Chicago Bulls

Chicago Bulls

Bulls de Chicago

Chicago Bulls Basketball pictogram.svg
Logo du club
Généralités
Date de fondation 1966
Couleurs Rouge, noir et blanc
Salle United Center
(22 879 places)
Manager Gar Forman
Entraîneur Vinny Del Negro

Les Chicago Bulls sont une franchise professionnelle de basket-ball basée à Chicago dans l'Illinois aux États-Unis. Fondés en 1966, ils sont membres de la National Basketball Association et jouent dans la Conférence Est (division Centrale), en compagnie des Cavaliers de Cleveland, des Pistons de Détroit, des Pacers de l'Indiana et des Bucks de Milwaukee. L'équipe a comme domicile l'immense United Center de 22 879 places qui est la plus grande salle de la ligue, située dans le quartier Near West Side.

Dans les années 1990, emmenés par le légendaire Michael Jordan, les Bulls ont acquis un des plus beaux palmarès de la Ligue et une reconnaissance internationale.

Sommaire

Les salles

Historique de la franchise

Les débuts

Les Chicago Bulls ne sont que la seconde franchise NBA implantée à Chicago, après les Packers / Zephyrs (devenus par la suite les Washington Wizards). La franchise joue sa première saison en 1966-67, et bat le record de matchs gagnés par une expansion team en NBA, en se qualifiant pour les play-offs. Les années suivantes, les Bulls assemblent pièce par pièce une équipe compétitive, mais sans jamais atteindre les sommets. Durant les années 1970, les Bulls sont réputés pour être une équipe robuste au style défensif, construite autour des ailiers Jerry Sloan, Bob Love et Chet Walker, du meneur Norm Van Lier, et du pivot Tom Boerwinkle. Néanmoins, la franchise ne remporte qu'un titre de Division, et n'atteint pas les finales. À la fin des années 1970, les Bulls profitent de l'effondrement d'une ligue concurrente, l'ABA, pour se renforcer en sélectionnant Artis Gilmore. Il mène une équipe composée de hauts choix de draft : Reggie Theus, David Greenwood et Orlando Woolridge. Après le transfert de Gilmore aux San Antonio Spurs pour le pivot Dave Corzine, les Bulls se tournent vers une attaque à haut régime axée autour de Theus, qui inclut rapidement les arrières Quentin Daly et Ennis Whatley. Les performances lamentables obtenues poussent les Bulls à transférer Theus pour la saison 1983-84.

L'arrivée de Michael Jordan

Michael Jordan

Durant l'intersaison 1984 les Bulls héritent du troisième choix de la draft, après Houston et Portland. Avec le premier choix, les Rockets sélectionnent naturellement Akeem Olajuwon (qui n'a pas encore de « H » dans son prénom), le pivot issu de l'université de Houston.

Les Blazers disposent du second choix. Ils n'hésitent pas longtemps avant de choisir Sam Bowie : le poste d'arrière est déjà pourvu par Clyde Drexler, et les Blazers veulent faire perdurer la tradition du pivot talentueux entamée avec Bill Walton. Sam Bowie aura malheureusement une courte carrière perturbée par les blessures.
Avec le troisième choix, les Bulls sélectionnent un arrière très athlétique qui vient de remporter le titre universitaire avec North Carolina : Michael Jordan.
Il faut savoir qu'à l'époque, les Bulls, ne réalisant pas le potentiel que représentait Jordan, ont essayé d'échanger leur choix de draft quelques jours avant contre un pivot. Mais les discussions entamées avec Seattle et les Clippers n'aboutirent pas. Dans les mentalités de l'époque, une équipe championne se construisait autour d'un pivot, car jamais un arrière dans l'histoire de la ligue n'a dominé le championnat autant qu'un pivot (Bill Russell, George Mikan ou Wilt Chamberlain).

Les Bulls, avec le nouveau propriétaire Jerry Reinsdorf et le nouveau General Manager Jerry Krause, décident de construire la franchise autour de Jordan. Jordan établit deux records du club dès sa première année en menant l'équipe aux points (troisième dans la ligue) et aux interceptions (quatrième dans la ligue). Il ramène l'équipe en play-offs, gagne le titre de rookie de l'année et se voit nommé dans la All NBA Second Team.

Durant l'intersaison la franchise acquiert l'arrière John Paxson et réalise ce qui sera un hold-up en échangeant Ennis Whatley (et Keith Lee) contre Charles Oakley, tout juste drafté par Cleveland. Avec Jordan et Dave Corzine, ce quatuor compose la force offensive des Bulls pour les deux saisons à venir. Pour pallier la blessure de Jordan, indisponible pour la saison, l'équipe acquiert la légende NBA George Gervin qui apporte de l'aide offensive. Les Bulls terminent huitième de la Conférence Est. Jordan revient pour les play-offs affronter les Boston Celtics, auteurs d'une saison monstrueuse avec 67 victoires pour 15 défaites. Chicago est balayée en trois manches, mais Jordan enregistre un nouveau record en marquant 63 points dans un match, ce qui amène son rival Larry Bird à commenter : «c'était Dieu déguisé en Michael Jordan ».

En 1986-87, Jordan mène la ligue avec 37,1 points de moyenne par match et devient le premier Bull nommé dans la All NBA first team. Cependant les Bulls sont encore balayés par les Celtics en play-offs. En 1987 Krause sélectionne le pivot Olden Polynice et l'ailier fort Horace Grant. Polynice est échangé contre Scottie Pippen le jour de la draft. Avec Paxson et Jordan à l'arrière, Brad Sellers et Oakley à l'aile, Corzine au centre, et les rookies Pippen et Grant venant du banc, les Bulls réalisent une belle saison en gagnant 50 matchs et en avançant jusqu'aux demi-finales de Conférence, avant d'être éliminés par les Detroit Pistons. Michael Jordan est pour la première fois nommé meilleur joueur de la saison régulière.

L'intersaison 1989 marque une seconde année consécutive de changements majeurs. Le populaire Charles Oakley qui a mené la ligue aux rebonds en 1987 et 1988, est transféré aux New York Knicks pour le pivot Bill Cartwright et un choix de draft utilisé pour sélectionner Will Perdue. Le nouveau cinq majeur composé de Paxson, Jordan, Pippen, Grant et Cartwright met un peu de temps à se trouver et gagne moins de matchs que la saison précédente. Au premier tour des play-offs, les Bulls affrontent une prometteuse équipe des Cleveland Cavaliers. Ils sont poussés jusqu'au cinquième match décisif. À trois secondes de la fin, les Cavaliers mènent d'un point. À la remise en jeu pour les Bulls, Brad Sellers donne la balle à Jordan qui saute pour tirer. Son défenseur, Craig Ehlo, saute pour tenter de contrer Jordan. Craig Ehlo s'élève, Jordan aussi, mais pendant qu'Ehlo redescend, Jordan s'élève encore, tire et marque le panier de la victoire. Cette action, l'une des plus belle de l'histoire de la ligue, est surnommée « The Shot ». La saison des Bulls s'arrête en finales de Conférence, face aux Detroit Pistons, où ils sont éliminés en 6 matchs. Jordan est malmené et isolé face à la rugueuse défense des Pistons mise au point par Chuck Daly.

En 1989-90, Jordan mène pour la quatrième saison consécutive la ligue aux points par match. Scottie Pippen glane sa première sélection au All-Star Game. L'entraîneur Doug Collins est remplacé par son assistant Phil Jackson. Durant la draft 1989, les Bulls sélectionnent Stacey King et B. J. Armstrong. L'équipe, qui s'améliore, finit cinquième de la Conférence Est.
Après avoir de nouveau éliminé les Cavs en cinq manches au premier tour, les Bulls retrouvent les Pistons en finales de Conférence et les poussent jusqu'au septième match avant d'être éliminés pour la troisième saison consécutive.

Les années 1990, et le premier triplé

Pour la saison 1990-91, l'attaque en triangle développée par Phil Jackson est finalement bien assimilée et Jordan comprend qu'il doit jouer avec ses coéquipiers s'il veut remporter le titre NBA. Les Bulls établissent un record de la franchise avec 61 victoires, et traversent allègrement les play-offs en balayant les Pistons en finales de Conférence avant de gagner les finales en seulement 5 manches face aux Lakers de Magic Johnson. Michael Jordan est nommé meilleur joueur de la saison régulière et meilleur joueur des finales en plus d'engranger un cinquième titre de meilleur marqueur.

Les Bulls gagnent un second titre consécutif en 1991-92 face aux Blazers après avoir de nouveau battu le record de victoires en saison régulière de la franchise avec 67. Jordan est de nouveau élu meilleur joueur de la saison régulière et des finales, en plus de son sixième titre de meilleur marqueur.

En 1992-93 les Bulls réussissent ce qu'aucune équipe n'avait fait depuis les légendaires Boston Celtics des années 1960 en cherchant un troisième titre consécutif face aux Phoenix Suns de Charles Barkley, avec le tir historique de Paxson qui donne la victoire et le titre lors du sixième match. Jordan est encore meilleur joueur des finales, et égalise le record de Wilt Chamberlain avec sept titres de meilleur marqueur d'affilée.

Mais durant l'été, Jordan choque le monde du basket en annonçant sa retraite, directement liée à l'assassinat de son père quelques mois plus tôt. Les Bulls deviennent alors l'équipe de Scottie Pippen, jusqu'alors fidèle lieutenant de Jordan. Horace Grant et B.J. Armstrong améliorent leurs niveaux de jeu et sont sélectionnés pour la première fois au All-Star Game, où Scottie Pippen est élu meilleur joueur. Le trio est assisté de Cartwright, Perdue, de l'arrière Pete Myers et du rookie croate Toni Kukoc. En dépit de la très bonne saison régulière des Bulls, vainqueurs de 55 rencontres, Chicago perd au second tour des play-offs face aux Knicks.

Le retour de Jordan

Michael Jordan, l'icône mondiale du basket

En 1995 les Bulls perdent Horace Grant et Bill Cartwright, partis à Orlando et Seattle, mais signent l'arrière All-Star Ron Harper. L'équipe s'effondre en saison régulière, quand, le 17 mars 1995, Michael Jordan annonce son retour. Il revient immédiatement au niveau des meilleurs joueurs de la ligue, marquant 55 points face aux Knicks dès son cinquième match, et amène les Bulls à la cinquième place de la Conférence Est. Mais Jordan, pas encore au sommet de sa forme, ne peut rien faire pour empêcher son équipe de perdre face au Orlando Magic de Shaquille O'Neal au second tour des play-offs.

Durant l'intersaison, les Bulls perdent B.J. Armstrong dans l'expansion draft, mais Krause réussit un transfert de génie en échangeant l'anecdotique Will Perdue aux Spurs contre Dennis Rodman. Rodman, meilleur rebondeur de la ligue lors des quatre dernières saisons, est devenu indésirable à San Antonio à cause de son caractère imprévisible, incompatible avec la rigueur de l'entraîneur des Spurs, Gregg Popovich. Sur le plan purement statistique, l'échange est un hold-up pour les Bulls mais le pari est risqué car le caractère instable de Rodman est susceptible de détruire l'équipe.

Il n'en sera rien. Le trio Jordan-Pippen-Rodman, bien secondé par Toni Kukoc, Ron Harper, Luc Longley et Steve Kerr réussit la meilleure saison de l'histoire de la NBA en remportant 72 victoires pour dix défaites. Jordan est meilleur marqueur de la ligue, Rodman meilleur rebondeur, et Steve Kerr mène la ligue au pourcentage à 3 points. Jordan est meilleur joueur de la saison régulière, du All-Star Game et des finales, Krause est le General Manager de l'année, Kukoc le meilleur sixième homme et Phil Jackson le meilleur entraîneur. Pippen et Jordan sont nommés dans la All NBA First Team, et le trio Jordan-Pippen-Rodman est dans la All NBA First Defensive Team. Les Bulls triomphent des Sonics de Gary Payton et de Shawn Kemp en finales.

Les Bulls répètent leur année d'excellence en 1996-97 en égalisant le deuxième meilleur bilan de l'histoire de la ligue avec 69 victoires. Ils battent en finales le Utah Jazz de Karl Malone et John Stockton. Jordan est pour la neuvième fois meilleur marqueur de la ligue.

L'année suivante, les Bulls remportent une nouvelle fois le Three-peat (trois titres d'affilées) en remportant 62 victoires et le titre NBA de nouveau face au Jazz. Lors du sixième match, Jordan rentre à 6 secondes de la fin le tir décisif qui offre le match et le titre aux Bulls. Il remporte son dixième titre de meilleur marqueur, son cinquième titre de meilleur joueur de la saison régulière et son sixième titre de meilleur joueur des finales. Rodman remporte son septième titre d'affilée de meilleur rebondeur.

Un démantèlement dramatique...

L'été 1998 met un terme à cette épopée fantastique. Jerry Krause, sentant qu'il faut tourner la page, remodèle complètement l'effectif en refusant de re-signer Phil Jackson, Dennis Rodman et Steve Kerr ; il transfère Scottie Pippen et Luc Longley contre des joueurs anecdoctiques. Ces mouvements poussent Michael Jordan dans un autre club. L'effectif est médiocre et Krause ne fait rien pour l'améliorer dans l'immédiat. Sa stratégie est simple : réaliser les plus mauvaises performances pour augmenter ses chances d'obtenir des hauts choix de draft, qu'il pourra coupler avec la signature de joueurs de gros calibre dans quelques années.[réf. nécessaire] Toni Kukoč mène l'équipe aux points, aux rebonds et aux passes décisives, qui ne gagne que 13 des 50 matchs d'une saison réduite à cause de la grève des joueurs.

Avec la draft les Bulls sélectionnent Elton Brand et Ron Artest. Toni Kukoč est transféré durant la saison à Philadelphie. Elton Brand devient le premier Bulls depuis Artis Gilmore à enregistrer 20 points et 10 rebonds de moyenne. Avec Artest, il est la seule satisfaction de la franchise qui établit un bilan de 17 victoires pour 65 défaites, le pire de la franchise, seulement 4 ans après avoir établi le record historique de victoires en saison régulière.

Krause n'arrive pas à signer des joueurs de haut niveau durant l'intersaison, il se tourne vers des jeunes joueurs : Brad Miller et Ron Mercer, signés en agents libres, ainsi que Marcus Fizer et Jamal Crawford, sélectionnés lors de la draft. Brand finit meilleur marqueur et rebondeur de la franchise, mais l'équipe est trop jeune et établit un nouveau record de défaites avec seulement 15 victoires pour 67 défaites.

À l'intersaison suivante Krause choque les fans des Bulls en transférant Elton Brand aux Los Angeles Clippers contre le second choix de la draft Tyson Chandler. Il sélectionne également Eddy Curry avec le quatrième choix. Les deux joueurs sont directement issus du lycée, Krause ne s'attend évidemment pas à ce qu'ils fassent une contribution significative durant leurs premières années. Il transfère en cours de saison ses trois meilleurs marqueurs (Artest, Mercer et Miller) pour Jalen Rose, certainement le joueur le plus polyvalent de l'équipe depuis Jordan et Pippen. L'entraîneur Tim Floyd est remplacé par Bill Cartwright, et l'équipe s'améliore pour passer de 15 à 21 victoires à la fin de la saison. Les Bulls sont toujours derniers de la ligue.

Pour la saison 2002-2003, les Bulls sélectionnent Jay Williams avec le deuxième choix de la draft. Toujours menés par Rose, assisté de Crawford, Fizer, Donyell Marshall, Eddy Curry, Tyson Chandler et Trenton Hassell, les Bulls forment une équipe jeune et excitante qui gagne 30 matches pour la première saison complète de Cartwright en tant qu'entraîneur.

Durant l'été 2003, les Bulls font face à de nombreux changements. Jerry Krause, General Manager de l'équipe depuis 19 ans, se retire pour laisser place à Jim Paxson. Jay Williams, à l'issue d'une saison rookie prometteuse, se blesse gravement lors d'un accident de moto. Paxson choisit Kirk Hinrich avec le septième choix de la draft, et signe Scottie Pippen qui effectue son grand retour dans la franchise pour terminer sa carrière, et épauler les jeunes.

Mais la saison 2003-2004 est une déception. Eddy Curry ne développe pas son niveau de jeu comme prévu, et fait preuve de manque d'efforts et d'engagement. Tyson Chandler souffre d'un problème de dos chronique et manque plus de 30 matchs. Scottie Pippen doit gérer des problèmes au genou et Jamal Crawford demeure inconsistent. Bill Cartwright est limogé en décembre 2003 pour être remplacé par Scott Skiles. Un échange avec les Raptors envoie Rose et Marshall à Toronto contre Antonio Davis et Jerome Williams. L'équipe termine avec 23 victoires, deuxième plus mauvaise équipe de la ligue.

Pour un retour au haut niveau ?

Durant l'intersaison 2004, Paxson transfère un futur choix de draft aux Phoenix Suns contre un choix supplémentaire pour la draft à venir. Disposant du 3e et du 7e choix, les Bulls sélectionnent l'arrière Ben Gordon et l'ailier Luol Deng. Scottie Pippen, souffrant de problèmes au genou, prend sa retraite. Jamal Crawford, libre de tout contrat, signe à New York.

La saison 2004-05 dépasse toutes les attentes et les Bulls se qualifient en playoffs pour la première fois de l'ère post-Jordan après un départ catastrophique (la saison commence avec 9 défaites consécutives). Ben Gordon s'avère être un joueur décisif dans les instants cruciaux des matchs ; il est élu meilleur sixième homme de l'année, et second au vote du rookie de l'année qui revient à Emeka Okafor.
Affrontant au premier tour les Washington Wizards avec l'avantage du terrain mais sans deux de leurs quatre meilleurs marqueurs (Eddy Curry est au repos forcé suite après qu'on lui a décelé des battements irréguliers du cœur et Luol Deng s'est blessé à la main), les Bulls perdent la série en 6 manches alors qu'ils avaient remporté les deux premiers matchs.

À l’orée de la saison 2005-06, les Bulls sont annoncés par les observateurs comme une des équipes à suivre de près en NBA. Chicago réussit à garder Chris Duhon malgré une offre des Raptors et fait signer un contrat de 6 ans à Tyson Chandler lui assurant d’être titulaire à l’intérieur suite au départ d’Eddy Curry. Ce dernier ayant refusé des examens complémentaires de son cœur est envoyé en compagnie d’Antonio Davis à New York contre Tim Thomas, Michael Sweetney et des futurs tours de draft. Darius Songaila quitte les Sacramento Kings pour compléter l’effectif d’une équipe jeune mais ambitieuse. Le début de saison est néanmoins chaotique et après 4 mois de compétition, les Bulls présentent un bilan de 25 victoires pour 31 défaites. Tim Thomas est alors débarqué début mars après n’avoir joué que 3 matches depuis l’ouverture de la saison. Ce n'est qu'au prix d'une fin de saison remarquable, au cours de laquelle ils remportent 9 de leurs 10 derniers matches que les Bulls se qualifient pour les playoffs avec un bilan final de 41 victoires pour autant de défaites. Ils sont éliminés dès le premier tour par le Miami Heat, 4 manches à 2.

L'année suivante les Bulls acquièrent une recrue importante : Ben Wallace. Ils sont à nouveaux opposés au Heat de Miami, alors champion en titre, au premier tour des play-offs et réussissent l'exploit de l'emporter 4 manches en 0. En demi-finale de conférence ils retrouvent les Detroit Pistons et sont éliminés 4-2.

En juin 2007, les Chicago Bulls obtiennent le 9e choix à la draft, grâce a l'échange d'Eddy Curry avec New York. Ils en profitent pour sélectionner le Gator double champion NCAA Joakim Noah.

Malgré un cinq majeur alléchant la saison 2007-2008 semble mal partie avec les rumeurs de départ des deux vedettes Ben Gordon et Luol Deng. L’équipe a du mal à se forger un bon état d'esprit et les altercations entre Joakim Noah et ses coéquipiers (notamment Ben Wallace) ainsi qu’avec un entraîneur-adjoint ont un effet encore plus néfaste sur la cohésion du groupe. Côté parquet l’équipe n'arrive pas à enchainer les victoires et sombre dans les profondeurs.

L'équipe participe à un échange entre trois équipes : les Bulls envoient Ben Wallace et Joe Smith à Cleveland, ainsi que Ira Newble et Adrian Griffin à Seattle. En échange Chicago reçoit trois joueurs provenant des Cavaliers Larry Hughes, Drew Gooden et Shannon Brown, l’équipe semble donc se préparer pour l’année suivante en se séparant du vieillissant Ben Wallace.

La fin de saison est comme le début : l’équipe se stabilise parmi les cinq derniers à l’Ouest et finit 10e. Avec un bilan de 33 victoires et 49 défaites elle termine à un peu plus de quatre victoires d’une huitième place synonyme de place pour les play off. Le meilleur marqueur de la saison est Ben Gordon avec 18,6 point par match. Alors que la plupart des joueurs de la franchise sont déjà en vacances les Bulls obtiennent lors de la Lottery Draft un inattendu 1er choix avec le quelle ils auront un vaste choix entre les meilleurs joueurs universitaires. Le 26 juin 2008, les Bulls sélectionnent avec leur premier choix de draft Derrick Rose qui sort de l’université de Memphis.

Le 7 mars 2009, après leur victoire sur les Milwaukee Bucks, les Bulls sont certains de participer aux playoffs dans la Conférence Est. Il rencontre alors au premier tour des playoffs les Celtics de Boston, champion en titre et deuxième de la conférence est en saison régulière. Logiquement favori, les Celtics sont néanmoins affaibli par l'absence sur blessure de leur franchise player, Kevin Garnett. Les Bulls en profite et arrive à faire douter les Celtics en les poussant vers un septième match décisif, qu'ils perdent finalement.

Palmarès

Chicago Bulls.png

Effectif actuel

Chicago Bulls
Effectif actuel
Entraîneur : Vinny Del Negro
Ailier 9 Drapeau du Royaume-Uni / Flag of Sudan.svg Luol Deng (C) (Duke)
Pivot 34 Drapeau des États-Unis Aaron Gray (Pittsburgh)
Meneur / Arrière 12 Drapeau des États-Unis Kirk Hinrich (C) (Kansas)
Meneur 11 Drapeau des États-Unis Lindsey Hunter (Jackson State)
Pivot 31 Drapeau des États-Unis Jerome James (Florida A&M)
Pivot 52 Drapeau des États-Unis Brad Miller (Purdue)
Ailier fort / Pivot 13 Drapeau de la France/Suède/Drapeau des États-Unis Joakim Noah (Florida)
Ailier fort 16 Drapeau des États-Unis James Johnson (R) (Wake Forest)
Meneur 1 Drapeau des États-Unis Derrick Rose (Memphis)
Arrière / Ailier 15 Drapeau des États-Unis John Salmons (Miami)
Arrière 2 Drapeau des États-Unis Jannero Pargo (Arkansas)
Ailier fort 24 Drapeau des États-Unis Tyrus Thomas (LSU)
Ailier 22 Drapeau des États-Unis Taj Gibson (R) (USC)
(C) - Capitaine (AL) - Agent libre (R) - Rookie (ou Recrue)

Basketball Hall of Famers

Michael Jordan et Scottie Pippen sont membres des Meilleurs joueurs du cinquantenaire de la NBA, et tous les membres de cette liste (retiré depuis au moins 5 ans) ont été inclus dans le Hall of Fame.

Maillots retirés

Entraîneurs successifs

Les joueurs champions NBA

Entraîneur : Drapeau des États-Unis Phil Jackson (1991, 1992, 1993, 1996, 1997, 1998)

Durant les 9 saisons où Phil Jackson a été l'entraîneur des Bulls [1] :

  • 53 joueurs ont joué au moins un match en saison régulière (Michael Jordan ; Scottie Pippen ; B.J. Armstrong ; Horace Grant ; Toni Kukoc ; Steve Kerr ; Bill Cartwright ; John Paxson ; Ron Harper ; Luc Longley ; Stacey King ; Will Perdue ; Bill Wennington ; Scott Williams ; Dennis Rodman ; Craig Hodges ; Jason Caffey ; Pete Myers ; Jud Buechler ; Randy Brown ; Cliff Levingston ; Dickey Simpkins ; Corie Blount ; Scott Burrell ; Trent Tucker ; Dennis Hopson ; Rodney McCray ; Jo Jo English ; Bob Hansen ; Robert Parish ; Charles Davis ; Ed Nealy ; Greg Foster ; James Edwards ; Joe Kleine ; Larry Krystkowiak ; Corey Williams ; Darrell Walker ; Bison Dele ; Rusty LaRue ; Dave Johnson ; John Salley ; Jack Haley ; Jeff Sanders ; Mark Randall ; Joe Courtney ; Keith Booth ; Ricky Blanton ; Clifford Lett ; David Vaughn ; Rory Sparrow ; Matt Steigenga ; Chuck Nevitt).
  • 37 joueurs ont joué au moins un match en play-off (Michael Jordan ; Scottie Pippen ; Horace Grant ; Toni Kukoc ; B.J. Armstrong ; Bill Cartwright ; Luc Longley ; John Paxson ; Ron Harper ; Steve Kerr ; Dennis Rodman ; Scott Williams ; Stacey King ; Will Perdue ; Craig Hodges ; Bill Wennington ; Bison Dele ; Jud Buechler ; Cliff Levingston ; Pete Myers ; Scott Burrell ; Randy Brown ; Trent Tucker ; Ed Nealy ; Jason Caffey ; Bob Hansen ; Dickey Simpkins ; Jo Jo English ; John Salley ; James Edwards ; Dennis Hopson ; Charlie Davis ; Darrell Walker ; Rodney McCray ; Robert Parish ; Jeff Sanders ; Corie Blount).

Les équipes championnes NBA

En gras : les joueurs du cinq majeur. Entre parenthèses et en italique, les joueurs inscrits en réserve.

1991

  • B. J. Armstrong
  • Bill Cartwright (P)
  • Horace Grant (AF)
  • Craig Hodges
  • Dennis Hopson
  • Stacey King
  • Cliff Levingston
  • Michael Jordan (AR)
  • John Paxson (MJ)
  • Will Perdue
  • Scottie Pippen (AS)
  • Scott Williams

1992

  • B. J. Armstrong
  • Bill Cartwright (P)
  • Horace Grant (AF)
  • Bob Hansen
  • Craig Hodges
  • Stacey King
  • Cliff Levingston
  • Michael Jordan (AR)
  • John Paxson (MJ)
  • Will Perdue
  • Scottie Pippen (AS)
  • Scott Williams

1993

  • B. J. Armstrong
  • Bill Cartwright (P)
  • Horace Grant (AF)
  • Stacey King
  • Rodney McCray
  • Michael Jordan (AR)
  • John Paxson (MJ)
  • Will Perdue
  • Scottie Pippen (AS)
  • Trent Tucker
  • Darrell Walker
  • Scott Williams

1996

  • Randy Brown
  • Jud Buechler
  • (Jason Caffey)
  • James Edwards
  • (Jack Haley)
  • Ron Harper (MJ)
  • Steve Kerr
  • Toni Kukoč
  • Luc Longley (P)
  • Michael Jordan (AR)
  • Scottie Pippen (AS)
  • Dennis Rodman (AF)
  • John Salley
  • (Dickey Simpkins)
  • Bill Wennington

1997

  • Randy Brown
  • Jud Buechler
  • Jason Caffey
  • Bison Dele
  • Ron Harper (MJ)
  • Steve Kerr
  • Toni Kukoč
  • Luc Longley (P)
  • Michael Jordan (AR)
  • Robert Parish
  • Scottie Pippen (AS)
  • Dennis Rodman (AF)
  • (Dickey Simpkins)
  • (Bill Wennington)

1998

  • (Keith Booth)
  • Randy Brown
  • Jud Buechler
  • Scott Burrell
  • Ron Harper (MJ)
  • Steve Kerr
  • (Joe Kleine)
  • Toni Kukoč
  • (Rusty LaRue)
  • Luc Longley (P)
  • Michael Jordan (AR)
  • Scottie Pippen (AS)
  • Dennis Rodman (AF)
  • Dickey Simpkins
  • Bill Wennington

Comme on peut le constater, neuf joueurs sont restés dans l'équipe pour les trois premiers titres et dix n'ont pas non plus bougé pour les trois suivants. Mais seuls Michael Jordan et Scottie Pippen ont gagné six titres avec les Bulls.

Notes et références de l'article

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