Activisme Politique

Activisme Politique

Activisme politique

L'activisme désigne un engagement politique privilégiant l'action directe. C'est une forme exacerbée de militantisme pouvant aller jusqu'à braver la loi[1]. Toutefois, si cette action directe préconise la violence envers les personnes, on parle plutôt de terrorisme.

Le terme activisme est également parfois utilisé dans un sens affaibli, non prévu par le dictionnaire, pour désigner tout activité ou engagement politique particulièrement intense.

Sommaire

Usages du terme

En 1916-1918, le terme est utilisé en Belgique. Selon le dictionnaire Le Petit Robert (2003), il désigne le « mouvement des Flamingants partisans de l’action en faveur de la langue flamande que soutenait l’occupant allemand. ». IL s'agit cependant d'une utilisation très minoritaire du terme.

L’activisme politique peut être de gauche[2] comme de droite[3].

En France, l’expression a en particulier, été utilisée pendant la guerre d’Algérie pour désigner parfois l'action des membres du FLN ou de l'OAS. [4].

L’activisme politique peut s’attacher à défendre des causes idéologiques comme des causes communautaires ou nationales [5].

Connotations du mot « activiste »

Le mot activiste, plus que mot activisme, a été très largement utilisé par le passé, ce qui lui confère un aspect légèrement désuet. On parlait ainsi couramment d’activistes marxistes, anarchistes ou nationalistes, alors qu’on préférera de nos jours, dans les démocraties occidentales, le terme de "militant".

Le terme d’activiste a également eu une connotation légèrement négative. Dans la vision marxiste orthodoxe, l’activisme politique consiste à ne s’attacher qu’à l’action et au court terme, tout en délaissant la théorie et le long terme [6] .

Historique

L’histoire de l’activisme politique recouvre une assez large part de l'histoire politique contemporaine.

En France

Sous la IIIe République

En France, l’histoire de l’activisme politique recouvre en particulier l’action des mouvements socialistes depuis le début du XIXe siècle. Il trouve des formes d’expression spectaculaires à la fin du XIX siècle et au début du XXe siècle avec le terrorisme anarchiste, les actions directes et l’appropriation directe de la Bande à Bonnot par exemple, les mouvements de grèves interdits par la loi. Le courant anarcho-syndicaliste, qui domine le syndicalisme français de 1890 à 1914, théorise la notion d’action directe (Emile Pouget (secrétaire national de la CGT), L’Action directe, 1910, éditions CNT-AIT). Cette première phase de l’activisme vise à réellement provoquer une situation révolutionnaire.

L’activisme d’extrême-droite va particulièrement se développer à la suite de l’échec du mouvement boulangiste, autour de positions nationalistes et antisémites. On notera l’action spectaculaire du fort Chabrol de Jules Guérin en 1899. L’activisme nationaliste va se structurer autour de la ligue d’Action française sous l’impulsion de Charles Maurras à partir de 1900. Les ligues nationalistes françaises vont connaître de fortes périodes d’activisme en 1924-1926, puis en 1934-1937. Cette forme d’action vise également à favoriser une situation révolutionnaire favorisant l’arrivée au pouvoir d’un régime nationaliste ou même une forme de fascisme français. Le réseau activiste le plus connu est le nébuleuse de la Cagoule, qui commet notamment des attentats contre le siège du syndicat patronal CGPF en octobre 1937 en tentant de les attribuer au parti communiste[7].

La gauche mène également des actions politique de rue en réaction aux violences des ligues fascisantes. Un autre épisode d'activisme a lieu au cours de l'hiver 1939-1940, durant la drôle de guerre, certains membres du parti communiste français, suivant en celà la ligne stalinienne consécutive au pacte germano-soviétique, auraient commis quelques sabotages au sein des industries d'armement français. Des faits qui ont été contestés.

Sous la période 1945-1968

L'année 1947 en France voit un regain de l'activisme avec la grande grève générale de novembre-décembre 1947, marquée notamment par une tension extrême entre le gouvernement et les grévistes, un caractère insurrectionnelle, quelques heurts physiques, la séquestration du maire de Marseille et des accusation de sabotage à la SNCF[8].

L’activisme politique nationaliste va connaître un bref regain en France métropolitaine avec l'OAS, à la fin de la guerre d’Algérie (1961-1962), avec la tentative de coup d'état militaire du putsch des Généraux d'avril 1961, et des attentats en Algérie et en métropole, notamment contre le général de Gaulle, en particulier l'attentat du Petit-Clamart le 22 août 1962. Le camp adverse, le FLN, usera également de moyens de lutte politique illégaux sur le territoire métropolitain, avec notamment les "porteurs de valises" du FLN.

Depuis 1968

L’activisme politique de gauche va connaître un renouveau plus durable en France à partir de 1968, une évolution que l’on constate au niveau international. Des mouvements idéologiques comme des mouvements de sociétés (écologie, antimilitarisme, squatters, etc.) et des mouvements régionalistes (Bretagne, Corse notamment) vont se lancer dans l’action politique illégale, contestant la pratique politique de la démocratie libérale (illustrée par le slogan « Élections, piège à cons »). A l’extrême, va se développer un France un terrorisme d’extrême-gauche, avec notamment les Napap (1977-79) puis le groupe Action Directe (de 1979 à 1987).

Le développement de l'extrême-droite nationaliste dans les années 1980-1990, donnera lieu à quelques manifestations d’activisme de caractère raciste, avec notamment l’action violente des groupes de skinheads en marge de manifestations politique ou sportives et des attentats (notamment les deux attentats du groupe néo-nazi PNFE contre un foyer Sonacotra en 1988). La dégradation de sépulture avec une connotation raciste constitue également une forme de violence symbolique.

Les années 1990-2000 voient la réémergence de l’action directe activiste de gauche. Selon une étude sur le sujet, « on retient plus souvent les années 1994-95, date de la mise en place du mouvement des « sans » (sans-papiers d’abord, puis mal logés et sans-emplois ensuite) (..). Suivent, chronologiquement, la montée en puissance du mouvement altermondialiste après la création d’Attac en juin 1998, les manifestations des mouvements dits « anti-mondialisation » à Seattle, Nice, Gênes, au Forum social européen de Florence en novembre 2003, etc. » [9].

Les mouvements activistes actuels en France sont notamment centrés sur les questions des sans papiers, du logement (DAL, Les Enfants de Don Quichotte en 2007, etc.), de l'environnement (éco-terrorisme et actions de Greenpeace, célèbre « démontage » d’un restaurant McDonald's à Millau en 1999 et fauchage d'OGM par José Bové, etc.), de la santé (actions spectaculaires d'Act Up), etc.), le chômage (refus de payer la totalité des factures d’électricité et de gaz prôné par l’association AC !, collectif sans ticket en Belgique, etc.), etc. L’activisme politique vise, ici, non pas à provoquer une situation révolutionnaire globale, mais à entretenir un mobilisation permanente et à l’emporter concrètement sur certains domaines précis.

En avril 2009, le quotidien français de droite Le Figaro s'interroge devant la monté de l'activisme politique et social : "Vit-on une parodie des années post-1968, marquées par l'activisme de mouvements d'extrême-gauche souvent violents et des conflits sociaux très politisés ?". Le journal évoque notamment les séquestrations de patrons (Sony, 3M, Caterpillar, Scapa..), des coupures de gaz revendiquées par la CGT, le blocage d'universités, les "délinquants solidaires" qui aident les sans-papiers et les "intellectuels et artistes qui appellent à la révolte"[10]. Il cite notamment l'ouvrage anonyme L'insurrection qui vient (vendu à près de 15.000 exemplaires) ou L'hypothèse communiste du philosophe marxiste Alain Badiou. L'affaire du sabotage des caténaires SNCF, dont est accusé en 2008 le militant d'ultra-gauche Julien Coupat, rentre dans ce renouveau de l'activisme politique.

Moyens d’action

Les moyens

L'activisme politique s'exprime à travers des méthodes qui vont de la non violence absolue - dont l'exemple majeur au XXe est le leader indien Gandhi - à la violence de masse et "aveugle".

Actions sans violence physique
Ces actions reposent originellement sur le principe de non-violence, même s'ils peuvent aussi conduire, selon la réaction de leurs adversaires ou la stratégie de leurs ptomoteurs, à la violence :

Violence contre les biens

  • Appropriation directe des biens (vol individuels, opération spectaculaires dans des magasins, coulage en entreprise..), occupations de locaux, etc.
  • Dégradation ou destruction de biens public ou privés.
  • Sabotage de biens public ou privés, dont certaines formes d'hacktivisme.

Violence contre les personnes

  • Pression morale par chantage et menaces contre des responsables politiques, économiques, ligieux ou autres.
  • Pression morale par harcèlement de personnes physiques ou d’organisation, diffamation, fausses alertes à la bombe, opérations de destruction d'image de marque, voire usage de la diffamation, etc.
  • Séquestration de responsables économiques ou politiques.
  • Interposition physique contre le fonctionnement d'organisations publiques, notamment contre des opérations de police, ou privées, notamment contre le fonctionnement d'entreprises.
  • Actes de terrorisme.
  • Actions de rue, guérilla urbaine, opérations d’intimidation et démonstrations de force.
  • Mise en danger de la vie de militants (approche des zones d'essais nucléaires, présence sur des voies de chemin de fer..), suicides politiques spectaculaires (tels ceux des bonzes au Vietnam).

Historique des moyens

Les moyens d’action de l’activisme politique ont évolué avec le temps.

Le principe des manifestation et des grèves, mis en place progressivement dans première moitié 19e siècle, a été largement autorisé et encadré par la loi dans la deuxième moitié.

A la fin du 19e siècle, le terrorisme politique est devenu un moyen d’action politique à part entière utilisé de manière assez systématique à l’échelle internationale par le mouvement anarchiste.

L’action violente est à son tour devenue un mode d’action des groupes ultra-nationalistes de la fin 19e siècle, donnant ensuite naissance au XXe siècle aux violences squadristes en Italie ou des groupes de SA nazis en Allemagne.

Gandhi, dans le cadre de la lutte contre le colonisateur britannique en Inde, a théorisé et développé des formes d’activisme non violent basé notamment sur la désobéissance civile. Par la suite, le corpus des techniques d’activisme non violent s’est développe : sit-in, boycott, grève de la faim, etc. Ces actions ont notamment été largement utilisée par le Mouvement des droits civiques aux États-Unislors des années 1950-1960 sous l’impulsion de Martin Luther King.

Les années 1960 ont vu l’émergence des techniques du happening festif (dont les « flash mobs » organisées sur Internet sont les héritiers) et les années 1990, les techniques liées à Internet, permettant notamment le détournement de message, la diffusion de message à grande échelle ou l’ « attaque » de site (par engorgement, envoi de virus informatique, etc ?) On parle alors d’hacktivisme. Ils sont également les héritiers du situationnisme.

La montée en puissance des média de masse, de l’image et du son, vecteurs d’émotion, du direct (radio, télévision, Internet) ainsi que de l'opinion publique (sondage d'opinion) a ouvert de nouvelles voies à l’activisme. Une action symbolique et des images fortes peuvent ainsi constituer des moyens de pression suffisants pour faire pression sur un État ou une entreprise pour lesquels l'image de marque n’a pas de prix. Ce qui n’empêche pas par ailleurs lé développement d’opération commando aux objectifs très précis, tels les commandos anti-avortement ou les commandos anti-OGM.

La place de l’activisme dans la politique

Les raisons du recours à l’activisme

L’activisme politique est la forme d’action politique utilisée lorsque l’usage des moyens politiques légaux est impossible ou paraît impossible à certains groupes militants. C'est l'usage de dernier recours.

Dans d'autres cas, les partisans de l'activisme refusent volontairement l’usage de ces moyens légaux, pour des raisons de principe ou d’efficacité. L'usage de l'activisme peut ainsi rentrer dans une stratégie politique précise, notamment compte tenu du poids des médias et de l'opinion publique.

Un dernier recours

L'activisme politique est l'arme naturelle de dernier recours lorsque le système politique ne permet pas l'expression légale de la contestation ou d'idées différentes.

L’usage de modes d’action activiste est souvent donc le fait de groupes minoritaires qui ne pourraient accéder au pouvoir par le mode légal en raison de leur caractère minoritaire et de leur refus de participer à des alliances.

L’activisme est également une composante naturelle de l’action politique marxiste qui juge que la démocratie libérale bourgeoise n’est qu’une façade offrant des libertés formelles mais ne permettant pas un véritable renversement du système de propriété capitaliste. Dans ce cadre, l’action violente est considéré comme une nécessité[12]).

Un élément d'une stratégie politique

Dans plusieurs cas, l'usage de l'activisme rentre dans le cadre d'une stratégie volontaire alors que d'autres moyens sont disponibles. Les moyens légaux (participation aux élections) et illégaux peuvent alors être combinés.

L’action activiste peut être un moyen d’accroître son audience et peser sur le vie politique avant de tenter de parvenir au pouvoir de manière légale. Les partis fasciste et nazi sont ainsi parvenus au pouvoir dans l’entre-deux-guerres par le dosage entre activisme et action légale. L’activisme a pu être parfois analysé comme un moyen d’accroître le désordre de rue pour mieux justifier l’accession au pouvoir d’un parti d’ordre, ainsi qu’un moyen de parvenir à un reclassement de la vie politique. C'est la stratégie de la tension, qui aurait notamment été mise en œuvre par l'extrême-droite en Italie au cours des années 1970.

L’activisme politique actuel vise rarement à parvenir à une situation insurrectionnelle globale mais le plus souvent à l’emporter sur des sujets de société bien précis, soit par la réussite de l’action elle-même, soit par la médiatisation de l’action : pression sur les institutions, sensibilisation de l’opinion publique, émergence d’un débat de société sur la question, etc.

L’activisme politique est également considéré comme la manifestation d’un malaise de la vie démocratique dans la mesure où celle-ci doit permettre l’expression légale des différents courants de pensée.

Activisme et vie politique

L’activisme, forme violente et illégale d’action, se situe, d’un point de vue juridique, théoriquement en dehors du système politique.

Du point de vue des sciences sociales, la réponse est plus nuancée. L’activisme peut être regardé comme un élément extérieur au système politique normal, notamment dans un système démocratique dans lequel l’expression est libre. Certains jugent donc que l’activisme politique est le fait de minorités non représentatives, qui ne peut être écouté puisqu’elles ne passent pas à travers le mode de représentation légitime. Les politologues Pierre Favre et Olivier Fillieule estiment ainsi que l’activisme protestataire fondé souvent sur la violence et l’illégalité ne peuvent pas être considérées comme des formes démocratiques de participation[13]. De même, le politologue Dominique Reynié (IEP de Paris), qui a étudié ce « militantisme de la désobéissance » remarque que les actions de désobéissance civile, traditionnellement arme de dernier recours, soient devenus des actes banals, et juge que cela affaiblit l’État de droit et la démocratie[14].

L’activisme est cependant considéré par d’autres chercheurs comme un élément du fonctionnement du système. Allant dans ce sens, les chercheurs Samuel Barnes (Georgetown University) et Max Kaase (université de Brême, Président de l’association internationale de sciences politiques) (Political Action, 1979), à partir d’enquête d’opinion menées dans 8 pays, concluent à une évolution des modes de participation politique au cours des années 1960 et 1970 vers des modes non institutionnels, voire illégaux et violents (manifestation, grève, occupation de locaux, blocage de la circulation, etc.). Ce serait dû selon eux à la hausse du niveau d'instruction et à la montée des valeurs post-matérialistes, individualistes et contestataires[9].

Les enquêtes du Centre de recherches politiques de Sciences Po(Cevipof) indiquent la poursuite de cette tendance en Europe entre 1988 et 2002. A la crise de participation dans les institutions correspondraient le développement de nouvelles pratiques politiques, y compris les formes d’activisme politique[9].

Les partisans de l’activisme politique estiment pour leur part que leur action représente le contrepoids de la société réelle face à des institutions étatiques plus ou moins délégitimées (abstentionnisme, poids des lobbies, etc.) ou même illégitime car liée à une seule classe sociale dominante dans le cadre de l’analyse marxiste. Ils estiment ainsi représenter la « contre-démocratie » de la société, pour reprendre les termes de l’historien Pierre Rosanvallon (Collège de France, EHESS)[15].

Activisme et légalité politique

La frontière entre légalité et illégalité, qui théoriquement simple à établir car basée sur des définitions juridiques précises, est, dans les faits, plus difficile à tracer. Ainsi, une manifestation autorisée peut ainsi donner lieu à de nombreux actes illégaux (détournement du tracés, arrêts, sit-in, dégradation des biens publics et privés sur le passage, tags et collages sauvages, dépassement des horaires, sans même évoquer les affrontements au moment de sa dislocation).

Les chercheurs Pierre Favre (politiste) (IEP de Grenoble) et Olivier Fillieule (IEPI-Université de Lausanne) soulignent le mélange des actes politiques légaux et illégaux, pacifiques et violent, ce qui complique l’analyse du phénomène [16]. Pour sa part, le chercheur en sciences politiques Bernard Denni (IEP de Grenoble) estime que «la légalité ou l’illégalité de l’action collective dépend moins du comportement des intervenants que de la réponse du pouvoir politique à cette action, voire à son projet»[17].

L’activisme politique pose aussi la question du débat entre légalité et légitimité.

Notes et références

  1. Pour Le Petit Robert (2003) : « doctrine qui préconise l’action violente (en politique). » Avec des renvois vers les mots extrémisme et terrorisme. Pour le Larousse en ligne : « Système de conduite qui privilégie l’action directe (en particulier dans le domaine politique, social). » [1]
  2. Frédéric Robert (Université de Lyon III), L’activisme de la Nouvelle Gauche comme projet de transformation de la société américaine (1960-1965)
  3. Comme le prouve par exemple l’usage du terme par Wim Coudenys (Université catholique de Louvain, Fonds de la recherche scientifique), Activisme politique et militaire dans l’émigration russe : réalité ou sujet littéraire ? À propos du « Bratstvo Russkoj Pravdy » après sa disparition, Institut européen Est-Ouest, ENS Lyon [2]
  4. Le dictionnaire Robert (2003) cite « L’opposition des activistes à l’indépendance de l’Algérie. » et l’exemple « « Des activistes d’extrême-droite »
  5. Autochtones, organisations et activisme politiques
  6. Fausses ressources de l’activisme, réunion du Parti communiste italien à Milan, septembre 1952, relaté in «Programme Communiste», n° 53-54, octobre 1971-mars 1972, sur marxist.org
  7. Photographie de l'attentat de la Cagoule contre la CGPF en septembre 1937
  8. Chronologie des grèves de 1947 sur le site de l'Oranisation communiste libertaire, consultée 28 mai 2009
  9. a , b  et c Cédric Polère, L’action directe : extension des modes de participation politique, ou menace pour la démocratie ?, Juin 2007, Centre de ressources prospectives du Grand Lyon
  10. Le dangereux dérapage des conflits sociaux, Le Figaro 9 avril 2009, pages 4 et 5
  11. H. Bey (1997), TAZ, Zone autonome temporaire, Paris, Éclat.
  12. Karl Marx, Manifeste du Parti communiste, 1848
  13. Cédric Polère, L’action directe : extension des modes de participation politique, ou menace pour la démocratie ?, Juin 2007, Centre de ressources prospectives du Grand Lyon
  14. Dominique Reynié, La crise démocratique de l’obéissance, in Pascal Perrineau (dir), Le désenchantement démocratique, Éd. de l’Aube, 2003
  15. Pierre Rosanvallon, La contre-démocratie : la politique à l’âge de la défiance, Paris, Seuil, 2006 cité sur Cédric Polère, L’action directe : extension des modes de participation politique, ou menace pour la démocratie ?, Juin 2007, Centre de ressources prospectives du Grand Lyon)
  16. Pierre Favre, Olivier Fillieule, La manifestation comme indicateur de l'engagement politique, in Pascal Perrineau, L'Engagement politique, déclin ou mutation ?, Paris, Presses de la FNSP, 1994, cité sur [3])
  17. Bernard Denni, Participation politique et démocratie, Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 1986

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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