 2011.
  34. Site officiel de l'inspection académique de l'Indre (Archive, Wikiwix, que faire ?).
  35. Jean-François Belhoste, Paul Smith, Patrimoine industriel : cinquante sites en France, éditions du Patrimoine, 1997, (ISBN 2-85822-189-8), p. 123.
  36. Le Tarmac : Architecture.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Nelly Alletru, L’Usine d’aviation Marcel Bloch à Déols, Inventaire général du patrimoine culturel du Centre, coédition Lyon : Lieux-dits éditions/Orléans : AREP Centre, 2007. 53 p., ISBN 978-2-914528-35-1.



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Déols de Wikipédia en français (auteurs)

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