Abeti Masikini

Abeti Masikini

Abeti Masikini (1954-1994), née à Kisangani au Congo belge (aujourd’hui République démocratique du Congo), est une chanteuse congolaise[1]. Elle est la fille de Jean-Pierre Finant (1922-1961), le premier Gouverneur de la Province Orientale après l'accession du pays à l'indépendance. Son style musical très éclectique est teinté de diverses tendances: rumba congolaise, blues, soul, folklore, soukouss, etc.

Sommaire

Elisabeth Finant

De son vrai nom, Élisabeth Finant, Abeti naquit le 9 novembre 1954 au sein d'une famille aisée de huit enfants[2]. Son père, un métis belgo-congolais, l'initia très tôt au piano. Elle chanta également très jeune comme choriste dans l'église catholique. Mais en 1961, le drame frappa la famille. Son père, membre du parti lumumbiste, fut sauvagement assassiné à Bakwanga en RDC. Les Finant s'exilèrent à Kinshasa, la capitale du pays. Là, Abeti intégra le lycée Sacre-Cœur, actuel lycée Bosangani. Après ses études secondaires, elle travailla comme secrétaire au cabinet du Ministre de la Culture Pierre Mushete. C'est à cette période que la jeune Betty (son surnom) va laisser exploser sa passion pour la musique à la grande surprise de sa famille. Elle participe en 1971 à un concours de la chanson organisé par l'artiste Gérard Madiata († 1996) et elle se classe troisième. Elle modifiera sa date de naissance en y ajoutant trois années de plus alors qu'elle a réellement 17 ans. Elle monte avec l'aide de quelques proches un groupe dont le guitariste est son jeune frère Jean Abumba († 1992). Elle se fait appeler Betty Finant et se produit dans de petits clubs.

Le début de sa carrière

La véritable carrière d'Abeti commence à la fin de l'année 1971 lorsqu'elle rencontre le togolais Gérard Akuesson alors manager et producteur de la chanteuse Bella Bellow (1947-1973) de passage à Kinshasa. Elle demandera de faire partie du spectacle mais vu le programme cela ne pourra se réaliser. Toutefois, le producteur lui promettra de revenir plus tard au Congo uniquement pour la produire. Chose qui sera faite quelques mois après.

La jeune congolaise, devenue Abeti Masikini suite à la politique du recours à l'authenticité initiée par Mobutu, se retrouvera sur scène en Afrique de l'ouest devant des milliers de spectateurs qui tout de suite vont l'adopter. Elle se produira au Bénin, en Côte d'Ivoire, au Burkina Faso (Haute-Volta), au Togo, au Niger, en Guinée, au Ghana et au Nigeria. A son retour au pays, l'accueil ne sera pas identique. Elle était une parfaite inconnue d'autant plus qu'elle n'avait pas d'albums sur le marché. Elle effectuera sa sortie officielle au ciné Palladuim devant 12 personnes! Mais, elle ne baissera pas les bras et s'acharnera à travailler sa voix. Elle sort ses premiers disques en 1973. Il s'agit des titres comme Mutoto Wangu, Bibile, Aziza, Miwela, Safari et Papy Yaka. Mais, ces chansons aux mélodies blues, soul et folk n'attirent pas l'attention du grand public kinois. Elle est d'office cataloguée comme une chanteuse étrangère surtout à cause de son fort accent swahili. Cependant, grâce à un travail hargneux et à de nombreux passages à la télévision avec son groupe fraichement créé Les Redoutables ainsi que ses danseuses Les Tigresses, elle attire l'attention des critiques par l'originalité de ses spectacles. Son manager Akuesson lui décrochera un contrat à l'Olympia de Paris au courant de l'année 73 avant même la sortie de son premier 33 tours. En route vers la célèbre salle parisienne, elle proposera le spectacle intitulé Soleil à Dakar au Sénégal devant le président Léopold Sédar Senghor (1906-2001). Les recettes de ce concert seront reversées à la caisse d'aide aux populations victimes de la sécheresse[3]. Le même spectacle sera présenté le 19 février 1973 à l'Olympia devant un public majoritairement blanc et rencontrera un succès.

Le 19 juin 1974, Abeti se produit au Carnegie Hall de New York aux États-Unis et séduit les spectateurs. Sa carrière est en pleine ascension. Elle sort aussi son second album intitulé La voix du Zaïre, L'idole de l'Afrique avec des titres tels que: Likayabo, Yamba Yamba, Kilik Bamba, Naliku Penda, Hommage A Bella Bellow, etc. En octobre 1974, elle partage la scène avec James Brown (1933-2006), Myriam Makeba (1932-2008), Tabu Ley et Franco (1937-1989) au spectacle d'ouverture du fameux combat Mohamed Ali et George Foreman à Kinshasa.Sa popularité surtout en Afrique de l'ouest ne sera plus à démontrer et sa prestation marquante à l'Olympia en 73 lui vaudra une seconde invitation de Bruno Coquatrix pour deux soirées en avril 1975. Ce dernier la surnommera la tigresse aux griffes d'or en allusion aux nombreuses bagues qu'elle portait sur ses doigts. Un troisième album Abeti à Paris sortira l'année suivante avec inclus à l'intérieur la célèbre chanson Mwana Muke Wa Miss (version originale)

La remise en question

Malgré son parcours remarquable sur la scène internationale pour une jeune débutante, Abeti n'intéressait pas le grand public congolais, en général et kinois, en particulier. Ce dernier jugeait sa musique très différente de la musique congolaise authentique.

L'année 76 sera dure car pour la première fois depuis le début de sa carrière elle rencontrera une "rivale" de taille du nom de M'Pongo Love (1956- 1990). Charmante chanteuse, ancienne secrétaire aussi et dotée d'une belle voix plus adaptée à la rumba congolaise. Elle domine d'ailleurs le hit-parade kinois ainsi que les ondes de la radio nationale avec son titre Pas Possible Mati. En avril 1977, alors que la carrière d'Abeti bat de l'aile, son manager la pousse à accepter un concert en compagnie de M'Pongo Love au ciné Palladium. Évidemment, le public adulera plus la nouvelle coqueluche qu'est M'Pongo Love que Abeti qui sera d'ailleurs sévèrement critiquée. Une certaine presse en fera son affaire et en profitera pour alimenter les commérages.

Abeti devra remettre sa carrière en question. le style plus blues folk africain qu'elle faisait jusque là ne plaisait pas à certains de ses compatriotes. Elle se battra désormais pour plaire à ce public. D'aucuns la critiquèrent en disant que son répertoire plus destiné aux swahiliphones ne touchait pas l'ensemble des congolais. Par contre, ce même répertoire lui avait ouvert les portes du succès hors du pays. Pour ce faire, elle fera appelle à Ray Lema alors jeune arrangeur et compositeur pour réaliser ensemble son quatrième album qui comprendra des chansons comme: Bilanda-Landa, Kizungu-Zungu, Inquiétude, Banana, etc. Malheureusement, la mayonnaise ne prendra pas bien que le single Kizungu-Zungu réussira à entrer dans le top 10 kinois. Le seul public fidèle à Abeti sont les enfants qui viendront nombreux à ses matinées organisées au Palladium. C'est à cette période que ces jeunes fans la surnommeront affectueusement "tantine". Néanmoins, les adultes amateurs des rythmes alternatifs encourageront la jeune artiste et c'est ainsi que naquit, deux années plutôt, le fan-club Les Amis d'Abeti, dirigé par Antho Alves.

Tantine Abeti

En septembre 1977, Abeti s'envole pour Paris enregistrer un nouveau disque produit par Slim Pezin, arrangeur et producteur très connu dans le monde musical français. Avec son manager qui se charge aussi de la direction artistique de l'album intitulé Visages, Abeti se lance dans la nouvelle tendance qu'est le disco. Elle ne perd pas pourtant son originalité car les chansons sont en swahili, en lingala mais aussi en français. Elle hésite malgré les critiques sévères dont elle est victime de faire une musique totalement congolaise. La même année, elle s'embarque avec son groupe pour une grande tournée en Afrique de l'ouest où le public l'apprécie. Elle attire d'ailleurs l'attention de Radio Netherlands pour laquelle elle tournera aux Pays-Bas un film musical autour des chansons de son dernier album. A son retour début 1978 à Kinshasa, une vaste campagne publicitaire, jamais vu auparavant, est lancée pour annoncer son retour et la sortie de son cinquième opus Visages. Ce dernier comprendra des titres tels que: Assa Mubire, Motema pasi, Bisuivra-Suivra, Musampa, Unipé, Mateso Ya Dunia,, etc. Un grand changement s'opère aussi dans ses spectacles qui deviennent plus glamour et plus moderne. La chorégraphe-chanteuse franco-sénégalaise Manow Balé vient à sa rescousse pour former les Tigresses. Le disque est un succès non seulement à Kinshasa mais aussi dans tous les hits afro-caribéens de l'époque durant des mois[4]. Ses spectacles également affichent complet tant en soirée qu'en matinée. Abeti n'est plus seulement la tantine des enfants mais celle de tout le monde. A la fin de l'année 78, elle récidive avec un autre opus arrangé et produit par Slim Pezin. Elle offre une chanson pour la première fois à ses petits fans Nglimbo et se souvient de sa ville natale, Kisangani, à travers le morceau Singa Mwambé. Ce sixième album compte aussi des belles chansons comme Amitié, Kupepe Suka, We Muloko Wangu, etc.

En 1979, Abeti se produit à Londres dans la salle Albert Hall. Profitant du succès de ses deux albums précédents, elle cherche, dès son retour à Kinshasa, à élargir son public et s'associe pour la première fois à une grande formation musicale de la place, Le Tout Puissant OK Jazz de Franco Luambo Makiadi, pour l'enregistrement de deux singles. Il s'agit de Napesi Yo Mboté et Bifamuri, deux chansons avec des arrangements musicaux purement congolais. Le premier titre sera un succès populaire sur les deux rives du Congo (Kinshasa et Brazzaville) et permettra à Abeti d'asseoir définitivement sa popularité dans son pays. Cette tentative réussie annoncera les couleurs des années à venir car elle se lancera dans la rumba congolaise. Toutefois, l'album Mokomboso sortit en 1980, sera dans le style de ses deux disques passés, c'est-à-dire, un mélange éclectique: disco, pop et rythmes afro. En mars 80, lors d'une visite officielle du président Joseph Désiré Mobutu (1930-1997) en République populaire de Chine, une chanteuse Chu Mi Yu de la troupe du théâtre national chinois imite Abeti en interprétant deux de ses succès: Bisuivra-Suivra et Motema Pasi.

Les années rumba

En 1981, Abeti célèbre ses 10 ans de carrière. Elle sort l'album Dixième anniversaire avec des titres aux sonorités proche de la rumba congolaise: Barudia Bwa Mupenzi, Chéri Badé, Père Boucher, etc. Cheri Badé sera un succès au sein de la communauté congolaise. Pour une fois, Abeti fera l'unanimité sur le plan local. La rumba deviendra pour les années à venir son rythme de prédilection. Cependant, sa musique perdra un peu l'originalité qui la différenciait des autres artistes du Congo-Kinshasa.

En 82, I love you sera un autre succès. Selon certaines sources, ce titre permettra à l'album contenant aussi la chanson Jalousie d'être son premier disque d'or avec plus de 300 000 exemplaires vendus en Afrique[5]. La suite ne sera pas aussi créative que les années précédentes. En 1984, la tantine des congolais s'installera à Lomé au Togo avec son groupe jusqu'en janvier 1986.

Je Suis Fâchée

Au printemps 1986, Abeti s'installe à Paris et sort l'album Je Suis Fâchée dont le titre phare est écrit, arrangé et produit par l'artiste camerounais Georges Seba. C'est un carton à une période où le groupe antillais Kassav "colonise" pratiquement la scène musicale afro-caribéennes. L'album est un disque d'or certifié et une nouvelle génération du public découvre la star congolaise. L'année suivante, elle récupère la même équipe pour l'album En colère dans lequel elle lance le Soukouss Parfumé. Celui-ci n'est pas disque d'or mais la chanson Scandale De jalousie est un tube aux Antilles et en Afrique de l'ouest. Elle participe d'ailleurs à l'émission Champs alizés en Martinique. Le disque reçoit comme récompense en 1987, un Maracas d'or.

En 1988, Abeti avec l'appui de son fan club international dirigé par Berthrand Nguyen Matoko, se produit le 24 septembre au Zénith, la grande salle de spectacle parisienne devant 5 000 personnes. Le concert auquel prend part plusieurs artistes, notamment Bernard Lavilliers, Manu Dibango, Georges Seba, Pépé Kallé (1951-1998) et François Lougah (1942-1997), est diffusé en direct sur Radio France Internationale (RFI). Le succès que rencontre ce spectacle lui vaut un contrat avec la firme de disque multinationale Polygram. En 1989, elle réalise enfin son rêve en allant en Chine se produire pour 17 galas avec l'Abeti chinoise dans les grandes villes du pays devant des milliers de spectateurs. Cette même année, elle chante aussi dans la mythique salle Appolo Theater à Harlem dans la ville de New-York aux États-Unis.

Les dernières années

Les dernières années d'Abeti seront moins laborieuses. Elle sortira un dernier Album en 1990 intitulé Reine du soukouss avec des chansons comme Bebe Matoko, Mupenzi, Malu, etc. Elle se produira par ci et par là notamment à Kinshasa au Palais du Peuple en décembre 1990. Elle livrera son dernier spectacle dans la salle LSC à La Plaine Saint-Denis la nuit du réveillon 1993. La maladie l'éloignera pour toujours de son public les mois suivant et elle décèdera le 28 septembre 1994 à Villejuif dans la banlieue parisienne de suite d'un cancer de l'utérus .

Héritage musical

Plusieurs années après sa disparition, Abeti reste l'une des figures marquantes de la musique africaine contemporaine. Le travail qu'elle a effectué durant 23 années de carrière avec la complicité de son manager Gérard Akuesson le témoigne clairement . Elle est considérée comme l'une des grandes écoles musicales car bon nombres d'artistes talentueux sont passés par son groupe Les Redoutables. Nous pouvons citer : Mbilia Bel (choriste de 1976 à 1981), Lokua kanza (guitariste 1980-81), Abby Surya (choriste 1984-1986), Carlytho Lassa (Choriste-chanteur), Tshala Muana (danseuse durant trois mois entre 1978-79, ancienne de M'Pongo Love), Yondo Sister (danseuse 1986, ancienne de Tabu Ley), Lambio Lambio (danseur), Komba Bellow (percussionniste), Richard Shomari (choriste), Joëlle Esso, etc.

Abeti est aussi l'une des artistes africaines à avoir révolutionné la musique sur le continent en fusionnant différents rythmes du monde au folklore du terroir. Elle figure également parmi les rares chanteuses d'Afrique à avoir eu une carrière internationale.

Vie privée

Abeti a vécu avec son compagnon et manager, Gérard Akuesson de 1972 à 1994. Ils officialisèrent leur union à Paris en 1989. Elle était la mère de quatre enfants.

Spectacles notables

  • 1973: Olympia de Paris (France)
  • 1974: Carnegie Hall de New-York (États-Unis)
  • 1975: Olympia de Paris (France)
  • 1975: Stade de Lomé (Togo)
  • 1977: Ciné Vog de Brazzaville (Congo)
  • 1978: Stade de Luanda (Angola)
  • 1979: Albert Hall de Londres (Grande-Bretagne)
  • 1986: Olympia de Paris (France)
  • 1987: Stade de Ouagadougou (Burkina Faso)
  • 1988: Hôtel Intercontinental d'Abidjan (Côte d'Ivoire)
  • 1988: Le Zénith de Paris (France)
  • 1988: Théâtre Sorano de Dakar (Sénégal)
  • 1989: Appolo Theater de Harlem à New-York (États-Unis)
  • 1989: 17 galas en Chine Populaire: Pékin, Shanghai, Tsingtao, Tientsin (Tianjin), etc.
  • 1990: Hôtel Intercontinental de Libreville (Gabon)

Sans oublier les Abeti-Show du Ciné Palladium à Kinshasa en RDC qui ont fait la renommée d'Abeti Masikini, des Redoutables et des Tigresses durant la décennie 70.

Discographie

1. 1973: Pierre Cardin présente Abeti (Pathé Marconi)

2. 1974: La voix du Zaire, l'idole de l'Afrique (Pathé Marconi/EMI) Ref: 2C O64 15741

3. 1976: Abeti à Paris (Pathé Marconi)

4. 1977: Abeti Masikini (Edition la Boétie)

5. 1977: Visages (RCA) Ref: BZL 7014

6. 1978: Abeti: Kupepe Suka (RCA)

7. 1979: Napesi Yo Mboté (45 tours) (Disques Aziza)

8. 1979: Bifamuri (45 tours) (Disques Aziza)

9. 1979: Mbanda Na Ngai (45 tours) (Disques Aziza)

10. 1980: Mokomboso (Edison)

11. 1981: Dixième anniversaire (Safari Ambiance)

12. 1982: Abeti:I love you (Iris production)

13. 1983: Abeti: Naleli (Zika Production)

14. 1984: Abeti/ Eyenga Moseka : le duo du siècle (Bade Star Music/IAD)

15. 1984: Sens unique (Bade Star Music/IAD)

16. 1985: Ba mauvais copiste (Win Records/Africa New Sound/Tabansi) Ref: WNL 403, ANS 8402

17. 1985: Samoura (Bade Star Music) Ref: AM 030

18. 1986: Je suis fachée (Bade Star Music) Ref: AM 033

19. 1987: En colère (Bade Star Music) Ref: AM 035

20. 1988: Scandale de jalousie (maxi 45 tours) (Polygram)

21. 1990: Reine du soukouss (AMG/Polygram)

22. 1996: Best of souvenirs souvenirs vol 1 (Declic) Ref: 50 5672

23. 1997: Best of souvenirs souvenirs vol 2 (Declic)

24. 2005: 1ER Best of (Akuesson World Wide)


Films et vidéos

  • 1978: Abeti en Holland (Radio Netherlands)
  • 1988: Abeti au Zenith (VHS) (Jimmy International)
  • 2008: Best of clips (DVD) (Akuesson World Wide)
  • 2008: Soul Power de Jeffrey Levy-Hinte (DVD bonus) (Océan Films)



Notes et références

  1. Abeti Masikini, Tambour d’Afrique, 14 mai 2007.
  2. Berthrand Nguyen Matoko, Abeti Masikini, la voix d'or du Zaire, p.21, ed. L'Harmattan, Paris, France}
  3. Berthrand Nguyen Matoko, Abeti Masikini, la voix d'or du Zaire, p.43, ed. L'Harmattan
  4. Berthrand Nguyen Matoko, Abeti Masikini, la voix d'or du Zaire, p.50, ed. L'Harmattan
  5. Berthrand Nguyen Matoko, Abeti Masikini, la voix d'or du Zaire, p.83, ed. L'Harmattan, Paris, France

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Abeti Masikini de Wikipédia en français (auteurs)

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