Charles de Fitz-James

Charles de Fitz-James
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Charles de Fitz-James
Naissance 4 novembre 1712
Saint-Germain-en-Laye
Décès 23 janvier 1771 (à 74 ans)
Paris
Origine Drapeau de France France
Allégeance Royaume de France Royaume de France
Grade Maréchal de France
Conflits Guerre de Succession de Pologne
Guerre de Succession d'Autriche
Guerre de Sept Ans
Commandement Commandant de la province de Languedoc
Distinctions Ordre du Saint-Esprit
Autres fonctions Gouverneur du Limousin
Famille Famille de Fitz-James

Charles de Fitz-James4 novembre 1712 - Saint-Germain-en-Laye22 mars 1787 - en son hôtel parisien), duc de Fitz-James, était un militaire français du XVIIIe siècle, pair et maréchal de France.

Sommaire

Biographie

Charles de Fitz-James était fils du maréchal de Berwick et petit-fils de Jacques II Stuart, roi d'Angleterre. Né le 4 novembre 1712, et connu d'abord sous le nom de « comte de Fitz-James », il n'avait que dix-sept ans, lorsque, sur la démission du comte Henri de Fitz-James, son frère aîné, et après que François de Fitz-James, son autre frère, eut embrassé l'état ecclésiastique, il fut pourvu, le 28 décembre 1729, du gouvernement et de la lieutenance-générale du Limousin.

En 1730, le comte Charles entra aux mousquetaires, obtint une compagnie au régiment de cavalerie de Montrevel, le 31 mars 1732, et, l'année suivante, un régiment de cavalerie irlandaise, auquel on donna le nom de Fitz-James.

Guerre de succession de Pologne

Cette même année, la paix, dont jouissait l'Europe depuis près de vingt ans, fut troublée par la mort d'Auguste, roi de Pologne. La guerre s'alluma de toutes parts.

Une armée française, sous la conduite du maréchal de Berwick, pénétra en Allemagne : Charles de Fitz-James y fit ses premières armes, à la tête de son régiment : d'abord au siège de Kehl (1733), puis à celui de Philippsbourg (1734). Il était auprès de son père, lorsque celui-ci fut tué d'un coup de canon, et il fut convert de son sang et de sa cervelle. Le duc Charles continua de servir à l'armée du Rhin, en 1735, sous les ordres du maréchal de Coigny, jusqu'aux préliminaires de la paix de Vienne (1738).

Il fut l'un des premiers francs-maçons français dans la Loge de Bussy (1735).

Il fut créé duc de Fitz-James et pair de France en 1736.

Guerre de succession d'Autriche

La mort de l'empereur Charles VI devint, en 1740, le signal d'une guerre nouvelle, celle de la succession d'Autriche. La France appuyait les prétentions de l'électeur de Bavière au trôné impérial.

En 1741, une armée de quarante mille hommes passe le Rhin au Fort-Louis, sous les ordres du maréchal de Belle-Isle, une autre armée, forte aussi de quarante mille hommes, passe la Meuse dans le même temps. C'est dans cette dernière que servait, comme brigadier, le nouveau duc de Fitz-James, sous les ordres du maréchal de Maillebois.

Il est peu d'actions, dans cette guerre, auxquelles il n'ait pris quelque part. Il se trouvait à l'armée du maréchal de Belle-Isle, lors du siège et de la retraite de Prague.

Rentré en France, au mois de juillet 1743, il finit la campagne en Basse-Alsace, sous le maréchal de Noailles.

L'année suivante, il fut promu au grade de maréchal-de-camp, et employé, en cette qualité, à l'armée du roi. Il commandait les travaux du siège de Tournay, en 1745, le jour où le roi gagna la bataille de Fontenoy, à laquelle il eut la douleur de ne pouvoir participer. Il servit ensuite aux sièges d'Oudenarde et de Dendermonde.

En 1746, il fut employé à l'armée des Flandres, sous les ordres du maréchal de Saxe. Il couvrit, avec l'armée, les sièges de Mons, de Saint-Guilhain et de Charleroi, servit à celui de Namur (1746), et prit part à la victoire de Rocourt.

La bataille de Lawfeld, moins disputée et plus sanglante que celle de Fontenoi, ouvrit la campagne de 1747 dans les Pays-Bas. Le duc de Fitz-James, après y avoir donné de nouvelles preuves de courage, marcha, avec l'armée, au siège de Bergen-op-Zoom (1747), que Lowendahl devait investir : il eut encore l'honneur de contribuer à la prise de cette place.

Il était aussi devant Maestricht, lorsque furent signés entre la France, l'Angleterre et la Hollande, les préliminaires d'Aix la-Chapelle (1748). Cette paix vint enfin mettre un terme aux calamités dont l'Europe gémissait depuis huit ans. La guerre avait été surtout ruineuse pour la France, victorieuse, il est vrai, en Provence, sur le Rhin et dans les Pays-Bas, mais sans cesse menacée dans ses colonies, et voyant s'anéantir son commerce et sa marine.

Les hostilités avaient à peine cessé, lorsque, le 10 mai 1748, le duc de FitzJames fut promu au grade de lieutenant-général. En attendant qu'il pût, par sa valeur, honorer cette nouvelle dignité sur d'autres champs de bataille, il alla se faire recevoir pair de France au parlement, et chevalier des Ordres du roi (reçu le 2 février 1756).

Guerre de Sept Ans

La guerre de Sept Ans le rappela en Allemagne : il eut alors le commandement de plusieurs corps détachés, et contribua à la victoire de Hastenbeck (1757) et à la prise de plusieurs places de l'électorat de Hanovre.

Il se trouva, l'année suivante, à la bataille de Crefeld, et fut chargé, quelques mois après, de conduire au prince de Soubise, qu'il joignit heureusement le 9 octobre, dix bataillons et douze escadrons détachés de l'armée que commandait le maréchal de Contades. Le lendemain 10, il combattit avec la plus grande distinction à Lutzelberg.

À la malheureuse bataille de Minden, livrée le 1er août 1759 par le maréchal de Contades, et perdue par la désobéissance du maréchal de Broglie, le duc de Fitz-James chargea les Hanovriens à la tête de toute la cavalerie française, dont il avait le commandement.

Il revint en France an mois de novembre suivant. La guerre n'était point terminée, lorsqu'en 1761, il fut nommé commandant de la province de Languedoc et des côtes de la Méditerranée.

Conflit avec le parlement de Toulouse

Ce fut en 1763 qu'éclatèrent, entre le parlement de Toulouse et lui, ces dissentiments qui donnèrent lieu de part et d'autre à des violences et à des abus de pouvoir.

Chargé de faire enregistrer des « édits bursaux » (portant création d'impôts) à la publication desquels le parlement se refusait, le duc de Fitz-James se rendit à Toulouse dans les premiers jours de septembre de la même année. Peu instruit sans doute des formes parlementaires, plus habitué à celles des camps, il déploya tout d'abord un appareil de force armée qui irrita la magistrature au lieu de l'intimider.

Le 13 dudit mois, il vint prendre au parlement son rang de duc et pair, et requérir l'enregistrement des édits du roi. Usant des lettres de cachet dont il était porteur, il y procéda lui-même, assisté du premier président François de Bastard et du procureur général Riquet de Bonrepos, tandis que le parlement quittait la salle de l'assemblée et se retirait dans une autre chambre du Palais. Le duc s'y présenta après la transcriplion finie, et commanda aux magistrats de se séparer, sous prétexte qu'à minuit la cour entrait en vacation. Un silence profond fut leur seule réponse : « Messieurs, leur dit alors le duc de Fitz-James, j'ai des ordres très-précis du roi : si vous ne les exécutez pas, je les ferai exécuter avec la plus grande douleur, mais avec la plus grande fermeté. » Le silence continuant à régner autour de lui, il descendit dans la grand'chambre, et fit appeler successivement les trois premiers présidents à mortier : il signifia en particulier à chacun d'eux une lettre de cachet, qui leur enjoignait de la part du roi de se retirer à l'instant chez eux et de sortir du Palais, sans remonter dans la chambre où le parlement était assemblé. Ils obéirent : d'ailleurs, pour assurer l'exécution de ses ordres, le duc avait fait placer a toutes les portes des sentinelles, dont la consigne était d'empêcher que nul officier du parlement ne pût y rentrer après en être sorti. Espérant continuer ainsi jusqu'au dernier membre de la cour, il fit appeler le quatrième président, mais celui-ci, n'ayant pas vu revenir ses collègues et concevant quelques soupcons, se fit suivre du parlement en corps, et se présenta ainsi escorté dans la salle de l'assemblée des chambres. Il était une heure du matin; la pâle clarté de deux bougies près de s'éteindre éclaira seule, aux yeux du duc de Fitz-James, cette longue file de magistrats vêtus de noir, marchant un à un et prenant place danus un morne silence. Cet aspect lui causa une vive émotion, et, dans son trouble, il laissa au parlement la faculté de se proroger, ne prévoyant sans doute pas les suites qu'allait amener cette condescendauce. Ce fut seulement à neuf heures du matin, le 14 septembre, que se termina cette séance mémorable, pendant laquelle le Palais, entouré de troupes, ressemblait à une place de guerre investie de toutes parts. Malgré cet appareil menaçant, la cour arrêta d'énergiques remontrances, et les fit imprimer et afficher dans tous les carrefours de la ville.

Dès ce moment, le duc, justement blessé, ne mit plus de bornes à sa sévérité : par son commandement les magistrats furent arrêtés et contraints de garder les arrêts dans leurs propres maisons : des factionnaires furent placés dans la chambre de ceux des conseillers qui se refusèrent à donner une promesse écrite de ne point sortir de chez eux jusqu'à nouvel ordre. Ils étaient ainsi gardés à vue, et défense était faite de les laisser communiquer avec qui que ce fût, hors leurs plus proches parents, qu'ils ne pouvaient voir que l'un après l'autre, et en présence des sentinelles.

Ces arrêts rigoureux se prolongèrent pendant plus de six semaines : ce ne fut que dans les premiers jours de décembre qu'un ordre du roi vint rendre les magistrats à la liberté, et au parlement la faculté de s'assembler. Il en profita pour venger l'honneur de son corps, et, malgré l'entremise officieuse du premier président, François de Bastard, dont la sagesse et la fermeté dans ces circonstances étaient demeurées impuissantes à calmer les esprits, le duc de Fitz-James fut décrété de prise de corps, et le parlement fit afficher son arrêt en plein jour jusque sur la porte de l'hôtel du commandant de la province.

Le parlement de Paris et les pairs du royaume réclamèrent : ils prétendirent avoir seuls le droit de juger les pairs. Les autres parlements appuyèrent de leur coté les prétentions du parlement de Toulouse. Le mot de classes fut alors prononcé, et il fallut un arrêt du conseil du roi pour mettre un terme à cet contestations qui duraient encore en 1767.

Dans ses démêlés avec le parlement de Toulouse, le duc de Fitz-James n'avait fait qu'obéir aux ordres de la cour. Cependant il perdit son commandement à la suite de cette affaire, qui devint pour lui la cause d'une longue disgrâce, et l'une des circonstances les plus importantes de sa vie.

Ce ne fut que plusieurs années après, en 1766, qu'il fut pourvu du commandement du Béarn, de la Navarre et de la Guyenne.

Il fut appelé, en 1771, à celui de la province de Bretagne, dont il présida les États à Morlaix, et cette assemblée, qui avait la réputation d'être un peu récalcitrante, lui accorda toutes ses demandes.

Il fut créé maréchal de France le 24 mars 1775. Depuis lors son nom ne se rattache à aucun événement important. Il mourut en mars 1787, au moment où commençaient à s'amonceler les nuages de la Révolution française.

Vie familiale

Quatrième fils de Jacques Fitz-James de Berwick (16701734), issu du second mariage de ce dernier avec Anne Bulkeley ( † 12 juin 1751), fille d'Henry de Bulkeley, Charles épousa, le 1er février 1741, Victoire Goyon de Matignon (9 août 17222 juillet 1777), dame du palais (1741-1767) de la reine Marie Leszczyńska de, fille de Thomas Goyon de Matignon (16841766), comte de Gacé. Ensemble, ils eurent :

  1. Anne-Marie (174121 février 1742 - Paris) ;
  2. Jacques Charles (26 novembre 174311 août 1805), comte de Fitz-James, puis 5e duc de Fitz-James (1769-1805) et pair de France, lieutenant-colonel puis colonel propriétaire du régiment de Berwick, brigadier des armées du roi, maréchal-de-camp (1er mars 1780), feld-maréchal, officier du Grand Orient de France, marié, le 26 décembre 1768 avec Marie (vers 175310 juin 1812), dame d'honneur (1re dame, 1782-1790) de la reine Marie-Antoinette d'Autriche, fille d'Henri de Thiard de Bissy, dont :
    1. Henriette Victoire (11 octobre 1770 - Paris26 juillet 1809), dame du palais (1788-1792) de la reine Marie-Antoinette d'Autriche, mariée le 23 août 1784 avec La Tour-Landry (17701837), duc de Maillé, dont postérité ;
    2. une fille (26 décembre 177126 décembre 1771) ;
    3. Charles Jean (né le 25 juin 1773 - Paris) ;
    4. Édouard (10 janvier 1776 - Versailles11 novembre 1838 - château de Quevillon (Seine-Maritime)), 6e duc de Fitz-James (1805-1838), pair de France ;
    5. Jean Charles René (16 juillet 1788 - Paris30 novembre 1834 - Oran, Algérie), né d'une relation adultérine avec Anne Bibiane Beauvaland, 1er vicomte de Fitzjames (17 février 1828), colonel puis maréchal de camp (1834), marié, le 25 janvier 1819 à Paris, avec Mlle de Cormack ;
  3. Laure Auguste (7 décembre 1744 - Paris26 septembre 1804 - Paris), princesse de Chimay, dame du palais (1767-1770, en remplacement de sa mère) de Marie Leszczyńska, dame d'honneur (1771-1774) de la dauphine Marie Antoinette, puis dame d'honneur (1re dame, 1774-1791) de Marie-Antoinette d'Autriche, mariée, le 28 septembre 1762, avec Philippe Gabriel de Hénin-Liétard (17361802), prince de Chimay, sans postérité ;
  4. Adélaïde (17 février 1746 - Paris25 août 1747) ;
  5. Charles Ferdinand (née le 7 septembre 1747 - Paris) ;
  6. Edouard Henri (22 septembre 1750 - Paris1er décembre 1823 - Saint-Germain-en-Laye), chevalier, puis comte de Fitz-James, chevalier de l'Ordre de Malte (21 mars 1752), colonel du régiment de Berwick (juin 1758), colonel (1773), brigadier des armées du roi (janvier 1784), maréchal de camp (9 mars 1788), lieutenant général (1815) ;
  7. Emilie (née le 23 décembre 1753 - Paris).

Notes et références

Voir aussi

Source

  • Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.
  • « Charles de Fitz-James », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail de l’édition]

Lien externe

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