Dyscophus antongilii

Crapaud rouge de Madagascar

Dyscophus antongilii
Dyscophus antongilii
Classification classique
Règne	Animalia
Embranchement	Chordata
Sous-embr.	Vertebrata
Classe	Amphibia
Sous-classe	Lissamphibia
Super-ordre	Salientia
Ordre	Anura
Sous-ordre	Neobatrachia
Famille	Microhylidae
Sous-famille	Dyscophinae
Genre	Dyscophus
Nom binominal
Dyscophus antongilii Grandidier, 1877
Statut de conservation IUCN : NT  : Quasi menacé
Aire de répartition actuelle
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Le crapaud rouge de Madagascar (parfois appelé grenouille-tomate), dont le nom scientifique est Dyscophus antongilii. Il figure maintenant sur la liste des espèces menacées.

Comme la plupart des espèces très colorées, ce crapaud sécrète (quand il est agressé) des toxines qui brûlent la bouche et les yeux de ses prédateurs, et peuvent causer des allergies chez l'homme.

Description

Les couleurs de l'adulte varient de l'orange jaunâtre à un rouge foncé. Le ventre est généralement plus clair et jaunâtre. Des taches noires ornent parfois la gorge. La femelle est plus grande que le mâle (elle peut atteindre 4 pouces de longueur, pour 2 à 3 pouces de large). la femelle est plus colorée et brillante que le mâle souvent orange ou brun-orange plus terne. Les jeunes sont aussi plus ternes et ne développent une coloration brillante qu'avec la maturation sexuelle.

Reproduction

Ce crapaud atteint la maturité sexuelle à l'âge de 9 à 14 mois.

Mencaces, statut de protection

Dyscophus antongilii, gonflée en attitude défensive

Cet animal est une espèce endémique de Madagascar, qui est en fort déclin et qui était en 2007 considérée par l'UICN comme presque en danger ^[1], en raison du recul de son habitat forestier et peut-être localement en raison de l'usage de pesticides (insecticides).

Habitats et aire de répartition

Cette espèce ne vit qu'à Madagascar, dans les zones subtropicales et tropicales de forêts basses et humides, sur les berges de rivières, les mares, marais, zones humides intermittentes. On l'aperçoit près des zones humides dans les plantations, rizières, champs, jardins ruraux et jusque dans les villes parfois. Il est également présent dans certaines forêts dégradées, et dans les fossés ou petits canaux.

On l'observe encore dans son milieu le plus naturel, dans les forêts humides du Parc national de Masoala (Patrimoine mondial de l'Unesco), parc qui est lui-même victime du trafic de bois précieux et de braconnage ^[2]

Voir aussi

Articles connexes

• Madagascar
• Dyscophus (genre)
• Parc national de Masoala ‎

Liens externes

• Photo et informations sur le Crapaud rouge du Madagascar.
• Liste des espèces animales sélectionnées par le Comité pour les animaux (1999).

Bibliographie

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Notes et références

• Référence Catalogue of Life : Dyscophus antongilii Grandidier, 1877 (en)
• Référence ITIS : Dyscophus antongilii Grandidier, 1877 (fr) (+version (en))
• Référence Amphibiaweb : espèce Dyscophus antongilii (en)
• Référence NCBI : Dyscophus antongilii (en)
• Référence IUCN : espèce Dyscophus antongilii Grandidier, 1877 (en)
• Référence CITES : espèce Dyscophus antongilii Grandidier, 1877 (+répartition) (sur le site de l’UNEP-WCMC) (fr+en)
• Référence CITES : taxon Dyscophus antongilii (sur le site du ministère français chargé de l’écologie et du développement durable) (fr)
• Référence Fonds documentaire ARKive : Dyscophus antongilii (en)
• Référence Wildherps : Photographies de Dyscophus antongilii (en)

1. ↑ Référence IUCN : espèce Dyscophus antongilii (en), Espèce bientôt en danger sur la liste rouge de l'UICN. Vérifié octobre 2007
2. ↑ Reportage sur le trafic de bois (palissandre et ébène) à Madagascar

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