Chateau Saint-Louis

Château Saint-Louis

Pour les articles homonymes, voir Fort Saint-Louis (homonymie).

46° 48′ 45″ N 71° 12′ 16″ W / 46.812423, -71.204396

Sur ce plan de Québec de Jean Bourdon de 1664, on aperçoit le château désigné par le chiffre 2.

Château Saint-Louis à Québec (1620-1834)

Le nouveau château Saint-Louis, dessin de Lord Dufferin, 1876

Vestiges du château Saint-Louis, sous la terrasse Dufferin

Vestiges du château Saint-Louis

Le château Saint-Louis était un édifice de la ville de Québec, situé à l'emplacement actuel de la terrasse Dufferin, tout près du Château Frontenac.

Histoire

Construit en 1620, par Samuel de Champlain, le fort Saint-Louis devient un château et la résidence officielle du gouvernement de la Nouvelle-France, en 1646. Le comte de Frontenac fera reconstruire le fort et le château entre 1692 et 1700. Restauré après la conquête anglaise, le château est détruit par les flammes en 1834. Sur ses décombres sera construit une plate-forme en bois, la première terrasse Durham.

Forts et châteaux Saint-Louis

Dès 1620, Samuel de Champlain, alors lieutenant du vice-roi de la Nouvelle-France, fait construire le fort et château Saint-Louis sur le cap Diamant à Québec. Alors que les gouvernements de la Compagnie de Rouen (1614-1620) et de la Compagnie de Montmorency (1621-1627) sont remplacées par celui de la Compagnie des Cent-Associés (1627-1663), ce n'est qu'en 1646 que le château devient la résidence officielle du gouvernement de la Nouvelle-France. Dès sa création et jusqu'à la conquête britannique, le Conseil souverain (1663-1760) se réunit dans les forts et châteaux Saint-Louis qui se sont succédé depuis la construction initiale.

Après la conquête britannique de 1760, les édifices deviennent le lieu de rencontre des autorités anglaises dans la Province de Québec, alors que la ville de Québec devient la capitale de l'Empire britannique en Amérique du Nord.

Le château Saint-Louis est anéanti par un dernier incendie en 1834. Le site est aujourd'hui recouvert par la terrasse Dufferin en face du château Frontenac^[1].

Aujourd'hui

Il faudra attendre 1985 et 1986 avant que Parcs Canada n'entreprenne des fouilles archéologiques sous la terrasse Dufferin et ne mette au jour des vestiges impressionnants et remarquablement bien conservés du fort et du château, deux témoins essentiels de la naissance de la ville, du pays et de la présence française en Amérique. Les archéologues ont mis au jour, notamment, une monumentale glacière, contemporaine de Frontenac, qui aurait pu suffire aux besoins du Château Frontenac d'aujourd'hui, ou presque.

L'architecte Michel Dallaire de la firme du même nom, un concepteur de projets multimédias qui jouit maintenant d'une réputation internationale, projette de restaurer et mettre en valeur les vestiges du fort et du château Saint-Louis, sous l'actuelle terrasse Dufferin, pour en faire un musée d'histoire et d'archéologie et un centre d'interprétation de l'histoire locale à la fine pointe de la technologie.

Notes

1. ↑ Québec 400e, Histoire: Les forts et châteaux Saint-Louis

Bibliographie

• Jacques Guimont, « Forts et châteaux Saint-Louis (Québec) », dans L'Encyclopédie du patrimoine culturel de l'amérique française, 2007
• William Moss, Une archéologie du paysage urbain à la terrasse Dufferin à Québec, CÉLAT, Université Laval, Québec, 1994.

Lien externe

• Fort Saint-Louis sur le site de Parcs Canada

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