- Christophe Ono-Dit-Biot
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Christophe Ono-dit-Biot Activités Journaliste, Ecrivain Naissance 24 janvier 1975
Le Havre, FranceLangue d'écriture français Distinctions Prix de la Vocation 2004 Pour les articles homonymes, voir Ono (homonymie).Christophe Ono-dit-Biot, né au Havre le 24 janvier 1975, est un journaliste et écrivain.
Agrégé de lettres, il est Directeur adjoint de la rédaction de l’hebdomadaire Le Point où il est notamment en charge des pages Culture.
Écrivain, il est l’auteur de quatre romans : « Désagrégé(e) » (Plon, puis Pocket, 2000, prix La Rochefoucauld), « Interdit à toute femme et à toute femelle » (Plon, puis Pocket, 2002), « Génération spontanée » (Plon, puis Pocket, 2004, Prix de la Vocation), et « Birmane » (Plon, puis Pocket), Prix Interallié 2007.
Il est co-auteur d’un documentaire, « Cannes confidentiel », sur les coulisses du Festival de Cannes (France 2, 2009)
Il intervient dans La Matinale de Canal+ où il interroge chaque mercredi une personnalité dans le cadre d’une rencontre intitulée « La Promesse de l’Aube »
Il tient aussi une chronique littéraire hebdomadaire sur France Info.
Il participe à l’émission politique de BFM, « BFM 2012 », animée par Olivier Mazerolle.
Biographie
Né au Havre le 24 janvier 1975, Christophe Ono-dit-Biot passe sa jeunesse sur la côte normande.
Après une hypokhâgne et une khâgne à Paris, il poursuit des études littéraires dédiées aux écrivains de la fin du XIXe siècle, dits « décadents », auxquels il consacre un DEA de littérature comparée.
En 1995, parallèlement à ses études, il se retrouve dans le milieu de l’Internet qui se développe en France. Il travaille pour une entreprise anglaise qui le charge de créer des sites destinés à monter les potentialités de ce nouveau média.
Il publie quotidiennement sur internet, en 1995, son journal intime, « Le Journal de l’énervé », récit de ses jours et de ses nuits et « blog » avant l’heure. Frédéric Taddéï le repère et lui consacre un reportage dans l’émission Nulle Part Ailleurs, sur Canal+, tourné dans sa chambre d’étudiant.
Le Figaro consacre sa dernière page à cette expérience alors inédite (« Ma vie en ligne au jour le jour »).
En 1996, il publie son premier texte ( « Pour une fin de siècle plus énervée ») dans la revue NRV fondée par Frédéric Beigbeder, où signent Michel Houellebecq, Virginie Despentes, et le Sous Commandant Marcos.
Puis, dans la même revue, il publie le récit du voyage à Cuba qui servira de matrice à son premier roman, « Désagrégé(e)».
Après avoir obtenu l’agrégation de Lettres modernes, il est professeur de Français en banlieue parisienne et travaille dans une agence de publicité.
En 2000, il publie chez Plon son premier roman, « Désagrégé(e) », Désagrégé(e) raconte l’aventure d’un jeune homme recalé à une place à l’agrégation et qui, placé sur la liste d’attente du concours, envisage de supprimer son meilleur ami – qui, lui, a été reçu – au cours d’un voyage mouvementé à Cuba. « Un happy end noir digne de Patricia Highsmith », écrit Le Monde. Les droits sont achetés par le cinéma.
Suite à ce roman, Christophe Ono-dit-Biot commence à collaborer au magazine ELLE. Il publie plusieurs reportages, sur la jeunesse libanaise après la guerre, ou les artistes chinois du « political pop art » (Sui Jianguo, Yue Minjun, Zhang Xiaogang).
En 2002, il publie chez Plon son deuxième roman, « Interdit à toute femme et à toute femelle », péninsule grecque peuplée d’ermites où il séjourne régulièrement, de 2000 à 2002. Ce roman, dont le titre est emprunté au règlement de cette république monastique chrétienne orthodoxe interdite aux femmes et aux femelles depuis le XIe siècle, raconte la plongée d’un jeune homme parti à la recherche de son meilleur ami, dans un univers à la pureté dangereuse, entre monastères byzantins, recherche de l’absolu et crise mystique de l’occident post 11-Septembre. « Irrésistible décidément », écrit Le Nouvel Observateur.
En 2002, il commence à collaborer au Point, qui le charge de plusieurs reportages : il couvre le quintuple meurtre du Grand Bornand, suit Nicolas Sarkozy, alors ministre, à New York et Washington, ou interviewe à Kaboul un jeune DJ menacé de mort par les Talibans qui émet une radio rock depuis la cave où il se terre. Il commence à se rendre en Birmanie, où il enquête sur le trafic de rubis, de métamphétamines, et sur la junte militaire. En décembre 2004, il est envoyé à Phuket et Khao Lak, en Thaïlande, que le tsunami vient de dévaster.
En 2004, il publie son troisième roman, Génération spontanée (Plon/Pocket 2004), qui obtient le Prix de la Vocation décerné par la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet. Satire de l’imposture contemporaine et de l’auto-promotion érigée en système, Génération spontanée raconte, avec en toile de fond le monde de l’édition et la télé-réalité, comment deux jeunes gens prêts à tout rewritent un manuscrit de la fin du XIXe siècle et deviennent, pour quelques mois, les stars de Paris avant de précipiter leur chute. « Christique Ono-dit-Biot croque avec une juste malice sa génération pressée », écrit Libération.
En 2005, il intègre le service politique du Point comme Grand reporter, où il couvre la campagne présidentielle de 2007.
En 2007, il publie « Birmane », roman conçu comme un hommage à la Birmanie, « enfer beau » qui le hante mais oublié du monde. « Birmane » raconte comment César, un jeune homme décidé à changer le cours de sa vie, part pour décrocher l’interview du dernier Seigneur de l’Opium, Khun Sa, et voit tous ses repères voler en éclats dans ce pays aussi oppressant que fascinant. De la jeunesse dorée de Rangoon aux villes casinos du Triangle d’Or, des médecins humanitaires illuminés aux ethnies oubliées de la Vallée des Rubis, « Birmane » est l’itinéraire romanesque d’un héros de notre temps en même temps qu’une découverte en profondeur d’un pays qui souffre alors dans l’ignorance générale.
Sorti quelques semaines avant le soulèvement des bonzes réprimé par la junte, « Birmane » contribue alors à faire connaître la situation préoccupante de ce pays oublié et séduit des lecteurs de plus en plus nombreux. Les droits sont achetés pour le cinéma.
En novembre 2007, « Birmane » reçoit le Prix Interallié, que l’auteur dédie immédiatement au peuple birman.
Christophe Ono-dit-Biot signe plusieurs tribunes à la une du Monde et de Libération, et se rend à Élysée avec une délégation d’écrivains dont Bernard-Henri Lévy, Pascal Bruckner, et André Glucksmann, pour demander au Président de la République qui s’apprête à partir en Chine, d’intervenir auprès de Pékin en faveur des prisonniers politiques et notamment la plus célèbre d’entre eux, Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la Paix.
En août 2007, Christophe Ono-dit-Biot est nommé par Franz-Olivier Giesbert Rédacteur en chef du service culture du Point.Il collabore à plusieurs émissions de télévision, (de « En aparté » sur Canal+ au « Bateau Livre » sur France 5), et de radio, notamment sur Europe 1.
En 2009, il écrit et présente pour France 2 le documentaire « Cannes Confidentiel », tourné et diffusé pendant le Festival de Cannes 2009 : il y suit acteurs, réalisateurs, producteurs, distributeurs, afin de dresser un état des lieux du cinéma contemporain.
En septembre 2009, il intègre l’équipe de La Matinale de Canal+, où il tient la chronique culture.
En janvier 2010, il est nommé Directeur Adjoint de la Rédaction du Point.
Il tient une chronique littéraire sur France Info et poursuit dans La Matinale où il a sa propre interview, « La Promesse de l’aube » en hommage à Romain Gary, où il reçoit personnalités du monde culturel, médiatique ou politique, de Jacques Perrin à Moebius, de Eminem à Laurent Fabius.
En octobre 2011, il publie, chez Flammarion, « Ciels d’orage », un livre d’entretiens avec l’auteur-dessinateur et cinéaste Enki Bilal.
Bibliographie
- 2000 : Désagrégé(e), Plon/Pocket
- 2002 : Interdit à toute femme ou femelle, Plon/Pocket
- 2004 : Génération spontanée, Plon/Pocket
- 2007 : Birmane, Plon/Pocket
Prix Interallié 2007
Liens externes
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