Céligny

Céligny
Céligny
Céligny
Vue du bâtiment communal de Céligny
Administration
Pays Suisse Armoiries de la commune.
Canton Genève
Langue Français
Maire Marie-Beatrice Meriboute
N° OFS 6610
NPA 1298
Site Web www.celigny.ch
Géographie
Superficie 4,65 km²[1]
Altitude maximale 474 m
Altitude moyenne 431 m
Altitude minimale 373 m
Coordonnées 46° 21′ 00″ N 6° 12′ 00″ E / 46.350017, 6.19999546° 21′ 00″ N 6° 12′ 00″ E / 46.350017, 6.199995 
Démographie
Population 673 (31 décembre 2009)[2]
Densité 144,7 hab./km²
Gentilé Célignotes
Localisation

Localisation de la commune en Suisse.

Céligny est une commune suisse du canton de Genève.

Sommaire

Géographie

Céligny se situe au nord du canton de Genève, au bord du lac Léman, enclavée dans le canton de Vaud.

À un peu plus de dix-huit kilomètres de Genève, sur la rive droite du lac, la commune de Céligny est formée de deux parties enclavées en terres vaudoises, dont le point culminant est à 434 mètres.

Selon l'Office fédéral de la statistique, Céligny mesure 4,65 km2[1]. 15,9 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 64,5 % à des surfaces agricoles, 19,4 % à des surfaces boisées et 0,2 % à des surfaces improductives.

Céligny est limitrophe des communes vaudoises de Crans-près-Céligny, Founex, Bogis-Bossey, Crassier, Chavannes-de-Bogis et Arnex-sur-Nyon.

Histoire

La commune de Céligny est authentiquement genevoise et ceci depuis fort longtemps. Ce sont les villageois eux-mêmes qui en 1536, prêtent serment de fidélité à la Seiguerie de Genève, qui est le Prince-Évêque de Genève.

Des objets de l'âge du Bronze ont été trouvés dans le lac et des tombes à l'ouest du village. Des fouilles entrepris entre de 1991 à 1994 ont révélé l'existence d'une villa romaine. Des tombes remontant à l'époque burgonde été trouvé en contrebas de cette villa.

Un curé est mentionné en 1275 à Céligny. Avant la Réforme, le temple était dédié à Saint Martin. La paroisse devient protestante en 1536.

Selon un document de 1490, il semblerait qu'au XIIe siècle, alors que Céligny était le fief de la famille noble du même nom, elle se soit placée sous la protection du duc de Savoie ou sous celui de l'Abbaye de Bonmont. Ce que l'on sait par contre avec certitude, c'est que juste avant la Réforme, ce territoire relevait de l'autorité des Princes-Évêques de Genève. Il était alors rattaché au Mandement de Peney, qui était possession du Chapitre cathédral.

À la suite d'échanges de territoires entre Genève, les Bernois et le duc de Savoie, Céligny faillit dépendre de Berne. Finalement, les deux enclaves restèrent genevoises.

En 1536, les syndics et Petit Conseil, nouveau pouvoir exécutif de Genève, nomment six châtelains, pour représenter le gouvernement dans les villages genevois. Ils sont envoyés dans leur châtellenie pour recevoir le serment de fidélité des sujets. Céligny et Genthod sont détachés de Peney en 1537 pour former une nouvelle châtellenie.

Le châtelain, citoyen de la ville, est secondé par des officiers subalternes qui sont en général choisis parmi les habitants du lieu. Le plus important est le métral, à la huissier et officier de la police, et on peut mentionner également le curial (greffier), le sautier (garde-champêtre) et le messelier (garde-vigne). Le châtelain tient sa cour dans sa châtellenie, en principe une fois par semaine, et y rend la justice, civile et pénal. Jusqu’à la fin de l’ancien régime se dressait, sur la place de Céligny, le pilori aux armes de Genève et on pouvait voir à côté de la route du lac, dans un champ nommé le « champ de justice », les patibules, symboles de la souveraineté genevoise.

La châtellenie de Céligny et Genthod est supprimée en 1568, parce que « fort onéreuse », et les deux villages sont rattachés à la châtellenie de Peney. Cette structures administrative faisant peu de cas de la géographie, le châtelain se déplace de moins en moins jusqu’à Céligny. En 1610, il est tancé par le Petit Conseil pour n’avoir visité l’enclave que 8 fois dans l’année. En 1758, le châtelain tient 20 séances en son étude à Genève et ne se rend pas une seule fois à Céligny.

Autrefois la commune était exclusivement viticole, à la fin du XXe siècle, pour devenir au fil des années plus résidentielle.

Démographie

Selon l'Office fédéral de la statistique, Céligny possède 673 habitants fin 2009[2]. Sa densité de population atteint 144,7 hab./km².

Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Céligny entre 1850 et 2008[3] :

Personnalités

  • Richard Burton, acteur, y a vécu et est enterré dans l'ancien cimetière.
  • Georges Cottier, cardinal de l'Église catholique romaine
  • Alistair MacLean. Écrivain écossais, sa tombe se trouve dans l'ancien cimetière de Céligny.
  • Benito Mussolini, lors de son exil en Suisse au début du XXe siècle, y a vécu et travaillé comme maçon.
  • Vilfredo Pareto (1848-1923), Economiste et sociologue italien il s'installa à Céligny en 1901 et y mourut en 1923. Il fut enterré dans le cimetière du village.
  • Rodolphe Töpffer (1789-1846), Écrivain, caricaturiste, professeur et politicien genevois. Après sa mort, son grand ami Abrahm Pascalis, qui possédait une maison dans le village de Céligny, fit ériger sur sa terrasse une jolie fontaine qui orne toujours le jardin de la propriété.
  • Ernest Schelling (1876-1923), Pianiste prodige et compositeur américain. Il vint étudier le piano en Suisse avec Paderewski. Il fit l'acquisition de Garengo en 1910 et mourut à New York en 1939.
  • Ernst Schmidheiny (1905-1985), Industriel saint-gallois, qui fit toute sa carrière dans le groupe familial Holderbank SA. Il acheta Garengo à la veuve de Ernest Schelling en 1945 et acquit la bourgeoisie de Céligny en 1955.
  • Nikita Magaloff (1912-1992), Pianiste d'origine russe il s'installa qu Petit-Élysée dès 1948 et fut naturalisé à Céligny en 1959. Il s'installa à Vevey en 1974 et y vécut jusqu'à sa mort.

Restaurants

  • Le Buffet de la Gare
  • L'Auberge de Céligny

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Références

  1. a et b Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales sur Office fédéral de la Statistique. Consulté le 23 septembre 2010
  2. a et b Bilan de la population résidante permanente (total) selon les districts et les communes, en 2009 sur Office fédéral de la Statistique. Consulté le 1er septembre 2010
  3. [zip] Evolution de la population des communes 1850-2000 sur Office fédéral de la statistique. Consulté le 13/01/2009

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Céligny de Wikipédia en français (auteurs)

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