Critique de la corrida

Critique de la corrida

Critique de la corrida

La corrida, malgré une certaine popularité, est un spectacle particulièrement décrié. Le présent article essaye d'exposer les arguments des opposants et des défenseurs.

Un taureau après une corrida.
Les vétérinaires reconnaissent unanimement que les blessures sont telles que la souffrance de l'animal est incontestable. En tant que mammifère, le taureau a un système nerveux d'organisation similaire à celui de l'Homme.

Sommaire

Questions de droit

Dans la plupart des états existent des lois de protection des animaux. Les traités et les règlements de l’Union européenne contiennent eux aussi ce genre de dispositions. Toutefois, l’Espagne, le Portugal et la France continuent d’autoriser la corrida.

En France, c'est l'article 521-1 du code pénal qui définit le statut juridique des corridas, et en particulier son alinéa 3 qui rend l'alinéa 1 inapplicable dans certains territoires :

  1. Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende.
  2. A titre de peine complémentaire, le tribunal peut interdire la détention d'un animal, à titre définitif ou non.
  3. Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie.

Dans la rédaction actuelle de l'alinéa 3, les mots « tradition locale ininterrompue » sont diversement appréciés et conduisent les tribunaux à statuer au cas par cas. La corrida est ainsi autorisée sur une partie du territoire français uniquement. Le 8 juin 2004, la députée Muriel Marland-Militello a déposé une proposition de loi pour demander l'abrogation de l'alinéa 3 de l'article 521-1 du code pénal [1]. Si cette proposition de loi était adoptée, la corrida deviendrait illégale sur la totalité du territoire français. Toutefois, seuls 65 députés sur 577 ont pour l'instant donné leur soutien à cette proposition[2].

Questions d’éthique

Annonce d'une corrida à Leganés grafitée avec des mots tels que asesinos (assassin), cerdos (porcs), Toreros no ou encore mierda de tradición (tradition de merde).
Une part importante de la population souhaite la fin des corridas ou au moins leur interdiction aux enfants avant l'âge adulte, pour des raisons éthiques

La souffrance du taureau

La corrida est considérée par la plupart des associations de défense des animaux comme un spectacle barbare et cruel à l'origine d'une souffrance chez l'animal. Il est certes admis que sous l'effet du stress des médiateurs chimiques sont libérés dans l'organisme du taureau, atténuant les sensations douloureuses mais il n'en reste pas moins que les vétérinaires sont unanimes pour reconnaitre que les blessures sont telles que la souffrance de l'animal est incontestable[réf. nécessaire]. Le taureau est un mammifère, ce qui rapproche son système nerveux de celui des hommes.

Comme un taureau de combat est, du fait de son conditionnement et de la sélection génétique, particulièrement agressif et difficile à manier, il est « châtié » avec des piques et des banderilles, pratiques qui impliquent de blesser l'animal en début de corrida afin d'y éprouver sa bravoure. Toutefois, ces piques et banderilles sont appliquées dans une zone très peu innervée[réf. nécessaire].

Lorsqu'elle est correctement réalisée, la mise à mort du taureau par le matador se fait en une seule estocade. Toutefois, il arrive que le matador manque son coup et que la mise à mort ne se fasse qu'après plusieurs estocades, entraînant donc une souffrance répétée[3]. De trop nombreuses tentatives d'estocades peuvent entraîner une bronca.

Également, les « anti » dénoncent aussi la souffrance que peut subir le taureau en coulisse (voir la partie manipulations frauduleuses).

Le risque pour le cheval du picador

Les chevaux de picadors courent des risques énormes, certains d’entre eux sont blessés, parfois, ils sont tués. Le cheval sert exclusivement de monture au picador et n'a aucun moyen d'échapper à la charge du taureau. Si le cheval tombe sous la charge du taureau, ses parties non-protégées s'en trouveront exposées.

Les courses de taureaux ont longtemps utilisé dans le tercio de piques des chevaux non protégés. Les blessures, voire la mort des chevaux par éventration étaient alors très fréquentes. Depuis 1928, les chevaux sont obligatoirement protégés par un caparaçon. Le caparaçon est constitué par une sorte de « jupe » protégeant les flancs et par deux sortes de « pantalons », protégeant respectivement les membres antérieurs et postérieurs de l'animal. Ces « pantalons » se recouvrent, de sorte que le ventre du cheval est lui aussi protégé. Seuls sont donc exposés le dos, le haut des fesses, l’encolure et la tête du cheval tant que l'animal reste sur ses appuis. Lorsque le cheval chute, dans la quasi-totalité des cas, la chute s’effectue de façon telle que le taureau se retrouve face au ventre du cheval et attaque donc des parties du corps entièrement protégées par le caparaçon. Le carapaçon a permit de réduire significativement le risque du cheval dans l'arène : en France, le dernier cheval de picador tué l’a été au début des années 1970.[réf. nécessaire]

Malgré le carapaçon, les chevaux des picadors ne s'en sortent pas pour autant toujours indemnes. Pour exemple, le 24 septembre 2000, un coups de corne a provoqué une sortie des intestins à Floirac, près de Bordeaux. Deux chevaux de picadors sont également morts en 1999 et en 2001 suite à des plaies similaires à Aire-sur-l'Adour et Mont-de-Marsan[réf. nécessaire].

Les antis-corridas dénoncent également l'administration de tranquilisants aux chevaux avant l'entrée dans l'arène pour limiter ses réactions incontrôlables, ainsi que les méthodes visant à boucher les oreilles des chevaux ou de bander les yeux du cheval. Ces procédés sont en effet tolérés en tauromachie et les aficionados voient dans ces critiques un désir d'augmenter les risques du picador de la part des anti-corridas. Dans les années 1990, l'éleveur Alain Bonijol a démontré que les chevaux correctement dressés auxquels il n'est pas nécessaire d'administrer de tranquillisants permettent de rendre les tercios de piques plus spectaculaires. Les chevaux non-drogués de Bonijol ont réussi à conquérir rapidement une large part du marché français et même à s’implanter en Espagne. Depuis plusieurs années, de plus en plus de ses concurrents (français ou espagnols) font donc comme lui.[réf. nécessaire]

Questions de fraude

Les adversaires de la corrida affirment que les taureaux font l’objet de manipulations frauduleuses. Les amateurs de tauromachie reconnaissent et déplorent également l’existence de telles manipulations, mais en ont une vision totalement différente.

Pour les anti-corridas, ces fraudes servent essentiellement à diminuer les risques pour le matador. Pour les aficionados, elles existent surtout afin d'assurer plus facilement un toreo spectaculaire et tromper le public.

Toutefois, les aficionados ne sont pas d'accord pour dire que ces fraudes diminuent le risque du matador. Il existe effectivement des exemples de matadors tués par des taureaux qui semblent avoir été « afeitado » (Manolete en 1947) ou drogué (El Yiyo).[réf. nécessaire]

Les manipulations frauduleuses

Pour permettre le « spectacle », il est nécessaire d'énerver le taureau juste avant son entrée dans l'arène. Si le taureau n'était pas ainsi excité, il ne rechercherait pas forcément l'affrontement.

Il est malgré tout constaté que de plus en plus de taureaux manquent de vitalité, s'agenouillant dès leur entrée en piste ou chutant dès leur première tentative de charge, faits constatés et déplorés également par les aficionados.[réf. nécessaire] Des autopsies ont révélé une proportion non-négligeable de taureaux présentant des maladies invalidantes telles que la tuberculose conduisant à la saisie partielle ou totale de la viande [4][réf. incomplète]. D'autres autopsies ont révélés la présence illicite de sédatifs chez plus de 20% des taureaux analysés [5][réf. incomplète].

L’afeitado

Raison d'être

L’afeitado est une pratique interdite par le règlement taurin qui consiste à limer la pointe des cornes (de deux à quatre centimètres) afin de les arrondir, ou simplement d'en modifier la géométrie générale. La pointe obtenue est ainsi moins acérée que l'ancienne.

Selon les anti-corridas, l'afeitado sert à réduire les risques pour le matador. Toutefois, les aficionados rapportent que les blessures des toreros sont tout aussi graves, que le taureau soit afeitado ou pas[6][réf. incomplète]. Selon l'ancien matador André Viard, l'afeitado sert surtout à rassurer psychologiquement les toreros : « plus que les deux ou trois millimètres tout à fait symboliques que l’on a fait disparaître, ce sont les angoisses du torero que l’on a gommées, voire son imagination que l’on a afeitée ! »[7]

Conséquences de l'opération

L'afeitado est suspecté de limer les cornes du taureau à vif par les anti-corridas. En plus de la douleur de l'opération, si les cornes du taureau étaient vraiment sciées à vif, la douleur ressentie lorsque la corne vient heurter une surface dure (telle que les planches derrières lesquelles les toreros s'abritent) peut être biologiquement comparée à celle ressentie en croquant un aliment avec une dent cariée (car les nerfs sont à vif dans les deux cas).[réf. nécessaire]

Une intervention dans la partie cornée, appelée « diamant », est indolore car la substance est morte (à la manière des ongles humains). Toutefois, les antis-corridas affirment que l'opération porte souvent sur la matière innervée qui est ensuite repoussée vers la racine. De leur côté, les aficionados disent que cette opération se limite à la pointe de la corne (donc la partie totalement insensible).

De plus, les antis-corridas rapportent qu'une cheville est parfois insérée dans le prolongement kératogène de façon à rendre extrêmement sensible l'extrémité de la corne de façon à ce que le taureau cherche moins le contact avec ses adversaires. Selon eux, il existerait également des méthodes consistant à couper la corne au niveau de la partie osseuse et cartilagineuse (seule partie innervée de la corne), puis à refaire une fausse pointe à l’aide de résine et d’un chalumeau. Toutefois, les contrôles n'ont jamais permis de découvrir des taureaux affublés de prothèses ou de pointes en matière plastique.[réf. nécessaire]

Une théorie souvent avancée est que les cornes du taureau jouerait un rôle d'« antenne ». Une amputation des cornes déréglerait ainsi la perception spatiale du taureau, ôtant beaucoup de précision à sa charge. Toutefois, cette théorie n'a jamais été démontrée. De plus, il faut rappeler que la majeure partie de la corne est constituée de substance morte, comme les ongles ou les cheveux chez l’être humain. S'il existe, il est donc fortement possible que le rôle sensoriel des cornes soit mineur.

Les contrôles antiafeitado

L'UVTF (Union de Villes Taurines de France) sanctionne de deux ans d'interdiction l'éleveur en cas d'afeitado avérée (avec une marge d'erreur [précision nécessaire]. Mais toutes les villes ne sont pas adhérentes de l'UVTF, Nîmes par exemple la principale place taurine en France. De plus les statistiques étant publiées un an après, les faits sont oubliés.

Les analyses ne sont pas faites au hasard : seules les cornes dont l'apparence permet de soupçonner l’afeitado sont analysées, aucune analyse n'étant faite sur les cornes que rien ne permet de suspecter.[8] La mairie de Nîmes a annoncé en juin 2006 que, désormais, seraient prélevées systématiquement deux paires de cornes par corrida. Les prélèvements étant décidés par le hasard, on pourra donc connaître la proportion de cornes manipulées par rapport au nombre total des taureaux, et non par rapport au nombre de taureaux suspects[réf. nécessaire].

En 2001, 25 % des cornes soupçonnées d'être afeitadas par les vétérinaires taurins avaient effectivement été mutilées[9][réf. incomplète]. En 2006, au sujet des cornes des taureaux présentés à Nîmes, le professeur Sautet, scientifique toulousain, affirme sur le site Terres taurines que « sur dix-huit taureaux analysés, ce ne sont pas deux taureaux qui présentaient un raccourcissement artificiel des cornes mais six taureaux qui ne répondaient pas aux critères. » soit 33 % des taureaux mutilés avant leur entrée dans l'arène[10].Pour la saison 2008, le rapport de l'Union de Villes Taurines de France affirme que 23% des paires de cornes expertisées (deux paires expertisées par corrida) sont "non conformes", le problème concernant 13 élevages sur 24 testés. [11]

Selon les anti-corridas, les sanctions ne sont pratiquement jamais prises.[réf. nécessaire]

La chance du taureau

Du point de vue des aficionados, la corrida est une mise en scène de la vie : l'homme par son intelligence va triompher de la violence et de la force de l'animal. Le spectacle tauromachique est extrêmement codifié et se termine par la mort du taureau dans une estocade finale. Le but de la corrida n'est donc pas d’opposer un homme et un taureau pour voir lequel des deux s’en sort vivant mais bel et bien de tuer le taureau. Les aficionados s'accordent à dire que la beauté et l'émotion du spectacle résident dans la manière et non pas dans le résultat.

Le taureau peut, dans de rares cas, être gracié pour sa « bravoure » car il ferait un bon reproducteur [12].

Pour les anti-corridas, la symbolique mise en avant dans la corrida de l'homme triomphant de la violence animale choque les opposants pour qui l'homme est l'organisateur de la violence et qu'il n'en est, sauf exception, pas la victime.

Les opposants à la corrida arguent que la logique n'est pas la même : dans un cas l'homme élève un animal pour se nourrir, dans l'autre il l'élève pour se distraire à ses dépens en le faisant volontairement souffrir et finit dans la plupart des cas par le tuer.

Questions d’argent

En premier lieu, les anti-corridas défendent généralement l'idée que la cruauté ne devrait pas pouvoir être justifiée par le gain financier dans une société civilisée. Toutefois, ils remettent également en question le poids économique de cette activité.

Les agences de voyage

Pour les partisans de la tauromachie, les corridas sont une attraction pour les villes organisatrices, ce qui entraînerait une activité économique significative pour ces villes. Pour les opposants de la corrida, la corrida peut au contraire être une perte économique pour les villes organisatrices car certaines agences de voyage étrangères évitent les villes pratiquant la corrida en raison de l'indignation des touristes devant ce spectacle barbare.

Ainsi, une agence canadienne a écrit au maire d’Arles qu’elle boycotterait sa ville tant qu’y seraient organisées des corridas[13]

Toutefois, face aux centaines de milliers de gens attirés par les deux ferias d’Arles, la perte reste négligeable.[14]

Le financement des férias

Si la corrida est un prétexte pour la feria, les anti-corridas estiment que la feria peut se maintenir sans la corrida car seule une minorité de touristes venant pour la feria assiste à la corrida[réf. nécessaire][15].

Selon Alain Clary, ancien maire de Nîmes et aficionado, « il y a des dizaines de milliers de personnes qui vont aux corridas sur les centaines de milliers qui se rassemblent à Nîmes. Le décalage est donc considérable. ». Ainsi, seul une personne sur dix se rendrait à la feria de Nîmes pour aller voir une corrida.[réf. nécessaire]

Par ailleurs, il faut remarquer que quand d'autres spectacles sont organisés en période de feria dans les arènes de Nîmes, ces dernières sont tout aussi pleines que pour les corridas.[réf. nécessaire]

Les aficionados rétorquent que toutes les animations et festivités sont centrées sur la tauromachie ; une large partie des festivités « gratuites » sont financées à l’aide des redevances versées à la commune par l’organisateur des corridas et des redevances d’occupation du domaine public payées par les innombrables marchands ambulants qui s’installent à proximité des arènes.[réf. nécessaire]

Les anti-corridas proposent de remplacer la corrida par les courses camarguaises. Toutefois, les courses camarguaises actuelles attirent beaucoup moins de spectateurs et le prix du billet d'entrée est deux fois moins cher que celui d'une corrida.[réf. nécessaire]

Les sondages

Un sondage[16][réf. incomplète] a montré que 54% des Nîmois interrogés (dont 70% chez les 18-24 ans) sont favorables au remplacement des corridas par les courses camarguaises. Selon les déclarations de Jean Lacouture au journal La Provence : « En France, il n'y a que 7 000 à 8 000 aficionados véritables. »

Les subventions

Les anti-corrida critiquent aussi les subventions accordées aux corridas et estiment que même s’il y avait un effet économique positif, cet effet ne pourrait pas justifier de tels comportements. Le montant total des aides alloués aux club taurins, aux écoles de tauromachie et aux organisateurs de corridas est d'au moins 400 000 euros[réf. nécessaire]. Les anti-corrida estiment que l'argent des contribuables (et donc y compris de celui des contribuables hostiles à la corrida) n'a pas à être dépensé pour ces jeux.

Pour les aficionados, les taxes auxquelles sont soumises la corrida compensent les subventions versées aux corridas structurellement déficitaires.

La question des enfants

Le spectacle d'une corrida peut induire de graves traumatismes chez l'enfant et le préadolescent[réf. nécessaire]. De plus, en Catalogne la loi interdit l'entrée des arènes aux moins de quatorze ans[17] alors qu'il n'existe pas pour l'instant de telle législation en France. cette interdiction en Catalogne résulte néanmoins d’une loi de protection des animaux, non d’une loi de protection des enfants[réf. nécessaire].

En France, aucune association de protection des enfants ne réclame une telle interdiction, seules la réclament diverses associations anti-corrida[réf. nécessaire].

Approches philosophiques et religieuses

Selon Mohan Wijayaratna, un érudit bouddhiste sri-lankais, qui ajoute, à propos de la corrida : « C’est un acte qui procure une satisfaction à des milliers de spectateurs. Cependant, même de ce point de vue plutôt myope, ce n’est une action ni bonne ni irréprochable ni héroïque car, si le torero et les spectateurs sont satisfaits, c’est en incitant une bête innocente à la haine et en lui infligeant un mal immense et une douleur mortelle. Or, inciter quelqu’un à la haine ne peut être fait avec une pensée bienveillante. Enfin, c’est une action qui apporte le mal à son auteur et à la victime. Dans l’arène se trouvent donc deux êtres également malheureux et également ignorants... En les regardant et en appréciant leur combat, les spectateurs cultivent aussi une habitude mentale qui se retrouvera dans leurs futures naissances : par exemple assister ou participer activement à un tel carnage en tant que tortionnaire, victime ou spectateur, selon les circonstances obtenues. »

Bibliographie

  • Elizabeth Hardouin-Fugier, avec É. Baratay, La Corrida, Paris, Presses Universitaires de France, 1995, Coll. Que sais-je ? n° 568, 127 p.
  • Elizabeth Hardouin-Fugier, Histoire de la corrida en Europe du XVIIIe au XXIe siècle, Préface de Maurice Agulhon, Connaissances et Savoirs, 2005, 384 p. (On trouvera dans cet ouvrage une bibliographie complète exposant toutes les facettes du problème pages 329 à 356).

Notes et références

  1. Muriel Marland-Militello, Mon combat contre la cruauté envers les animaux
  2. Proposition de loi
  3. La face cachée des corridas..., anticorrida.org, matador effectuant sept tentatives d'estocade.
  4. Comptes-rendus obtenus auprès des directions vétérinaires de Marseille et de Nîmes
  5. Autopsies réalisés en 1998 et 1999 par les chercheurs du Département de chimie analytique de l'université de Salamanque (Espagne)
  6. Toromania Pierre Dauoulède, éditions Atlantica. On peut voir également les interviews de divers chirurgiens dans diverses revues et lire à peu près tous les livres consacrés à la corrida : tous affirment la même chose concernant la gravité des blessures par cornes afeitadas et par cornes non-afeitadas.
  7. On peut lire le texte complet concernant l’afeitado dans l’Encyclopédie visible sur le site internet de la revue Terre Taurine.
  8. Règlement taurin établi par l’UVTF, article 52 : Si l'état des armures de certains animaux permet de supposer qu'une manipulation frauduleuse est intervenue, la CTEM en avisera le Maire afin que celui-ci puisse décider d'une éventuelle saisie des cornes suspectes, en vue de leur examen. Seules sont donc examinées les cornes suspectes.
  9. Claire Starozinski, On est toujours le taureau de quelqu'un…
  10. Alliance Anticorrida
  11. [1]
  12. [2] 07/09/2008 Le Parisien (fr)
  13. Lettre adressée au maire.
  14. L’agence affirme avoir amené plus d’un millier de visiteurs en vingt-sept ans, soit en moyenne une quarantaine de touristes par an ; lors de la feria de Pâques 2006, les visiteurs ont été plus d’un demi-million.
  15. Les faux arguments de la corrida
  16. réalisé par l'institut Ipsos à la demande de l'association pour la suppression des corridas
  17. Los menores de 14 años no podrán acudir a las corridas de toros en Cataluña 19/12/1998 El Mundo (es)

Voir aussi

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Quelques associations anti-corrida)

  • Alliance Anticorrida
  • SPA Société protectrice des animaux
  • CWF Compassion In World Farming
  • COLBAC Comité de Liaison Biterrois Anti-Corrida
  • FLAC Fédération de Luttes Anti-Corrida
  • OABA Œuvre d'Assistance aux Bêtes d'Abattoir
  • CRAC Comité Radicalement Anti-Corrida
  • OLGA Asociacion nacional para la proteccion y el bienestar de los animales
  • CVA Comité de Vigilance et d'Action pour le bien-être animal
  • WSPA World Society for the Protection of Animals
  • PACMA Parti politique espagnol anti-corrida
  • SNDA Société Nationale de Défense des Animaux
  • MCEPA Mouvement Chrétien pour l'Écologie et la Protection Animale
  • Fondation Brigitte Bardot

Sites anti-corrida

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