Chasseurs ardennais

Chasseurs ardennais
Bataillon Médian de Chasseurs ardennais
Chasseurs ardennais

Peloton de Chasseurs ardennais défilant à Bastogne à l'occasion de la Marche européenne du souvenir et de l'amitié

Période 16 octobre 1830
Pays Drapeau de Belgique Belgique
Allégeance Coats of arms of Belgium Military Forces.svg Armée belge
Branche Composante Terre
Type Unité d'infanterie médiane
Fait partie de Brigade médiane
Garnison Marche-en-Famenne
Ancienne dénomination Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Décorations Croix de guerre française 1939 avec palme et Fourragère de l'Ordre de Léopold de deuxième classe.
Commandant Lt Col BEM Pascal Marteau

Le Bataillon Médian de Chasseurs ardennais est une unité d'élite de l’armée belge, constitué en majorité de Wallons principalement originaires de l’Ardenne qui, dans l'esprit qui présida à sa création, devait défendre cette région. Aujourd'hui, il participe régulièrement aux opérations de maintien de la paix de l'OTAN et de l'ONU. Il est également engagé dans des opérations humanitaires quand appel est fait à la Belgique pour pallier des situations d'urgence dans le monde.

Sommaire

Histoire

Le Bataillon Médian de Chasseurs ardennais fut créé sous le règne du roi Léopold III sur la base du 10e de ligne, régiment formé en 1830 par des soldats belges de la "tweede afdeling" de l'armée des Pays-Bas.

Après avoir résisté à l'offensive hollandaise de 1831, resté sur lui-même avec toute sa capacité combattive, le 10e de ligne fut un des grands régiments de 1914-18, avec la défense de Namur, de Termonde, de l'Yser et lors de l'offensive de 1918, avec les victoires de Coortemarck et Essen. C'est au titre de régiment d'élite de l'armée belge que le 10e de ligne fut choisi pour devenir un régiment voué à défendre l'Ardenne. Il s'agissait de compenser l'insuffisance des effectifs de l'armée belge, même avec ses 700.000 hommes (y compris la gendarmerie et la classe des conscrits de 1940) par une défense de qualité fondée sur une troupe d'élite. Aussi bien, les Chasseurs Ardennais étaient-ils dotés de chars légers, de canons auto-tractés et de chenillettes de transport (ancêtres de la jeep que ne possédaient pas les allemands). Les raisons de la résistance des ardennais sont liées à leur équipement autant qu'à leur courage.

Les Chasseurs ardennais n'étaient donc pas une "milice" locale levée sur place, comme l'écrit un auteur français [Qui ?], mais une véritable armée autonome dotée de moyens modernes (pour l'époque) et qui a fait ses preuves.

S'il est vrai que les Chasseurs Ardennais sont constitués, dès leur naissance, d'une majorité de Wallons principalement originaires de l’Ardenne, nombre de soldats d'autres régions sont présents dans l'effectif au moment de la création du régiment, notamment les flamands issus du 10e de ligne[1]. Il convient de remarquer qu'aujourd'hui encore le recrutement n'est nullement limité aux wallons et que tout citoyen en provenance d'une autre région de Belgique peut solliciter d'y servir. D'ailleurs, l'armée belge est toujours unitaire et s'il y a des régiments flamands, francophones et allemands, il reste que tout belge peut choisir son rôle linguistique indépendamment de son origine régionale. Évidemment, la connaissance de la langue parlée dans une unité est une condition de base, surtout pour les gradés. Aujourd'hui, les Chasseurs ardennais sont, de fait, originaires des régions francophones. Les effectifs ont été réduits et la caserne de Bastogne fermée depuis la professionnalisation de l'armée. Mais les Chasseurs ardennais restent une unité d'élite de l'armée belge. A ce titre, ils participent régulièrement aux opérations de maintien de la paix de l'OTAN et de l'ONU (BELBAT-UNOSOM-BELUBG-UNIFIL-ISAF-BELKOS...). Ils sont également engagés dans des opérations humanitaires quand appel est fait à la Belgique pour pallier des situations d'urgence dans le monde.

Faits d’armes

Pour apprécier exactement le rôle des Chasseurs ardennais dans les combats de mai 1940 appelés Campagne des dix-huit jours, il faut connaître le plan de campagne de l'armée belge. Celui-ci a été décrit dans des ouvrages plutôt spécialisés. On peut citer "La guerre et son évolution" d'Henry Bernard, Tome II, pages 40 à 42, Ed. Imprimerie scientifique, Bruxelles 1957. L'armée, par un effort représentant un peu plus de 17 % du chiffre de la population masculine belge apte à porter les armes en 1939, avait été portée à 650.000 hommes auxquels il faut ajouter 40.000 hommes attendus du contingent de 1940 et les 10.000 hommes de la gendarmerie équipée militairement. Total des effectifs militaires belges : 700.000 hommes. Il était impossible, malgré cet effort, de vouloir défendre complètement des frontières étendues depuis la frontière franco-luxembourgeoise jusqu'à la mer en passant par la frontière avec les Pays-Bas, soit près de 500 kilomètres. On se méfiait de la faiblesse de l'armée hollandaise qui n'atteignait pas 400.000 hommes mobilisés pour défendre surtout la "vesting" Holland, c'est-à-dire le réduit national constitué par la zone des îles du delta maritime. Ce plan néerlandais laissait toute latitude à l'Allemagne pour attaquer la Belgique par le Nord. On misait donc sur le canal Albert creusé, dans les années vingt, entre Liège et Anvers, dans le cadre du développement de l'économie nationale, mais aussi pour servir de moyen de défense aux troupes en escomptant que le canal aurait la fonction de "plus grand fossé antichars du monde" pour arrêter l'armée allemande. Cela devait laisser aux troupes françaises le temps de monter vers le nord pour entrer aux Pays-Bas (le plan Breda). La majeure partie de l'armée belge était donc massée surtout là où la proximité de l'Allemagne pouvait faire craindre une attaque brusquée, c'est-à-dire le secteur s'étendant depuis le nord et l'est de Liège jusqu'à la Vesdre, en Ardenne. Le reste du massif ardennais s'étendant jusqu'à la frontière française paraissait propre, par son relief accidenté et l'étroitesse de son sinueux réseau routier, à dissuader une attaque allemande d'envergure, comme le maréchal Pétain, président du Conseil supérieur de la guerre, l'avait affirmé.

On avait donc confié l'Ardenne belge à la troupe spéciale des Chasseurs ardennais créée à cette fin dès 1933, l'année de l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler. Mais une partie de l'artillerie du régiment avait été disposée dans le secteur du canal Albert pour y assurer des tirs d'interdiction destinés à contrebattre une occupation allemande de certaines parties de la rive droite. En Ardenne, le plan était que les chasseurs devaient avoir un rôle de retardement contre une attaque allemande dans le Luxembourg belge, les troupes françaises implantées dans la région de Sedan, au sud de l'Ardenne belge, devant suffire à dissuader l'État-major allemand de lancer une offensive importante dans cette zone difficile. La doctrine était que si les Allemands essayaient de passer par les forêts et les vallées ardennaises, ils seraient "pincés" à la sortie, selon le mot du maréchal français Pétain. Cette stratégie avait fait l'objet d'échanges secrets entre le roi Léopold III et le général en chef français Gamelin (celui-ci parle, dans le livre de ses mémoires, intitulé "Servir", de ses contacts secrets avec le roi). Les chasseurs ardennais avaient la charge de retarder les Allemands par le feu et par des destructions. Les ordres de repli qui devaient leur être donnés étaient fondés sur le principe que tout ordre venu de l'état-major général ou de l'état-major régimentaire pouvait être appliqué en tenant compte de la situation des combats, ce qui laissait aux chefs sur le terrain la latitude de tenir leurs positions s'ils l'estimaient possible tant qu'ils pouvaient éviter d'être battus et faits prisonniers. Cette disposition avait été prise en tenant compte que la réception des ordres pourrait être compromise par des actions ennemies comme des raids de parachutistes. Il fallait donc laisser aux officiers des chasseurs une liberté d'appréciation. C'est ainsi que, dès le premier jour de l'attaque allemande, les blindés du général Guderian furent bloquée par une centaine de soldats belges comprenant des chasseurs ardennais et des motocyclistes (issus de l'ancienne cavalerie) isolés en avant du gros de la troupe, à Chabrehez. Tirant le meilleur parti des obstacles et de la topographie pour entraver la progression des chars, ils déchaînèrent sur l'infanterie allemande d'accompagnement une mousqueterie de plus de 10.000 cartouches. Sachant se dérober dans les bois et les fermes ardennaises aux murs épais, ils parurent compromettre le plan allemand d'offensive rapide au point que le général Rommel, commandant de la 7e division blindée s'exclama "ce ne sont pas des hommes, mais des loups verts". A Martelange et à Bodange, où le commandant Bricart combat jusqu'à la mort, quelques centaines d'hommes laissés en arrière-garde retardèrent 3.000 allemands équipés d'artillerie. Le soir venu, maîtres du terrain, les Allemands se heurtent à des champs de mines et doivent remettre la continuation de leur offensive au lendemain 11 mai. A Bastogne, quelques hommes dans un blockhaus bloquent les Allemands pendant une matinée jusqu'à la mort de leur chef, le lieutenant Caty tué dans son blockhaus. A cette résistance, il faut ajouter celle qu'oppose aux envahisseurs les routes de l'époque, étroites et sinueuses que l'on avait parsemées d'obstacles et de destructions ralentissant la progression des chars d'assaut. Témoignage allemand : "les destructions sont faites de main de maître, aussi bien pour les routes que pour les ponts; les Belges reculent en combattant sans cesse". D'ailleurs, redoutant les difficultés résultant de la topographie, l'État-major allemand avait-il prévu d'agir sur les arrières des chasseurs par le moyen de troupes déposées par des planeurs. Cette partie du plan fut exécutée dans les premières heures du 10 mai, mais les atterissages eurent lieu à Witry et à Léglise, en dehors des zones prévues, dans un secteur où se trouvaient des chars belges disposés en deuxième échelon. L'intervention de ces blindés empêchèrent les allemands d'attaquer l'armée belge à revers, comme cela avait été prévu. Cette opération allemande fut un échec et la grande majorité des chasseurs ardennais purent rallier le gros de leur armée en retraitant dans l'ordre vers l'ouest et le nord, couverts par leurs propres blindés légers. Tout cela démontre que les Chasseurs ardennais n'étaient pas que des fantassins, mais qu'il s'agissait d'une troupe équipée d'un système d'armes et formée de professionnels préparés depuis des années à défendre un terrain qu'ils avaient appris à connaître et encadrant des rappelés entraînés par neuf mois de mobilisation sur pied de guerre. On ne peut donc laisser dire sans protester qu'il se serait agit "d'une milice locale ... des soldats amateurs (!) destinés à retarder l'ennemi sans combattre (sic)", comme l'écrit Pierre Miquel à la page 77 de son livre "La seconde guerre mondiale", Ed. Fayard, Paris 1986.

Cependant, les premiers éléments allemands venant du sud du Luxembourg belge, la Gaume, et du Grand-Duché qui n'avait pas d'armée et où les routes étaient plus praticables, atteignaient le front français à la fin de la journée du 10, après avoir été retardés pendant une journée. Le reste des troupes de Gudérian et Rommel n'achevèrent de s'extirper du dédale ardennais que le deuxième jour. Les Français du secteur de Sedan avaient donc eu deux jours pour se préparer. Pourtant, dès les 12 et 13 mai, la percée allemande attaqua à Sedan et réussit d'emblée à les bousculer, menaçant leurs arrières et prenant les Belges à revers sur leur aile sud.

Pendant ce temps, au nord de la Belgique, la percée contre l'armée belge sur le canal Albert avait été consommée dès le 11 avec la chute du fort d'Eben-Emael, après 24 heures de résistance à la suite de l'attaque par des troupes allemandes utilisant des charges creuses, un explosif inconnu des alliés. Les Belges étaient, en plus, tournés sur leur gauche par le recul précipité de l'armée néerlandaise. Aussi, l'armée belge fit-elle retraite, les 13 et 14 mai, en liaison avec l'armée française, pour tenter de rétablir un front allié sur la ligne KW tout en échappant au risque d'encerclement par un mouvement enveloppant des Allemands qui venaient du nord après avoir conquis le Limbourg hollandais.

Les chasseurs ardennais se signalèrent encore sur la Dendre où ils arrêtèrent les allemands pendant trois jours, appuyés par de l'artillerie, avant de devoir décrocher pour ne pas être coupés des armées belges et françaises qui continuaient à se replier. Ensuite, ils ne cessèrent de jouer leur rôle de troupes d'avant-garde jusqu'à la bataille de la Lys durant laquelle le 1er régiment de Chasseurs ardennais, notamment, fut chargé de colmater la brèche ouverte le 25 mai 1940 par la reddition en masse du Deinze. Cette rude défense occasionna le massacre de Vinkt, les Ardennais ayant si durement malmené un régiment allemand que les soldats de cette unité réagirent contre la population civile par un massacre analogue aux atrocités allemandes de 1914, ce qui entraîna, après la guerre, le jugement de deux officiers allemands. On trouve, sur ces faits, des références dans une publication du Centre de documentation de l'armée belge (Bruxelles 1982) et dans un article de l'ouvrage du Général Crahay "Vingt héros de chez nous", ainsi que dans article très documenté de Wikipedia "sur le Le massacre de Vinkt" et dans d'autres écrits. Il convient de rappeler aussi que, pendant que le gros des chasseurs ardennais combattaient en Ardenne les 10, 11 et 12 mai, d'autres remplissaient le rôle de troupes de couverture pendant les combats du canal Albert les 10 et 11 mai.

Le professeur Henri Bernard de l'École royale militaire considère que le maintien sur le front ardennais de ces unités d'élite aurait pu retarder encore plus l'avance allemande vers la France et influencer favorablement la bataille de France. Encore eut-il fallut que l'armée française se soit opposée à la Wehrmacht avec des forces suffisantes à Sedan et non des unités de seconde réserve mal équipées et mal installées, ainsi que cela a été reconnu par les historiens dont le lieutenant-colonel Jacques Belle qui voit dans la réussite allemande à Sedan le résultat de "la concentration sans précédent de forces venues du ciel et, avant même l'intervention des blindés, de troupes d'élite au sol s'en prenant à une troupe de seconde réserve plus ou moins bien installée sur sa position". On le lit à la page 264 de "La défaite française, un désastre évitable", Ed. Economica, Paris 2007. De plus, le député français Taittinger avait prédit, dès le 8 mars 1940, dans le rapport d'une commission parlementaire, que le secteur de la Meuse "ne pourrait longtemps arrêter l'ennemi" et il révèle que les parlementaires ont constaté "une organisation défensive embryonnaire ... dans certains ouvrages, seul le coffrage est terminé et le béton n'est même pas coulé ... il manque une partie de l'armement ... le 10e corps qui défend Sedan ne dispose pas de D.C.A. ... il n'a sous ses ordres que des régiments de formation B composés de réservistes". Mais, en réponse, le général français Huntziger, commandant l'armée de Sedan, déclara le 8 avril "il n'y a aucune mesure urgente à prendre pour le renforcement du secteur de Sedan". C'est ce qu'écrit Pierre Miquel à la page 41 de "La seconde guerre mondiale", Ed.Fayard, Paris 1986.

Les chasseurs ardennais, de par leurs actes héroïques, ont reçu pas moins d’onze citations, cinq pour la Première Guerre au titre de 10e Régiment de Ligne (ce qui était leur ancien nom), citations Yser, Essen, Cortemarck, Namur, Termonde et, pour la Seconde Guerre, Ardennes, Canal Albert, La Dendre, La Lys, Vinkt, Belgique 1940.

Au début de 21{e} siècle, les effectifs du bataillon des Chasseurs ardennais ont diminué dans le cadre de la réduction générale d'effectifs et de la suppression du service militaire consécutifs à la fin de la guerre froide auxquels on a procédé en Belgique comme dans plusieurs pays. Il ne reste plus qu'un bataillon des Chasseurs ardennais et la musique régimentaire a été supprimée. L'organisation et le nom actuels recouvrent la fusion des 1er,2e,3e,4e,5e bataillons qui a suivi la réorganisation de la composante terre belge de 2010.Le drapeau du 6 bataillon de Chasseurs ardennais restant à la garde de l'État-major de la province du Luxembourg.

Garnisons successives

Le bataillon est aujourd'hui à Marche-en-Famenne, sa garnison depuis le 14 juillet 1978.

Avant cela le 1ChA avait été successivement à Arlon et, en Allemagne, à Siegburg, Hemer, Spich et Siegen, puis Spich une deuxième fois. Les 2 et 3 ChA, quant à eux, ont uniquement été casernés à Bastogne et à Vielsalm.

Drapeau

Il porte les inscriptions suivantes :

  • Namur
  • Termonde
  • Yser
  • Esen
  • Kortemark
  • Ardennes
  • La Dendre 1940
  • Vinkt

Il possède également le fourragère de l'Ordre de Léopold.

Références

http://www.mil.be/armycomp/units/index.asp?LAN=fr&ID=580 Ministère belge de la Défense nationale

Voir aussi

Articles connexes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Chasseurs ardennais de Wikipédia en français (auteurs)

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