Château du Haut-Kœnigsbourg

Château du Haut-Kœnigsbourg
Château du Haut-Kœnigsbourg
Image illustrative de l'article Château du Haut-Kœnigsbourg
Vue du château sur la plaine d'Alsace (au fond, la Forêt-Noire)
Période ou style Médiéval
Type Château-fort
Début construction Fin du XIe siècle
1901 (restauration)
Fin construction Fin du XIe siècle
1908 (restauration)
Propriétaire initial Frédéric de Hohenstaufen
Destination initiale Habitation
Propriétaire actuel Conseil général du Bas-Rhin
Destination actuelle Musée
Protection Classé MH (1862)
Site web www.haut-koenigsbourg.fr
Coordonnées 48° 14′ 58″ N 7° 20′ 40″ E / 48.249522, 7.34439048° 14′ 58″ Nord
       7° 20′ 40″ Est
/ 48.249522, 7.344390
  [1]
Pays Drapeau de France France
Anciennes provinces de France Alsace
Région Alsace
Département Bas-Rhin
Commune française Orschwiller

Géolocalisation sur la carte : Alsace

(Voir situation sur carte : Alsace)
Château du Haut-Kœnigsbourg

Géolocalisation sur la carte : France

(Voir situation sur carte : France)
Château du Haut-Kœnigsbourg

Le Haut-Kœnigsbourg est un château médiéval se situant dans la commune française d'Orschwiller dans le département du Bas-Rhin en Alsace.

Le nom actuel du château, Haut-Kœnigsbourg, est le résultat de l'adaptation du nom allemand Hohkönigsburg qui se traduit par « haut-château du roi ».

Sommaire

Situation géographique

Le château est situé à une altitude de 757 mètres, et placé à :

  • 12 kilomètres à l'ouest de Sélestat, dont il est visible depuis la ville ;
  • 26 kilomètres au nord de Colmar ;
  • 55 kilomètres au sud de Strasbourg.

Historique

Les Hohenstauffen

En 774, Charlemagne fait don du Stophanberch ou Staufenberg, (nom de la montagne où le Haut-Kœnigsbourg a été construit) et des terres attenantes au prieuré de Lièpvre, dépendantes de celle de Saint-Denis.

En 1079, Frédéric de Hohenstaufen est nommé duc de Souabe par l'Empereur du Saint-Empire Germanique Henri IV. Il fait construire le château Stauf sur le mont Hohenstaufen près de Göppingen, d'où le nom de la famille.

Afin de renforcer son pouvoir en Alsace, il crée une ligne de défense et pour cela, il fait construire de nombreux châteaux et certains d'entre eux sur des terres qui ne lui appartiennent pas. On dit de lui qu'il a constamment un château accroché à la queue de son cheval. Il fait ainsi construire en toute illégalité le château du Haut-Kœnigsbourg sur les terres confiées aux moines de l'abbaye de Lièpvre.

En 1147, Eudes de Deuil, moine de Saint-Denis presse Louis VII d'intervenir auprès du roi Conrad III de Hohenstaufen afin de réparer cette injustice. C'est la première mention du château dans un document écrit. À cette date, le site comportait déjà deux tours permettant de surveiller la route d'Alsace du nord au sud, l'une appartenant à Conrad III, l'autre à son neveu Frédéric de Hohenstaufen dit Barberousse, futur empereur du Saint-Empire romain germanique. Le nom de Königsburg (château du roi) apparaît dès 1192.

Les ducs de Lorraine

Dans la première moitié du XIIIe siècle, profitant de l'affaiblissement des Hohenstaufen, les ducs de Lorraine prennent possession du château. Celui-ci est confié aux sires de Rathsamhausen puis aux Hohenstein qui y règnent jusqu'au XVe siècle.

Devenu un repère de chevaliers brigands, le château est conquis et incendié en 1462 par une coalition regroupant les villes de Colmar, Strasbourg et Bâle, fortes de 500 hommes et de pièces d'artillerie.

Les Tierstein

Les restes du Haut-Koenigsbourg sont alors confiés à la famille des Thierstein en 1479, qui le reconstruisent et améliorent ses défenses en l'adaptant à l'artillerie.

Ils font bâtir, sur le côté ouest, un bastion formé de deux tours d'artillerie et d'un mur-bouclier, dotés de murs puissants. La basse cour est protégée par deux tours en fer à cheval et des courtines avec des murs épais. Le château est entouré d'un premier mur de protection afin de gêner la mise en batterie de l'artillerie ennemie.

En 1517, le dernier des Thierstein, croulant sous les dettes, s'éteint. La famille n'ayant pas de descendance, Maximilien Ier reprend possession du château. Ni l'empereur ni les propriétaires successifs ne feront face aux coûts d'entretien, d'autant que le premier ne finance pas les seconds pour ces réalisations. C'est cependant à cette époque que sera réalisé le bastion en étoile à l'est du château.

La destruction

Vue aérienne de l'ensemble du château

En 1633, la guerre de Trente Ans opposant les Suédois à l'Autriche, l'Alsace est ravagée. En juillet, les Suédois assiègent le Haut-Kœnigsbourg qui n'est plus qu'une forteresse délabrée. Forts de canons et de mortiers, ils prennent le château après cinquante-deux jours de siège. Peu de temps après, la forteresse est détruite par un incendie. Le château est alors laissé à l'abandon.

La commune de Sélestat

Classé monument historique[2] en 1862, le site est racheté trois ans plus tard à divers propriétaires fonciers par la commune de Sélestat qui n'a su qu’en faire.


Le cadeau au Kaiser

État de 1851 par Le Seq
État actuel

Depuis 1871 et le traité de Francfort, l'Alsace est devenue allemande. Le 4 mai 1899, le château, alors en ruine, et les terres l'entourant sont offerts par la ville de Sélestat à l'empereur allemand Guillaume II qui souhaite y créer une sorte d'écomusée vantant les qualités de la période médiévale de l'Alsace et, plus généralement, du monde germanique. La municipalité se garde la centaine d’hectares de forêt, économiquement rentables.

La direction de la restauration de ce château fort est confiée en 1900 à Bodo Ebhardt, architecte et archéologue berlinois âgé de 34 ans. Il commence par le déblaiement du site et les relevés des anciennes constructions. La restauration s'étalera de 1901 à 1908. L'objectif de Bodo Ebhardt est de le restaurer tel qu'il se présentait à la veille de la guerre de Trente Ans mais, manquant de sources, il doit improviser sur de nombreuses parties du château, accentuant même dès que possible les éléments les plus pittoresques et répondant au goût du Kaiser, s'éloignant ainsi de la fidélité historique de la reconstitution.

Le nouvel édifice du Haut-Kœnigsbourg est inauguré le 13 mai 1908. À l'issue de la Première Guerre mondiale, les biens de l'empereur, dont le château, sont récupérés par l'État français.

Pour le Kaiser, ce château marquait la limite occidentale de l'Empire allemand, comme le château de Marienbourg, aujourd'hui en Pologne, en marquait la limite orientale [3].

Aujourd'hui

Ce monument historique bénéficie aujourd'hui d'une très forte fréquentation touristique. Le blason de Guillaume II est toujours visible au sein du château. Il reste ainsi un des symboles en Alsace de la présence allemande entre 1871 et 1918, partagé entre la restauration majoritairement crédible de l'architecte et la vision romantique du Moyen Âge de Guillaume II.

Bâtiment civil-palais national depuis 1919, puis les abords classés par arrêté du 16 février 1930, il faudra attendre l’inscription à l’ordre du jour de la COREPHAE pour qu’un arrêté d’inscription puisse permettre une extension de la protection (Façades, toitures et éléments annexes de la station de pompage) le 10 septembre 1991 et que la proposition de classement se concrétise par l’arrêté ministériel du 11 février 1993 y compris sur les parties restituées. Les ruines Château de l'Oedenbourg ou Petit-Koenigsbourg bénéficieront, elles-aussi d’une inscription puis du classement au titre des monuments historiques aux mêmes dates.

Dans le même temps, une attention particulière était portée à l’amélioration de l’accueil du public au château du Haut-Koenigsbourg, dont la priorité a été l’assainissement et l’alimentation en eau.

Appartenant à l'État français depuis 1919, le château Haut-Kœnigsbourg fut transféré par l'État au conseil général du Bas-Rhin en janvier 2007. Ce transfert fut le premier bien patrimonial transféré par l'État à une structure décentralisée parmi une liste de 176 biens transférables arrêtée en 2004.

Le château du Haut-Kœnigsbourg est l'un des sites touristiques les plus visités en France, avec près de 500 000 visiteurs par an. Il domine la plaine rhénane.

En 1936, il fut l'un des nombreux lieux de tournage pour le film La Grande Illusion de Jean Renoir.

Controverse

La porte d'honneur du château, un des points de polémique.

Cette cession historique à Guillaume II, et la sensibilité qui entourait ce don de la France est sans doute, en partie, à l’origine de la non reconnaissance des travaux de restitution (terme que mérite amplement l’opération malgré quelques « inventions ») engagée sous la direction de Bodo Ebhardt.

Si aujourd'hui la reconstitution de Bodo Ebhardt est admise comme plausible, la rénovation du château était néanmoins sujet à polémique à l'époque[4]. Les détracteurs de la reconstruction, préférant de loin le charme des ruines au château reconstruit, notèrent que certains éléments furent imaginés par l'architecte, car ils étaient complètement détruits. De nombreux ensembles étaient alors considérés comme fantaisistes :

  • Le donjon carré. En effet dans une gravure ancienne, il est présenté comme rond mais les fondations prouvent bien que la vision de l'architecte était exacte[5].
  • La salle du Kaiser et ses dimensions inexactes. En effet, l'architecture en pierre et la présence du poêle et de la cheminée montrent qu'à l'origine cette pièce était composée de deux étages et plusieurs pièces. L'état actuel de cette pièce était une exigence de Guillaume II pour montrer la force et l'importance de l'État allemand.
  • L'escalier d'honneur hexagonal - avec ses sculptures -, considéré comme trop décoré pour un élément du Moyen Âge.
  • La porte d'honneur, entrée du château, et ses bas-reliefs. Lors de la restauration du château, cette porte était complètement détruite et absente.
  • La présence du moulin à vent sur une tour d'artillerie et de la forge dans la cour basse[6].

Les caricaturistes de l'époque s'en donnèrent à cœur joie comme Henri Zislin ou Jean-Jacques Waltz qui réalisa plusieurs planches sur ce sujet. Elles sont actuellement visibles au musée de Hansi à Riquewihr.

Il y a cent ans, le restaurateur se permettait de traiter un monument comme une œuvre d’imagination, et il pouvait rêver d’un Moyen-Âge idéal et d’une pureté de style tout à fait théorique. Dès lors s’affrontaient déjà deux conceptions. D’une part celle de Viollet-le-Duc, imprimant la marque de l’architecte-artiste à l’édifice, qui devait recevoir un fini parfait et «si nécessaire être corrigé et complété», quitte à être falsifié[7]. D’autre part celle de Luca Beltrami, au château des Sforza à Milan, Bodo Ebhardt, au château impérial de Haut-Koenigsbourg, Conrad Steinbrecht, au château du grand-maître des chevaliers teutoniques à Malborg/Marienburg[8]. Cette seconde démarche constituait un pas décisif vers la restauration scientifique. Elle est plus proche des conceptions d’Arcisse de Caumont, qui demandait déjà au milieu du XIXe siècle que soit respecté le monument, que soit définie une doctrine scientifique. Si les nouveaux restaurateurs vers 1900 cherchent à intégrer toutes les époques, ils ne résistent pas à l’envie de remonter tous les murs même si certains de ceux-ci avaient été détruits anciennement lors de transformations intentionnelles.

La critique essentielle à formuler dans les démarches comme celle qui a présidé à la restauration du Haut-Koenigsbourg est l’absence de rigueur scientifique dans certaines parties reconstituées ; alors que l’on connaissait déjà l’essentiel sur les architectures concernées, Bodo Ebhardt a refusé la collaboration et les conseils d’archéologues du bâti (comme l’a fait remarquer Otto Piper) et s’est permis des fantaisies et des invraisemblances pour se faire plaisir. Il faut souligner cependant que les reconstitutions sont généralement exactes et qu’elles ne concernent que les parties disparues (et non comme chez Viollet-le-Duc des modifications de parties conservées). On regrette beaucoup de ne pas pouvoir distinguer facilement les parties reconstituées. Mais par ailleurs, il faut louer ces restaurateurs d’avoir oeuvré pour une très grande lisibilité et la plus exacte possible des plans généraux, de l’articulation des volumes et de la fonction des détails[9].

La visite

La chateau a été construit sur un éperon rocheux orienté ouest-est. Les murailles épousent les formes des rochers et ont de ce fait une structure non régulière. D'ouest en est, on trouve successivement :

  • Les bastions dont l'énorme grand bastion destinés à protéger le chateau contre des tirs d'artillerie à partir d'emplacements plus à l'ouest sur l'éperon rocheux.
  • Le jardin supérieur, qui masque le logis plus à l'est de ces éventuels tirs d'artillerie
  • Le logis avec les pièces d'habitation et le donjon
  • Le bastion en étoile avec des murs moins hauts car protégeant le chateau seulement contre des tirs d'artillerie à partir d'emplacement plus à l'est, donc obligatoirement en contrebas de l'éperon rocheux.
Source : [3]

L'entrée

Haut-Koenigsbourg - Eingang.JPG

L'entrée est située en contrebas. La porte est surmontée d'un bas relief avec le blason de la famille Thierstein.

La porte principale

Main entrance of the castle of Haut-Koenigsbourg.jpg

On débouche sur une petite cour où la porte principale avec une herse permet d'entrer dans le chateau. Au dessus de la porte, les armoiries des Hohenzollern, rappelant que le chateau a été restauré par Guillaume II. Ainsi que des armoiries de Charles-Quint. Des restes d'armoiries originales avaient été retrouvées sur le site. Et Guillaume II s'en estimait l'héritier.

La cour basse

Haut-Koenigsbourg - Windmühle.JPG

La cour basse est entourée de communs et de locaux de service. Un bâtiment attenant est surmonté d'un modèle réduit de moulin à vent, alors que les textes indiquent qu'un moulin à vent lui bien réel se trouvait aux environs.

L'entrée dans le logis et la porte des Lions

Le linteau de la porte d'entrée dans le logis
La porte des lions

Un escalier avec de grandes marches irrégulières permettent d'accéder au logis. Une dernière défense est constituée par un petit pont-levis au niveau de la porte des Lions.

La cour intérieure et l'escalier hexagonal

Haut-Koenigsbourg26(Tobias Klaus).JPG

Au sommet se trouve une cour intérieure surmontée de galeries en bois. Ainsi qu'un puits avec une margelle carrée et un toit surmonté d'une sculpture de sirène.

Un escalier hexagonal en spirale permet d'accéder aux étages supérieurs.

Le donjon

Le donjon vu depuis le pied des murailles
L'aigle impérial au sommet du donjon

Sur une base carrée préexistante avec deux étages conservés, il a été exhaussé de quatre étages lors de la restauration.

La salle du Kaiser

L'aigle au plafond de la salle du Kaiser

La salle du Kaiser est la salle d'honneur du chateau. Pour disposer d'une grande hauteur de plafond, l'étage supérieur présent au moyen age a été supprimé. Il n'est visible que dans la mezzanine des musiciens. La principale décoration est une peinture d'aigle impérial au plafond avec la devise "Gott mit uns" (=Dieu avec nous). Sur les ailes, se trouvent les armoiries des électeurs du Saint-Empire romain germanique et sur son coeur celles des Hohenzollern.

La salle d'armes

Haut-Koenigsbourg24(Tobias Klaus).JPG

Elle présente une collection importante de piques, hallebardes, massues et arbalètes.

La chambre lorraine

Chateau du Haut-Koenigsbourg (5).jpg
Le Graoully

Elle présente du mobilier lorrain, ainsi qu'un Graoully, dragon du folklore de Metz.

Le jardin supérieur

Haut-Koenigsbourg - Garten.JPG

Le jardin supérieur fait le lien entre le logis situé à l'est et les bastions situés à l'ouest.

Le grand bastion

Haut-koenigsbourg 01.jpg
Cannon, Château du Haut-Koenigsbourg, France.jpg

Le grand bastion est la partie la plus fortifiée, car il devait pouvoir s'opposer à de l'artillerie installée plus à l'ouest sur l'éperon rocheux. Y sont conservés d'anciens canons des XVIe et XVIIe siècles.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Corinne Albaut, Le château du Haut-Kœnigsbourg, Monum, éd. du Patrimoine, 2005
  • Laurent Baridon et Nathalie Pintus, Le château du Haut-Kœnigsbourg : à la recherche du Moyen Âge, Éditions du patrimoine, CNRS éditions, Paris, 1998, 127 p. (ISBN 2-271-05409-5)
  • Jean Descars, François Loyer, Bernard Hamann, Monique Fuchs, Le Haut-Kœnigsbourg, Éditions d'art J.P. Barthélémy, Besançon,1991, 288 p.(ISBN 2-909413-00-4)
  • Christophe Carmona, Haut-Kœnigsbourg : le siège de 1633, DNA/la Nuée bleue, Strasbourg, 2000
  • Pierre Guérin, Jean Favière, Anne-Marie Piaulet et Jean-Marie Lemaire, Château du Haut-Koenigsbourg, L'Instant Durable, Clermont-Ferrand, 1988, XVI-36 p. (ISBN 2-86404-033-6)
  • Monique Fuchs et Bernhard Metz, Le château du Haut-Kœnigsbourg, Centre des monuments nationaux, Éd. du Patrimoine, Paris, 2001, 62 p. (ISBN 2-85822-607-5)
  • Hans Haug, Le château du Haut-Kœnigsbourg, Caisse nationale des monuments historiques et des sites, 1979, 47 p.
  • Guy Trendel, Le Haut-Kœnigsbourg et sa région : Haut-Kœnigsbourg, Oedenburg, Kintzheim, Reichenberg, Saint-Hippolyte, Bergheim, Pierron, Sarreguemines, 1998, 127 p. (ISBN 2708501836)
  • « Le vrai-faux centenaire du Haut-Kœnigsbourg. L'Alsace célèbre cette année le centenaire de la restauration de l'un de ses emblèmes », Est-Magazine (supplément de l'Est Républicain), no 468, 27 avril 2008, pp. 8-11
  • Jacques Fortier, Sherlock Holmes et le mystère du Haut-Koenigsbourg, Le Verger éditeur, 2009, 192 pages
  • Jean-Robert Zimmermann, Haut Koenigsbourg La sentinelle de l'Alsace, Editions Place Stanislas, 2008, (ISBN 978-2-35578-015-8)
  • Jean-Marie Le Minor, Mémoire en Images : Le Haut-Koenigsbourg, Editions Alan Sutton, 2004, (ISBN 2-84910-106-0)
  • Philippe Matter, Mini-Loup et le château fort, Éditions Hachette Jeunesse, 2008 (ISBN 978-2-01-22411-5)
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 2-86535-070-3).
    Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Pages 866-867 : Orschwiller, Koenigsbourg (Haut)
     
  • Charles-Laurent Salch, Imagiers des châteaux et remparts d’Alsace, vol. 1, Strasbourg, Châteaux-forts d'Europe-Castrum Europe, 2010, 160 p..
    N°53/54/55 2010. TOME 1 : A – F : Haut-Koenigsbourg, 1895, photos H. Bellieni, p. 48 ; 1846, gravure Friedrich Wilheim Delkeskamp, p. 110 ; 1902, photos Bodo Ebhardt, p. 126 ; 1841, dessin au crayon de L.M. Fritscher, p. 153
     
  • Charles-Laurent Salch, Imagiers des châteaux et remparts d’Alsace, 1370-1970, vol. 2, Strasbourg, Châteaux-forts d'Europe-Castrum Europe, 2011, 362 p..
    N°56/57/58/59 2011. TOME 2 : G à O : Koenigsbourg (Haut-), vers 1900, lithographie Fr. Gabelmann, p. 167 ; 1902, photos du calendrier de l’imprimerie Alsacienne, p. 229 ; 1902, gouache de Ganier-Tanconville pour le calendrier de l’Imprimerie Strasbourgeoise, p. 230 ; 1834, dessin original de E.W. Landau, p. 276 ; 1855, gravure sur bois de Dieudonné Lancelot, dans Victor Malte-Brun, p. 308 ; 1892, photographie originale E. Mertens, p. 326 ; Koenigsbourg (Petit-), 1845, vue intérieure, gravure par Armand Jardel, p. 237 ; 1992, maquette de reconstitution par André Lerch, p. 287 ; 1991, maquette d’un état reconstitué par André Lerch, p. 311 ; 1991/95 image de synthèse de Jérôme-M. Michel, p. 333 ; 1845, lithographie d’après J. Stumpf, chez Armand Jardel, p. 224
     
  • Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1995, 663 p. (ISBN 2-7165-0250).
    Orchwiller : Château du Haut-Koenigsbourg, Château de l’Oedenbourg, pp. 305 à 309
     

Filmographie

  • Le film La Grande Illusion de Jean Renoir a été tourné, pour les extérieurs, au château du Haut-Kœnigsbourg en 1937.
  • En hommage au cinéaste et par fascination pour le lieu, Jacques Martin a choisi d'installer le décor de la première série des aventures de Guy Lefranc autour du château. Cette bande-dessinée s'intitule : La Grande Menace.
  • Le château a également servi de décor au film Les Aventures d'Arsène Lupin de Jacques Becker (1956).
  • Dix films ont été réalisés en 1991 à l’initiative du Conseil régional pour la promotion de l’Alsace. Ils portent sur la cathédrale de Strasbourg, le château du Haut-Koenigsbourg, les Ribeaupierre, les châteaux et les mines d’argent, le musée Unterlinden de Colmar ; mais ils abordent aussi des thèmes comme : les musées techniques de Mulhouse, la Décapole les routes militaires, romanes, des châteaux et des orgues.

Notes et références

  1. Coordonnées vérifiées sur Géoportail et Google Maps
  2. Notice no IA00124535, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  3. a et b Corinne Albaut, Le château du Haut-Kœnigsbourg, Monum, éd. du Patrimoine, 2005
  4. Modèle:Jean-Marie Le Minor, Mémoire en image : Le Haut-Koenigsbourg, Éditions Alan Sutton
  5. Corinne Ibram et Jean-Luc Marino, L'Empereur, la ruine et le château, Documentaire.
  6. {{Jean-Robert Zimmermann, Haut Koenigsbourg La sentinelle de l'Alsace, Éditions Place Stanislas}}
  7. Jacques Harmand, Pierrefonds, la forteresse d’Orléans, Le Puy-en-Velay (Éd. Jeanne d’Arc) 1983
  8. Références des trois grands châteaux restaurés :
    • Haut-Koenigsbourg :
      • Bodo Ebhart, Denkschift über die Wiederherstellung der Hohkoenigsburg, Berlin 1900.
      • Bodo Ebhart, Zur Baugeschischte der Hohkoenigsbourg, Berlin 1900.
      • Haut-Koenigsbourg, Guide du visiteur des ruines en 1860 (Châteaux-Forts d’Europe, n°1, 1997).
      • Otto Pifer, Die angebliche Wiederherstellung der Hohkönigsburg, Munich 1902.
      • Daniel Risler, Manuel du Touriste au château du Haut-Koenigsbourg, Sainte-Marie-aux-Mines 1860.
    • Malborg (Marienburg) :
      • Tadeusz Poklewski-Koziell, Châteaux rouges en Pologne (Châteaux-Forts d’Europe, n°12, 1999).
      • Konrad Steinbrecht, Die Baukunst des Deutschen Ritterordens in Preussen, Berlin 1888-1920, 5 vol.
    • Milan :
      • Luca Beltrami, Il castello di Milano... 1358-1535, Milan (Hoepli) 1894
      • Charles-Laurent Salch, Le château de Milan, un grand chantier de château-fort (Châteaux-Forts d’Europe, n°16, 2000)
  9. René Dinkel, L'Encyclopédie du patrimoine (Monuments historiques, Patrimoine bâti et naturel - Protection, restauration, réglementation. Doctrines - Techniques - Pratiques), Paris, éditions Les Encyclopédies du patrimoine, septembre 1997, 1512 p. (ISBN 2-911200-00-4).
    Chapitre II-5 Réflexions générales sur la restauration des monuments, pp 44-45 ; Notice Maquette : Maquette du château du Petit-Koenigbourg à Orschwiller p. 906
     



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