Costentin

Costentin

Cotentin

Cotentin
Cotentin.jpg
Région Basse-Normandie
Département(s) Manche
Villes principales Cherbourg-Octeville
Saint-Lô
Coutances
Granville
Carentan
Valognes
Géologie Massif armoricain
Productions élevage bovin
polyculture
Régions naturelles voisines Avranchin
Bessin
Pays (div. territoriale) Pays du Cotentin
Région naturelle de France

Le Cotentin[1] est un pays normand du massif armoricain, autrefois appelé Pagus Constantiensis (pays de Coutances), situé entre l’estuaire de la Vire et la baie du mont Saint-Michel.

Sommaire

Géographie

Le fort de La Hougue.
Cette carte montre la péninsule du Cotentin.

Au cours de l’histoire, les limites du Cotentin ont évolué. Le mot désignait d’abord le pays de Coutances, chef-lieu du diocèse qui lui a donné son nom. Dès le XIe siècle, le terme Cotentin désigne en général la partie septentrionale de ce diocèse, bornée au nord, à l’ouest et à l’est par la mer, et au sud par une ligne qui, partant la baie des Veys, suit les cours de la Douve et de la Scye, correspondant au territoire jusqu’en 1789, de l’archidiaconé du Cotentin, bien distinct de celui de Coutances. A partir de 1204, le bailliage du Cotentin couvre le diocèse de Coutances, avant que ne lui soit adjoint, sous Louis IX, l’Avranchin et du val de Mortain, dans le Grand bailli du Cotentin, alors que certains, comme sous Charles V ont pu voir leurs attributions élargies aux diocèses de Lisieux, Bayeux et Séez[2].

Aujourd’hui, le Cotentin est souvent confondu avec la région naturelle française appelée presqu’île du Cotentin, même si l’assiette géographique du Cotentin historique dépasse la presqu'île, puisque les villes de Saint-Lô, Villedieu-les-Poêles et Granville sont historiquement cotentinaises. Ainsi, le Syndicat mixte du Cotentin regroupe les collectivités de l’arrondissement de Cherbourg-Octeville et la Communauté de communes de Carentan-en-Cotentin.

La péninsule du Cotentin s’étend entre l’estuaire de la Vire et l’embouchure de l’Ay en formant une presqu'île et forme la partie nord du département de la Manche. Quelquefois simplement appelé Cotentin, elle est désormais souvent désignée, pour éviter la confusion, Nord-Cotentin ou pays Cotentin, ce qui exclut la ville de Coutances et le sud du Cotentin historique. La péninsule est nettement délimitée par la mer à l’ouest, au nord et à l’est, et par une vaste zone de marais inondables au sud-est. Elle a donc quelquefois été mentionnée dans l’histoire comme une île, du fait de la bande de marais coupant la partie la plus septentrionale du Cotentin du reste de la Normandie au sud-est, ce qui a rendu la péninsule, jusqu’à la construction des routes modernes, difficilement accessible en hiver. Le parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin occupe une grande partie de la péninsule.

La presqu’île du Cotentin est divisé en quatre "pays" historiques : au nord-ouest, la Hague ; au nord-est, le val de Saire ; au centre, le Plain, région de bocage ; au sud, la passe du Cotentin ou Bauptois, zone de marais et de landes.

Le Cotentin dans sa définition la plus large comprend les 2 tiers nord du département de la Manche, le tiers sud étant composé de la totalité de l’Avranchin, et une petite partie de l’ouest du Calvados.

Géologiquement, le Cotentin est une partie du massif armoricain.

Le Cotentin est entouré par le Bessin à l’est, le bocage virois, l’Avranchin au sud et à l’ouest et la Manche à l’ouest, au nord et au nord-est. A l’ouest la côte des Îles fait face aux îles Anglo-Normandes et à Chausey auxquelles elle est reliée par un service de ferry au départ de Carteret et de Granville. Les îles Chausey, face à Granville font partie du Cotentin. Le raz Blanchard sépare le cap de la Hague et l’île d’Aurigny et le passage de la Déroute la côte des havres et l’île de Jersey.

La plus grande ville du Cotentin est le port de Cherbourg sur la côte nord, ancien grand port militaire, il est devenu un port majeur pour les liaisons avec l’Angleterre et l’Irlande. Les autres villes d’importance sont : Barfleur, Barneville-Carteret, Beaumont-Hague, Bricquebec, Carentan, La Haye-du-Puits, Les Pieux, Lessay, Périers, Portbail, Sainte-Mère-Église, Saint-Sauveur-le-Vicomte, Saint-Vaast-la-Hougue, Valognes.

Le phare de la Hagueà la pointe nord-ouest du Cotentin

Histoire

Église de Gorges avec un clocher typique du Cotentin

Préhistoire

Dans le Cotentin on trouve des traces humaines d’implantation datant du néolithique, comme les dolmens de Rocheville, et les pierres levées de Rauville-la-Place[3].

Protohistoire

La péninsule du Cotentin est peuplé par une tribu d'origine celtique héritière de la civilisation de Hallstatt et de la Tène : les Unellii (Unelles) et/ou Venelles. La cité des Unelles est Cosedia (aujourd'hui Coutances). Le sud de la péninsule, aujourd'hui l'Avranchin, est peuplé par les Ambibarii : (Ambibares) et/ou Abrincatuii (Abrincates). La cité des Abricantes est Ingena (aujourd'hui Avranches)[4].

La conquête romaine

Trois légions romaines menées par Titurius Sabinus, lieutenant de Jules César, envahissent le Cotentin à l’été de l’an 56 avant J-C. Les Unelles, sous la conduite de Viridorix, résistent vigoureusement, mais sont défaits autour du Mont-Castre (Lithaire). Des Gaulois, partisans de l'indépendance, se replient derrière le Hague-Dick, mais ne peuvent résister et livrent un dernier combat sur les landes de Jobourg.

Cosedia, la capitale des Unelles, prend en 298 le nom de Constantia d’après le nom de l’empereur romain régnant, Constance Chlore. Appelée Pagus Constantiensis (« pays de Constance ») latin, la péninsule deviendra plus tard « Cotentin ». L’autre cité principale, Alauna (Valognes), acquiert une importance régionale sous le règne de Claude, se dotant d’un théâtre et de thermes[3].

Moyen-Âge

Faisant partie, à l’époque mérovingienne, de la Neustrie, le Cotentin subit les raids scandinaves. Il est cédé, avec l’Avranchin, en 867, par le traité de Compiègne, par le roi Charles le Chauve à Salomon de Bretagne contre un serment d’alliance et une promesse d’aide contre les Vikings. Ceux-ci s’installent progressivement et Guillaume Longue-Épée conquiert, avec l’Avranchin, le Cotentin et les îles Anglo-Normandes qui lui sont attachées en 933, et les intègre au duché de Normandie fondé en 911.

La toponymie locale prouve la forte influence culturelle de ces colons qui se complète par la constitution de grandes baronnies locales, avec Néel de Saint-Sauveur, et les Bertran de Bricquebec. Le monachisme se développe au XIe et XIIe siècles à travers l’abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte, abbaye de Montebourg, abbaye de Cerisy-la-Forêt, abbaye de Hambye[3]

En 1204, le Cotentin, à l’exception des îles Anglo-Normandes, revient à la France lors de la reconquête du duché de Normandie par Philippe Auguste. La Guerre de Cent ans ravage les campagnes et les châteaux de Cherbourg, Valognes, Bricquebec, Saint-Lô et Saint-Sauveur-le-Vicomte font l’objet de multiples sièges. La paix revenue, l’agriculture amène un essor important au XVe et XVIe siècle, celui-ci se matérialisant dans le bocage par de nombreuses fermes-manoirs. Les grands seigneurs édifient des châteaux et hôtels de style Renaissance[3].

Comme nombre de régions françaises, le Cotentin est tout particulièrement touché par de multiples affaires de sorcellerie. Avec le XIe siècle commence une longue période marquée par des persécutions massives. Mais l’apogée de la grande vague de répression se situe entre 1580 et 1630. La région est surtout marquée par le procès des sorciers de La Haye-du-Puits qui commence en 1669[5].

Ère moderne

Durant la guerre de la ligue d'Augsbourg, Saint-Vaast-la-Hougue, près de Barfleur est le site de la bataille de la Hougue qui opposa en 1692 la flotte anglo-hollandaise à la flotte française du vice-amiral de Tourville. Jusqu’à la Révolution, la ville de Valognes était un lieu de villégiature pour l’aristocratie qui lui a valu le surnom de « Versailles normand ».

Valognes est érigé en vicomté vers 1770, tout en demeurant dans le bailliage de Coutances. Après 1789, Cherbourg prend un poids régional croissant, détrônant peu à peu Valognes comme capitale du Nord-Cotentin.

En parallèle, le XIXe siècle voit le développement de l’élevage laitier au dépens de la polyculture vivrière traditionnelle, ce qui transforme le paysage des campagnes et fait grossir les bourgs. La ville, et notamment l’économie cherbourgeoise à travers les travaux d’aménagement et les industries, attire une population rurale. Des fermes modèles se développent, à l’instar de celles de l’abbaye de la Trappe de Bricquebec et du château de Martinvast du comte Du Moncel. Ce dernier, dans l’arrondissement de Cherbourg favorise l’introduction de la pomme de terre en remplacement du sarrasin, la culture du lin d’hiver plutôt que celui d’été. Les grandes landes et les jachères diminuent, le trèfle des prés laisse la place à la luzerne et au trèfle incarnat[6]. L’industrie agroalimentaire prospère, et les produits laitiers du Cotentin, à l’image des beurres Bretel Frères de Valognes, s’exportent hors des frontières normandes et françaises grâce au transport maritime et l’arrivée du chemin de fer en 1858[3].

Seconde Guerre mondiale

Le Cotentin est l’un des principaux lieux de combats, en France, durant la Seconde Guerre mondiale avec la bataille de Normandie (juin à août 1944) entrainant de nombreuses destructions de villes, villages et autres lieux historiques dont beaucoup des châteaux et des manoirs érigés dans la région.

Le Cotentin a ainsi été le lieu du débarquement d’Utah Beach et les parachutages sur la région de Sainte-Mère-Église le 6 juin 1944 puis la difficile progression des troupes américaines pour prendre le port de Cherbourg puis ensuite percer le front allemand après l’éprouvante bataille des haies de l’été 1944, ces combats entrainant de lourdes pertes militaires et civiles.

Économie

Article détaillé : Économie de la Manche.
Le bocage virois en 1945.

L’activité nucléaire joue un rôle prédominant dans l’économie de cette région isolée. Flamanville est le site d’une centrale nucléaire qui verra, dans les années à venir, un accroissement considérable de sa capacité par l’ajout d’un réacteur supplémentaire EPR. À quelques kilomètres au Nord, la pointe de la Hague accueille une usine de traitement pour des déchets nucléaires d’Areva NC et le centre de stockage de la Manche de l’ANDRA. Les convois transportant les combustibles irradiés, à destination ou en provenance de ce lieu fortement gardé, sont régulièrement bloqués par les membres de Greenpeace. Les groupes d’environnement locaux ont tiré le signal d’alarme sur le niveau de radioactivité de l’eau de refroidissement de ces deux sites nucléaires, évacuée dans le Raz Blanchard. Enfin, DCNS Cherbourg s’est spécialisée dans les sous-marins à propulsion nucléaire.

Cependant l’agriculture (élevage, maraîchage, multiculture et l’industrie agroalimentaire induite) et la pêche (pêche, conchyliculture et transformation) restent des activités traditionnelles dans le Cotentin, comme les chantiers navals (Cherbourg) et le tourisme (côte ouest, plages du débarquement, plaisance...).

Culture

Mairie de La Pernelle dans le nord-est du Cotentin

La scène sociale cotentinoise a été décrite dans les romans de Jules Barbey d'Aurevilly, natif du Cotentin.

Langue

Articles détaillés : Cotentinais et Normand.

En raison de son isolement relatif, le Cotentin demeure l’un des bastions de la langue normande. Le poète de langue normand Côtis-Capel a décrit l’environnement de la péninsule et l’auteur normand Alfred Rossel, natif de Cherbourg, a composé nombre de chansons qui font partie de l’héritage culturel de la région. Sa chanson Sus la mé (Sur la mer) est souvent chantée comme hymne régional.

Si le français est désormais la langue usuelle et la seule langue pratiquée par une grande majorité des habitants, le cotentinais subsiste. Le cotentinais est une variante de parler normand. Il s’apparente au jersiais et au guernesiais mais n’est pas uniforme. Il existe un grand nombre de variantes locales que l’on peut regrouper en 5 sous-groupes :

  1. le langage de la Hague, au nord-ouest de la péninsule du Cotentin
  2. le langage du Val de Saire, au nord-est
  3. le langage du Coutançais du nord, au nord de la ligne Coutances-Saint-Lô
  4. le langage du Coutançais du sud, au nord de la ligne Joret
  5. le baupteis, langage du Bauptois, entre Carentan et la Haye-du-Puits

Le parler de Cherbourg appartenait au premier sous-groupe haguais mais il a tout à fait disparu. Cet émiettement des parlers tend à faire penser qu’un grand nombre de ces dialectes auront disparu dans la première moitié du XXIe siècle.

Le peintre Jean-François Millet, né à Gruchy a hérité de ses humbles origines cotentinoises une propension à privilégier la représentation de scènes rurales empreintes de poésie dépeignant les plus pauvres de la classe paysanne.

Le Prix littéraire du Cotentin est décerné tous les ans à un livre écrit par un écrivain originaire du Cotentin ou dont l’action a lieu dans cette région ou dont le thème la célèbre.

La chanson en langue régionale normande demeure vivante en Cotentin grâce à l’action des associations qui participent à sa sauvegarde : Prêchi Normand (St-Georges-la-Rivière), Les Amis du Donjon (Bricquebec), l’Université populaire du Coutançais, Le Boués-Jaun. Marcel Dalarun et Alphonse Allain, grands poètes en langue normande mis en musique par Daniel Bourdelès, ont largement contribué à ce renouveau. L’association Magène, fédératrice de ces initiatives, propose un important répertoire de chansons en normand.

Article détaillé : Magène.

Tourisme

Le pays de Coutances et le clos du Cotentin (cantons de Valognes, Saint-Sauveur-le-Vicomte et Bricquebec), sont labellisés Villes et pays d'art et d'histoire.

Historique

Baillis du Cotentin

Le bailliage du Cotentin remonte à l’époque des premiers ducs de Normandie, couvrant avant 1204 la partie septentrionale de la péninsule. On note parmi ceux-ci[2] :

  • Osbert de La Heuze (1172 à 1185) ;
  • Guillaume Pantoul (1189) ;
  • Guillaume du Hommet, sous le règne de Richard ;
  • Robert de Tregoz (1195 à 1200) ;
  • Raoul des Mares (1200) ;
  • Richard de Fontenei (1202).

Grands baillis du cotentin

Après la réunion de la Normandie au Royaume de France, le Grand bailli du Cotentin exerce son pouvoir sur les diocèses d’Avranches et de Coutances[2].

  • Renaud de Cornillon (1204-1214) ;
  • Miles de Levis (1215-1222) ;
  • Jean de Fricamps (1227-1231) ;
  • Geoffroy de Bulli (1234) ;
  • Jean de Maisons (1236-1245) ;
  • Luc ou Lucas de Villers ou de Villiers (1248-1252) ;
  • Philippe de Chenevières (1253 à 1256) ;
  • Renaud de Radepont (1258-1267) ;
  • Jean de Chevreuse (1269-1271) ;
  • Chrétien le Chambellan (1274-1286) ;
  • Vincent Tanquerey (1289-1291) ;
  • Nicolas de Villers ou de Villiers (1292-1299) ;
  • Dreux Pellerin (1300-1301) ;
  • Raimond Passemer (1303) ;
  • Henri de Ries (1303-1304) ;
  • Bertrand Maniel (1308) ;
  • Louis le Villepreux ou Le Convers (1308-1312) ;
  • Robert Busquet (1313-1320) ;
  • Pierre de Hangest (1321-1322) ;
  • Geoffroy ou Godefroy Le Blond (1322-1326) ;
  • Fauvel de Varecourt (1327-1331) ;
  • Josselin du Pertuis ou de Poreus ou du Trou (1339-1340) ;
  • Jean de Crespi (1340-1341) ;
  • Adrien de Damœartin (1345-1351) ;
  • Thomas Piiichon (1356) ;
  • Guillaume d’Enfernet (1360) ;
  • Guillaume du Merle (1360-1368) ;
  • Guillaume Dourdau (1369) ;
  • Raven Pinchon (1369) ;
  • Aymeri Renout (1370)[7] ;
  • Guy Chrétien (1375) ;
  • Audouin Chauveron (1376-1379) ;
  • Tassard de Montreuil (1380-1386) ;
  • Pierre de Negron (1386-1389) ;
  • Jean Xilgenbourse (1393-1399) ;
  • Robert de Pelletot (1400-1409) ;
  • Jean d’Inai ou d’Ivaï (1410-1414);
  • Robert de Montauban (1414-1417).

Durant la Guerre de Cent ans, le Cotentin subit les conséquences du conflit entre l'Angleterre et la France. Le Cotentin fut occupé par les troupes anglaises entre 1418 et 1450. Deux pouvoirs s'exercèrent durant cette période, l'un au service de la couronne anglaise, l'autre au service du royaume de France. Pendant 28 ans, deux baillis exercèrent leur fonction en parallèle pour leur propre suzerain. Chaque pouvoir s'exerçant sur des fiefs contrôlés.[8]

  • Baillis exerçant pour le roi d'Angleterre :
    • Jean d’Asheton (1418-1421) ;
    • Laurent Waren (1423) ;
    • Simon Fleet (1424) ;
    • Nicolas Bourdet (1425) ;
    • Jean de Herpeley ou de Crepeley (1426-1429) ;
    • Hue Spencer (1432-1448) ;
    • Bertin (1449-1450)[9]
  • Baillis exerçant pour le roi de France
    • Robert de Mautauban (1418-1441) ;
    • Robert d'Estouteville (1441-1446) ;
    • Estout d'Estouteville (1446-1450).




En 1450, le Cotentin est libéré de l'occupation anglaise. Un seul bailli exerce pleinement sa charge pour l'ensemble du Cotentin.

  • Arthur de Montauban (1450-1451) ;
  • Jean de Montauban (1451-1454) ;
  • Oudet d’Aydie (1456-1459) ;
  • Guillaume de Cerisay (1460-1462)[10] ;
  • Jean Dupont (1462-1465) ;
  • Alain de Plumangart (1465) ;
  • Berlin de Silly (1468-1469) ;
  • Jean Daillon (1470-1474) ;
  • Colas de Moui (1474-1478)
  • Jean du Mas (1484-1490)
  • Christophe de Cerisay (1495-1497)[11] ;
  • Jean Dupuy (1499-1501) ;
  • François de Blanchefort (1510-1514) ;
  • Nicolas de Cerisay (1514-1517)[12] ;
  • Antoine Bohier (1520-1529)[13] ;
  • Guillaume Bohier (1529)[14] ;
  • Jacques Davi (1538-1559) ;
  • Anne de Montmorency (1559) ;
  • Guillaume de Levi (1568) ;
  • Anne de Lévi (1574) ;
  • Richard Lecesne (1577-1590) ;
  • Michel de Montreuil (1591) ;
  • René Lecesne (1620) ;
  • Hervé Basan, marquis de Flamanville (1643) ;
  • Charles Castel, baron de Saint-Pierre-Église (1666)[15].
  • Bon-Thomas Castel, marquis de Saint-Pierre (1675)[16] ;
  • Charles de Bréauté (1692-1700) ;
  • Antoine de La Luzerne (1701-1718) ;
  • Luc-François du Chemin (1718) ;
  • Henri Le Berceur, marquis de Fonteney (1726-1753) ;
  • Pierre-Marie-Maximilien Le Vicomte, marquis de Blangy (1756-1787) ;
  • Marie-Pierre-Maximilien Le Vicomte, marquis de Blangy (1787-1789).

Notes et références

  1. On écrivait aussi « Costentin », sans prononcer l’s.
  2. a , b  et c Léopold Quénault, « Les Grands Baillis du Cotentin, de 1201 à 1789 », Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 1863 - p. 125-144
  3. a , b , c , d  et e Le pays du Clos du Cotentin, de siècle en siècle, Association des Villes et pays d’art et d’histoire
  4. P. 45 Histoire Illustrée de La France , du: Vicomte de Caix & Albert Lacroix, tome 2 La Gaule Romaine, Paris, éditions Littéraires et Artistiques 1900
  5. Daniel Lacotte, Danse avec le Diable, Hachette Littératures, 2002.
  6. Jean Fleury, « Notions générales sur la Ville et l’Arrondissement », in Jean Fleury et Hippolyte Vallée, Cherbourg et ses environs : nouveau guide du voyageur à Cherbourg. Cherbourg : Impr. de Noblet, 1839 - p 2-18
  7. Une charte conservée aux archives municipales de Coutances, indique qu’Aymeri Renout fut tué dans un combat, le 7 janvier 1370
  8. Léopold Quénault, « Les grands baillis du Cotentin », Annuaire de la Manche, 1866
  9. Siméon Luce, Chronique du Mont-Saint-Michel : 1343-1468. Firmin Didot, 1879-1883 - p. 49
  10. Le Tenneur René, Carentan à travers les siècles, Éditions OCEP, Coutances : 1970
  11. fils de Guillaume de Cerisay, bailli du Cotentin dans la seconde moitié du XVesiècle
  12. descendant de Christophe de Cerisay
  13. beau-frère du précédent
  14. frère du précédent
  15. père de l'académicien Charles-Irénée Castel de Saint-Pierre
  16. fils du précédent

Annexes

Liens internes

Bibliographie

  • Artistes peintres en Cotentin, [s.l.] [s.n.], 1979
  • Blasons armoriés du Clos du Cotentin, Caen, Corlet ; Presses universitaires de Caen, 1996
  • Cahiers de doléances du bailliage de Cotentin (Coutances et secondaires) pour les États généraux de 1789, Éd. Émile Bridrey, Armand Brette, Paris, Imprimerie nationale, 1907
  • Le Cotentin et les îles de la Manche dans la tourmente : 1939-1945, Cherbourg, Société, 1987
  • R. Asselin, Inscriptions d’églises et de cimetières du Cotentin, Saint-Lô, Scripta 1934
  • R. Asselin, Quelques Églises fortifiées du Cotentin, Cherbourg, Morel, 1934
  • Jean Barbaroux, Marc Le Carpentier, 120 Châteaux & manoirs en Cotentin, Bayeux, Heimdal, 1982
  • Jean-Jacques Bertaux, Les Gens du Cotentin, Brionne Monfort, 1983
  • Philippe Bertin, Le Cotentin, ce pays comme une île, Rennes, Ouest-France, 1996 ISBN 273732078X
  • Michel Besnier, Maurice Lecœur, Norbert Girard, Presqu’île du Cotentin, Cherbourg, Isoète, 1999 ISBN 290538588X
  • Charles Birette, Le Clos du Cotentin, Cherbourg, La Dépêche, 1936
  • Marie-Monique Bisson-Barbier, Brigitte Scart, Jean Fouace, Regards de peintres en Cotentin : XIXe ‑ XXe siècle, Cotentin, Association festival en Cotentin, 1993 ISBN 2950778208
  • Paul Challine, Rivages marins de la côte ouest du Cotentin, Coutances, OCEP, 1975
  • Paul Chesnel, Le Cotentin & l’Avranchin depuis les origines jusqu’au XIXe siècle, Coutances, E. Garlan, 1908
  • Paul Chesnel, Le Cotentin et l’Avranchin sous les ducs de Normandie (911-1204), institutions et état social de la Normandie, Caen, Delesques, 1912
  • Didier Decoin, Patrick Courault, Presqu’île de lumière : rivages du Cotentin, Cherbourg, Isoète, 1998 ISBN 2905385693
  • Léopold Delisle, Mémoire sur les baillis du Contentin, Caen, Hardel, 1851
  • Jean François Détrée, Sorciers et possédés en Cotentin, Coutances OCEP, 1975.
  • Jean-Philippe Domecq, Norbert Girard, Serge Mauger, Les marais du Cotentin et du Bessin Cherbourg, Cherbourg, Isoète, 1998 ISBN 2905385782
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  • Gustave Dupont, Histoire du Cotentin et de ses îles, Caen, Le Blanc-Hardel, 1870-1885. 1870-1885
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  • Emmanuel Ghesquière, Le Mésolithique moyen du Nord-Cotentin, Oxford, BAR International Series, 2000 ISBN 1841711381
  • Claudie Gallay, "Les déferlantes", roman, éditions du Rouergue, 2008
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  • Paul Ingouf-Knocker, Juin 40-44 en Cotentin, Marigny, Eurocibles, 2005
  • Daniel Lacotte, Les Châteaux du Cotentin, Rennes, Ouest-France, 1979
  • Daniel Lacotte, Les Églises du Cotentin, Rennes, Ouest-France, 1982 ISBN 2858821798
  • Daniel Lacotte, Danse avec le Diable (pages 183 à 188), Hachette Littératures, 2002.
  • Maurice Lantier, Cent cinquante textes sur la guerre de Cent ans dans le bailliage de Cotentin, Caen, C.R.D.P., 1978
  • Roger Jean Lebarbenchon, Littératures et cultures populaires de Normandie, Cherbourg, Isoète, 1988-9
  • Pierre Leberruyer, Élie Guéné, Anne Bonnet, Villages et sites de la presqu’île du Cotentin, Saint-Lô, Manche-tourisme, 1996
  • Fernand Leboyer, 1789 à Valognes et dans le Cotentin, Cherbourg, Isoète, 1989
  • Maurice Lecoeur, Cherbourg au fil du temps, Isoète, Cherbourg, 2001 
  • Maurice Lecoeur, Sainte-Mère-Eglise, le village du jour le plus long, Lieu Commun, Paris, 1994 
  • Maurice Lecoeur, La Diligence de Valognes, La Dépêche, 1989 
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